Qui suis-je - paroisse francaise de milan
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APPROFONDISSEMENTS À FAIRE PERSONNELLEMENT ! PREMIÈRE ÉTAPE TRAVAILLER D’AUTRES TEXTES Les récits de l’enfance dans Luc 1. 2. Ouvrons notre Bible ! Essayons de repérer la contruction du texte… Prologue Annonciation à Zacharie (1, 523) 3. Naissance de Jean le Baptiste (1, 24-25) 4. Annonce à Marie (1, 26-38) 5. Visitation et Magnificat (1, 3958) 6. Circoncision de Jean et prière de Zacharie (1, 59-80) 7. Nativité (2, 1-20) 8. Circoncision et présentation au Temple (2, 21-38) 9. Jésus reste au Temple auprès de son Père (2, 39-52) Lecture attentive de l’Annonciation (Luc 1, 26-38) Regardons ce texte avec un regard neuf et laissons-nous surprendre. Des questions peuvent surgir : Questions littérales autour de la vérité du texte, Questions qui expriment une recherche d’interprétation personnelle. Des questions sur les anges Les anges existent-ils ? Qui est Gabriel ? Le retrouve-t-on ailleurs dans la Bible ? Pourquoi parle-t-on d’anges dans la Bible ? Dire que l’ange est un messager n’est-ce pas réducteur ? Qu’est-ce qu’un ange ? Juifs, chrétiens et musulmans donnent au mot ange (du grec angelos, messager, envoyé) un sens qui varie entre le sens étymologique - l'ange est un simple envoyé de Dieu - et la manifestation même de Dieu de manière perceptible a l'homme. Le sens le plus courant est celui d'un être spirituel, libre, puissant, intervenant dans la vie des hommes, influençant une liberté sans la supprimer, et de toute façon, soumis a Dieu... ; les anges sont manifestation de Dieu. Les noms des anges comportent toujours celui de Dieu EL (EL ; Dieu en hébreu). Mich EL ou Mikha EL : qui est comme Dieu. Rapha EL : Dieu guérit. Gabri EL : héraut de Dieu. Qu’est-ce qu’un ange ? Leur fonction est de discerner et de parler des qualités de Dieu dont ils sont porteurs. Pour les chrétiens, la venue du Christ a rendu seconde la fonction des anges comme messagers. Fondamentalement, les anges rappellent aux chrétiens que le Dieu transcendant et inaccessible a voulu communiquer avec les hommes. Ils signifient que cette communication est don gratuit d'une vie qui dépasse les capacités humaines - et en particulier la mort - pour faire entrer dans un royaume de beauté. Des questions sur Marie Pourquoi Marie a-t-elle été choisie Pourquoi Marie accepte-t-elle si vite ? Et si Marie avait dit non ? Y a-t-il eu des femmes qui ont dit non ? Suis-je choisi ? Puis-je m'identifier à Marie ? Pourquoi parle-t-on de la virginité de Marie ? Est-ce une virginité physique ? Quel sens cela a-t-il ? Est-ce important pour la foi ? Suis-je capable de dire, avec Marie : « Je suis la servante du Seigneur » ? Des questions sur Jésus Comment Jésus peut-il être fils de Dieu ? Comment Jésus peut-il être pleinement homme et pleinement Dieu ? Pourquoi l'Incarnation ? Marie savait-elle dès le départ que l'enfant qu'elle porte est fils de Dieu ? Ou bien ce récit a-t-il été écrit après la résurrection comme une relecture ? Pourquoi Marie est-elle figure de l'Eglise ? Si rien n'est impossible à Dieu, pourquoi n'agit-il pas davantage dans le monde ? Travaillons… SUR LA STRUCTURE DES TEXTES Les récits d’annonciation Lire Luc I, 1-25 - Annonce de la naissance de Jean Baptiste. Comparer ce récit avec celui de l'annonciation à Marie. Essayer de dégager une structure des récits d'annonciation. Effectuer le même travail avec d'autres récits. Genèse 18,1-15 : Annonce de la naissance d'Isaac à Abraham. 