GHM Groupes Homogènes de Malades

publicité
UE 1.2.S3 - Santé publique et
économie de la santé
•Le financement des
soins et de la santé,
•Le remboursement des
soins infirmiers.
David GUILLON
Infirmier libéral, Infirmier en Santé Publique
Coordinateur réseau Ville-Hôpital : Coordination ARGIL 06 ( CC-RVH/ARGIL 06)
LE FINANCEMENT DES SOINS ET
DE LA SANTE
Les Régimes d’Assurance Maladie
Les Modes de Paiement par l’Assurance Maladie
LE REMBOURSEMENT
DES ACTES INFIRMIERS
La Tarification des Actes Infirmiers :
- en exercice libéral : La NGAP
-en milieu hospitalier : de la NGAP au PMSI
et à la T2A
LE FINANCEMENT DES SOINS ET
DE LA SANTE
I) Les Régimes d’Assurance
Maladie
I’) Les Modes de Paiement par
l’Assurance Maladie
Références bibliographiques :
www.ameli.fr (site de l’assurance maladie),
LES REGIMES D’ASSURANCE MALADIE
L’UNCAM : créée par la loi de réforme de l'Assurance Maladie d'août 2004, l'Union
Nationale des Caisses d‘Assurance Maladie (UNCAM) regroupe les trois principaux
régimes d'assurance maladie : le régime général (CNAMTS), le régime agricole (MSA)
et le régime social des indépendants (RSI) :
• Le régime général : L'Assurance Maladie du régime général est la CNAMTS : Caisse
Nationale d’Assurance Maladie des Travailleurs Salariés. C’est l'assureur de quatre
personnes sur cinq en France. Elle finance 75 % des dépenses de santé.
• Le régime agricole : Il couvre les exploitants et les salariés agricoles. Il est géré par la
caisse centrale de la Mutualité Sociale Agricole (MSA).
• Le régime social des indépendants : Il couvre les artisans, commerçants, industriels et
professions libérales.
(sauf les professionnels de santé libéraux qui bénéficient d’un régime particulier au sein de la CNAMTS).
A côté de ces trois principaux régimes, il existe plusieurs régimes dits « spéciaux » : le
régime des marins et inscrits maritimes, le régime des mines, de la SNCF, de la
RATP, d'EDF-GDF, de la Banque de France, de l'Assemblée nationale, du Sénat, le
régime des clercs et employés de notaire, le régime des ministres du culte, la Caisse
Nationale Militaire, etc.
4
CONVENTIONS NATIONALES et ONDAM
Les relations entre les professionnels de santé libéraux et L’Assurance Maladie sont
encadrées par des accords « conventionnels » passés entre l'UNCAM et les syndicats
représentatifs des différentes professions de santé.
Chaque profession bénéficie d’une Convention spécifique, renégociée tous les 5 ans, suite
à une enquête relative à la représentativité de ses syndicats (libéraux).
La convention peut être signée par un seul, plusieurs ou tous les syndicats d’une
profession.
Chaque négociation intermédiaire (tarifs par ex), au cours des 5 années que dure une
convention donne lieu à l’édition d’un avenant conventionnel.
Seul un professionnel conventionné peut faire bénéficier ses patients du
remboursement de ses prestations « au tarif conventionnel » par un organisme
d’Assurance Maladie.
Les missions de la CNAMTS sont encadrées par :
- une convention d’objectifs et de gestion (COG) conclue avec l’État pour une durée de
quatre ans,
- l'objectif national des dépenses d'assurance maladie (ONDAM) ,voté chaque année
par le Parlement, qui dresse l’objectif de prévision des dépenses de soins de ville et à5
l’hôpital.
LES MODES DE PAIEMENT PAR L’ASSURANCE MALADIE (1)
• Le paiement direct
Paiement par le patient à la fin des soins (remboursement du patient par sa caisse) :
rarissime en exercice libéral infirmier ou réservé aux actes isolés.
(Conventionnellement, cela devrait concerner toutes les prises en charge inférieures
à une valeur de 10 AMI : 35 €)
• Le tiers payant
C’est le paiement des soins par les mutuelles ou les assurances complémentaires
santé qui prennent en charge le règlement direct du ticket modérateur aux
professionnels, en complément du paiement de la part obligatoire par la SS.
Toutes les mutuelles et assurances ne le pratiquent pas pour les IDE et l’infirmier est
en droit de demander le règlement direct de tout ou partie des soins par le patient.
– La CMU complémentaire: La Couverture Maladie Universelle
complémentaire, est une offre de prise en charge du ticket modérateur par
l’Assurance Maladie pour des assurés en dessous d’un certain plafond de revenus
(env 500 €).
6
LES MODES DE PAIEMENT PAR L’ASSURANCE MALADIE (2)
• Le paiement différé (1) :
C’est la prise en charge et le paiement à 100 %, des soins médicaux, examens et
médicaments directement au professionnel de santé, par la caisse d’assurance
maladie, dans la limite des tarifs fixés par la sécurité sociale.
Il existe plusieurs causes de prise en charge à 100 % :
– L’ ALD : Une affection de longue durée est une maladie qui nécessite un suivi et
des soins prolongés (plus de six mois) et des traitements coûteux , inscrite sur
une liste de 30 ALD, établie par le Ministre de la Santé. l'Assurance Maladie
rembourse à 100 % les dépenses liées aux soins et traitements nécessaires pour
cette affection.
– L’ invalidité
: incapacité à reprendre une activité professionnelle, suite à un
accident ou une maladie invalidante d'origine non professionnelle, prise en
charge pour la maladie et la maternité à l'exception des médicaments à vignette
bleue remboursés à 35 % et à vignette orange remboursés à 15 %.
7
LES MODES DE PAIEMENT PAR L’ASSURANCE MALADIE (3)
•
Le paiement différé (2) :
– L’AT : l’Accident de Travail,
est un accident survenu par le fait ou à
l'occasion du travail à toute personne salariée ou travaillant à quelque titre que ce
soit, pour un ou plusieurs employeurs ou chefs d'entreprise ». L'accident du
travail englobe aussi l'accident survenu pendant le trajet aller-retour entre le
domicile et le lieu de travail. Les soins et prestations en rapport avec l’AT sont pris
en charge à 100 %.
– La Maternité : à partir du premier jour du 6ème
mois de grossesse, tous les
frais médicaux remboursables sont pris en charge à 100 %, jusqu'au douzième
jour après l’accouchement.
