Les Etats-Unis d`Amérique

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MODULE N°8
LES ETATS-UNIS D’AMERIQUE
Plan de l’exposé
1- APERCU GENERAL SUR LES USA
2- LES DIFFICULTES CONNUES PAR LES
USA DANS LEUR PROCESSUS DE
DEMOCRATISATION
3- LES LEADERS DE LA LUTTE POUR LES
DROITS CIVIQUES AUX USA
4- LES BIOGRAPHIES DES 44 PRESIDENTS
AMERICAINS
1- PRESENTATION GENERALE DES
USA
Les Etats-Unis sont considérés
comme un modèle démocratique
dans le monde. Nous allons voir les
caractéristiques spécifiques de cette
superpuissance mondiale.
Il s’agit d’une Fédération de 50 Etats dont 48 sont
situés sur le territoire américain appelé Mainland
et l’un au nord-ouest du Canada (l’Alaska) et l’autre
dans le Pacifique (Îles Hawaii). Les USA sont nés à
partir des 13 colonies britanniques devenues
indépendantes depuis le 4 juillet 1776. Ils sont
colonisés par l’Angleterre et ont l’anglais et
l’espagnol pour langues officielles. Le drapeau
américain comprend 13 bandes à raison d’une
bande par colonie britannique et 50 étoiles à raison
d’une étoile par Etat. C’est un pays à régime
présidentiel.
La politique américaine repose sur le principe
de la séparation des pouvoirs et le respect
scrupuleux des principes démocratiques. Le
pouvoir législatif est géré par le Congrès
composé de la Chambre des Représentants et
du Sénat. Les Représentants (435) sont élus
pour 2 ans et chaque Etat est représenté
proportionnellement à sa population. Les
Sénateurs (100) sont élus pour 6 ans
(renouvellement par tiers tous les deux ans)
et chaque Etat est représenté par 2 Sénateurs.
Le pouvoir exécutif dirigé par le Président et son
gouvernement et le pouvoir judiciaire assurer par
l’ensemble des Magistrats. Ils ont connu jusqu’à
nos jours 44 Présidents. Les présidents des ÉtatsUnis encore vivants sont : Jimmy Carter, George H.
W. Bush, Bill Clinton, George W. Bush et Barack
Obama. On remarque que Franklin Delano
Roosevelt fut le premier président à être élu pour
quatre mandats et le dernier inachevé du fait de
son décès. Il reste le seul président américain élu
plus de deux fois.
Le 22e amendement, qui entra en vigueur en 1951, interdit
depuis aux présidents de briguer un troisième mandat.
On note également que Grover Cleveland est le seul
président à avoir été élu pour deux mandats non-consécutifs.
Il est donc, à la fois le 22e et le 24e président. Ainsi on écrit
souvent que Barack Obama est le 44e président, mais en fait,
il n'y a que 42 personnes qui ont porté ce titre avant lui. On
note également deux présidents dont les fils furent aussi
présidents mais pas consécutivement (le 2è dont le fils fut le
6è et le 41è dont le fils fut le 43è)
Huit présidents américains sont décédés durant leur mandat,
dont quatre assassinés : A. Lincoln, J.A. Garfield, W. McKinley
et J.F.Kennedy.
Enfin, Barack Obama est le premier président Afro-Américain
de l'histoire des États-Unis d'Amérique.
Les USA étaient les premiers bénéficiaires
des deux guerres mondiales. Raison pour
laquelle ils ont ravi le titre de 1ère puissance
économique mondiale chez la GB. Ils ont été
à l’origine des naissances de la SDN et de
l’ONU ainsi que des institutions de Bretton
Wood (FMI et BM). Ils sont actuellement 1ère
puissance économique et militaire du
monde et se considèrent comme Gendarme
du monde libre.
Rencontre à la Maison blanche le 8 janvier 2009 entre
tous les présidents des États-Unis encore vivants. De
gauche à droite, on a : George H. W. Bush, Barack Obama,
George W. Bush, Bill Clinton et Jimmy Carter.
2- LES DIFFICULTES CONNUES PAR LES USA DANS LEUR
PROCESSUS DEMOCRATISATION
- Aux USA, seuls les propriétaires de race blanche et de sexe
masculin avaient le droit de voter et d’être élus quand la
Constitution fut signée en 1787.
- Les conditions relatives à la propriété ont disparu au début du
XIXè siècle.
- Les femmes ont obtenu le droit de vote en 1920.
- Dans le sud, les Afro-Américains n’ont pleinement bénéficié de
leur droit de vote qu’à partir des succès remportés par les
mouvements pour les droits civiques pendant les années 1960.
- Enfin, en 1971, les plus jeunes des citoyens américains ont
obtenu le droit de vote avec l’abaissement de l’âge de la
majorité électorale de 21 à 18 ans.
3- LES LEADERS DE LA LUTTE POUR
LES DROITS CIVIQUES
Nous allons retenir l’exemple de deux
personnalités à savoir Martin Luther King
(1929-1968) et Malcolm X (1925-1965).