1 Samuel 1,3 : Annonce de la naissance de Samuel à Anne Juges 13,2-23 : Annonce de la naissance de Samson à la femme de Manoah Luc 24,1-8 : Annonce de la résurrection aux femmes. Matthieu 28, 1-10 : Idem. Les références bibliques Lire les références suivantes, d'autres références sont données comme approfondissement. Chercher les rapports avec le récit de Luc. Sophonie 3, 14-17 Zacharie 9, 9 Isaïe 12,6 Josué 24,14-23. Exode 40, 34-35 Exode 24,15-16 Nombres 9,15-20. 2 Samuel 6,9 Isaïe 7,14 Isaïe 9, 5 2 Samuel 7,1-14. Comparaison entre Jésus et Jean Baptiste La comparaison des deux personnages, Jean Baptiste et Jésus, aboutit au tableau suivant: Jean-Baptiste Jésus Annonciation 1, 5-25 1, 26-38 Naissance 1, 57-58 2, 1-20 Circoncision 1, 59-79 2, 21 Croissance 1, 80 2, 40-52 Comparaison entre Jésus et Jean Baptiste Luc consacre vingt versets à la circoncision de Jean Baptiste et seulement un à celle de Jésus. C'est le contraire quand il s'agit de la naissance (deux versets pour Jean Baptiste et vingt pour Jésus) et de la croissance (un verset pour Jean Baptiste et douze pour Jésus). Le procédé qui consiste à comparer deux personnages était très répandu dans l'Antiquité grecque. La comparaison met en valeur un personnage par rapport à l'autre. la loi juive (circoncision). Jésus, lui, est mis en valeur quand il s'agit de sa naissance et de sa croissance. Jean Baptiste dira au chapitre 3,30 de l'évangile de Jean : « Lui, il faut qu'il grandisse ; et moi, que je diminue. » Comparaison de l’annonce à Daniel et celle à Marie Luc maîtrise aussi bien le grec que tes traditions sémitiques. Il utilise souvent le procédé des Midrash (midrashim : actualisation de paroles de la Torah). Au début de l'évangile, les chapitres I et 2, sont un midrash de l'annonce à Daniel par l’ange Gabriel (Daniel 9,24). Gabriel est présent uniquement dans le livre de Luc et celui de Daniel. Dans le livre de Daniel, l'ange annonce la réalisation des promesses messianiques appelées la prophétie des soixante-dix semaines : soixante-dix septénaires avant la venue d'un messie. Les soixante-dix semaines Or, chez Luc aux chapitres 1 et 2, si les jours sont comptés de cette façon, voici ce qui se passe : Évènement Description Calcul Annonce à Zacharie Annonce à Marie Le 6° mois 6 x 30 = 180 jours Naissance de Jésus Après 9 mois 9 x 30 = 270 jours Présentation au Temple 40 jours après (selon la tradition juive) 40 jours TOTAL 180 + 270 + 40 = 490 JOURS = 70 semaines (7 x 70) Les soixante-dix semaines Les soixante-dix semaines sont écoutées. Ce peut être interprété comme le fait que les temps sont accomplis : la promesse messianique faite à Daniel se réalise mais elle est inversée. Évènement Description Calcul Annonce à Zacharie Annonce à Marie Le 6° mois 6 x 30 = 180 jours Naissance de Jésus Après 9 mois 9 x 30 = 270 jours Présentation au Temple 40 jours après (selon la tradition juive) 40 jours TOTAL 180 + 270 + 40 = 490 JOURS = 70 semaines (7 x 70) Et pour finir… LECTURE CHRÉTIENNE POUR AUJOURD’HUI ! Le mode narratif Le propre du récit narratif est de raconter les origines quand la fin est connue. L'évangéliste proclame Jésus vivant après sa mort, il l'annonce comme celui qui est la vie et qui pardonne : c'est pourquoi il peut raconter sa naissance. C'est la fin de l'histoire, Jésus ressuscité, qui devient la cause première du récit de sa naissance. Luc utilise cette structure des récits d'annonciation déjà présents dans le Premier Testament : les temps sont accomplis, la promesse est réalisée, Dieu est parmi nous. La vie est annoncée malgré les impossibilités humaines. La création divine continue. Marie, nouvelle Arche d’Alliance Les parallèles avec l'Exode montrent