Durant cette période , il y a également exonération de la participation forfaitaire
de 1 euro et de la franchise médicale sur les médicaments, les actes paramédicaux
et les transports.
– L’AME : l’Aide Médicale d’Etat est destinée à permettre, sous
conditions de ressources, l’accès aux soins des personnes en situation irrégulière
qui ne disposent d’aucune couverture sociale, à condition de résider en France
8
depuis plus de trois mois.
LES MODES DE PAIEMENT PAR L’ASSURANCE MALADIE (4)
La CMU de base : La Couverture maladie universelle (C.M.U.) de base facilite
l’accès aux soins et le remboursement des soins, prestations et médicaments à toute
personne résidant en France depuis plus de 3 mois et qui n’est pas déjà couverte par
un autre régime obligatoire d’Assurance Maladie.
PS : La télétransmission
C’est la transmission télématique des feuilles de soins, de l’ordinateur du professionnel
aux ordinateurs des caisses et des mutuelles. Ce support vise à terme à supprimer le
support papier de la facturation des feuilles de soins, grâce à la télétransmission de
Feuilles de Soins Electronique (FSE).
La télétransmission représente 99 % des facturations infirmières.
9
LE REMBOURSEMENT
DES ACTES INFIRMIERS
II) TARIFICATION DES ACTES
INFIRMIERS EN EXERCICE LIBERAL :
La NGAP
Références bibliographiques :
www.ameli.fr (site de l’assurance maladie), livre de la NGAP
www.legifrance.gouv.fr , Arrêté du 12 octobre 2000
La NGAP :
Nomenclature Générale
des Actes Professionnels.
http://www.ameli.fr/pdf/1692.pdf
Arrêté du 12 octobre 2000
La Nomenclature générale des actes professionnels établit
la liste et la cotation des actes professionnels
des médecins, chirurgiens-dentistes, sages-femmes, auxiliaires médicaux,
pris en charge par l'Assurance Maladie.
A compter du 30 mars 2005, elle a été progressivement remplacée par :
la CCAM (Classification Commune des Actes médicaux)
et
la NGAP "résiduelle" pour les soins non repris à la CCAM.
La NGAP : Définition
« Livre de la NGAP, première partie : dispositions générales »
Article 1er :
« Les nomenclatures prises en application de l'article 7 du décret n° 60 - 451 du
12-05-1960 modifié établissent la liste, avec leur cotation, des actes
professionnels que peuvent avoir à effectuer les médecins, et dans la limite de
leur compétence, les chirurgiens-dentistes, sages-femmes et auxiliaires médicaux.
Ces nomenclatures s'imposent aux praticiens
et auxiliaires
médicaux pour communiquer aux organismes d'assurance maladie,
tout en respectant le secret professionnel, et dans l'intérêt du malade,
le type et la valeur des actes techniques effectués
en vue du calcul par les organismes de leur participation. »
La NGAP : Lettres clés et coefficients
Article 2. - Lettres clés et coefficients
« Tout acte est désigné par une lettre-clé et un coefficient.
1. La Lettre-Clé est un signe dont la valeur en unité monétaire est établie dans les
conditions prévues par les dispositions législatives et réglementaires relatives à la
détermination des tarifs pour les soins médicaux dispensés aux assurés sociaux.
2. Le Coefficient est un nombre indiquant la valeur relative de chaque acte
professionnel. »
Les lettres clefs relatives aux actes infirmiers sont :
L’AMI : Acte Médical Infirmier (rôle délégué)
L’AIS : Actes Infirmiers de Soins (rôle propre)
La DI : Démarche Infirmière (démarche de soins infirmiers)
Il s’y ajoutent des lettres clés correspondant à des Indemnités Forfaitaires,
de valeurs différentes selon les professions :
L’IFD : Indemnité Forfaitaire de Déplacement
L’IK : Indemnité Kilométrique (en secteur extra urbain, IK plaine, Montagne, Ski)
L’IN : Indemnité de Nuit (soins entre 20h et 8h)
L’ID : Indemnité de Dimanche et Jours Fériés
Avenant n°3 septembre 2011
(applicable au 27/05/2012)
Deux nouvelles lettres-clés sont introduites à la Nomenclature :
– la majoration d'acte unique (MAU).
C'est une majoration (1,35 Euros) qui sera appliquée sur les AMI 1 et 1,5 (au
cabinet ou à domicile) lorsqu'il n'y a qu'un acte « unique » par séance.
– la majoration pour coordination infirmière (MCI).
C'est une majoration (5 Euros) applicable à chaque intervention infirmière à
domicile, pour la réalisation :
- d'un pansement lourd et complexe (AMI 4 – méchage, irrigation,
détersion, etc.)
- de soins à un patient en soins palliatifs (définition OMS des soins
palliatifs ).
C'est la reconnaissance du rôle spécifique de l’infirmière libérale en matière
de coordination, de continuité des soins et de gestion des risques liés à
l’environnement.
La NGAP : Notation d'un acte
Article 3. - Notation d'un acte
« Le praticien ou l'auxiliaire médical doit indiquer sur la feuille de maladie
non pas la nature de l'acte pratiqué,
mais simplement sa codification,
comportant le numéro de code de l’acte figurant à la Nomenclature.
Toutefois, à titre transitoire, et jusqu'à la date à compter de laquelle l' obligation de
codification (CCAM) deviendra effective, le praticien ou l’auxiliaire médical doit indiquer
sur la feuille de soins :
• 1. La lettre-clé prévue à l’article précédent selon le type de l’acte et la qualité de celui
qui l'exécute ;
• 2. immédiatement après le coefficient fixé par la Nomenclature. »
Exemples :
injection sous cutanée
=
pansement de cicatrice chirurgicale =
2 séances de soins infirmiers (2 x ½ h) =
AMI (lettre clé) 1 (coefficient) + MAU 1
AMI (lettre clé) 2 (coefficient)
2 (nb) AIS (lettre clé) 3 (coefficient)
La NGAP : Remboursement
Article 5. - Actes donnant lieu à prise en charge ou remboursement
« Seuls peuvent être pris en charge ou remboursés par les caisses d'assurance
maladie, sous réserve que les personnes qui les exécutent soient en règle vis-à-vis
des dispositions législatives, réglementaires et disciplinaires concernant l'exercice
de leur profession :
• a) Les actes effectués personnellement par un médecin ;
• b) Les actes effectués personnellement par un chirurgien-dentiste ou une sagefemme, sous réserve qu'ils soient de leur compétence ;
•
c) Les actes effectués personnellement par un auxiliaire médical,
sous réserve qu'ils aient fait l'objet d'une prescription médicale écrite
qualitative et quantitative et qu'ils soient de sa compétence. »
La NGAP : Ententes Préalables
Article 7. - Entente préalable
La caisse d'Assurance Maladie ne participe aux frais résultant de certains actes que si,
après avis du contrôle médical, elle a préalablement accepté de les prendre en
charge.
