Cancers non classants : diagnostic précoce

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Cancers non classants :
diagnostic précoce
P. Dellamonica, J. Durant
CHU de Nice
SFLS 2007 - Strasbourg
1
 Les
études épidémiologiques mettent en
évidence une augmentation de la
prévalence des cancers
 Cancers classants dans la classification
CDC (co-facteur viral HPV, EBV, HV8)
 Cancers non-classants
2
Facteurs de risques associés
aux cancers non-classants
 Co-infection
VHC/VHB
 Addictions
(tabagisme…)
 Génétique
(idem population générale)
3
Un diagnostic précoce pourrait-il
réduire la mortalité ?
De quelles techniques disposons-nous ?
4
Tests génétiques
 Histoire
familiale sans laquelle les gènes :
CDKN2A
CMK2
ATM
BRCA1
BRCA2
HRASI
APC 11307K
+ polymorphisme
sont peu discriminants
5
Caractéristiques requises
de ces tests génétiques
 Interprétables
sans difficulté (valeur
prédictive ?)
 Influencer la mise en œuvre diagnostique
ou la stratégie médico-chirurgicale
 Organiser la gestion de l’annonce
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Caractéristiques requises
des tests biologiques
 Permettre
un diagnostic précoce
 Valeurs de détection avant les symptômes
 Reproductible, valeur prédictive
 Pas invasifs
 Utilisables pour le diagnostic de récidives
 Adaptés à la population à risque
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Exemples en cours d’investigation

CD-44, Telomérase, TGFα et TGFβ, erbβ-2,
erbβ-3, mucine 1 et 2, cytokératine 20, Fibuline2, ostéopontine, protéine S100, mage 1 MRNA.
Pour l’instant, efficacité limitée. Perspective
protéomique (de masse)
 Tests pour lesquels une relation clinique est
établie : PSA, CA 125, ACE et α-foetoprotéine
mais pas de démonstration de la réduction de la
mortalité par leur utilisation.
8
 Tests


indirects de lésion :
Recherche de sang dans les selles (fécal
occult blood) (FOBT) est le seul dont
l’utilisation en dépistage réduit la mortalité et
est de plus « cost-effective »
Recherche de sang dans les urines,
cytologie. Selon le grade les cellules
normales sont indiscernables des cellules
carcinomateuses
9
Techniques d’imagerie
 Cancer



Radio
PET – FDG non validé en diagnostic précoce
Scan spiralé
 Cancer

pulmonaire :
du sein
senographie
10
Données épidémiologiques disponibles sur
la population concernée
Cancers pulmonaires




Incidence des cancers pulmonaires 2 à 4 fois supérieure chez les sujets
infectés par le VIH, par rapport à la population générale.
Aucune étude n’a pu ajuster précisément ce risque sur l’exposition au
tabac.
Après l’apparition des signes cliniques d’un cancer pulmonaire,

le stade en est habituellement avancé et

le pronostic moins bon
chez les patients VIH que dans la population générale.
Le rapport Yéni 2006 indique « … les attitudes de prévention et de
dépistage précoces doivent être développées. …..Le bénéfice apporté
par la réalisation périodique d’une imagerie thoracique (radiographie ou
tomodensitométrie) chez les sujets fumeurs porteurs du VIH reste à
évaluer. ».
11
International Early Lung Cancer
Action Program (I-ELCAP)
N Engl J Med 2006, 355
3
246 asymptomatiques fumeurs ou
anciens fumeurs
 144 diagnostiqués / 44,5 espérés
 Pas de différence sur le nombre de
diagnostics à stade avancé et décès
 Nombreux biais méthodologiques (délai de
suivi seulement 40 mois – moins de 20% de sujets suivis
plus de 5 ans - incertitude sur le stade diagnostique…)
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Amélioration du Service Rendu
par les logiciels de « Lesion
Management »
FONCTIONNALITES :
 Détection automatique de lésions nodulaires à
partir de 2 mm sur coupes scanner.
 Quantification des lésions (volumétrie, plus grand
diamètre, critères RECIST…)
 Repérage XYZ précis des lésions
 Archivage des lésions dans un dossier patient
pour un suivi temporel personnalisé.
 Pas d’exposition significative aux
radiations(<5mGy)
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BENEFICES :
 Forte augmentation de la sensibilité de lecture.
 Mesure lésionnelle objective.
 Suivi automatique et opérateur-indépendant des lésions.
 Gain de productivité radiologue majeur en relation avec le nombre
de coupes.
 A temps égal de lecture, plus d’informations avec plus de précision.
 Un compte-rendu beaucoup plus performant pour les
cancérologues.
 Une meilleure évaluation collégiale autour du patient.
PERSPECTIVES :
 Précision dans les bilans d’extension,
 Evaluation plus fine des thérapies : « la bonne décision au bon
moment »
 Système utilisable pour le diagnostic précoce des cancers.
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15
Oncotracker - Poumon

Diagnostic précoce du cancer pulmonaire chez
les patients VIH fumeurs ou anciens fumeurs
 Utilisation du dossier NADIS
 Projet déposé à l’ANRS : 3 000 patients par bras
(diagnostic précoce / suivi habituel)
 Pour l’avenir : sensibilisation du diagnostic par
gènes marqueurs : CBLC, CYP24A1… Kim B,
Cancer Res 2007, 67
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