Poursuivant le même objectif qu’est la
reconnaissance des droits civiques des Noirs
américains, les deux s’opposent sur la voie à
suivre. Luther préconise la Non Violence
contre la violence et Malcolm X préconise la
violence contre la violence
POSITION DE MARTIN LUTHER KING, La force d’aimer,
Casterman, p. 229
« Il n’y aura pas de solution durable au problème
racial tant que les opprimés ne seront pas capables
d’aimer leurs ennemis. Les ténèbres de l’injustice
raciale ne seront dissipées que par la lumière d’un
pardon dans l’amour. Durant plus de trois siècles,
les Noirs américains ont été battus par la verge de
fer de l’oppression, frustrés le jour et terrorisés la
nuit par une injustice intolérable et chargés du
poids détestable de la discrimination …Dans la
force de l’humilité, nous devons opposer l’amour à
la haine ».
POSITION DE MALCOLM X, Le pouvoir noir,
Maspero, p.80
« cette révolution est une véritable révolution. La
révolution est toujours fondée sur la terre. Elle ne
consiste jamais à mendier le droit de boire un café dans
le même endroit que les blancs. La lutte révolutionnaire
ne se mène jamais en tendant l’autre joue. La révolution
n’est jamais fondée sur l’amour des autres et le pardon
des offenses. La lutte révolutionnaire n’est jamais menée
sur l’air de « We shall overcome ». La révolution c’est
l’effusion de sang. En révolution, il n’y a jamais de
compromis… La révolution ne consiste pas à supplier une
société ou un système corrompu de nous accepter dans
son sein… »
LES BIOGRAPHIES DES PRESIDENTS AMERICAINS
La liste des présidents des États-Unis depuis
l'Indépendance, du plus ancien au plus récent ainsi
qu'une frise chronologique les présentant d'après
leur étiquette politique, du plus récent au plus
ancien. Les photos ci-dessous illustrent le drapeau
du Président américain et le drapeau fédéral.
1-George Washington (1789-1797) Fédéraliste
Premier président des États-Unis
d'Amérique. C'est le général vainqueur des
Britanniques et héros de l'Indépendance.
Très populaire, il est le seul président
ayant été élu deux fois à l'unanimité (il
n'avait pas d'opposant), en 1789 et en
1792. Sous son mandat, un bill of rights
comprenant 10 amendements à la
Constitution est ratifié, garantissant un
certain nombre de droits individuels
comme la liberté du culte, d'expression, de
la presse, de port d'armes ou encore un
certain nombre de protections judiciaires.
Cependant l'esclavage reste permis et Washington
lui même continue de posséder des esclaves dans
sa propriété de Mount Vernon (Virginie) La banque
des États-Unis est créée sous l'impulsion de son
secrétaire au Trésor, Alexander Hamilton, afin de
faire jouer un rôle central à l'État fédéral en
matière économique. Alors qu'il ne souhaitait pas
se représenter, il effectue un second mandat pour
éviter que les tensions vives entre Hamilton et
Thomas Jefferson ne débouchent sur un
éclatement de la nation. Il refuse de se représenter
pour un troisième mandat. Il est le 2è Président le
plus aimé des Américains.
2- John Adams (1797-1801) Fédéraliste
Vice-président de Washington, il est élu par 72
voix contre 68 face à Thomas Jefferson qui
devient son vice-président[1]. Sa présidence
est notamment marquée par l'opposition
entre les fédéralistes (Adams) et les
démocrates-républicains (Jefferson).
Premier président à résider, en 1800, à la
Maison Blanche à Washington, devenue
capitale fédérale. Candidat à un second
mandat, il arrive derrière Jefferson et Aaron
Burr.
3- Thomas Jefferson (1801-1809)
Démocrate-Républicain
C'est l'un des pères de l'indépendance et le principal
rédacteur de la Constitution. Pendant plusieurs
années ambassadeur des États-Unis auprès de la
France. Membre du Parti démocrate-républicain,
vice-président de John Adams, il est élu contre Aaron
Burr au 36ème tour de scrutin à la Chambre des
représentants, réalisant la première alternance de
l'histoire des États-Unis. Achat de la Louisiane à la
France en 1803. Il est cependant un partisan du
maintien de l'esclavage et possède lui même de
nombreux esclaves dans sa propriété de Monticello (
Virginie).
4- James Madison (1809 -1817)
Démocrate-Républicain
Un des auteurs de la Constitution,
Secrétaire d'État (ministre des Affaires
étrangères) sous Jefferson, il est élu en 1808
en partie sur son habilité diplomatique à
une période ou la France et le Royaume-Uni
sont prêts à faire la guerre aux États-Unis.
Réélu en 1812 contre le candidat
républicain démocrate dissident DeWitt
Clinton alors que le pays est en guerre avec
le Royaume-Uni, guerre qui dura de 1812 à
1815 et gagnée par les États-Unis.
5- James Monroe (1817-1825)
Démocrate-Républicain
Triomphe définitif du Parti démocraterépublicain : sans opposant, il est réélu en
1820 à l'unanimité moins une voix du
collège des grands électeurs. Il est le
concepteur de la Doctrine Monroe, à
l'origine de l'isolationnisme américain et de
la réduction de l'influence politique des
puissances européennes (Grande Bretagne,
Espagne, France...) sur le continent
américain.