Sont soumis à la formalité de l'entente préalable :
• 1. les actes ne figurant pas à la nomenclature et remboursés par assimilation.
• 2. les actes ou traitements pour lesquels cette obligation d'entente préalable est
indiquée par une mention particulière ou par la lettre E.
Lorsque l'acte doit être effectué par un auxiliaire médical, la demande d'entente
préalable doit être accompagnée de l'ordonnance médicale qui a prescrit l'acte
ou de la copie de cette ordonnance.
Les demandes d'entente préalable sont établies sur des imprimés conformes aux
modèles arrêtés par le ministre de la Santé publique et de la Sécurité sociale.
Lorsqu'un accord est exigé, préalablement au remboursement d'un acte ou d'un
traitement par un organisme de sécurité sociale, le
silence gardé pendant
plus de 15 jours par cet organisme sur la demande de prise
en charge vaut décision d'acceptation.
•
Faute de réponse dans ce délai, son assentiment est réputé acquis
La NGAP : Actes multiples
Article 11. - Actes multiples au cours de la même séance
« (Actes en K, KC, KCC, KE, D, DC, SF, SFI, AMI, AIS, AMP, AMO, AMY, effectués au cours de la même séance.)
1. Lorsqu'au cours d'une même séance, plusieurs actes inscrits à la nomenclature sont
effectués sur un même malade par le même praticien, l'acte du coefficient
le plus important est seul inscrit avec son coefficient propre.
• Le deuxième acte est ensuite noté à 50 % de son coefficient.
• Les actes suivant le second ne donnent pas lieu à honoraires
et n'ont pas à être notés sur la feuille de maladie.
2. En cas d' actes multiples au cours de la même séance, le praticien ne doit pas noter le
coefficient global, mais les coefficients correspondant à chacun des actes effectués (1).
3. lorsque plusieurs actes sont accomplis dans la même séance sur un même malade, ils ne
peuvent donner lieu à honoraires pour plusieurs praticiens que si ceux-ci sont des spécialistes
ou compétents exclusifs ou des auxiliaires médicaux de disciplines différentes. »
Exemples : Pst de plaie post-op + inj SC d’HBPM
Pst de plusieurs plaies post-op + inj SC
2 séances de soins + Pst de plaie post-op
= AMI 2 + AMI 1 /2
= AMI 2 + AMI 2 /2 (+ AMI 1 Gratuit)
= 2 AIS 3 (+ AMI 2 Gratuit)
La NGAP : Actes multiples à taux plein
Dérogation à l’Article 11 : Cumul à taux plein pour certains actes multiples au cours de
la même séance
Pour chacune des professions concernées par la NGAP, il peut y avoir dérogation pour
cumuler à taux plein certains actes réalisés au cours d’une même séance de soins .
Pour les soins infirmiers, ces dérogations concernent :
•
les actes relatifs aux différentes étapes d’une perfusion,
•
des « grands pansements » ou des perfusions réalisés au cours de séances de soins
infirmiers (AIS),
•
les soins aux patients diabétiques (glycémie capillaire, insulines, pansements en
liens avec le diabète), en dehors des séances de soins infirmiers.
Exemples : Préparation + pose + surveillance perf IVD ½ h
= 1 AMI 3 + 1 AMI 2 + 1 AMI 2
Mais :
2 séances de soins + Pst d’escarre sacrée
2 séances + Pst d’escarres sacrée et talon
= 2 AIS 3 + 1 AMI 4 + 1 MCI 1
= 2 AIS 3 + 1 AMI 4 + 1 AMI 4/2 + 1 MCI 1
Mais :
Glycémie capillaire + inj d’insuline semilente
Glycémie + inj d’insuline + pst mal perforant plantaire
2 séances de soins + glycémie et insuline
= 1 AMI 1 + 1 AMI 1
= 1 AMI 1 + 1 AMI 1 + 1 AMI 4 + 1 MCI 1
= 2 AIS 3 (+ 2 AMI 1 gratuits)
VALEURS DES LETTRES CLES
VALEURS DES LETTRES CLES
(au 27 mai 2012)
PRIX
Métropole
Outre-mer
AMI
3.15
3.30
Valeur de la lettre-clé MAU
MAU
1.35
1.35
Valeur de la lettre-clé MCI
MCI
5.00
5.00
Valeur de la lettre-clé AIS
AIS
2,65
2.70
Valeur de la lettre-clé DI (Démarche)
DI
10,00
10.00
Déplacement au domicile du malade
IFD
2,50
2.50
Indemnité horokilométrique
IHK
0,35
0,50
3,40
0,35
0,50
3,66
ISD (ID)
8.00
8.00
ISN (IN)
9,15
9.15
ISNN (INN)
18,30
18.30
Valeur de la lettre-clé AMI
COTATION
- Plaine
- Montagne
- à pied ou à ski
Majoration supplémentaire de dimanche
(y compris le samedi après-midi si la prescription a été faite après 12h)
Majoration supplémentaire de nuit
(de 20 h à 8 h)
Majoration supplémentaire de nuit
(de 23 h à 5 h)
EVOLUTION DE L’ ACTE MOYEN INFIRMIER ET DE LA CONSULTATION MEDICALE
(valeurs en F)
ANNEES
1976
1977
1978
1979
1980
1981
1982
1983
1984
1985
1986
1987
1988
1990
1991
1992
1997
1999
2000
2010
PRIX REEL
CONSULTATION
31,00 (4.73 €)
35,00 (5.34 €)
39,00 (5.95 €)
41,00 (6.25 €)
43,00 (6.56 €)
52,21 (7.96 €)
55,63 (8.02 €)
63,26 (9.64 €)
68,13 (10.39 €)
72,85 (11.12 €)
75,19 (11.46 €)
81,67 (12.45 €)
85,00 (12.96 €)
90,00 (13.72 €)
100,00 (15.24 €)
115,00 (17.53 €)
144.31
(22 €)
1 IM = AMI 1
6,30 (0.96 €)
6,80 (1.04 €)
7,40 (1.13 €)
8,10 (1.23 €)
9,00 (1.37 €)
10,30 (1.57 €)
11,10 (1.69 €)
12.70 (1.94 €)
14,00 (2.13 €)
14,30 (2.18 €)
15,00 (2.29 €)
15,50 (2.36 €)
16.50 (2.52 €)
17,30 (2.64 €)
17,50 (2.67 €)
20.66
(3.15 €)
AMI avec même
pourcentage
d’augmentation
que la consultation
7,11 (1.08 €)
7,93 (1.21 €)
8,33 (1. 27 €)
8,74 (1. 33 €)
10,61 (1.62 €)
11,31 (1.72 €)
12,86 (1.86 €)
13,85 (2.11 €)
14,81 (2.26 €)
15,28 (2.33 €)
16,60 (2.53 €)
17,27 (2.63 €)
PRIX REEL
1 séance avec même
pourcentage
1 séance de soins
d’augmentation que
infirmiers.
