Les grandes theories ethiques

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Les grandes théories éthiques
avec exemples et applications
Discussion
Une usine chimique pollue constamment un fleuve avec des déchets
toxiques. Plusieurs villages qui utilisent l'eau du fleuve pour usage
domestique sont affectés. Les villageois ont fait plusieurs plaintes et
ont essayé de discuter directement avec la direction. Pas de résultat.
Discussion
Une agence gouvernementale qui contrôle l'impact des activités
industrielles sur l’environnement a amendé l’usine plusieurs fois, pour faillir
d'adopter une technologie de production moins agressive sur
l'environnement. Néanmoins, l’usine continue de polluer le fleuve pour une
raison très simple : il est moins cher de payer les amendes que d'investir
dans un système pour neutraliser et recycler les substances toxiques.
La gestion doit maintenant faire face à une éventuelle suspension de
l'activité de l'entreprise. Cela laisserait de nombreuses personnes sans
emploi.
Beaucoup d'employeurs vivent dans les villages bordant la rivière. D'une
part, ils ont une bonne raison de garder leur emploi, car il n'y a pas d'autres
possibilités d'emploi dans la région. D'autre part, leur santé est gravement
menacée par la pollution constante.
 Éthique de la vertu
dispositions de comportement, traits de
personnalité
 Éthique déontologique
devoirs (imposes sur soi-même et suivis
volontairement)
 Éthique consequentialiste
conséquences des actions
1. Ethique de la vertu
 L'éthique de la vertu insiste sur l'importance des traits
caractéristiques d'une personne (honnêteté, empathie, prudence,
sagacité, douceur, courage) qu’on considère important et cultive tout
au long de la vie.
 Ces vertus sont promues parce qu'elles permettent la réalisation de
soi et la bonne vie.
 Le développement des vertus est le chemin vers le vrai bonheur, qui
est le bien intrinsèque.
Le bonheur, en ce sens, corresponde à une vie accomplie, qui est
vécue rationnellement et guidé par la modération. Ça implique la
réalisation du potentiel de l'être humain dans la vie individuelle et
sociale, sous la conduite de la droite raison et des vertus.
Le bonheur
 Quand on pense à ce qui motive exactement nos actions, on
constate que nous avons des objectifs différents qui peuvent être
comparés et ordonnés; certains objectifs sont simplement un moyen
d'atteindre d’autres objectifs, qui sont à leur tour des moyens
d’atteindre d’autres objectifs…
 On peut subordonner tous les objectives à un objectif final, par
rapport à quel tous les autres sont eux-mêmes des moyens:
finalement, tout le monde cherche le vrai bonheur. Le bonheur
constitue le but naturel de la vie humaine. Le bonheur n'est pas
perçu comme opposé à la raison, il est sa finalité naturelle.
 Le manque d’un perspective globale sur le vrai bonheur peut nous
rendre sur une piste false: on traite les moyens comme s’ils étaient les
fins, on considère les objectives intermédiaires comme des objectifs
finaux.
La cultivation des vertus
 Il est dans l’intérêt de chacun à poursuivre le bonheur. Mais le
vrai bonheur ne peut être atteint sans le développement des
vertus cardinales (courage, justice, températion), qui
nécessite leur cultivation tout au long de la vie.
 Le développement des vertus implique un effort constant pour
les intégrer dans la pratique, en ce que l'on pense, décide et
fait. La raisonnement pratique consiste à sélectionner les
mieux moyens pour atteindre certains fins.
La vertu
 La vertu (grecque arete) peut signifier non seulement la vertu
morale (loyauté, générosité etc.), mais l'excellence ou performance
humaine dans un sens général. Il y a une arete, ou excellence, pour
chaque type d'activité - nous pouvons rechercher l'excellence dans
les relations personnelles ainsi que dans l’activité professionnelle et
les relations d'affaires.