6- John Q. Adams (1825-1829 )
Républicain National
Fils du 2e président, John
Adams, il est élu par le Congrès
(aucun candidat n'avait obtenu
la majorité absolue) face à
Andrew Jackson, puis échouera
face à celui-ci en 1828. Il était
un adversaire acharné de
l'esclavage des Noirs.
7- Andrew Jackson (1829-1837)
Démocrate
Vainqueur de la bataille de la Nouvelle
Orléans (Chalmette) en 1815. Il obtient la
majorité des voix en 1824, mais ne parvient
pas à obtenir la majorité absolue et échoue
au Congrès face à John Q. Adams. En 1828,
il affronte de nouveau celui-ci et le bat à
une large majorité. Premier président
démocrate, il a renforcé la démocratie aux
États-Unis. Sa mémoire est cependant
ternie par son soutien très actif à la
déportation des Amérindiens à l'ouest du
Mississipi et à l'esclavage des Noirs.
8- Martin Van Buren (1837-1841)
Démocrate
Vice-président d'Andrew Jackson lors de
son second mandat, il est élu en 1836
face à 4 candidats dont 3 présentés par
le Parti whig, nouveau parti américain. Il
est partisan d'un rôle minimal de l'État
dans l'économie. Est confronté à la crise
économique de 1837. Évite un conflit
avec l'empire britannique. Premier
président à être né citoyen américain
(ses prédécesseurs étaient nés sujets
britanniques) et premier de descendance
non britannique (hollandaise).
9- William H. Harrison (1841-1841)
Whig
Général qui s'est illustré durant la bataille
de la rivière Thames, ancien gouverneur
du territoire de l'Indiana et sénateur de
l'Ohio, partisan de l'esclavage, c'est le
premier président issu des rangs du parti
Whig. À peine un mois après le début de
son mandat, il meurt d'une pleurésie
contractée lors de discours d'investiture
dans un froid glacial.
10- John Tyler (1841 1845)
Whig
Ancien démocrate, il s'oppose au
programme de son prédécesseur
et sera la cause de la défaite des
Whigs en 1844. Il est le premier
vice-président à succéder à un
président défunt. Tyler fit voter
la réunion du Texas au territoire
américain en 1845.
11- James K. Polk (1845-1849)
Démocrate
La guerre américanomexicaine et le partage du
territoire de l'Oregon avec
l'empire britannique
donne aux États-Unis son
territoire actuel.
12- Zachary Taylor (1849-1850)
Whig
Militaire de carrière et propriétaire
d'esclaves, il signe un traité avec le
Royaume-Uni pour l’ouverture d’un canal
en Amérique centrale. L'admission de
nouveaux États non-esclavagistes modifie
l'équilibre alors que Taylor propose au
Nouveau-Mexique et à la Californie
d'intégrer l’Union sans passer par la
transition de Territoires. Il meurt
prématurément après 16 mois de
mandat.
13- Millard Fillmore (1850-1853)
Whig
Vice-président de Zachary
Taylor, il lui succède à la
mort de ce dernier. Il signe
le "Fugitive Slave Act" en
1850. Conflit entre le nord
et le sud sur le sort des
esclaves.
14- Franklin Pierce (1853-1857)
Démocrate
Son écrasante victoire face à Winfield Scott
provoque l'effondrement du Parti Whig. Création
du Parti républicain en 1854, suite à une
coalition de membres des partis Whig, Free Soil
et Know Nothing (c'est l'avocat Alan E. Bovay qui
a décidé du nom du parti). L’opposition entre
esclavagistes et abolitionnistes sous-tend toutes
les décisions prises pendant le mandat de Pierce
en particulier celles liées à l’expansion des ÉtatsUnis vers l’ouest. Pierce défend le compromis de
1850 et le Parti démocrate ne le soutiendra pas
pour un second mandat.
15- James Buchanan (1857-1861)
Démocrate
Élu difficilement face au
Républicain John C. Frémont et
l'ancien président Millard
Fillmore, candidat du Parti
américain. Buchanan n'a pas su
faire face aux dégradations du
débat sur l'esclavage au point
de provoquer la sécession de
plusieurs États.
16- Abraham Lincoln (1861-1865)
Républicain
Premier président Républicain. Élu à
cause d'une scission chez les démocrates
entre les sudistes et les nordistes. Son
élection déclenche la sécession des états
esclavagistes et débouche sur la guerre
de Sécession et la proclamation de
l'abolition de l'esclavage (1863). Réélu en
1864, il est assassiné quelques jours
après la victoire des nordistes par John
Wilkes Booth au théâtre Ford de
Washington. Il est le premier Président le
plus aimé des Américains.
17- Andrew Johnson (1865-1869)
Démocrate
Démocrate élu comme vice président
sur le ticket républicain en 1864, il
devient président après l'assassinat
de Lincoln. Il rencontre une vive
opposition de la part des
républicains les plus radicaux qui
engagent contre lui une procédure
d'impeachment qui échouera à une
voix près.