la consultation
AIS 3
18,90 (2.88 €)
20,40 (3.07 €)
22,20 (3.38 €)
24,30 (3.70 €)
27,00 (4.12 €)
30,90 (4.71 €)
(1984 : AIS # AMI)
33,30 (5.08 €)
18,29 (2.79 €)
21,34 (3.25 €)
23,78 (3.63 €)
25,00 (3.81 €)
26,22 (4.00 €)
31,83 (4.85 €)
33,92 (5.17 €)
38,57 (5.88 €)
41,54 (6.33 €)
44,42 (6.77 €)
45,84 (6.99 €)
49,79 (7.59 €)
51,82 (7.90 €)
54,87 (8.36 €)
42,00 (6.40 €)
20,32 (3.10 €)
60,97 (9.29 €)
23,37 (3.56 €)
70,11 (10.69 €)
29.32
(4.47 €)
52.15 (7.95
€)
87.98
(13.41 €)
Si il avait été appliqué le même taux d’augmentation aux actes infirmiers qu’à la consultation médicale,
entre 1976 et 2010 :
une injection coûterait en 2010 : 4.47 € (au lieu de 3.15 € )
(+41.9 %)
une séance de soins coûterait en 2010 : 13.41 € (au lieu de 7.95 € )
(+ 68.7 %)
NGAP : Soins de pratique courante
Soins de pratique courante en AMI










Prélèvements et injections
Pansements courants
Pansements lourds et complexes
Pose de sonde et alimentation
Soins portant sur l’appareil digestif
Soin portant sur l’appareil respiratoire
Test et soins portant sur l’enveloppe cutanée
Soins portant sur l’appareil génito-urinaire
Perfusions
Surveillance et observation d’un patient à domicile
CHAPITRE I – SOINS DE PRATIQUE COURANTE - ACTES EN A.M.I.
PRELEVEMENTS ET INJECTIONS
Injection sous-cutanée
Injection intradermique
Injection intramusculaire
Prélèvement par ponction veineuse directe
Injection intraveineuse directe isolée
Injection intraveineuse directe en série
Injection intraveineuse directe chez une enfant de moins de cinq ans
Injection d’un implant sous-cutané
Saignée
COTATION
en AMI
1 + MAU 3.15 +
1 + MAU 1.35 €
1 + MAU
1,5 + MAU
2
1,5 + MAU
2
2,5
5
Prélèvement aseptique cutané ou de sécrétions muqueuses, prélèvement de selles
1 + MAU
ou d’urine pour examens cytologiques, bactériologiques, mycologiques, virologiques ou
parasitologies
Injection d’un sérum d’origine humaine ou animale selon la méthode de Besredka, y
compris la surveillance
5
Injection d’un ou plusieurs allergènes, poursuivant un traitement
d’hyposensibilisation spécifique, selon le protocole écrit, y compris la surveillance, la
tenue du dossier de soins, la transmission des informations au médecin prescripteur
Injection en goutte à goutte par voie rectale
3 (E)
2
15.75 €
CHAPITRE I – SOINS DE PRATIQUE COURANTE - ACTES EN A.M.I.
PANSEMENTS COURANTS
Pansement de stomie
Pansement de trachéotomie, y compris l’aspiration et l’éventuel changement de canule ou
sonde
Ablation de fils ou d’agrafes, dix ou moins, y compris le pansement éventuel
COTATION
en AMI
2
2,25
2
Ablation de fils ou d’agrafes, plus de dix, y compris le pansement éventuel
4
Autre pansement
2
PANSEMENTS LOURDS ET COMPLEXES
nécessitant des conditions d’asepsie rigoureuse
Pansements de brûlure étendue ou de plaie chimique ou thermique étendue, sur une
surface supérieur à 5 % de la surface corporelle
Pansement d’ulcère étendu ou de greffe cutanée, sur une surface supérieure à 60 cm2
6.30 €
COTATION
en AMI
4 + MCI
4 + MCI
Pansement d’amputation nécessitant détersion, épluchage et régularisation
4 + MCI
Pansement de fistule digestive
4 + MCI
Pansement pour pertes de substance traumatique ou néoplasique, avec lésions profondes,
sous aponévrotiques, musculaires, tendineuses ou osseuses
Pansement chirurgical nécessitant un méchage ou une irrigation
4 + MCI
Pansement d’escarre profonde et étendue atteignant les muscles et les tendons
4 + MCI
Pansement chirurgical avec matériel d’ostéosynthèse extériorisé
4 + MCI
4 + MCI
12.60 €
+5€
CHAPITRE I – SOINS DE PRATIQUE COURANTE - ACTES EN A.M.I.
COTATION
POSE DE SONDE ET ALIMENTATION
en AMI
Pose de sonde gastrique
Alimentation entérale par gavage ou en déclive ou par nutri-pompe, y compris la
surveillance, par séance
Alimentation entérale par voie jéjunale avec sondage de la stomie, y compris le
pansement et la surveillance
SOINS PORTANT SUR L’APPAREIL DIGESTIF
Soins de bouche avec application de produits médicamenteux au décours immédiat d’une
radiothérapie
Lavement évacuateur ou médicamenteux
Extraction de fécalome ou extraction manuelle des selles
SOINS PORTANT SUR L’APPAREIL RESPIRATOIRE
3
3
4
COTATION
en AMI
1,25 +
MAU
3
3
COTATION
en AMI
Séance d’aérosol
1,5 + MAU
Lavage d’un sinus
2
TEST ET SOINS PORTANT SUR L’ENVELOPPE CUTANEE
COTATION
en AMI
Pulvérisation de produit (s) médicamenteux
1,25 + MAU
Réalisation de test tuberculinique
0,50 + MAU
Lecture d’un timbre tuberculinique et transmission d’informations au médecin prescripteur
12.60 €
1 + MAU
12.60 €
CHAPITRE I – SOINS DE PRATIQUE COURANTE - ACTES EN A.M.I.