 La vertu est une disposition acquise par apprentissage et pratique
constante: tout comme les hommes deviennent bâtisseurs en
construisant et des musiciens en jouant la lyre, nous devenons plus
justes en faisant de choses justes, plus tempérées par
l'accomplissement d'actes tempérées, plus courageux en
accomplissant des actes courageux.
 Elle représente le juste milieu entre un défaut et un excès, l’usage
mesuré de la passion, la juste proportion entre trop et trop peu dans
toutes les sphères d’action humaine.
La vertu
 Pour mettre cela dans un contexte d'Aristote,
pensez à ce que nous comprenons en appelant
quelqu'un une personne morale. Il ne s’agit pas de
faire occasionnellement ou accidentellement un acte
moral: même les personnes immorales font des
choses morales parfois.
 Une personne vraiment morale, c'est celui qui a
développé une disposition morale, en développent
des habitudes de comportement.
Application
 En termes aristotéliciens, nous devrions nous demander: Quelles
sont les vertus cardinales qui doivent être poursuites et
développés dans la pratique des affaires?
 Quels sont les traits de personnalité, les dispositions et habitudes
qui déterminent les actions des participants? Est-ce que leur actions
reflètent leur dispositions morales? Ou sont-ils tout simplement le
résultat des différents intérêts et circonstances?
 Une autre question importante est de savoir si leurs actions sont
guidées par la modération et le bon jugement, s'ils parviennent à
trouver le juste équilibre entre extrêmes.
Application
 Par exemple, nous pourrions demander si les gestionnaires ont pris
en compte les intérêts et le bien-être de leurs employés et de la
communauté locale. Ont-ils agi par compassion et bonté? Ont-ils été
dirigés par leur sens de la justice?
Cela implique un jugement équilibré de divers éléments: ils doivent
conserver les emplois, mais ils doivent aussi s'assurer que la
communauté locale n’est pas constamment affectée par leur
activité.
 Imaginons que les gestionnaires ont été contraints par les autorités
à investir dans des nouvelles technologies pour limiter la pollution.
Ce ne serait pas considérée une action morale de leur part, parce
que ce n'était pas leur intention et décision volontaire.
S’ils ont décidé d'investir car ils craignaient une nouvelle amende ou
la suspension de leur activité, ce n'est pas morale car il n'était pas le
résultat d'un jugement guidé par la vertu et par une disposition
morale.
2. Ethique deontologique
 Théorie éthique qui affirme que la valeur morale de l’action humaine doit
être jugée selon sa conformité (ou non-conformité) à certains devoirs, qui
sont rationnellement reconnus et respectés.
Il s’agit de respecter certains devoirs qui ont une valeur morale en soi.
 Comment procédons-nous habituellement pour déterminer la moralité de
nos actions? Est-ce que nous prenons en compte nos intentions? Les
conséquences de nos actions? Les normes qu’on a suivi? Ou cela dépend
de chaque cas?
 Est-il parfois justifié de mentir dans le but de protéger les autres ou d'éviter
des souffrances inutiles? Ou est-ce toujours mal de mentir, quoi qu'il arrive?
Pour Kant, le fondement de la morale est la bonne volonté, basée sur les
impératifs moraux de la raison pratique.
Un impératif est un devoir qui est imposé par la raison et qui doit être
appliquée universellement.
Immanuel Kant
 Par la raison pratique on détermine les principes et normes
qui guident notre comportement; le comportement moral
implique l’application d'un principe général d'action à une
situation particulière.
Agir sur la bonne volonté est agir par devoir; c'est l'intention
derrière une action plutôt que ses conséquences qui
constituent la moralité d’une action.
 Pour Kant, la morale du principe qui guide nos actions doit
être indépendante de nos désirs, intérêts ou objectifs.
L’universalité de loi morale doit provenir de sa forme même, pas de
son contenu. Le contenu de la loi morale universelle, l'impératif
catégorique, est uniquement dérivé de sa forme.
Immanuel Kant
 Ce n'est qu'en agissant sur un impératif catégorique que
l'individu, en tant que personne morale, devient libre. La
liberté ne signifie pas l'absence de règles, mais
l'application des règles qui sont dérivées de la raison
pratique.
