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Jules Rommel TOUKA,
Expert Macro-économiste
Atelier régional sur le climat des affaires en Afrique centrale
Douala, 11 et 12 novembre 2014
1
PLAN DE PRESENTATION
Introduction
1.
Situation macro-économique et perspectives de
développement
2.
Actions de la CEEAC pour accompagner le développement
économique de la région
a.
Le développement industriel accéléré
b. Le programme régional d’appui au secteur privé
3.
Justification d’un programme pour l’amélioration de
l’environnement des affaires
Conclusion
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Douala, 11 et 12 novembre 2014
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Atelier régional sur le climat des affaires en Afrique centrale
Douala, 11 et 12 novembre 2014
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1. INTRODUCTION :
Créée en 1983, la Communauté économique des Etats
de l’Afrique Centrale,
CEEAC
: créee en 1983
regroupe 10 pays (Angola, Burundi, Cameroun,
Regroupe
10 Guinée
Etats
Centrafrique, Congo, Gabon,
Equatoriale,
RDmembres:
Congo, Sao Tomé et Tchad)Angola,
Superficie de 6,6 millions de Km2
Burundi,
Représente
un marché de Cameroun,
plus de 145 millions
Centrafrique,
Congo,
d’habitants
Taux deGabon,
croissance moyenne: 5% Guinée
Exportations:$
120 millionsRD
(2013) Congo,
Equatoriale,
Principaux
Saoatouts:
Tomé et Tchad
 position charnière et stratégique au centre de
Superfie:
l’Afrique ce6,6
quimillions
fait une Km2
zone privilégiée
d’échanges commerciaux.
Population:
145 millions
 ressources
importantes notamment pétrolières et
d’habitants
minières (diamant, cuivre, fer, manganèse, cobalt,
etc.) dont certaines dont certaines sont des
gisements de classe mondiale.
 important potentiel agricole, forestier et
hydraulique.
 richesse de son écosystème : environ 26.355 m3
d’eau par habitant et par an, 27 millions d’hectares
de terres arables, 135 millions d’hectares de
pâturages et 4 zones écologiques favorables au
développement de l’agriculture et des activités
pastorales.
 Potentiel hydro-électrique important, soit 60% du
potentiel du continent africain.
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MISSION ET VISION
 VISION:
Missions:
favoriser le dialogue politique dans la
région, créer le marché commun
régional, établir des politiques
sectorielles communes, promouvoir et
de
renforcer
une
coopération
harmonieuse et un développement
équilibré et auto-entretenu dans tous
les domaines de l’activité économique
et sociale, en particulier dans les
domaines
de
l’industrie,
de
l’agriculture, des ressources naturelles,
des infrastructures, du commerce, des
douanes, des questions monétaires et
financières et du tourisme.
faire de la région un espace de paix, de
solidarité,
de
développement
équilibré et de libre circulation des
personnes, des biens et des services.
 AXES STRATEGIQUES :
• Paix, sécurité et stabilité ;
•Infrastructures: Transports, Energie,
Eau et TIC ;
•Environnement.
Ces trois axes sont complétés par (i) la
consolidation de l’Union douanière et
(ii) la mise en œuvre du Programme
régional de sécurité alimentaire
(PRSA).
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INTRODUCTION
Justification et cadre de l’intervention:
•
•
•


Xième session ordinaire de la Conférence des Chefs d’Etat et de Gouvernement de l’Union africaine,
tenue à Addis Abéba, en Ethiopie, en janvier 2008, consacrée au thème de l’industrialisation en Afrique.
Au cours de cette conférence, les Chefs d’Etat et de Gouvernement ont pris une décision importante en
adoptant le Plan d’actions pour le Développement Industriel Accéléré de l’Afrique (DIAA).
Ce faisant, la Conférence a instruit la Commission de l’Union africaine (CUA) de collaborer avec
l’Organisation des Nations Unies pour le Développement Industriel (ONUDI) et les Communautés
Economiques Régionales, à l’élaboration d’une Stratégie pour sa mise en œuvre;.
