Dossier de l’environnement de l’INRA n°29 55 Glossaire Pour venir en aide au lecteur peu familier avec certains termes techniques ce glossaire précise le sens des termes suivis du signe * dans le texte. Source : Ramade F., 2002. Dictionnaire encyclopédique de l’écologie et des sciences de l’environnement. Dunod, Paris, 2è éd., 1075 p. Abiotique : du grec biotikos, « qui concerne la vie » : où la vie est absente, ou impossible. Facteur abiotique : facteur écologique de nature physico-chimique, donc indépendant de la vie (la température ou l’hygrométrie, par exemple). Anatidés : du latin anas, anatis, « canard ». Famille d’oiseaux à laquelle appartiennent canards, sarcelles, etc. Arrêté de biotope : arrêté préfectoral qui cherche à favoriser la conservation d’espèces légalement protégées sur une partie du territoire. Biocœnose : du grec bios, « vie » et koinos, « commun ». Totalité des êtres vivants d’un biotope ou d’une station donnés. Biotope : milieu physique (physico-chimique, géologique, climatique) ayant une dimension spatio-temporelle définie et caractérisé par une faune et une flore précises (ex : biotope terrestre, marin). Le biotope et la biocœnose forment un écosystème. Biotique : qui est propre à la vie. Climacique : désigne une entité écologique caractéristique de l’état du climax. Climax : terme ultime de l’évolution d’une communauté végétale ; état optimal d’équilibre écologique dans les conditions climatiques et édaphiques régnant dans le biotope considéré. Collemboles : insectes primitifs, de taille inférieure au millimètre et dépourvus d’ailes, qui se nourrissent exclusivement de matières organiques en décomposition. Diptères : ordre d’insectes dont les adultes ne possèdent qu’une seule paire d’ailes, comme les mouches ou les moustiques. Édaphique : qui se rapporte au sol ; se dit de l’ensemble des facteurs environnementaux liés à la nature du sol et du sous-sol. Endémique : caractérise le fait qu’une espèce soit exclusivement inféodée à une aire biogéographique donnée, en général de faible étendue. Frayère : du latin fricare, « frotter ». Lieu où les animaux, et surtout les poissons (marins ou d’eau douce), se réunissent périodiquement pour se reproduire et déposer leurs œufs. Fruticée : stade de la succession d’un écosystème forestier. Transition entre stade herbacé et stade arboré. Guilde : groupe d’espèces animales, écologiquement voisines, vivant dans un même habitat, dont elles exploitent en commun les ressources. Hyménoptères : ordre d’insectes dont les adultes portent deux paires d’ailes membraneuses (abeilles, guêpes…). Mégaphorbaies : végétation de hautes herbes en contact permanent avec l’eau. Métapopulation : population fragmentée dont les divers éléments peuvent échanger des populations, et fonctionnent comme des sources ou des puits. Microlépidoptères : papillons qui ont en commun le fait d’être de petite taille. Mustélidés : mammifères carnivores comprenant de nombreuses espèces (fouine, belette, blaireau). Mycorhizes : du grec mukês, « champignon ». Champignons symbiotiques des racines des végétaux supérieurs, qui favorisent chez ces derniers l’absorption des minéraux nutritifs. Naturalité : néologisme correspondant à l’anglais « wilderness » et caractérisant un état naturel peu influencé par l’homme. Odonates : insectes primitifs prédateurs (libellules, demoiselles). Ongulés : groupe hétérogène de mammifères herbivores (cheval, cerf, buffle). Pléistocène : débuts de l’ère quaternaire, qui va de – 1,75 millions d’années à – 10 000 ans. Puits : élément d’une métapopulation dont le bilan démographique est négatif et qui subsiste grâce aux « sources ». Retenues collinaires : retenue d’eau de faible hauteur construite dans un relief de colline et servant à retenir les eaux de ruissellement : elles sont le plus souvent utilisées pour l’irrigation. Rhopalocères : ce terme désigne les papillons de jour. Bien que ne reposant pas sur des bases scientifiques, il est pratique et largement utilisé. Ripisylve : écosystème forestier rencontré le long des cours d’eaux. Source : élément d’une métapopulation dont le bilan est positif. Successions écologiques : concerne les biocœnoses qui se succèdent dans un biotope lorsque changent les valeurs du milieu.