neurologie, psychiatrie et neuropsychiatrie

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NEUROLOGIE, PSYCHIATRIE
ET
NEUROPSYCHIATRIE
Histoire, Interactions et Avenir
Docteur Lamia GUETTAT
Neurologue
Introduction
• Neurologie et Psychiatrie: frontières réelles?
• Le point commun:le comportement humain
• Manifestations psychiatriques (comportementales)
des maladies neurologiques
• Troubles cognitifs dans les maladies
psychiatriques
• Iatrogénie: effets secondaires psychiatriques des traitements
neurologiques et effets indésirables neurologiques des traitements
psychiatriques
LES « MOUVEMENTS » DE LA
NEUROPSYCHIATRIE
• Jusqu’au XX° siècle: neurologie et psychiatrie,
discipline unique
• En Belgique:
1990: séparation de la Neurologie et la Psychiatrie
2002: l’année de Neurologie/Psychiatrie n’est plus
obligatoire
2005:les psychothérapies et les honoraires pour
les consultations de liaison internes réservés
uniquement pour les spécialistes en psychiatrie.
Le Médecin spécialiste rapport annuel 2004
LES « MOUVEMENTS » DE LA
NEUROPSYCHIATRIE
• Comportement
• Troubles de la personnalité
• Dysfonctionnement cérébral
APPROCHE NEUROLOGIQUE
DU COMPORTEMENT
1. Anatomie descriptive
2. Découverte des Neurones et de
leurs connexions
3. Premières stimulations corticales
4. L’Essor de la Neurochimie
5. Les études in vivo
ANATOMIE DESCRIPTIVE
ANATOMIE DESCRIPTIVE
La phrénologie selon
GALL
A chaque région du cerveau
correspond une faculté précise
Les cellules cérébrales
• GOLGI
• CAJAL
1 neurone est relié
(synapse) à 10 000,
voire 150 000 autres
neurones.
Neuropathologie
• A Alzheimer
Théorie associationniste
WERNICKE: les aires corticales, structures
interconnectées, faisceaux associatifs
situés dans la profondeur du cerveau.
Thèse localisationniste de
CHARCOT
• « A chaque type d’aphasie correspond une
localisation cérébrale précise »
• « L’appareil de la mémoire des mots »
Les premières stimulations
corticales
• PENFIELD
• In vivo
• Cartographie
fonctionnelle du
cortex cérébral
humain
L’ESSOR DE LA NEUROCHIMIE
• Neuropsychopharmacologie,
neurotransmetteurs, récepteurs…
• Acétylcholine
• Catécholamines (dopamine,
noradrénaline)
• Sérotonine
• Glutamate
• GABA…..
L’imagerie cérébrale: les études in
vivo
• IRM fonctionnelle
L’imagerie cérébrale: les études in
vivo
• PET Scan (tomographie par émission
de positrons)
EVOLUTION DE LA PSYCHIATRIE
• Reconnaissance de la maladie mentale
(Bicetre XIXe siècle)
• Maladies « essentielles »
• S.Freud (XXe siècle)
• Importance des facteurs
environnementaux, sociaux et familiaux
• Plusieurs courants…
Structures cérébrales impliquées dans le
contrôle de émotions et des
comportements
• Le système limbique
• L’amygdale
• Le cortex orbito-frontal
Le Système limbique
• Structures
intermédiaires entre
le cortex et le tronc
cérébral
• Impliqué dans les
émotions, la
motivation et
l’apprentissage
Amygdale
• Dans le lobe temporal
antérieur
• Rôle dans
d’association dans les
perceptions et les
émotions.
Amygdale et peur chez l’homme
• La stimulation électrique de
l’amygdale  peur et crainte
• Le sentiment de peur active l’amygdale
(IRMf)
• Son atteinte lésionnelle affecte la
composante affective de la mémoire
Cortex orbito-frontal
•
Actions déterminées
par:
1.
2.
3.
Associations apprises
Désirs et objectifs
Contraintes physiques et sociales
•
Sa lésion 
incapacité d’utiliser
des indices sociaux
ou émotionnels pour
sélectionner les
actions.
Trouble de l’humeur dans la
maladie de Parkinson
• 1 000 000 patients parkinsoniens en
Europe (2007)
• 500 000 de ces patients développeront
une dépression
• La dépression est considérée comme un
symptôme non moteur de la maladie
• Peut être la première manifestation de la
maladie
Trouble de l’humeur dans la
maladie de Parkinson
• Physiopathologie: striatum mais aussi le
syst limbique (Braak 2000)
• Dysfonctionnement monoaminergique
Dopamine
Énergie , intérêt
Noradrénaline
élan
pulsion
Sérotonine
Neurotransmetteurs monoaminergiques
Traumatismes cranio-cérébraux,
syndrome frontal,
troubles de l’humeur
et syndrome psychorganique
Syndrome frontal
•
•
Et/ou
Apathie, indifférence et perte de
l’initiative avec sur le plan cognitif,
dysfonctionnement exécutif
Atteinte préfrontale dorso-latérale
• Irritabilité, perte de contrôle et impulsivité
Lésion orbito-frontale
Syndrome psycho-organique
• Au 1er plan, modification persistante de la
personnalité: changement ou accentuation
des traits de personnalité prémorbide
• Comporte: labilité émotionnelle,
agressivité ou irritabilité excessive,
altération+++ des valeurs sociales,
apathie , indifférence, méfiance ou mode
de pensée pérsécutoire.
Démence et Pseudodémence
•
Démence
Pseudodémence
Histoire et évolution Début insidieux
Progression lente
cliniques
(années)
ATCD psychiatriques
rares
Début datable
Evolution rapide (mois)
Episodes dépressifs
fréquents
Plaintes et
Se plaint de pertes
mnésiques, détresse
soutenue.
Pire le matin
Hypoactivité constante
comportement
Peu de plaintes voire
anosognosie.Fluctuati
ons thymiques peu
ou pas mais
accentuation
vespérale des
troubles cognitifs
Hyperactivité ou
hypoactivité tardive
Schizophrénie et troubles cognitifs
•
•
•
•
Troubles de l’attention
Troubles de la mémoire verbale
Difficultés exécutives
Ralentissement de la Vitesse de
traitement de l’information
Iatrogénie
MOUVEMENTS ANORMAUX INDUITS
PAR LES NEUROLEPTIQUES
•
•
•
•
•
Dystonie aiguë
Crise oculogyre
Akathisie aiguë
Syndrome malin aux neuroleptiques
Parkinsonisme induit et tremblement tardif
• Dyskinésies tardives
• Tics tardifs, « tourettisme »
• Akathisie tardive
• Myoclonies tardives
DYSKINESIES TARDIVES
• Principale complication de l’utilisation des
NL
• Mouvements anormaux involontaires et
répétitifs surtout choreiques et/ou
dystoniques
• Dyskinésies bucco-linguo-faciales
Dyskinésies tardives
• Situation fréquente
• Diagnostic aisé
• Profil du patient: femme âgée, diabétique
et tabagique
• Risque   atcd de parkinsonisme induit et
durée du traitement NL > 3 mois
• Traitement SURTOUT Préventif
Antiépileptiques et troubles
psychiatriques
•
•
1.
2.
3.
4.
…
Tous sans exception.
Exemples:
Ethosuximide et psychoses
Vigabatrin et complications psychotiques
Levetiracetam
Topiramate, dépression et psychose
CONCLUSION
• Le malade est seul et entier. Il est non
divisible en autant d’organes que de
spécialistes.
• Dénominateur commun: le cerveau
• Neurologie et Psychiatrie, dualisme certes
mais dont l’apparence peut être
comparable
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