SOINS PORTANT SUR L’APPAREIL GENITO-URINAIRE
COTATION
AMI
en
Injection vaginale
1,25 + MAU
Soins gynécologiques au décours immédiat d’un traitement par curiethérapie
1,50 + MAU
Cathétérisme urétral chez la femme
3
Cathétérisme urétral chez l’homme
4
Changement de sonde urinaire à demeure chez la femme
3
Changement de sonde urinaire à demeure chez l’homme
Education à l’auto-sondage comprenant le sondage éventuel, avec un maximum de dix
4
séances
Réadaptation de vessie neurologique comprenant le sondage éventuel
3,5
4,5
Les deux cotations précédentes ne sont pas cumulables avec celles relatives au cathétérisme urétral ou au
changement de sonde urinaire.
Instillation et/ou lavage vésical (sonde en place)
Pose isolée d’un étui pénien, une fois par vingt-quatre heures
1,25 + MAU
1 + MAU
CHAPITRE I – SOINS DE PRATIQUE COURANTE - ACTES EN A.M.I.
PERFUSIONS
COTATION
AMI
Préparation, remplissage, programmation de matériel pour perfusion à domicile :
en
3
infuser, pompe portable, pousse seringue
Pose de perfusion par voie sous-cutanée ou rectale
2
Pose ou changement d’un dispositif intraveineux
3
Changement de flacon (s) ou branchement sur dispositif en place
Arrêt et retrait du dispositif de la perfusion, pansement éventuel, tenue du dossier de soins
2
1 + MAU
et transmission des informations au médecin prescripteur
Organisation de la surveillance de la perfusion (ne peuvent être notés à l’occasion de cet
acte, des frais de déplacement ou des majorations de nuit ou de dimanche) :
de moins de huit heures
de plus de huit heures
2
4
Les cotations des différents stades d’une perfusion se cumulent à taux plein sur dérogation à
l’article 11B des dispositions générales.
Ces cotations comprennent, le cas échéant, l’injection de produits médicamenteux par
l’intermédiaire d’une tubulure.
Exemple : perfusion IV 30 mn sur diffuseur :
Préparation (AMI 3) + Pose IV (AMI 3) + surveillance 30 mn (AMI 2) + retrait (AMI 1 +
MAU)
= 2 AMI 3 + 1 AMI 2 + 1 AMI 1 + 1 MAU
21.15 € +
1.35
CHAPITRE I – SOINS DE PRATIQUE COURANTE - ACTES EN A.M.I.
SURVEILLANCE ET OBSERVATION
D’UN PATIENT A DOMICILE
Administration et surveillance d’une thérapeutique orale au domicile (*) des
patients présentant des troubles psychiatriques avec établissement d’une fiche
de surveillance par passage
Au-delà du premier mois par passage
COTATION
AMI
1 + MAU
1 + MAU (E)
Surveillance et observation d’un patient lors de la mise en œuvre d’un
traitement ou lors de la modification de celui-ci, sauf pour les patients
diabétiques insulino dépendants, avec établissement d’une fiche de surveillance,
avec un maximum de quinze jours, par jour
1 + MAU
Surveillance et observation d’un patient diabétique insulino dépendant
dont l’état nécessite une adaptation régulière des doses d’insuline en fonction des
indications de la prescription médicale et du résultat du contrôle extemporané, y
compris la tenue d’une fiche de surveillance, par séance
en
1 + MAU
NGAP : Soins spécialisés
Soins spécialisés
 Soins d’entretien des cathéters
 Injections et prélèvements
 Soins portant sur l’appareil digestif et urinaire
 Perfusion intraveineuse par l’intermédiaire d’un cathéter
veineux central ou d’un site implanté
 Traitement à domicile d’un patient atteint de mucoviscidose
par perfusions d’antibiotiques
 Actes du traitement spécifique à domicile d’un patient
immunodéprimé ou cancéreux
CHAPITRE I I – SOINS SPECIALISES - ACTES EN A.M.I.
Soins demandant une actualisation des compétences, un protocole thérapeutique, l’élaboration et
la tenue des dossiers de soins, la transmission d’informations au médecin prescripteur.
COTATION en
SOINS D’ENTRETIEN DES CATHETERS
AMI
Séance d’entretien de cathéter (s) en dehors des perfusions y compris le pansement :
Cathéter péritonéal : soins au sérum physiologique et pansement
Cathéter veineux central ou site implantable : héparinisation et pansement
Pansement de cathéter (s) veineux central ou péritonéal sans hépatisation
INJECTIONS ET PRELEVEMENTS
Injection d’analgésique (s), à l’exclusion de la première par l’intermédiaire d’un cathéter intrathécal
ou péridural
Injection intraveineuse par l’intermédiaire d’un site implanté, y compris l’héparinisation et le
pansement
Injection intraveineuse par l’intermédiaire d’un cathéter central, y compris l’héparinisation et le
pansement
Prélèvement sanguin sur cathéter veineux central extériorisé ou chambre implantable
SOINS PORTANT SUR L’APPAREIL DIGESTIF ET URINAIRE
Irrigation colique dans les suites immédiates d’une stomie définitive, incluant le pansement et la
surveillance de l’évacuation, avec un maximum de vingt séances, par séance
Dialyse péritonéale avec un maximum de quatre séance par jour, par séance
4
4
3
COTATION en
AMI
5E
4
3
1 + MAU
COTATION en
AMI
4
4
12.60 €
Dialyse péritonéale par cycleur :
-
branchement ou débranchement par séance
organisation de la surveillance, par période de douze heures
4
4
CHAPITRE I I – SOINS SPECIALISES - ACTES EN A.M.I.
PERFUSION INTRAVEINEUSE PAR L’INTERMEDIAIRE
D’UN CATHETER VEINEUX CENTRAL OU D’UN SITE
IMPLANTE
COTATION en
AMI
Préparation, remplissage, programmation de matériel pour perfusion à domicile, infuser,
pompe portable, pousse-seringue
3
Branchement de la perfusion et mise en route du dispositif
4
Changement de flacon (s)
2
Arrêt et retrait du dispositif, y compris l’héparinisation et le pansement
Organisation et surveillance de la perfusion (ne peuvent être côtés, à l’occasion de cet acte,
3
des frais de déplacement ou des majorations de nuit ou de dimanche) :
de moins de huit heures
de plus de huit heures
Les cotations des différents stades d’une perfusion se cumulent à taux plein par dérogation à
l’article 11B des dispositions générales
Exemple : perfusion / DVI 30 mn sur diffuseur :
Préparation (AMI 3) + Pose DVI (AMI 4) + surveillance 30 mn (AMI 2) + retrait (AMI 3)
= 1 AMI 4 + 2 AMI 3 + 1 AMI 2
2
4
43.80 €
CHAPITRE I I – SOINS SPECIALISES - ACTES EN A.M.I.