Même si une action a des bonnes conséquences, elle
peut être dénué de valeur morale – exemples.
Imperatifs
Les motivations essentiels de notre action morale
Deux types:
 Hypothétiques (faire quelque chose afin d’obtenir une autre chose;
si on veut x, on doit faire y)
 Catégoriques: principes qui sont intrinsèquement valables, elles
sont désirables en eux-mêmes. Elles représentent des obligations
inconditionnelles, qui sont indépendantes de notre volonté ou nos
désirs. C'est à partir de l'impératif catégorique que toutes les autres
obligations morales sont générés.
L’imperatif categorique
Différent formulations:
1 Procéder seulement sur des maximes qu’on
peut imposer comme lois universelles.
2 Il faut toujours traiter une personne comme
fin et jamais simplement comme moyen.
L’imperatif categorique
La première formulation - le "test d’universalisabilité" des normes morales:
1. Identifiez une norme de comportement qui est volontairement suivi par
quelqu’un. Imaginez un monde possible où tout le monde suit cette
norme.
2. Demandez-vous si ce serait un monde dont vous aimeriez vivre. Mon
comportement serait-il raisonnable et cohérent si je suis constamment
cette norme?
En particulier, essayer de vous demander si vous seriez d'accord d'avoir
la même chose fait à vous (inverser les rôles, de sorte que vous subissez
les conséquences maintenant).
3. Si la réponse à la question 2 est négative, alors l'application de cette
norme dans le monde réel est inacceptable.
L’imperatif categorique

La seconde formulation affirme que toute personne est une
fin en soi et, comme elle a la capacité de libre choix, on ne
devrait pas l’utiliser comme un simple moyen pour atteindre
ses propres objectifs. On doit traiter les autres comme êtres
libres et égaux dans la poursuite de leurs intérêts.

Cela a des conséquences profondes sur la façon dont les
gens devraient se traiter mutuellement.
En particulier, il semble interdire de profiter de quelqu'un
pour faire avancer ses propres intérêts.
La regle d’or
Une éthique de la réciprocité
dont le principe est trouvé
dans pratiquement toutes
les grandes religions et
cultures.
Deux formulations:
- Positive: "traite les autres
comme tu voudrais être
traité"
- Négative: "Ne fais pas aux
autres ce que tu ne
voudrais pas qu'on te
fasse".
L’imperatif categorique
 Les conséquences de nos actions ne sont vraiment
morales si elles ne sont pas le résultat d'un
comportement moral, fondé sur la reconnaissance et
acceptation libre du devoir moral.
 Le principe fondamental de l'éthique, l'impératif
catégorique, est une exigence de la raison. Il n'est pas
imposée par une autorité (que ce soit l'autorité de l'État,
religion ou tradition), mais par la libre acceptation des
devoirs moraux universellement applicables.
L’imperatif categorique
 Supposons que vous avez désespérément besoin d'argent. Vous demandez
à un ami de vous prêter de l'argent, en promettant de payer dans un mois.
Toutefois, vous savez déjà que vous ne serez pas en mesure de payer
votre dette à la fin du mois. Votre situation financière extrême justifie une
mensonge?
 Essayons d’universaliser la maxime de cette action: «Il est moralement
permis à une personne dans une situation désespérée de faire une fausse
promesse."
 Essayez d'universaliser cette règle. Serait-il acceptable si tout le monde se
comportait comme ça? Seriez-vous prêt à inverser l’application de cette
norme (être celui qui a été faussement promis quelque chose)?
 Je peux préférer de faire une fausse promesse dans un certain cas, mais
pas une règle universelle de faire fausses promesses chaque fois que
quelqu'un se sent justifié de mentir. Sans garanties morales et juridiques
que les contrats sont respectés, la vie sociale serait réduite à concurrence
et conflit.