18- Ulysses S. Grant (1869-1877)
Républicain
Début de la période de la
Reconstruction. Les anciens États
confédérés du sud sont occupés
militairement jusqu'en 1877. Des
droits politiques sont accordés aux
anciens esclaves noirs, mais la
ségrégation raciale dans le sud sera de
fait rétablie et durera jusqu'aux
années 1960. Cette période est minée
par la corruption.
19- Rutherford B. Hayes (1877-1881)
Républicain
Nettement minoritaire en
voix, il est élu grâce aux
fraudes électorales face à son
rival démocrate Samuel J.
Tilden. Il s'appliquera
cependant à moraliser son
gouvernement et mettra fin à
l'occupation militaire des
États du sud.
20-James A. Garfield (1881-1881)
Républicain
Il tente d’organiser une
conférence internationale des
États d’Amérique mais, au bout
de ses 6 premiers mois de
mandat, il est assassiné par
Charles J. Guiteau.
21- Chester A. Arthur (1881-1885)
Républicain
Juriste, ancien collecteur de taxes
douanières au port de New York et viceprésident de Garfield, il devient président à
la mort de ce dernier. Son mandat est
marqué par la mise en œuvre d'une
réforme de la fonction publique établissant
le recrutement et la promotion sur la base
de la seule compétence (réforme du
Système des dépouilles) et par la fin de la
conquête de l'Ouest. Malade des reins, il ne
se présente pas à l'élection de 1884.
22-S. Grover Cleveland (1885-1889)
Démocrate
Ancien maire de Buffalo et ancien gouverneur de
New York, il est le premier démocrate à devenir
président après la guerre de Sécession. Il est le
seul à avoir occupé un poste de shérif (dans l'État
de New York). Il est élu avec juste 29 000 voix
d'avance sur James Blaine. Son mandat est
marqué par son intransigeance dans les conflits
sociaux, par sa tentative de contrôler le prix des
chemins de fer, d'abaisser les tarifs douaniers et de
freiner l'immigration chinoise. Candidat à sa
réélection en 1888, il est battu par Benjamin
Harrison tout en l'ayant devancé de plus de 10 000
voix au suffrage populaire.
23-Benjamin Harrison (1889-1893)
Républicain
Petit-fils du président William Harrison, il est le
deuxième candidat à l'élection présidentielle à
entrer à la Maison-Blanche en étant minoritaire
en voix. Il organise la première conférence des
États du continent américain, place les îles
Samoa sous protectorat américain, tente d’en
faire de même avec Hawaii et négocie les droits
de pêche dans le détroit de Béring. Il signe la loi
Sherman, première loi fédérale règlementant
les conglomérats industriels, et soutient le
passage d’une loi garantissant le droit de vote
des Noirs, en particulier dans les États du Sud.
24-S. Grover Cleveland (1893-1897)
Démocrate
Seul président à avoir effectué deux
mandats non consécutifs, il prend sa
revanche sur Harrison malgré la présence
d'un candidat populiste. Son second
mandat est marqué par son mariage à la
Maison-Blanche, par la crise économique
de 1893-1897 accompagné d'une
dépression et de nombreuses faillites, par
l'abolition de la loi sur les droits civils
dans le Sud, permettant l'instauration de
la ségrégation raciale et par la lutte contre
l'influence des lobbies industriels au
Congrès[4]
25-William McKinley (1897-1901)
Républicain
Ancien gouverneur de l'Ohio, facilement élu en 1896 et réélu plus
largement encore en 1900 contre le même adversaire, il est le président
des premières manifestations de ce qu'on appellera l'impérialisme
américain où lors de la rapide guerre hispano-américaine, les États-Unis
prennent de fait le contrôle des Philippines et de Cuba. Lors de la révolte
des Boxers, il met des troupes à disposition du contingent international
chargé de protéger les légations. Dorénavant à la tête d'une puissance
mondiale, imposant sa volonté sur l'ensemble du continent américain,
l'objectif de McKinley est surtout de préserver la liberté commerciale. Il
mène une politique novatrice d'abaissement des barrières douanières à
laquelle s'ajoute l'ouverture des marchés étrangers aux produits
américains grâce notamment à la conclusion de traités commerciaux
réciproques, mettant fin à la période du Gilded Age (fondé sur le
protectionnisme et la surveillance du Congrès). Le retour à l'étalon-or est
approuvé par le Congrès sous son mandat, écartant les partisans de la
monnaie d'argent. Le vote du Golden standard act assure la stabilité du
dollar et rassure les investisseurs étrangers qui se ruent alors sur le
marché américain, permettant une forte expansion de l'activité
industrielle. Lors de l'Exposition Pan-américaine de Buffalo en septembre
1901, McKinley est assassiné par l'anarchiste, Leon Czolgosz.
