Journal de botanique

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(
HO
)
ÎSeles Journal fur die Botanik
Jierausge-
^
gehen y vom Professor Schradeh
(i): avec
des Observations sur /e^e/zraFluggea, Rich,
(Slateria, Desv.y^ extrait par'^,
'ai
remarqué avec
pages de ce volume
plaisir,
A. Desvaux.
aux premières
du Journal de botanique
quelques rëllexious sur les liet les caractères d'un nouveau genre de celte famille par noire savant
professeur M. Richard c'est une courte dis-
de Sohrader
,
liacëes en gëoëral
,
,
;
sertation
INord
,
précieuse pour
,
les
botanistes
du
parles considérations qu'elle renferme;
mais moins importante pour nous , parce
qu'elle rappelle des principes qui nous sont
je me contenterai de rapporter les
familiers
:
observations particulières et nouvelles
que
j'ai
remarauë dans ce travail de M. Richard.
Il observe, i.' que de la position des ëtamines relativement au corps de l'ovaire , on
peut tirer des caractères génériques et cons2/ que dans toutes les liliacées,le mode
d'adnexion de l'anthère avec le filet des étatans;
mines
,
est
(i) Erfiirt,
II. St.
1807.
toujours
bei,
le
même
;
3/ que
ïnedrich August Knick,
le
II. B.
(241
nombre
naturel des ovules dans
de l'ovaire est
de chaque loge
le
,
par
nombre
chaque loge
naturel
de-,
graines
peut seulement varier
défaut de fécondation d'où il résulte
le
que
)
,
et qu'il
;
le
nombre
des graines d'une capsule
ne
peut être déterminé, que par celui des ovules
dans l'ovaire; 4.^ le nombre des graines est
toujours plus variable dans les capsules; et en
plus petit
du
nombre dans
les baies; 5.
la
forme
stigmate doit être soigneusement observée,
parce qu'elle peut aider à rapprocher des
espèces, à former des genres, étant essentiella même dans toutes
d'un genre.
lement
relles
les
espèces natu-
Je pa-^se les reflexions sur ce qu'on doit
entendre par calice; sur les modifications de
, qui fournissent des caractères indans les liliacées, malgré qu'on ait
contraire. Ainsi, M. Richard nous
rinsertion
•variables
cru le
apprend que
toutes les e pèces de Pontederia
ont l'ovaire libre; on avoit dit qu'il y en
soupçonne, d'après
des considérations qui lui sont propres, que le
avoit à ovaire infère;
il
genre Burmannia doit avoir un ovaire irfère,
ce que Ton pourra vérifier par la suile. 11 est
encore le premier qui ait remarqué que la
plus grande partie des espèces de tubéreuses
(^pidjantJies^ ont l'ovaire infère, ce qui les
place auprès des narcisses; l'espèce
plus
commune
I.
,
le
même
la
polyanthes tubero^a qui
j6
(
242
)
orne tous nos appartemens, présente ce caî^actère , et jusqu'ici il avoit échappé.
La disposition de l'ovaire rapproche encore
l'igname {^dioscorea) de la rajania et du
tamniis y il éloigne des espèces de plusieurs
cenres, dans lesquels on amis indifféremment
celles qui ont l'ovaire infère et celles qui l'ont
supère.
Le nombre
naturel des graines fournit des
on doit séparer
,
medeola
asparagoïdes
Xaie tris fragrans
parce qu'ils ne
de leurs genres respectifs
présentent qu'un ovule dans chaque loge. De
même, on doit conserver le genre mus cari y
dont on n'a pas donné encore le caractère le
plus essentiel , servant à le distinguer de Vhyacinbhus , qui est d'avoir deux ovules dans
chaque loge; Yhyacinthus ^2i\x. contraire, en
a un grand nombre.
M. Richard termine ses réflexions par l'exposition du caractère d'un nouveau genre
formé par la comallaria japojiica ; il lui avoit
donné le nom de FlIiogea mais ce nom
ayant été donné à une autre plante , nous
sommes obligés de le changer (2).
caractères constans
;
ainsi
et la
,
;
(2) Il y a plus de trois ans que celle dissertation
mais le Journal de Schrader
devoit être publiée
ajant été interrompu, elle est restée inédite jusqu'à
;
l'époque où ce Journal a reparu sous uu nouveau
^3
(
)
SLATERIA
Fluggea
26
,
Rich.
y
25
I .
,
p.
Folia racVicalia
in Neiies
,
Jonrn.,
,
Sclir.
8
,
,
scapurn aphyllum racemi^
floruni hasihus
Calix ah s que
(3).
t.
2
f.