Par ailleurs, sur le plan international, le ton est de plus en plus donné pour appeler à une véritable
transformation des économies africaines: La Conférence économique africaine 2012, organisée
conjointement par la CUA, la BAD et le PNUD ; Conférence conjointe des ministres africains en charge
des finances, de l’économie et du plan, 2014, tenue à Abuja, Nigéria, sur le thème : « l’industrialisation
au service du développement inclusif et de la transformation en Afrique ».
Le Secrétariat général de la CEEAC entend de ce fait accompagner les Etats de la communauté dans leur
programmes de développement (Cf Statut de la CEEAC, Chapitre VIII de la coopération en matière
d’industrie) et proposer une démarche harmonisée et fondée sur une exploitation efficace et efficiente
des atouts et potentialités, en vue de soutenir un développement harmonieux et équilibré du secteur
industriel, reconnu comme un levier majeur dans le processus de développement et d’intégration de la
région.
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SITUATION MACRO-ECONOMIQUE: analyse statique
Pays
Taux croissance
PIB 2013
Population
Croissance
Taux
d’alphabé
démo graphique Inflation
(en
RNB/habitant 2013,
(en
du PIB en
tisation des jeunes
(% annuel) milliards
PPA (en dollars)
millions)
2013 (en %)
(de 15 à 24 ans)
dollars US)
Espérance de
vie
à
la
naissance,
(années)
2,1
Angola
20,8
14,47
121,7
5,1
6770
73,1
51,5
6,40
2,72
5,2
820
76,6
51
1,27
29,27
5
2660
84
50,6
1,49
1,54
-34,2
600
64,7
49,5
4,4
14,5
6,5
4720
78
57,8
23,3
20,6
8,6
680
67,7
48
1,46
19,34
6,7
17220
97,6
62
5,20
15,6
-1,8
23240
97,9
51,4
12,89
0,31
5,6
2950
95,3
65,2
0,5
13,4
8,9
2000
46,3
50,2
9,6
233
5,11
2390
78
53,72
3,1
Burundi
9
2,5
Cameroun
21,7
2
Centrafrique
5
2,8
Congo
4,3
3
Congo (DR)
71,7
Gabon
Guinée
Equatoriale
1,6
Sao Tomé
0,2
1,8
2,8
0,8
20
3
Tchad
12,2
2,8
145,6
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Une dynamique de croissance quasi-globale, mais fragile
Après une décennie d’une croissance moyenne autour de 10%, l’Afrique centrale a connu par la suite un
ralentissement des activités suite à la crise économique et financière en 2009. La croissance des Etats de la
région reste encore fragile car tirée par les exportations de produits bruts
Taux de croisance des Etat de l'Afrique centrale (en %)
18.0
16.0
14.0
Angola
12.0
Burundi
Cameroon
Axis Title
10.0
CAR
8.0
Chad
6.0
Congo
DR Congo
4.0
Equatorial Guinea
Gabon
2.0
São Tomé
0.0
2008
2009
2010
2011
2012
2013
- 2.0
- 4.0
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Une croissance tirée par les exportations d’hydrocarbures et la
construction
Tchad
Sao Tomé
Figure 1: Evolution des principaux agrégats du commerce
extérieur (en $ milliards)
Angola
90.00%
80.00%
70.00%
60.00%
50.00%
40.00%
30.00%
20.00%
10.00%
0.00%
150.00
Burundi
100.00
50.00
Cameroun
0.00
2006
2007
2008
2009
2010
2011
-50.00
RD Congo
Centrafrique
Exportation/ Exports
Importation/ Imports
Balance commerciale/ External balance
Guinée
Equatoriale
Congo
Gabon
Hydrocarbures
Industrie
Mines
Construction, électricité
Balance commerciale hors produits bruts minéraux/ External balance
without crude mineral products
Avec près de $ 120 milliards d’exportation en 2013, en hausse
de près de 50% sur les cinq dernières années, la région CEEAC
représente en moyenne près de 20% des exportations
africaines. Les exportations sont dominées par les
hydrocarbures (95%), suivies de près par l’activité forestière et
les industries minières extractives, et enfin par des agroindustries centrées autour de la transformation du coton, café et
cacao, caoutchouc.