Application
 Du point de vue déontologique, nous devrions nous demander
quelles étaient les intentions des participants et les devoirs moraux
qu'ils ont suivi.
 La première question est si les gestionnaires ont pris en compte de
leurs obligations morales et juridiques. Le second question, plus
important encore, est de savoir si ces obligations ne concernent que
les employés et les actionnaires. Ont-ils aussi pris en compte
(comme ils devraient) la communauté locale et l'environnement?
 Parfois, même si une certaine action va affecter négativement les
employés (par exemple, décider de suspendre l'activité jusqu'à ce
que l'entreprise trouve un moyen d'investir dans des nouvelles
technologies), elle devrait être considéré juste si c’est la seule
option qui peut être universalisée.
Application
 Prenons la décision de continuer à payer les amendes et ne pas investir.
 La première formulation de l'impératif catégorique dit que nous devrions
être en mesure d'universaliser les obligations morales (et les normes de
comportement fondées sur eux). Est-ce que les managers ou les employés
sont prêts à vivre dans un monde où personne ne voulait prendre la
responsabilité ou faire quelque chose pour prévenir ou corriger les
dommages produits?
 La seconde formulation dit que les gens devraient être traités comme des
êtres moralement autonomes, de ne pas être traités comme des moyens
pour faire avancer ses propres intérêts.
Qu’est ce qu’on peut dire de cette décision? Traiter ceux qui sont affectés
comme sujets moraux autonomes nécessiterait une consultation sur ce qui
devrait être fait et intérêt pour protéger leur intérêts fondamentaux (comme
le droit à une vie saine).
3. Ethique consequentialiste
 La moralité de nos actions est essentiellement basée sur leur
conséquences. Même si nous reconnaissons que d'autres
critères peuvent être pris en compte, les conséquences d'une
action constituent le critère fondamental d’évaluation.
 Peut-on considérer une idéologie politique comme
fondamentalement bonne, même si elle a produit des millions
de morts et de souffrances constantes chaque fois qu'il a été
mis en pratique? Pouvons-nous avoir des normes
théoriquement bonnes mais pratiquement mauvaises?
Non, pas du point de vue du conséquentialisme. On ne peut
pas avoir des actions morales avec des conséquences
constamment négatives.
3.1 Le pragmatisme
 La valeur morale d'une décision ou action est basée
sur leur conséquences pratiques: une opinion est vraie
si elle fonctionne d’une manière satisfaisante, une
décision sera juste si les conséquences pratiques de
la prendre sont positifs
 Dans cette perspective, la moralité d'une décision ou
action est fondée sur leur capacité à résoudre certains
problèmes.
 Par conséquent, la morale n'est pas un problème de
suivre certains critères abstraits, mais un problème
d'efficacité. Le pragmatisme est une forme de
conséquentialisme.
Le pragmatisme
 Mais ce qui fonctionne dépend d’un certain contexte
(intérêts, objectifs, désirs des participants). Si la moralité
de nos actions dépend du contexte, nos critères
d'évaluation morale ne sont pas nécessairement
universelles.
 La décision de s'enrôler dans l'armée et aller à la guerre
ne fonctionne pas du point de vue de la sécurité et du
bien-être personnel, mais on peut dire qu’il fonctionne s’il
s’agit de défendre certaines valeurs communes et le
bien-être collectif.
Application
 Du point de vue pragmatique, nous devrions nous demander si la
décision de ne pas investir a fourni une meilleure solution au
problème. D'une part, elle a assuré que la production n'est pas
arrêtée et que les gens conservent leur emploi. D'autre part, elle
continue de produire un dommage (pollution, risques pour la santé)
qui touche plus que les employés.
 Donc, la question « quelle est la meilleure solution à ce problème »
dépend de la façon dont nous définissons le problème. Si nous le
définissons d’une manière restrictive, comme un problème d’emploi,
alors la solution des managers est correcte. Mais c'est évidemment
un problème plus vaste, qui devrait prendre en compte le bien-être
de tous ceux qui sont affectés par l'activité de l'usine.