TRAITEMENT A DOMICILE D’UN PATIENT ATTEINT DE
MUCOVISCIDOSE PAR PERFUSIONS D’ANTIBIOTIQUES
COTATION en
AMI
SOUS SURVEILLANCE CONTINUE SELON LE PROTOCOLE THÉRAPEUTIQUE
REDIGE PAR UN DES MEDECINS DE L’EQUIPE SOIGNANT LE PATIENT
Séances de perfusion intraveineuse d’antibiotique, quelle que soit la voie d’abord, sous
surveillance continue, chez un patient atteint de mucoviscidose, avec un maximum de
trois séances par vingt-quatre heures, la séance
15
ACTES DU TRAITEMENT SPECIFIQUE À DOMICILE
D’UN PATIENT IMMUNODEPRIME OU CANCEREUX
COTATION en
AMI
Soins portant sur l’appareil respiratoire
Séance d’aérosols à visée prophylactique
Injections :
Injection intramusculaire ou sous-cutanée
Injection intraveineuse
Injection intraveineuse d’un produit de chimiothérapie anticancéreuse
5
1,50 + MAU
2,50
7
CHAPITRE I I – SOINS SPECIALISES - ACTES EN A.M.I.
Perfusions, surveillance et planification des soins.
Pour les chimiothérapies anticancéreuses :
• Forfait pour séance de perfusion intraveineuse courte, d’une durée inférieure ou égale
à une heure, sous surveillance continue
• Supplément forfaitaire pour surveillance continue d’une perfusion intraveineuse audelà de la première heure, par heures (avec un maximum de cinq heures)
• Forfait pour séance de perfusion intraveineuse d’une durée supérieure à une heure,
y compris le remplissage et la pose de l’infuseur, pompe portable ou pousse-seringue
(comportant trois contrôles au maximum)
• Forfait pour l’organisation de la surveillance d’une perfusion, de la planification des
soins, y compris la coordination des services de suppléance et le lien avec les services sociaux,
à l’exclusion du jour de la pose et de celui du retrait, par jour
• Forfait pour arrêt et retrait du dispositif d’une perfusion intraveineuse d’une durée
supérieure à vingt-quatre heures, y compris l’héparinisation et le pansement
10 (E)
6
15 (E)
4
5
NGAP : Soins de pratique courante
Soins de pratique courante en AIS
 Article 11 (AIS et DI)
 Garde à domicile
CHAPITRE I – SOINS DE PRATIQUE COURANTE - ACTES EN A.I.S.
ARTICLE 11 :
SOINS INFIRMIERS A DOMICILE
POUR UNE PATIENT, QUEL QUE SOIT SON AGE, EN SITUATION DE
DEPENDANCE TEMPORAIRE OU PERMANENTE
COTATION
Mise en œuvre de la démarche de soins infirmiers à domicile
nécessaire à la réalisation de séances de soins infirmiers ou de
séances de surveillance clinique infirmière et de prévention d’un
patient dépendant ou à la mise en œuvre d’un programme d’aide
personnalisée en vue de favoriser son maintien, son insertion ou sa
réinsertion dans son cadre de vie familial et social.
Les actes de l’article 11 sont cotés avec la lettre clé AIS.
La première démarche de soins infirmiers est cotée en DI ……………………
Les démarches de soins infirmiers suivantes, sont cotées ……………………
…………… DI 1.5
…………… DI 1
Les éventuelles démarches de soins infirmiers prescrites au-delà de 5 par 12 mois
(DI 1 comprises) ne sont pas prise en charge par l’assurance maladie.
Cette cotation inclut la prescription :
 de séances de soins infirmiers
 ou de séances de surveillance clinique infirmière et de prévention,
 ou de mise en œuvre d’un programme d’aide personnalisée
15 € / 10 €
CHAPITRE I – SOINS DE PRATIQUE COURANTE - ACTES EN A.I.S.
ARTICLE 11 :
SOINS INFIRMIERS A DOMICILE POUR UNE PATIENT, QUEL QUE SOIT
SON AGE, EN SITUATION DE DEPENDANCE TEMPORAIRE OU
COTATION
PERMANENTE
Séance de soins infirmiers, par séance d’une demi-heure, à raison de 4 AIS 3
au maximum par 24 heures
Ex : 1 séance = 1 AIS 3
2 séances consécutives = 2 AIS 3
(E)
7.95 € /
15.90 €
Mise en œuvre d’un programme d’aide personnalisée en vue
d’insérer ou de maintenir le patient dans son cadre de vie, pendant
lequel l’infirmier l’aide à accomplir les actes quotidiens de la vie,
éduque son entourage ou organise le relais avec les travailleurs
sociaux, par séance d’une demi-heure, à raison de 4 au maximum par
24 h
15 jours, renouvelable une fois.
AIS 3,1 (E)
Séance hebdomadaire de surveillance clinique infirmière et de
prévention par séance d’une demi-heure - Cet acte ne peut être coté
qu’une fois par semaine.
AIS 4 (E)
CHAPITRE I – SOINS DE PRATIQUE COURANTE - ACTES EN A.I.S.
COTATION
AIS
GARDE A DOMICILE
Garde d’un malade à domicile, nécessitant une surveillance constante et exclusive et des
soins infirmiers répétés, y compris les soins d’hygiène effectués selon un protocole écrit.
Par période de six heures
entre 8 heures et 20 heures (jour)
entre 20 heures et 8 heures (nuit)
13
16
Ces cotations incluent les actes infirmiers.
La même infirmière ne peut noter plus de deux périodes consécutives de six heures.
Pour info :
Tarif horaire Brut
Tarif horaire Net
Garde de jour
5.74 €/h brut
AIS 13 = 34.45 €/6h
3.38 €/h net
Smic Horaire au 1er
janvier 2010
6.96 €/h net
8.86 €/h brut
(E)
(E)
en
Au-delà des soins liés à la seule perte d’autonomie « physique »,
Les infirmiers libéraux se sont saisis de la DSI pour organiser
la prise en charge de l’ensemble des soins relevant du rôle propre infirmier :
- Compensation de la perte d’autonomie physique, mais aussi psychique,
- Prévention, surveillance et éducation d’un patient,
- Relation d’aide thérapeutique
- etc.
