*La psychologie de la profession médicale * * * Certains gens pensent que le médecin détient une partie des fonctions sacerdotales des prêtres. * Le médecin doit confirmer et affirmer le contenu scientifique de son activité et non pas l’aspect de magicien. Les exigences du patient vis-à-vis du médecin * - sont légitimes * - portent sur la nécessité - d’établir un diagnostic de certitude - d’appliquer les méthodes d’investigation et le traitement les plus adéquates. * Le patient « prétend » que le médecin démontre sa compétence par trois qualités: • intellectuelles • morales • rationnelles * * Le médecin doit se faire percevoir correctement par ses patients afin de faire connaître les caractéristiques du rôle et du statut de l’exercice de la médecine dans la société contemporaine: • compétence technique – obtenue par les licences et les spécialisations dans les domaine et les compétences. • attitude universaliste – manifestée par l’assistance accordée à toute personne, n’importe pas la religion ou la nationalité. • spécificité fonctionnelle – l’autorité décisionnelle et les compétences du médecin valable seulement dans ce domaine. • obligation de la part du médecin d’obtenir le consentement de son patient – la possibilité du médecin d’avoir accès à l’intégrité et à l’intimité de la personne. * Le rôle social du médecin s’associe au rôle de malade de la personne civile au moment d’établir les diagnostic et de confirmer l’authenticité de la maladie. * * Motivations conscientes: • l’intérêt humanitaire –le désir de soigner, communication interhumaine etc. • l’intérêt scientifique – pour la biologie, la curiosité épistémique etc. • l’acquisition d’un haut statut social et personnel – la recherche du prestige, le besoin de sécurité personnelle etc. * Motivations inconscientes: - se limite au désir de pouvoir manifesté dans le domaine corporel et aussi dans le domaine moral. * * On a besoin des aptitudes particulières (l’esprit d’observation, l’habileté à communiquer, la valeur de la dignité de la condition humaine hautement placée etc.), des motivations et des orientations vocationnelles * * Le généraliste - une intelligence supérieure, souple, capable de travailler les informations au plus haut degré etc. * Le chirurgien – la responsabilité la plus grande dans chaque étape de son activité médicale, il doit être toujours au courant de toutes les informations que la casuistique impose. * Le gynécologue – bon connaisseur de la psychologie de femme, les qualités ressemblant à celles du chirurgien. * Le pédiatre – un médecin complexe, doué d’intelligence, de sensibilité et de caractère. * Le psychiatre – combine l’intelligence supérieure à la conscience de la responsabilité majeure; auditeur parfait. * Le stomatologue – ne faut pas oublier que la multitude de tâches prétend de la part professionnelles des aptitudes diverses. * La femme médecin – s’adapte très bien à beaucoup des spécialités, parvenant à s’imposer par les caractéristiques de sa féminité. * * Il y a pour tout médecin des problèmes d’implication de sa propre conception morale dans l’exercice de la médecine. * L’attitude altruiste et désintéressée est l’axe de base de la conduite morale avec laquelle le médecin exerce la relation avec ses patients. * La neutralité affective constitue la ligne de démarcation entre la conduite déontologique et celle non déontologique. * Le problème de l’euthanasie est le problème le plus dramatique auquel la médecine moderne ce confronte. Du serment d’Hippocrate à l’éthique et à la déontologie médicale de 3ᵉ millénaire. * Il abordait, en général, les problèmes pathologiques par le biais de la pensée rationnelle. * Beaucoup des principes de ce serment sont encore valables. (cf. p. 97-99) * * Les informations personnelles = les informations liées à la vie * privée du patient, les convictions religieuses, politiques, la sexualité etc. * La confidentialité n’est pas une obligation absolue. * Il y a deux situations qui génèrent des exceptions: • Péricliter la sécurité d’autres personnes Le médecin peut violer la confidentialité au moment où une autre personne est en danger et il doit le prévenir. Il est obligé par loi à coopérer avec la police dans des situations diverses. • Péricliter la sécurité de la vie de paient Dans le cas des personnes à tendance suicidaires qui annonce le docteur l’intention et les méthodes. La confidentialité vise un membre de la famille. *Bibliographie : Doina Cosman, Psychologie médicale (Cluj-Napoca : Editura Medicalã Universitarã "Iuliu Haţeganu", 2011)