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La nécessité de changer de cap
 La forte croissance enregistrée par les pays de la région ne se reflète pas en termes de
développement humain et matériel. Beaucoup de pays qui ont atteint un taux élevé de
croissance du produit intérieur brut, une augmentation des volumes des échanges et des
investissements étrangers plus importants au cours de la dernière décennie n'ont pas
bénéficié de la baisse de la pauvreté et du chômage.
 De même cette croissance élevée n’a pas conduit à un coup de pouce en terme
d’amélioration des qualités essentielles des indicateurs de vie et des besoins humains
essentiels tels que nourriture, eau potable, abris, santé, éducation pour la majorité des
populations
 Plus inquiétant encore, les taux de croissance actuels élevés proviennent en partie de
l'agriculture de base et des industries extractives, bref des produits de base qui ont profité
d’une conjoncture favorable sur les marchés internationaux. Une situation qui n’est donc
pas auto-entretenue et durable, ce qui pourrait compromettre le niveau et le cadre de vie
des générations futures
 La principale cause à cette situation tient au fait que la croissance des pays de la région
n'est pas soutenue par une stratégie d'industrialisation à long terme, et la base
manufacturière est très faible.
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PERSPECTIVES DE DEVELOPEMENT: CAP VERS
L’EMERGENCE
 la plupart des Etats de la région se sont dotés d’une vision prospective dans
laquelle ils ambitionnent de devenir des pays émergents à l’horizon
 2020 pour la Guinée Equatorial,
 2025 pour le Gabon et le Congo,
 2030 pour la RD Congo
 et 2035 pour le Cameroun.
Réduction de la
pauvreté
Atteinte du
stade de revenu
intermédiaire
Nouveau pays
industrialisé
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Transformation
structurelle
durable
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LA TRANSFORMATION STRUCTURELLE DES ECONOMIES DE
L’AFRIQUE CENTRALE
Le processus de transformation
structurelle comporte deux éléments : la
montée en puissance de nouvelles
activités plus productives et le transfert
des ressources des activités
traditionnelles en direction de ces
activités nouvelles, ce qui relève la
productivité globale, crée des emplois
plus décents et réduit la pauvreté.
Il suppose le mouvement de la maind’œuvre quittant l’agriculture de semisubsistance, peu productive, pour
rejoindre les industries manufacturières
ou les services, plus productifs, pour
alimenter des hausses de la productivité
globale et l’amélioration des niveaux de
vie, ainsi que pour faire reculer la
pauvreté.
Phase III: Arrimer
durablement les
économies à la
mondialisation
Phase II: Densifier les
capacités d'offre et
renforcer les liens dans
les branches de
l'économie
Phase 1: Renforcer les
capacités d'adaptation
des économies aux
changements pour
accroitre leur
productivité et leur
compétitivité
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Implications quantitatives de la Vision
Société - conditions de vie
Taux d'incidence de la pauvreté (%)
Taux d'accroissement de la population
Moyenne
2005-2010
2010
2015
2020
2025
2030
40
2,7
38
2,6
30
2,5
20
2,4
15
2,3
13
2,2
55
10
4
60
10
4,5
75
11
7
90
13
10
100
20
15
100
30
20
10
25
1100
12
27
1700
15
30
2100
20
33
2600
25
35
3100
30
40
3800
4,5
8,5
10,5
11
11,5
45
17
7
28
43
18
8
41
35
23
14
42
26
28
16
46
20
32
20
48
15
35
23
50
60
14
26
55
15
30
44
18
28
40
20
40
35
23
42
32
25
43
18
1
20
1,5
25
5
30
15
32
30
30
45
13
12
13
10
50
10
35
25
30
38
25
45
Formation du capital humain
Taux d'achèvement dans le primaire (% du groupe d'âge correspondant)
