Examen clinique

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H WALLERAND
Service d’Urologie
Pr. BITTARD
ADENOME DE LA PROSTATE
65000 ♂ opérés / an en FRANCE
Intervention la plus fréquente avec la cataracte
 car vieillissement – désir de confort – offre médicale
ETIOLOGIE
L'hyperplasie bénigne de la prostate
processus hyperplasique du stroma
et des éléments épithéliaux de la prostate.
Les manifestations cliniques
principalement à l'obstacle de la vidange vésicale.
le rétrécissement clinique
pas lié, du moins au plan individuel, à la taille de l'adénome.
L'étiologie de l'adénome prostatique est
encore obscure.
- le terrain hormonal
- l'âge
- l'environnement et la
race
Hypertrophie bénigne de la prostate
(HBP)
3e ou la 4e décade
Histologiquement présente
50 % des patients de 45 ans
80 % de ceux de 60 ans
100 % de ceux de 90 ans
éléments glandulaires
adénomyofibromateux
et du stroma
ADENOMYOFIBROME
Perceptible moitié des patients > 60 ans
soit par le toucher rectal, soit par l'échographie
Près de la moitié se plaignent de troubles mictionnels (prostatisme)
20 % consultent pour ces troubles et moins de 10 % sont opérés.
Hypertrophie subit un contrôle hormonal
nature exacte est méconnue
Mais cette croissance est androgéno-dépendante car
diminution de la taille de la prostate après castration
Les troubles: obstruction de l'urètre prostatique, soit directement (diminution de la force du jet)
- soit indirectement par altération de la fonction
vésicale (pollakiurie, impériosités, vidange incomplète)
ANATOMO-PATHOLOGIE
Aspect macroscopique
tumeur régulière faite de deux lobes
latéraux situés de part et d'autre
de l'urètre
Troisième lobe qui bombe dans la
vessie: lobe médian peut exister seul
ou associé à deux lobes latéraux de
tout petit volume.
Aspect histologique
Tissu glandulaire (adénome)
Tissu musculaire (myome)
Tissu conjonctif (fibrome)
Adénomyofibrome
La proportion de chacun de ces éléments est
variable
le poids de l'adénome peut-il varier de 10 à
300 grammes
SYMPTOMATOLOGIE
Les signes cliniques variables d'un patient à
l'autre
Beaucoup ne s'inquiètent pas tant ils sont
habitués à entendre dire qu'à partir d'un certain
âge les hommes n'urinent plus comme à 20 ans.
Pollakiurie
Le plus fréquent
essentiellement nocturne
peut devenir intense et entraîner
une gêne considérable
Dysurie
Moins fréquent que la pollakiurie
Plus caractéristique de l'obstacle
Traduit par un jet faible et lent
Par l'obligation de pousser pour la miction
Attendre avant que la miction ne commence
Souvent mictions en plusieurs temps
Gouttes retardataires désagréables
La rétention aiguë d'urines
toujours troubles mictionnels avant
Le diagnostic facile :
efforts incessants pour uriner sans y parvenir
Il est agité, angoissé.
globe vésical
(voussure sus-pubienne douloureuse, rénitente,
convexe vers le haut, mate à la percussion)
sonde vésicale
prostate douloureuse au TR: contre-indication SV: KTSP
Rétention vésicale avec distension
résidu après miction +++ >> 300 ml: vessie distendue en
permanence
perte involontaire d'urines
↔ incontinence
mictions par regorgement,
pollakiurie et dysurie souvent
dangereuse car distension du haut appareil urinaire
insuffisance rénale
COMPLICATIONS
Hématurie
Pas rare.
Initiale (urétrale) du saignement.
Due à de gros lobes médians
Infection
Très fréquente
Les troubles mictionnels intenses
signes infectieux importants
*L'épididymite complication
habituelle
*La septicémie gravissime: rétention
souvent en cause
drainage urgent des urines
Lithiase vésicale
Lithiase de stase
Radiotransparente (acide urique)
DIAGNOSTIC
Examens nécessaires chez patient prostatique:
- Quantification symptômes (questionnaire standardisé)
- Un interrogatoire ( antécédents médicaux)
- Examen clinique: toucher rectal
- ECBU
- Créatininémie.
OPTIONNELS
-débitmétrie
- résidu postmictionnel
- PSA
BILAN URODYNAMIQUE
- Diabétiques
- Antécédents neurologiques
- médicaments pouvant modifier le
fonctionnement du détrusor et/ou du sphincter
- Antécédents de chirurgie pelvienne ou de
traumatisme pelvien
Toucher rectal
Décubitus dorsal avec les cuisses fléchies.
Caractéristiques de la prostate
Consistance : elle est ferme, mais non dure, élastique,
homogène. le poids de l'adénome
Résidu postmictionnel
Palpation et percussion hypogastre
Absence de gros reins palpables
Oedème des membres inférieurs
Hernie inguinale, hémorroïdes
TRAITEMENT
L'importance de la gêne fonctionnelle
Le degré de retentissement de l'adénome sur
l'appareil urinaire
L'état général du malade
Voie endoscopique et rachi-anesthésie
Résection endoscopique de prostate
Technique chirurgicale la plus utilisée
Rabote l'adénome en laissant la capsule
Technique difficile ( que par un chirurgien-urologue)
Moins d'une heure
Traite les prostates jusqu'à 50 g
Rachi-anesthésie ou anesthésie générale
SV double courant pendant deux à trois jours
Durée d'hospitalisation: 5 à 6 j
Ejaculation rétrograde après l'intervention.
Adénomectomie par voie haute
Gros adénome (> 60 g
Courte incision sus-pubienne
SV double courant 6 jours
Hospitalisation dure 8 à 10 j
I.D.E.
AU RETOUR DU BLOC
- Installer le malade
- SV sous la jambe du patient
- Vérifier si verge recalottée
- Débit perfusion et LAVAGE +++
- Surélévation MI si rachi-anesthésie
- Pouls, TA, température
- Couleur urine
- savoir quelle a été l’intervention
- Poche 3 l sérum physiologique changer régulièrement+++
- Diurèse différentielle +++
Si bilan < 0: IDE analphabète ou perforation
APPEL UROLOGUE
SURVEILLANCE
OBJECTIFS
Complications hémorragiques
Débit lavage pour éviter caillotage
S’assurer perméabilité du système
Aucune interruption du lavage
ACTIONS
Poche sérum haut placée
Lit en position basse
Mettre poche de 3 l
Poche de recueil déclive au bord du lit
Système clos
CAT devant spasme vésical
Douleur
Pas de globe
Sonde perméable
Pas de caillotage
Avertir le médecin
Dégonfler ballonet
Spasfon®, Ditropan®
Soins post-op après
adénomectomie voie haute
Identiques / RTUP
Redon espace de Retzius à ↕J3
Ballonet gonflé dans la loge post-op
Repoussée à J1
Cystostomie à ↕J2
SV double courant ↕J7-8
Agrafes ↕J10
Pst / 48 h
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