26-Theodore Roosevelt (1901-1909)
Républicain
Ancien chef de la police de New-York, officier des Rough Riders à la bataille
de San Juan à Cuba, vice-président de McKinley, il succède à ce dernier
après son assassinat, devenant à 42 ans le plus jeune président américain
puis est à son tour élu en 1904. Il applique une politique progressiste et
sociale (politique anti-trust contre les "big corporations") et étend les
prérogatives présidentielles et fédérales. En politique internationale, il
révise la doctrine Monroe en accordant aux États-Unis la possibilité
d'exercer un pouvoir international de police ce qui lui permet de se poser
en protecteur de l'ensemble latino-américain. Il reçoit le prix Nobel de la
paix pour son rôle de médiateur dans le conflit entre le Japon et la Russie.
Écologiste mais aussi chasseur et admirateur du milieu vivant, il multiplie les
actions en faveur de la protection des espaces naturels, de la création des
parcs nationaux à la lutte contre le gaspillage[6]. Il refuse de se représenter
en 1908 mais, mécontent de la politique de son successeur, se présentera
contre lui à l'élection de 1912 comme progressiste, provoquant la défaite
des républicains.
27-William H. Taft (1909-1913)
Républicain
Conservateur, partisan de la "diplomatie du dollar",
son mandat est marqué par le retrait des troupes
américaines de Cuba et par la détérioration du
climat social. Candidat à sa réélection, il se heurte à
la candidature de Roosevelt qui, au nom du
mouvement progressiste, se présente avec un
programme baptisé "New Nationalism". Avec un
camp républicain ainsi divisé, Taft est privé d'un
deuxième mandat. De 1921 à 1930, il est le
président de la Cour suprême des États-Unis
28-T. Woodrow Wilson (1913-1921)
Démocrate
Ancien président de l'université de Princeton, il est
élu avec 41% des voix grâce à une scission chez les
républicains et à la candidature dissidente de
Roosevelt, puis réélu en 1916 à une majorité de
600 000 voix et de 23 grands électeurs face à son
rival républicain. Sous son mandat, les membres du
Sénat des États-Unis sont pour la première fois élu
au suffrage universel et non plus désignés par le
législatures des états (1914). Malgré son pacifisme,
il fait intervenir les États-Unis dans la Première
Guerre mondiale. Il est le père de la SdN mais,
paradoxalement, ne parvient pas à y faire adhérer
les États-Unis. Il reçoit le Prix Nobel de la paix en
1919.Et en 1920 il accorde le droit de vote aux
femmes.
29-Warren G. Harding (1921-1923)
Républicain
Ancien sénateur de l'Ohio, il est le
premier président à prononcer un
discours radio-diffusé, son mandat
est marqué par une politique
économique de laissez-faire, par la
création du Bureau du Budget, par
la fixation de quotas d’immigration
favorisant les pays anglo-saxons et
par une politique isolationniste. Il
meurt d'apoplexie lors de la 3e
année de son mandat.
30-J. Calvin Coolidge (1923-1929)
Républicain
Vice-président de Warren Harding,
il accède à la présidence à la mort
de ce dernier et est élu pour un
mandat complet en 1924. Il est
très critiqué après la crue du
Mississippi de 1927 qui avait
provoqué 246 morts et plus de 400
millions de dollars de dégâts. Sous
son mandat, les Indiens
d’Amérique se voient reconnaître
la nationalité américaine.
31-Herbert C. Hoover (1929-1933)
Républicain
Ancien secrétaire au Commerce des ÉtatsUnis, partisan du moins d'État et du
laissez-faire économique, son mandat est
associé au krach de la Bourse de New York
(dit « krach de Wall Street »), du 24 au
29 octobre 1929 qu'il n'arrive pas à
juguler, ne voulant pas déroger au
principe de non-interventionnisme
économique, préférant se reposer sur
l'initiative privée que sur une intervention
étatique. Candidat à un second mandat, il
est largement battu par Franklin Delano
Roosevelt.
32-Franklin D. Roosevelt (1933-1945)
Démocrate
Ancien gouverneur de l'État de New York,
atteint de ce que l'on croit être une
poliomyélite, il est élu pour résoudre la crise
économique et sociale de 1929. Sa politique de
New deal ( "nouvelle donne" ) est basée sur une
intervention massive de l'État dans l'économie,
par la prise de contrôle du système bancaire, par
une politique de grands travaux publics, comme
la construction de barrages, la réfection des
routes ou l'entretien des parcs pour lutter
contre le chômage, l'abandon de l'étalon-or et
l'instauration d'un régime de retraite doublé
d'une assurance chômage (Social Security Act du
14 août 1935).
Les résultats de cette politique sont mitigés, mais
Roosevelt parvient à redonner confiance aux
Américains et est réélu en 1936, en remportant 46
États sur les 48 de l'époque. Son second mandat est
marqué par le "second new Deal" avec la fixation
d'un salaire minimal, la limitation du temps de travail
à 40h et l'interdiction de travail des enfants.
Parallèlement, il doit faire face à une nouvelle
récession et se montre ferme face aux mouvements
sociaux. Réélu en 1940, il est le seul président à se
représenter après deux mandats complets[7]. Il forme
alors un gouvernement d'union nationale et fait
entrer plusieurs républicains au gouvernement.