Proportion d'élèves dans les filières scientifiques et techniques (%)
Proportion d'étudiant dans les filières scientifiques et techniques (%)
Infrastructures et croissance
Proportion du réseau routier bitumé (%)
Consommation d'énergie par unité de PIB (%)
Revenu/ tête ($US de 2007)
Taux de croissance (%)
Structure du PIB
Secteur primaire
Secteur secondaire
dont Valeur ajoutée manufacturière
Secteur tertiaire
Répartition de l'emploi
Secteur primaire
Secteur secondaire
Secteur tertiaire
Investissement et Développement technologique
Taux d'investissement
Mécanisation agricole (Nombre de tracteurs pour 100 Km2 de terres arabes)
Structure des exportations
Matières premières agricoles
Pétrole
Produits manufacturiers
Exportation sur PIB (%)
95
4
95
5
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PRINCIPALES ACTIONS DE LA CEAC POUR ACOMPAGNER LE DEVELOPMENT
DES ETATS DE LA COMMUNAUTE
 AXES STRATEGIQUES :
• Paix, sécurité et stabilité ;
•Infrastructures:
Transports,
Energie, Eau et TIC ;
•Environnement.
Ces trois axes sont complétés par
(i) la consolidation de l’Union
douanière et (ii) la mise en œuvre
du Programme régional de sécurité
alimentaire (PRSA).
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 Composante 1:
•Etudes stratégiques pour
l’industrie
•Service régional d’intelligence
économique
•Forums, rencon tres d’échanges
Information, échanges
et transfert de technologies
 Composante 2:
Appui aux Clusters et incubateurs
dans les filières à fort potentiel
Appui aux PME aux leaders
des clusters et incubateurs
• Identification des initiatives nationales
de cluster
• Formation et suivi des animateurs
• Facilités d’assistance technique aux
projets collaboratifs
• Capitalisation et pérennisation de la
démarche
Meso
 Composante 3:
• Facilités d’assistance technique aux
Niveau micro
• Sélection et renforcement des OP
• Développement des services aux
membres des OP
Appui aux Organisations
professionnelles
 Composante 4 :
Macro
le Programe Régional d’Appui au Secteur Privé
PME
• Facilitation de l’accès des PME aux
financements
• Facilités de formation des prestataires
de services aux entreprises
Dans les 10 pays de la Communauté
17
TABLEAU SYNOPTIQUE DE LA STRATEGIE DE DEVELOPPEMENT
INDUSTRIEL ACELERE
I. Renforcer la capacité
d’adaptation aux
changements pour accroître
la productivité
I.1. Soutien à la formation,
à la création et au
développement des
entreprises
I.2. Mise à niveau
des entreprises
stratégiques
I.3. Soutien au
développement de
l’innovation et des capacités
technologiques
I.4. Développement
de l’infrastructure
qualité
II. Améliorer la gouvernance
économique et promouvoir
les investissements
II.1. Appui àla mise en
place d’un cadre
réglementaire
harmonisé, incitatif et
favorable au
développement du
secteur privé
II.2. Appui au
développement des
systèmes d’information
pour la gestion des
politiques économiques
III. Densifier le tissu
industriel et renforcer
les liens dans les
branches de
l’économie
III.1. Soutien au
développement des
chaînes de valeur dans
les filières à fort
potentiel
III.2. Développement
de nouvelles capacités
productives dans le
secteur minier
IV. Insufler une
gestion
efficiente des
ressources
IV.1.
Renforcement du
dispositif de
gestion des
ressources
IV.2. Promotion
des industries
propres
II.3. Promotion des
investissements
I.5. Soutien au
développement des
exportations
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JUSTIFICATION D’UN PROGRAME D’AMELIORATION
DEL’ENVIRONEMENT DES AFFAIRES


Les infrastructures de base conditionnent
l’essor du secteur privé. Historiquement,
l’État a longtemps été leur promoteur, à
travers
la
dépense
publique
d’investissement.