Objectifs :
Soins thérapeutiques : Restaurer,
Soins palliatifs : Compenser, Maintenir,
Soins préventifs : Prévenir, Surveiller, Protéger,
Soins formatifs : Réadapter, Réinsérer, Insérer, Eduquer,
Promouvoir.
Interventions :
Soins thérapeutique : Application, Prise thérapeutique, Soins de …
, Préparation,
Soins palliatif : Réaliser à la place de …, Permettre, Aider, Stimuler,
Soins préventif : Surveillance, Observation, Prévention …
Soins formatifs : Education, Information, Formation, Evaluation …
De la bonne utilisation de la
Démarche de Soins Infirmiers pour
améliorer la cotation des soins :
Cas Concret n°1 : prise en charge de la prise des thérapeutiques chez une
patiente présentant des troubles psychiatriques :
Tarification NGAP = AMI 1 (3.15 €) par passage pendant 1 mois puis sur EP
Tarification DSI = AIS 3 (7.95 €) par passage (selon accord du Contrôle Médical)
Cas Concret n° 2 : prise en charge de pansements de brûlure étendue
chez une patiente handicapée moteur :
Tarification NGAP = AMI 4 + AMI 4/2 (18.90 €)
Tarification DSI = AIS 3 + 3 + AMI 4 + AMI 4/2 (34.80 €) (selon accord du Contrôle
Médical)
CAS CONCRET N° 1 : PATIENTE PSYCHIATRIQUE
•
•
Mme P est âgé de 45 ans, mesure 1.57 m et pèse 45 Kg
Elle est atteint de troubles psychotiques et a suivi de nombreuses hospitalisations liées à
un non respect des prescriptions thérapeutiques.
•
Elle vit avec sa fille de 17 ans, scolarisée, qui est dépassée par les troubles
comportementaux de sa mère et qui n’arrive pas à garantir la compliance aux
traitements : Mme P prends régulièrement le double de la dose prescrite, voire plus,
dans l’espoir de « faire céder ses crises d’angoisse ».
•
Ces prises excessives la mettent en situation de pénurie de traitement dès le dixième ou
le quinzième jours après la délivrance des médicaments par la pharmacie et l’amènent à
aller quémander n’importe quels médicaments chez des connaissances et des voisins,
qui parfois lui donnent ce qu’ils ont dans leurs placards, y compris des traitements
différents de ceux qui lui sont prescrits.
CAS CONCRET N° 1 : PATIENTE PSYCHIATRIQUE
Afin d’éviter une nouvelle hospitalisation, le Centre Médico-Psychologique de secteur vous
contacte pour vous demander de prendre en charge :
-
-
La préparation et la surveillance de la prise des traitements,
le relais avec leur service pour adapter les doses progressivement, intégrant le fait de
réaliser « en accord avec la patiente », une diminution progressive des prises, jusqu’à
revenir aux doses normalement prescrites,
La garde de la réserve de pharmacie au cabinet de soins,
La surveillance de l’état mental de la patiente et de la survenue de crises d’angoisses
Obtenir de la patiente qu’elle cesse d’aller chercher des médicaments
complémentaires, en s’appuyant sur la présence de sa fille à la maison.
Un suivi de la patiente est mis en place en parallèle des soins à domicile, avec l’hôpital de
jour du CMP (8h30 à 16h).
L’équipe du CMP compte sur les infirmiers libéraux pour permettre un respect des horaires
de l’H.de J et pour pousser Mme P à venir quotidiennement.
CAS CONCRET N° 2 : PATIENTE BRULEE
•
•
Mme B est âgée de 33 ans, mesure 1.64 m et pèse 58 Kg.
Elle est atteinte d’une myopathie et réside dans une structure d’accueil non médicalisée
pour personnes handicapées où elle bénéficie de la présence d’AVS et d’AMP, 24h/24,
7j/7, qui assurent en plus de l’aide au ménage et aux repas, l’aide à la toilette, à
l’habillage et aux mobilisations.
•
Mme B s’est renversée une casserole d’eau bouillante sur les cuisses et du fait de son
handicap, n’a pas pu se relever seule pour évacuer l’eau, entraînant une brûlure
prolongée, sur une surface très importante, à différents degrés :
– Dessus, faces internes et dessous des deux cuisses,
– Bas ventre,
– « coulées » le long des mollets.
•
Les soins sont hyper algiques et les réactions « reflex » sont exacerbées par la
myopathie.
•
Vous êtes appelé pour réaliser les pansements quotidiens des plaies, sous analgésie par
patch de morphine. Chaque jour, les pansements durent entre 75 et 90 minutes.
Relevé des Soins et Cotations sur
une tournée quotidienne :
• Exemple d’une tournée en exercice libéral
• Exemple complexe de cotation de perfusions
multiples
MATIN
SOINS
COTATIONS
AMI 4 + AMI 3 + IFD + IN
Mr M
6h45
Mr P
7h20
Arrêt Nutrition parentérale / DVI
Arrêt Nutrition parentérale / DVI
Mr N
7h50
dextro + insuline
Mme B
8h
Mme T
8h10
Mme R
8h20
Mme M
8h30
Mr L
9h
Pansements Erysipèle + crèmes + TA + SC
dextro
Mr S
9h10
Médicaments Psy + surveillance
Mr R
9h25
Mr C
10h
Toilette lavabo + habillage
Douche + habillage + installation fauteuil élec
Mlle B
11h
Mr Ro
TA
TA
IM
(surv pdt Ttt Corticoide)
(surv 15j pour adaptation Ttt)
AMI 4 + AMI 3 + IFD + IN
2?
AMI 1 + MAU
1 +?IFD
AMI 1 + AMI 1 + IFD + IN
AMI 1 + MAU + IFD
AMI 1 + MAU + IFD
AMI 4 + AMI
3 4/2
? + IFD
AMI 1 + MAU + IFD
AIS 3 + IFD
AIS 3 + 3 +4IFD
?