Après l'attaque japonaise sur Pearl Harbor, les
États-Unis entrent dans la Seconde Guerre
mondiale. Une économie de guerre est mise en
place qui permet d'effacer les conséquences de
la crise de 1929. Réélu une quatrième fois en
1944, il négocie avec Winston Churchill et Joseph
Staline les accords de Yalta. ll meurt le 12 avril
1945 moins d'un mois avant la victoire des Alliés
en Europe. Selon un sondage du Wall Street
Journal de 2005, il est considéré par les historiens
comme le troisième meilleur président des ÉtatsUnis, derrière Abraham Lincoln et George
Washington.
33- Harry S. Truman (1945-1953)
Démocrate
Originaire du Missouri et vice-président de Franklin D. Roosevelt
(depuis Novembre 1944 seulement, il ne l'était pas sous les 3
précédents mandats), il accède à la présidence en avril 1945 à la mort
de celui-ci. Il prend la décision d'utiliser deux fois la bombe atomique
contre le Japon pour terminer la Seconde Guerre mondiale. Instigateur
du Plan Marshall, son mandat est marqué par le début de la guerre
froide. Après avoir remporté l'élection présidentielle américaine de
1948, sa politique est marquée par l'apogée du Maccarthisme, politique
de sécurité intérieure visant à rechercher les communistes et les nazis,
soupçonnés de menacer la sécurité des États-Unis dans un contexte de
guerre froide intensive (procès des époux Rosenberg). Son mandat est
aussi marqué par l'envoi de troupes américaines en Chine et en Corée
(guerre de Corée) dans le cadre de la politique de containment
(endiguement) face à l'extension mondiale du communisme. Il signe un
traité de paix avec le Japon en 1951, qui entre en vigueur en 1952.
34- Dwight D. Eisenhower (1953-1961)
Républicain
A été le général en chef du SHAEF, le commandement
allié en Europe pendant la Seconde Guerre mondiale qui
a organisé les débarquements. Il met fin à 20 ans de
présidence démocrate et au McCarthysme, supervise le
cessez-le-feu en Corée, lance la course à l'espace, crée la
NASA, développe le système des autoroutes inter États,
étend l'assurance-maladie et fait du développement de
l'armement nucléaire une priorité dans le cadre de la
guerre froide. Son mandat est marqué notamment par
l'arrêt de la Cour Suprême déclarant la ségrégation
scolaire illégale dans le sud des États-Unis (arrêt Brown v.
Board of Education) qui l'amène notamment à envoyer en
Arkansas mille hommes de la 101e division aéroportée et
faire passer la garde nationale de l'Arkansas sous contrôle
fédéral pour permettre à neuf élèves noirs d'entrer en
sécurité et poursuivre leur scolarité dans le lycée central
de Little Rock.
35- John F. Kennedy (1961-1963)
Démocrate
Ancien représentant et sénateur du Massachusetts, il est élu face
au vice-président sortant Richard Nixon. Premier président
catholique, il est également le plus jeune président élu des ÉtatsUnis. Entamé par le discours sur la Nouvelle Frontière, son mandat
est marqué sur le plan international par le débarquement de la
baie des Cochons (1961), la crise des missiles de Cuba (1962), la
création des Corps de la Paix et le doublement du nombre de
missiles balistiques intercontinentaux polaris. Sur le plan intérieur,
il lance le programme Apollo et entame le processus d'abolition
législative de la ségrégation raciale dans les états du Sud qui se
heurte à l'opposition des Démocrates sudistes du Congrès. Il a été
assassiné le 22 novembre 1963 à Dallas, à l'âge de 46 ans ; son
assassinat (attribué à Lee Harvey Oswald) demeure aujourd'hui
encore l'objet d'hypothèses et de controverses.
36- Lyndon B. Johnson (1963-1969)
Démocrate
Vice-président de Kennedy, il devient président à
l'assassinat de ce dernier et obtient en 1964 la
plus grande victoire de l'histoire des États-Unis aux
suffrages populaires (61,1%) mais perd le Sud qui
s'oppose à son programme sur les droits civiques
et à l'affirmative action qui lui permettent de
mettre fin à la ségrégation raciale. Son mandat est
aussi marqué par son discours sur la "grande
société" promettant l'effacement des clivages
sociaux, raciaux et culturels devant l'intérêt
collectif, par l'adoption du Medicare et du
Medicaid mais aussi par les émeutes raciales dans
le ghetto de Watts (1965). Il devient impopulaire à
cause de la guerre du Vietnam et de l'offensive du
Têt. Il renonce alors à se représenter en 1968.
37- Richard M. Nixon (1969-1974)
Républicain
Ancien vice-président de Dwight Eisenhower, il
développe la législation sur l'affirmative action
(plan de Philadelphie en 1969), retire les troupes
américaines du Viêt Nam et reconnaît la
République populaire de Chine. Réélu en 1972 en
remportant 49 des 50 États américains. En 1974,
il démissionne à la suite du début d'une
procédure d'impeachment, consécutive à l'affaire
du Watergate dans laquelle il est accusé
d'entrave à la justice. Un mois après sa
démission, son successeur, Gerald Ford lui
accorde « un pardon sans réserve pour toutes les
fautes qu'il a commises ou a pu commettre »[10],
mettant un terme aux procédures judiciaires en
cours.