C’est
dans
cette
perspective que des pays comme l’Angola, le
Gabon, la Guinée Equatoriale, et le Tchad
consacrent d’importantes ressources pour la
construction des infrastructures de base.
Ces investissements doivent aller de pair
avec des efforts de formation. Les
expériences en matière de développement
des pays africains ont mis en exergue le fait
que l’absence d’investissements dans le
capital humain risque de devenir un
nouveau goulot d’étranglement, un facteur
limitant pour la capacité d’absorption de
l’économie.
Les
programmes
de
développement du Gabon et de la Guinée
équatoriale mettent un accent très
particulier sur cette problématique de
«rattrapage du capital humain national ».
Taux d'investissement dans les pays d'Afrique
centrale (en % du PIB) entre 2005 et 2010
40
35
30
25
20
15
10
5
0
Global
Composante privée
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JUSTIFICATION D’UN PROGRAME D’AMELIORATION
DEL’ENVIRONEMENT DES AFFAIRES


Enfin, les investissements dans les infrastructures
doivent être dans des rapports intelligents avec les
activités directement productives.
On assiste de plus en plus en Afrique à des rapports
nouveaux où le secteur privé assume le risque de
combiner l’investissement dans l’infrastructure
économique et sociale et l’investissement productif.
 L’un des exemples les plus représentatifs de
cette stratégie est probablement celui des
mines de cuivre et de cobalt de Tenke
Fungurume Mining (TFM), en RDC. Les
réalisations portent sur plus de 10 milliards de
dollars d’investissements, qui ont contribué à
l’amélioration des infrastructures (routes,
énergie) au niveau provincial;
 Un autre exemple est fourni par l’Angola, qui a
gagé une partie de sa production pétrolière
contre la réalisation de projets d’infrastructure
à caractère stratégique.
 Le Gabon est en partenariat avec le groupe
Olam dans sa stratégie de diversification du
tissu industriel
A titre d’illustration: Le plan du
gabon émergent nécessite des
investissements de l’ordre de :
 25000 milliards Fcfa dans la
formation
 1000 milliards Fcfa dans le
diversification des produits
agro-industriels
 3000 milliards Fcfa dans la
tranformation des produits
miniers (Manganèse, fer,
métaux rares, or)
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JUSTIFICATION D’UN PROGRAME D’AMELIORATION
DEL’ENVIRONEMENT DES AFFAIRES





De l’avis de nombreux observateurs, “l’Afrique
décolle, et les investiseurs étrangers s’y
précipitent” (L’Expansion, juin 2013)
Les IED ont augmenté de 5,5% en 2012 en
Afrique pour atteindre 50 milliards de dollars,
soit 4% du total des IED dans le monde
(Cnuced, 2013);
L’Afrique centrale a capté 20% de ces IED, soit
$ 10 milliards, soit une hause de 23% par raport
à l’année 2012.
Si l’on peut se féliciter de cette performance
tirée en partie par la RD Congo, force est de
constater que ces investissements restent
encore concentrés dans l’exploitation minière.
Cependant, la transformation structurelle des
économies de la région nécessite pourtant
d’importants investissements dans les autres
secteurs comme la sidérurgie, l’industrie
forestière, l’industrie textile et les agroindustries.
 Il est donc important
pour les Etats de la
région de créer les
conditions susceptibles
d’installer la confiance
chez les entrepreneurs
et de faciliter l’attrait des
investissements
tant
locaux qu’étrangers dans
tous les secteurs et les
branches de l’économie
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CONCLUSION
 Le programe régional de facilitation des affaires en
Afrique centrale vise à consolider les acquis en matière
de dévelopement et à permettre au secteur privé de
jouer véritablement son rôle de moteur de la croisance
et du développement des économies
 La CEEAC voudrait compter sur le soutien de tous pour
que sa formulation épouse tous les contours des
préocupations du secteur privé et permette un réel
décolage des économies de la région vers l’émergence
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Afrique centrale Douala, 11 et 12 novembre 2014
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