Les végétaux et leur milieux

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Benoît TOULOUSE
Les végétaux et leur milieux
SOL
CLIMAT
Végétation
Faune
Homme
Exemple : Chêne vert, où, pourquoi ici , plutôt qu’ailleurs ?
Exemple : Chêne vert en milieu méditerranéen :
Où ? Pourquoi ici , plutôt qu’ailleurs ?
Condition de présence d’une plante :
1 Il faut qu’une graine soit déposée
2 Milieu propice au développement de la jeune
plantule (sol et climat)
3 Il ne faut pas qu’elle soit exterminée (homme et
faune)
4 Il ne faut pas qu’elle soit concurrencée par une autre
plante
Les exigences écologiques fondamentales des plantes sont
de natures climatique et édaphique. Le bain bioclimatique
répond à la première de ces exigence,le terreau nourricier à la
seconde. Les écologies individuelles (autécologie) varient
selon les espèces : chaque plantes possèdent un profil
écologique, qui contient les limites de tolérance et l’optimum
pour chacun des facteurs écologiques
1 La chorologie
2 Les facteurs climatiques
3 Les facteurs édaphiques
4 les facteurs biotiques
5 Les facteurs anthropiques
1 La chorologie
La chorologie : Délimitation des aires de distribution
géographique des espèces et des autres unités
taxonomiques. Ces aires de distribution ne sont pas
figées. On observe des phénomènes d’expansion,
régression et extinction.
On distingue 4 aires de distribution:
-Les aires cosmopolites
-Les aires circumterrestres
-Les aires disjointes
-Les aires endémiques
Les aires cosmopolites
Les aires cosmopolites : aires qui s’étendent
en principe à l’ensemble de la surface du
globe. Ce critère théorique est rarement
strictement réalisé. On parle plutôt de
subcosmopolitisme. Les exemples les plus
fréquents de ce type d’aire se rencontre
parmi les plantes aquatiques (eau douce
marais, mangrove…) en raison de la
relative homogénéité du milieu.
Les aires circumterrestres
Les aires circumterrestres : aires qui
s’étendent autour du globe tout restant
localisées entre des limites latitudinales
précises. On distingue ainsi des taxons à
aires circumboréales (les pingouins),
circumtempérée (groseilliers) ou
circumtropicale (Palmacées). Ces aires
sont aussi qualifiées de zonales.
Les aires disjointes
Les aires disjointes : aires discontinues,
fragmentées en deux ou plusieurs
éléments. Cette notion de discontinuité est
très relative, l’aire d’un taxon ne pouvant
réellement être continu. Une aire disjointe
apparaît donc comme formée d’éléments
séparés par une distance trop importante
pour qu’elle puisse être franchie par les
moyens de dissémination propres au
taxon.
Les aires disjointes
L’hypothèse monotypique selon laquelle chaque
espèce n’apparaîtrait sur le globe qu’en 1 seul
point (centre d’origine), puis étendrait son aire,
paraissant la plus vraisemblable, les aires
disjointes semblent résulter, soit du morcellement
d’une aire initialement continue, donc d’une
régression, soit plus rarement de migrations par
étapes, à longue distance,à partir d’une aire
d’origine, assurant au contraire son extension
Les aires endémiques
Les aires endémiques: aires strictement
localisées à un territoire qui peut être
d’étendue très variable
A Barrière d’isolement
Montagne, île, désert
B Paléoendémisme et néoendémisme
C Vicariance
Dislocation de l’aire d’origine d’un même taxon (Sapin,
Platane…)
1 La chorologie
C’est aussi l’étude de l’aire de distribution d’une seul
espèce et des modalités d’occupation de celle -ci
Exemple : Comment une espèce dissémine ses graines ?
A Dissémination par la gravité
Espèce barochore
Exemple le cocotier ou le rhizophora
B Dissémination par le vent
Espèce anémochore
Exemple le Pin sylvestre, le Séneçon luisant
C Dissémination par les animaux
Espèce zoochore (ornithochore pour les
oiseaux)
Exemple l’acacia, le pin à crochet par le cassenoix moucheté)
D Dissémination par l’eau
Espèce hydrochore
Exemple l’avicenia et nombre de plantes de rypisylve
(bord de rivière)
E Dissémination par l’homme
Exemple : espèce invasive, Nim, Pin noir, Symbôle
des espèces invasives, la Caulerpa taxifolia, est
apparue en 1989 au pied du Musée
Océanographique de Monaco. Longtemps
considérée comme une "algue tueuse", sa
progression est bien moindre que les prédictions
faites par certains spécialistes dans les années 80
et 90.