38- Gerald R. Ford (1974-1977)
Républicain
Ancien représentant du Michigan et chef
de la minorité républicaine à la Chambre,
il est nommé vice-président en
remplacement du vice-président
démissionnaire Spiro Agnew en 1974, puis
devient président après la démission de
Richard Nixon. Son mandat est marqué
par la grâce présidentielle, accordée à
Nixon, par la chute de Saïgon et la
continuation de la politique de détente
avec l'URSS. Il est battu lors de l'élection
de 1976, faisant de lui le seul président à
n'avoir jamais été élu.
39- James E. "Jimmy" Carter (1977-1981)
Démocrate
Ancien gouverneur de Géorgie, il rompt avec la
Realpolitik de ses prédécesseurs, voulant mettre
l'accent sur les performances économiques
internes et le respect des droits de l'homme à
l'étranger. Sa médiation qui a permis d'aboutir à
la signature des accords de Camp David entre
Anouar el-Sadate et Menahem Begin, traduisait
cette nouvelle orientation basée sur le
multilatéralisme et la non-intervention. Il
privilégie également les relations avec les pays
du tiers monde. Il tend la main à Fidel Castro
sans résultat. Il suspend également l'aide
militaire au régime de Somoza au Nicaragua et,
à la chute de ce dernier, favorise la formation
d'un gouvernement comprenant les sandinistes.
Mais la prise de la totalité du pouvoir par ces derniers et leur
rapprochement avec Cuba est une humiliation pour la diplomatie
américaine. Au Moyen-Orient, il désavoue le shah d'Iran, mais se
retrouve aux prises avec un régime islamique hostile qui débouche
sur la crise des otages de l'ambassade américaine en Iran. Enfin, le
non respect des accords SALT par l'URSS et l'invasion de
l'Afghanistan par les troupes soviétiques, l'amenant à boycotter
les jeux olympiques de Moscou ainsi qu'à supprimer des
exportations de denrées alimentaires vers l'URSS, minent sa
politique étrangère alors que l'hégémonie économique américaine
est contestée par le Japon. En 1980, l'inflation galopante tout
comme la hausse du prix du carburant à la pompe et le chômage
contribuent à le priver d'un second mandat. Carter reçoit le prix
Nobel de la Paix en 2002.
40- Ronald W. Reagan (1981-1989)
Républicain
Ancien acteur de cinéma et gouverneur de Californie,
il est le plus âgé des présidents des États-Unis
(presque 70 ans) lorsqu'il accède à la Maison-Blanche.
Élu en 1980, il est réélu en 1984 avec le chiffre record
de 525 grands électeurs[12]. Sa présidence marque le
début de la Révolution conservatrice appuyé par un
"New Deal à l'envers" consistant en une baisse de la
fiscalité et un néolibéralisme sans faille[13]. Son
premier mandat est marqué par l'attentat dont il est
l'objet et par les Reaganomics, une politique de
relance basée sur l'économie de l'offre. En politique
internationale, la période est marquée par la crise des
euromissiles, la relance de la course aux armements
et la hausse du budget militaire, pour financer
notamment le projet d'Initiative de défense
stratégique[14].
Son second mandat est marqué par le scandale de l'affaire IranContra, par la continuation de la croissance économique, ébranlée
brièvement par le Krach d'octobre 1987, par une inflation jugulée,
un taux de chômage divisé par deux et un taux de change du dollar
au plus haut niveau. Sur le plan international, la course aux
armements a accéléré la décomposition de l'URSS, marquée par le
discours à Berlin de Ronald Reagan appelant Mikhaïl Gorbatchev à
faire tomber le rideau de fer, et conduit à la ratification du traité sur
les forces nucléaires à portée intermédiaire. Si Ronald Reagan est
perçu par certains comme le grand vainqueur de la guerre
froide[15]cette appellation est contestée par d'autres, les causes de
la chute de l'URSS étant complexes. Selon une enquête nationale
réalisée pour la télévision en 2005, un an après sa mort, il est pour
les Américains leur personnalité publique préférée, toutes
catégories confondues.
41- George H. W. Bush (1989-1993)
Républicain
Vice-président de Ronald Reagan, élu en 1988, George
Bush est rapidement témoin de la chute du mur de
Berlin (1989), de l'effondrement des régimes des pays de
l'Est (1989) suivi par celui de l'URSS (1990-1991) et de la
réunification allemande (1990), marquant l'émergence
d'un nouvel ordre mondial. Sous son mandat, les ÉtatsUnis assument leur rôle de gendarme du monde en
dépêchant un corps expéditionnaire au Panama pour y
arrêter le général Noriega, coupable de trafic de drogue.
En 1991, les États-Unis dirigent une coalition
internationale pour libérer le Koweït qui avait été envahi
par l'Irak (Première guerre du Golfe).