,
a,
ïnva^lnantia,
,
m an ifes bo
buho 6 parbitus
; la-
œqualhus , ovalibus suh - aubhesi
quasi campanulabbn patenbihus.
clnlis
,
Stamina 6 y ad conbacbinn ovarii inserba ;
vlx ulla ; anblierce
Jilamenba hrevissima
suh-sagibbabœ , lineares erecbce , adnexione
,
hasilari,
PIsT
1
LLu
M
,
o var iim seminiferuni
brilocu-
i
lare ; ovulis inbra loculos singidos 6
lorigis
,
ascendenbibus ;
stjîiis
,
illo
,
oh-
longior
crassiuscuLus , apice suh conice abbenuabus /
stigmala , bria , minuba ^ connipenbia j hilobulaba,
Pendant ce
titre
plante à
M.
laps de temps,
Fliigge
gation de changer
(3)
Je
botaniste
.
le
on a dédié une autre
met dans l'obli-
ce qui nous
nom
de celle-ci.
crois pouvoir dédier ce genre à
et
cultivateur anglais
.
Slater
,
à raison de ce que
du Japon , et qu'on doit cet hommage
à celui qui , le premier en Euroj)e a cultivé cette
superbe plante du Japon, Vhortentia^ et chez lequel
la plante est
,
elle
a fleuri pour
la
première
fois
en 1790,
^44
(
)
Fkuctus; bacca (^caerulea^ suhglohoso-ovoidea y apice (vestigio delapsi /loris) areolata
trilocularis
y
Sewipsa
paitca
;
interdum solitaria ; ovulis
,
plerisque abortanClbus.
que ce genre
Il résulte
est
très-distinct
du
convallaria auquel on l'avoit rapporté ; i/ par
rinsertion de ses étamioes au contact de
l'ovaire; 2." par ses anthères presque sessiles;
par son ovaire demi-inf ère;4/ par ses 6 ovules
dans chaque loge; 5.° par son style grêle au som-
3.°
met; 6/ par ses trois stigmates, petits et comme
7/ enfin , par sa baie aréolée à son
bilobés;
sommet. Dans
la
convallaria
les
,
, insérées à une certaine
de l'ovaire; l'ovaire est libre , elle a
dans chaque loge , le stigmate est
tronqué, déprimé, trigoue ; et la
sont courtes
sphérique
Convallaria japonica
,
FI ùggea
distance
4 ovules
presque
baie
est
et glabre.
Slateria Japonica.
Convallaria japonica
pi. 2
étamines
,
L
,
supp. 204.
niinor
Willd.
sp.
,
Rich. in Neues, J. Bot.
,
/3
j
pi 160.
/Vz/j>
scbr. 2
,
omc^
b.
2
^
st., p. g.
Glaberrirna; foliis angusto-graTnineis; scapo
racemo secundo cernuo.
acute ancipite
;
Observatiou
M. Richard soupçonne que
;
(
la
est
24û
)
convallaria japonica » major Willd. L. c.
uae espèce
distincte
,
et
qui peul-étre
est la
même que la convallaria spicata de Thuiiberg.
de ce Journal de M.
Schrader , est un nouveau genre de la famille des algues
fait par Tliunberg , et dédié à M. Mertcns, savant botaniste, qui s'est
beaucoup occupe des algues, et particulièrement des confondes et des fucus ; mais on
doit changer cette dénomination, parce que
Stvartz a publié sous ce même nom un
genre de fougère dans lequel il y a plusieurs
espèces
ce genre de Swartz est maintenant
consacré , parce qu'il fait partie d'un travail
monographique; tandis que l'observation qui
a déteraiiné Tliunberg à faire son genre Mertensia , est isolée, et par là entraîne moins
d'inconvéniens étant obligé de le suprimer,
je propose de le remplacer par le mot Châmpia,
nom de M. Deschamps, botaniste qui a voyagé
dans les îles des Indes Orientales, et qui s'est
beaucoup occupé de l'étude des algues.
Le second
article
,
:
:
CHAMPIA
Tuhuli
Desv. Ulva L.
suhcorïacel
tificatAoTiuni
Mertensia,Thunk
intus arilculail ; frac-
,
granula in
vesicalcs claçaùas
sparsa.
,
,
tAinica
,
papillas
fasciculcUas efficiente
(246
Ce genre qui
se
extérieure des conferves,
tioii
)
rapproche par
par
el
forme
sa
sa fractifica-
des iilves, a été formé d'une seule es-
pèce , et se trouve au Cap de Bonne-Espërauce.
Champia lumbricalis,
Ulva lumbricaVs, L. Mantiss. , p. 3ii.
Mertensia lumbricalis , Thuub. in N. Jour.
Schrad. ,2b., 2 st. p. 11, t. i , i\ b.
Ses caractères sont ceux du genre, ^\ couleur
,
,
est
substance
comme gelaîliieiiseî,
trui-ième objet qui
peut intéresser le
rougeâtre
et sa
mais tenace.
Le
M. Se brader, est
cl'aloès.
d'une
nouvelle
espèce
la description
botaniste, dans le Journal de
'
ALOE CYMBiE.FOLIA
Acaulis
; foliis
cronatis
,
lato-ovatis
,
,
p.
17,
t.
concavis
,
2.
mu--
dorso apiceni versus carinaùs ;
florlbus racemosis erectis cylindricis bilahiatis.
Cette espèce d'Aloès, est originaire
du Cap
de Bonne-Espérance ses caractères sont bien
feuilles cymbiformes , ses
, par ses
,
tranchés
ileurs presque labiées;
auprès de Yaloe retusa.
elle
doit être placée
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