AIS 3+3 + IFD
AMI 1 + MAU + IFD
11h20
IM
Douche + habillage + surveillance(Ma – Ve)
Mr N
11h20
Douche + habillage (sauf Ma – Ve)
AIS 3+3 + IFD
Mr G
11h45
Pst post op (1j/2)
AMI 2 + IFD
Mr Ra
12h
Médicaments Psy + surveillance (Me-Sa)
AIS 3 + IFD
AIS 3+3 + IFD
SOIR
SOINS
COTATIONS
Mr M
17h
Nutrition parentérale / DVI
AMI 4 + AMI 3 + IFD
Mr N
17h30
Mme B
17h40
dextro + insuline + TA
IM
AMI 1 + AMI 1 + IFD
AMI 1 + MAU + IFD
Mme Da
18h
Mr C
18h20
Mr P
18h40
Mme Du
19h
Pst Ulcère Artériel
Petite Toilette + Change
Nutrition parentérale / DVI
Médicaments Psy + surveillance
AMI 4 + MCI + IFD
AIS 3 + IFD
AMI 4 + AMI 3 + IFD
AIS 3 + IFD
Mr S
19h15
Médicaments Psy + surveillance
AIS 3 + IFD
Enf Z
19h25
SC ( 2/sem : Lu – Je)
SC ( Lu  Je)
AMI 1 + MAU + IFD
AMI 1 + MAU + IFD
19h40
AMI 1 + AMI 1 + IFD
Enf B
Mr S
19h50
dextro + insuline
Médicaments + surveillance douleur +
TA + SC
Mr Ma
20h10
Pst Ulcère Veineux
AMI 4 + MCI + IFD
Mme D
20h30
Application suppositoire
AMI 1 + MAU + IFD
Mlle B
20h40
Mr Mo
20h50
IM
Pst/surv Ulcère Veineux (2/sem)
AMI 1 + MAU + IFD
AMI 2 + IFD
Mr L
AIS 3?+ IFD
Principe de la dérogation tarifaire
dans le cadre des Réseaux de Santé :
La circulaire MIN/DHOS/DSS//CNAMTS n° 2002-610 du 19 décembre 2002 prévoit
que : "les dépenses qui peuvent être imputées sur la dotation régionale de
développement des réseaux sont les dépenses liées :
• aux frais de fonctionnement du réseau (notamment la rémunération des
membres de la cellule de coordination, y compris du salaire du coordonnateur),
• aux actions collectives de prévention (hors financement par les FNPEIS ou FNASS
ad hoc),
• aux formations pluridisciplinaires au travail en réseau (hors formation continue
des professionnels concernés qui relève du cadre conventionnel ad hoc),
• la rémunération des prestations des professionnels hors champ conventionnel,
• les dérogations aux prestations légales au bénéfice des assurés ou des
professionnels de santé (non prévues par les conventions)."
Exemples les plus fréquents d’actes dérogatoires :
•
•
•
L’acte / La réunion de coordination
L’indemnisation de formation continue spécifique
La prestation en dehors du champ conventionnel (ex : séances d’éducation
thérapeutique, séance de suivi par un psychologue, etc.)
TARIFICATION DES ACTES
INFIRMIERS EN MILIEU
HOSPITALIER :
de la NGAP au SIIPS et à la T2A
Références bibliographiques :
http://papidoc.chic-cm.fr/36pmsi.html
Mission ministérielle sur la T2A - bilan 2007
L’infirmière magazine octobre 2010
LES « S.I.I.P.S. » : Soins infirmiers
individualisés à la personne soignée
• Les SIIPS représentent un ensemble d'outils statistiques
et une méthode d'évaluation et de gestion de l'activité
de dispensation des soins infirmiers.
• La méthode des SIIPS permet d'élaborer une mesure
tant qualitative que quantitative, reproductible selon
des paramètres courants (la NGAP), de la charge en
soins d’une personne soignée durant une période
donnée.
• La cotation SIIPS devient le certificat de prise en charge
globale qui se traduit en Groupe Homogène de Soins.
Les grands principes de la T2A :
• Avec la T2A, les ressources d’un hôpital doivent se justifier par la
quantification et la codification précise des actes médicaux réalisés dans
chaque établissement.
• Les dépenses de personnel soignant représentent 30 à 40 % des dépenses
hospitalières totales et une part importante du coût d'un séjour hospitalier.
• La bonne codification des prises en charges de patients a donc directement
des conséquences sur les budgets disponibles et donc sur les effectifs en
personnel et sur les qualités/quantités de matériaux de soins à disposition.
• En fonction de son diagnostic principal et des actes réalisés, chaque patient
est classé dans un groupe homogène de malades (GHM) et un groupe
homogène de séjours (GHS), qui correspondent à un tarif moyen de séjour.
• Les diagnostics secondaires, les comorbidités, les facteurs aggravants
(physiques, psychologiques, etc.), permettent d’augmenter sensiblement ces
tarifs moyens de séjour. Ces éléments devraient en principe être codés par les
médecins.
Les grands principes de la T2A :
•
Le GHM (Groupe Homogène de Malade) est issu du PMSI (Programme de
Médicalisation des Systèmes d’Informations) qui groupe chaque séjour hospitalier
dans un ensemble défini comme homogène en termes de contenu médical et de
mobilisation de ressources. Ce groupage s’effectue à l’aide d’informations
administratives (sexe, âge, durée de séjour…) et de données médicales
(diagnostics, actes réalisés, comorbidités…).
Le GHM représente un "panier de soins" correspondant à un type de patient
donné, à la fois du point de vue de la consommation de ressources et de la
signification médicale. L'objet modélisé n'est ni le malade, ni la pathologie, mais
l'épisode de soins correspondant à son passage dans l'établissement.
•
Le GHS (pour Groupe Homogène de Séjour) constitue le pendant tarifaire du GHM.
Il correspond à un tarif tout compris pour les établissements publics et à un tarif
hors honoraires des praticiens pour les établissements privés.
•
A chaque GHM correspond donc un GHS que les établissements de santé MCO
(Médecine-Chirurgie-Obstétrique) sont autorisés à facturer en remboursement des
prestations d’hospitalisation mobilisées lors du séjour du patient (hors services
d’urgences et de consultations externes…).
Les grands principes de la T2A :
•
En dehors de la corrélation de la charge en travail infirmier avec la durée de séjour,
aucune donnée précise sur la charge en travail infirmier par GHM ne semble
exister actuellement et aucun élément du RSS ne prend en compte le travail
infirmier.
• Pourtant, en pratique, les infirmières sont plus proches des
patients que les médecins et plus familiarisées à la prise en
charge globale. De fait, elles sont plus à même d’identifier les
comorbidités et les facteurs aggravants de la prise en charge
d’un patient, qui pourraient modifier le RSS et augmenter
considérablement la classification en GHS.
Téléchargement