3.2 L’utilitarisme
 Doctrine éthique qui prescrit d'agir (ou ne pas agir) de
manière à maximiser le bien-être du plus grand nombre
des êtres sensibles.
 La valeur morale d'une action est déterminée
uniquement par sa contribution à l'utilité générale, qui
est donné par la totalité de ses conséquences.
L’utilitarisme est donc une forme de conséquentialisme.
 C'est en ce sens particulier qu'on peut parler du calcul
de l'utilité d'un acte, ou qu'on peut comparer les utilités
de différentes actions ou décisions.
Utilitarisme
 L’approche utilitariste consiste donc à peser les
avantages et désavantages d'une décision et les
comparer aux avantages et désavantages des décisions
alternatives.
 L'utilitarisme ne peut pas être réduite à une simple
recherche de plaisir individuel. Est utile tout ce qui
contribue à maximiser le bien-être d'une communauté.
 Le plus grand bien ne peut être évaluée sur la base de
quelques critères simples. Tout ce que peut améliorer le
bien-être des individus ou des groupes doit faire partie
de l'évaluation.
Utilitarisme
 Jeremy Bentham (1748-1832) et John Stuart Mill (1806-1873) ont
donné une forme systématique au principe d'utilité et ont entrepris
de l'appliquer à des questions concrètes — système politique,
législation, justice, politique économique etc.
 Bentham - Introduction to the Principles of Morals and Legislation
(1789):
Par principe d'utilité, on entend le principe selon lequel toute action,
quelle qu'elle soit, doit être approuvée ou désavouée en fonction de
sa tendance à augmenter ou à réduire le bonheur des parties
affectées par l'action. [...] On désigne par utilité la tendance de
quelque chose à engendrer bien-être, avantages, joie, bien ou
bonheur.
Principes de l’utilitarisme
 Conséquentialisme
Les conséquences d'une action sont la seule base permettant de juger de la moralité
de l'action.
Les qualités morales de l'agent n'interviennent pas dans le calcul de la moralité d'une
action. Il est donc indifférent que l'agent soit généreux, intéressé, ou sadique, ce sont
les conséquences de ses acte qui sont morales ou immorales.
Dans des circonstances différentes, la même action peut être morale ou immorale
selon ses conséquences.
 Principe de maximisation.
L'utilitarisme demande de maximiser le bien-être général.
 Rationalisme.
La moralité d'un acte est basée sur l’évaluation de sa utilité. Ce calcul prend en
compte les conséquences de l'acte sur le bien-être du plus grand nombre de
personnes. Il suppose donc la possibilité de calculer les conséquences d'un acte, et
d'évaluer son impact sur le bien-être des individus.
Application
 Dans une approche utilitariste, on devrait examiner les options
disponibles et d'évaluer leur utilité globale. Le calcul de l'utilité doit
tenir compte d’une diversité des éléments qui sont considéré
importantes par ceux qui sont affectés: l'emploi, la sécurité du
travail, la sécurité environnementale, la santé publique etc.
 Il est clair que les avantages de poursuivre la production et de
maintenir les emplois ne sont pas comparables avec les
inconvénients créés pour la communauté locale et l'environnement.
Il y a tout simplement beaucoup plus de personnes affectées.
Toutefois, si cette usine était le seul employeur dans la région et la
suspension de l'activité élèverait considérablement le niveau de
chômage et de pauvreté, on devrait revoir son jugement.
Application
 Nous devons également tenir compte du fait que de
nombreux avantages à long terme ne sont pas
immédiatement visibles. Dans le même temps,
poursuivant un avantage à long terme crée souvent des
inconvénients à court terme (par exemple, investir temps
et énergie dans son formation professionnelle implique
moins de temps et d'énergie pour les loisirs).
 L'utilitarisme ne recommande pas à tenir compte que
des avantages immédiatement visibles et à court terme.
Nous avons à juger nous-mêmes quels sont les objectifs
personnels qui méritent d'être poursuivis.
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