Fort de ses succès internationaux, Bush néglige la
politique intérieure. L'économie entre en
récession, le chômage augmente, l'insécurité
progresse, les prestations sociales diminuent, et
des émeutes raciales éclatent à Los Angeles[16].
Manquant à sa promesse électorale de ne pas
augmenter les impôts, George Bush n'est pas réélu
en 1992, notamment à cause de la candidature
populiste de Ross Perot. Avant son départ de la
Maison-Blanche, il lance les forces armées
américaines, sous l'égide des Nations unies, dans
l'opération Restore Hope en Somalie.
42- William J. "Bill" Clinton (1993-2001)
Démocrate
Ancien gouverneur de l'Arkansas. Élu en
1992 avec une majorité relative des suffrages,
sa promesse de réformer le système de santé
et de couverture médicale se heurte à
l'hostilité du Congrès et se solde par un
échec, en partie en raison de sa complexité et
de son aspect institutionnel[17]. Son premier
mandat est marqué par le premier attentat
contre le World Trade Center à New-York en
1993, les accords d'Oslo (accords de
Washington signés le 13 septembre 1993),
l'intervention de l'armée américaine en Haïti.
Clinton est réélu en 1996.
Au cours de son 2e mandat, des scandales politiques sont
révélés au grand jour tels le Whitewater, le travelgate, le
filegate, le scandale sur le financement de sa campagne
présidentielle, et des scandales liés à des affaires privées (le
bimbogate : affaires Paula Jones, Kathleen Willey, Monica
Lewinsky, etc). Suite à l'affaire Lewinsky, il est l'objet devant le
Congrès d'une procédure d'impeachment qui n'aboutit pas
(vote du Sénat). Son deuxième mandat est également marqué
par les attentats contre les ambassades américaines au Kenya
et en Tanzanie en 1998, l'opération "Renard du désert" en
Irak fin 1998 (sans mandat de l'ONU), l'intervention des
troupes de l'OTAN dans la guerre du Kosovo. Durant son
mandat, les États-Unis bénéficient d'une embellie
économique marquée par un excédent budgétaire et un taux
de chômage au plus bas en 30 ans.
43- George W. Bush (2001-2009)
Républicain
Fils du 41e président et ancien
gouverneur du Texas, il est, en 2000,
le 3e candidat à la présidence à
accéder à la Maison-Blanche en
étant minoritaire en voix[18]. Son
premier mandat est marqué par les
attentats du 11 septembre 2001, la
guerre contre le terrorisme, le
Patriot Act, le développement du
Bouclier antimissile, les guerres
d'Afghanistan et d'Irak et l'ouverture
du camp de Guantanamo.
Réélu en 2004, cette fois avec la majorité
absolue des suffrages populaires, son second
mandat est marqué par les conséquences de la
Guerre en Irak, la gestion controversée du
cyclone Katrina en Louisiane en 2005, la
gestion difficile du conflit israelo-palestinien et
une crise financière débutée par la crise des
subprimes en 2007. Après avoir atteint les
sommets de la popularité à la fin de l'année
2001, il a atteint les profondeurs inverses à la
fin de son mandat. Il est considéré comme le
Président le plus détesté des Américains.
44- Barack Obama (2009-2017)
Démocrate
Premier président afroaméricain,sénateur de
l'Illinois (2004-2009), il
est le premier candidat
démocrate à remporter
la majorité absolue des
suffrages depuis Jimmy
Carter en 1976.
En politique internationale, le début de la présidence de
Barack Obama est marquée, par l'assouplissement de
l'embargo des États-Unis contre le régime de Cuba, par la
déclaration affirmée d'aboutir à la création d'un état
palestinien et à l'arret total de la colonisation par Israel
des territoires palestiniens occupés, par la main tendue à
l'Iran, par le retrait progressif sur dix-neuf mois des
troupes américaines d'Irak, le renforcement de présence
militaire en Afghanistan, par le souhait réaffirmé d'entrée
de la Turquie dans l'Union européenne et par un discours
sur un traité d'interdiction totale des essais nucléaires et
même à terme, l'élimination totale de toute arme
nucléaire sur la planète.
En politique interne, sa présidence est d'abord marquée par
l'annonce de la fermeture d'ici 2010 du camp de Guantanamo
(décision contrariée par le Congrès qui refuse le plan de
financement), par la suspension puis la reprise de toutes les
procédures judiciaires qui s'y tiennent, par un plan de relance
de l'économie américaine de 787 milliards de dollars, par le
maintien jusqu'à leur terme des exonérations fiscales des
ménages les plus aisés, par le réaménagement des
programmes d'armement, par la levée de l'interdiction du
financement public de la recherche sur les cellules souches
embryonnaires et par une nouvelle politique de
l'environnement avec la création de taxe sur les émissions de
gaz à effet de serre payable par les entreprises. Obama a reçu
le prix Nobel de la Paix en 2009. Il est considéré comme le 4è
Président le plus aimé des Américains.
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• Publié ce 01-02-2013
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