2 Les facteurs climatiques
Le bioclimat ou bain bioclimatique,
défini comme la ressources que le
climat offre aux plantes, aux formations
végétales , aux biocénoses. Les
variables climatiques y sont considérer
dans la mesure où ils agissent sur le
développement végétal
A Le facteur « lumière »
Indispensable à la photosynthèse.
Certaine espèce en ont besoin différent en
fonction de leur stade de croissance
Exemple : le hêtre dont les jeunes plantules se
développent à l’ombre et dont l’arbre adulte se
développera bien mieux au soleil
Exemple 2 : Le Pin sylvestre se développera si la
jeune plantule est localisée au soleil.
B Le facteur thermique
« Plus il fait chaud mieux c’est pour une plante »
Seuil min et max létale .
Seuil min max de développement optimale (pour être en
mesure de concurrencer les autres espèces). Ce seuil
min max dépend du rythme saisonnier de croissance
des plantes
Exemple : Une espèce sempervirente (qui a des feuilles et
une activité photosynthétique tout au long de l’année) va
connaître comme seuil principale le seuil mini de T°
Exemple 2 : Une espèce caduque ( qui n’a de feuilles et
d’activité photosynthétique qu’une partie de l’année) va
connaître comme seuil principal le mini de la saison
chaude (T° et durée de l’été)
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Seuils thermiques caractéristiques:
La plupart des conifères égal ou sup à 3°C
Les plantes herbacées : 5°C
Les feuillus tempérés caducs : 7°C
Les feuillus tempérés sempervirents :
10°C
Les feuillus tropicaux 15°C
C Le facteur hydrique
Le fh ne dépend pas seulement du total de pluviométrie
mais bien du rapport Pluviométrie/ETP et répartition des
pluies (notions de pluies utiles)
Les végétaux sont classifiés en fonction du facteur hydrique
( de leur besoin en eau)
Xérophyte (vég) :Les végétaux adaptés à la sécheresse
Mésophile (qui aime):Les végétaux adapté au pluviométrie
moyenne
Hydrophile:Les végétaux adapté aux milieux humides
D Le facteur éolien
Chênes-lièges voûtés sous l’effet du vent (anémomorphisme) et
implantation d’un parc à éoliennes dans le nord de la Sardaigne
3 Les facteurs édaphiques (sol)
Le terreau nourricier : les végétaux ancrent leurs
racines dans le sol dans lequel ils trouvent l’eau
et les minéraux nécessaire à leur synthèse de
matière organique.
Le sol est le produit de l’altération du remaniement
et de l’organisation des couches supérieures de
la croûte terrestre sous l’action de la vie ,de
l’atmosphère et des échanges d’énergie qui s’y
manifestent.
La pédologie est la science qui étudient les
caractères, la dynamique, la typologie et la
réparation des sols
Les facteurs édaphiques sont les suivants:
- La texture (argile, sable, limon…)
- La présence de chacun des minéraux
nécessaire . Chaque plante à besoin de minéraux
spécifique (exemple baobab et calcaire
- Le pH (potentiel hydrogène). Mesure du °
d’acidité, pH neutre 7optimum pour les plantes.
- La teneur en humus 3 types:
- MULL, MOLLER, MOR
4 les facteurs biotiques
il existe 2 types de facteurs biotiques:
L’influence des animaux sur la végétation
(maladie, pâturage, piétinement…)
L’influence des végétaux sur eux même
L’influence des végétaux sur eux
même
La compétition interspécifique :
5 Les facteurs anthropiques
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Destruction
Sélection spécifique
Favorisation (pâturage)
Implantation spécifique (reboisement)
Les interventions anthropiques dans les
écosystèmes ont été multiples et graves à
toutes les époques. Soit par destruction des
espèces : le Dodo de l’île de la Réunion et de
l’île Maurice, le Glyptodon d’Argentine…Soit par
transport d’espèces, volontaire ou involontaire,
d’un continent à un autre : Cactacées et
Jacinthes d’eau américaines en Afrique,
Eucalyptus australiens dans le monde entier…
Enfin le déséquilibre le plus évident est
provoqué par le bouleversement des formations
végétales, soit par la déforestation soit par
reboisement.
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