que Marie est comme le Saint des Saints. La nuée couvrait la tente du rendez-vous dans laquelle était installée l'arche d'Alliance. Dieu était présent. « Couverte par l'ombre de l'Esprit Saint », Marie est la nouvelle arche, accueillant par l'Esprit Saint la présence de Dieu en elle. « Réjouis-toi, Le Seigneur est avec toi », cette expression de l'ange s'adressant à Marie rappelle celles du Premier Testament. Marie est désormais comme Israël accueillant Dieu en elle. Elle concevra en son sein. Sophonie 3,14. « Voici la servante du Seigneur » rappelle que « servir » fait partie du contrat d'Alliance qu'Israël conclut avec Dieu (Josué 24,21). La virginité de Marie D'après les Pères de l'Eglise, la virginité est un dogme christologique. Elle dit la gratuité du don de Dieu en Jésus Christ. L'action des hommes n'est pour rien dans l'incarnation du fils : il vient les sauver. Le dogme est une vérité de foi, non pas une explication, ni une description. Marie est dite vierge non pas pour parler de Marie mais pour dire qui est Jésus, Fils de Dieu. La virginité de Marie Cette affirmation de la conception virginale concerne d'abord Jésus, dont elle dit l'origine divine. Elle ne rejaillira que dans un second temps sur Marie. Ce signe donné de la divinité de Jésus est inséparable de l'attestation de la Résurrection. La foi s'appuie en premier lieu sur le mystère de la mort et de la résurrection de Jésus. Le signe de la naissance virginale souligne que Jésus n'a pas été adopté comme Fils par le Père, mais qu'il est déjà le Fils quand il vient parmi nous. Les évêques de France, Catéchisme pour adultes, paragraphe 150 page 103 La promesse s'accomplit, les derniers seront premiers Les temps sont accomplis, la promesse messianique se réalise, mais elle est complètement inversée. Où est le trône de David ? Dans une mangeoire. La maison de pierre que voulait David pour Dieu est en fait une présence de Dieu en l'homme. Le Dieu fort, le prince de la paix vient dans la fragilité et l'humilité d'une jeune fille. Maison du pain Jésus naît dans une mangeoire, comme s'il se donnait à manger. Il naît à Bethléem « maison du pain ». La crèche est une « mise en Cène » de Jésus Christ. Jésus est le premier « mort-né » (résurrection) et le premier « né-mort » (dans la mangeoire enveloppé de langes). Il vient donner sa vie pour nous. En mangeant et partageant le pain de l'eucharistie, nous devenons ensemble temple de Dieu, demeure du Ressuscité, Corps du Christ. A Noël, nous accueillons la Bonne Nouvelle d'un Dieu qui rejoint notre humanité et qui livre sa vie pour nous. Pour continuer… TRAVAILLER À PARTIR D’AUTRES OEUVRES D’ART Une autre image complémentaire L’Annonciation Cette enluminure du Bréviaire d’Aragon, réalisé sur vélin, mesure 14 centimètres sur 17, 5. Le bréviaire fut commandé par Martin V, roi de la Catalogne, aux moines de l'abbaye cistercienne de Poblet en 1398 et réalisé vers les années 1420-30. Il se trouve actuellement à la Bibliothèque Nationale François Mitterrand à Paris. Le Bréviaire d’Aragon Illustrant l'annonce de la naissance de Jésus à Marie par l'ange Gabriel, cette image propose un foisonnement de signes chrétiens. Cette exubérance toute méditerranéenne introduit au mystère de l'Incarnation. Il suffit de laisser parler personnages et symboles. Ils vont guider l'entrée dans le mystère. Comparons… Regardons cette enluminure. Que voyons-nous ? Que nous racontent et suggèrent les symboles ? Dieu le Père Dieu le Père : sous forme humaine, tête nimbée. En haut, au centre, dans des volutes de feuillages, penché vers la terre, il se tient dans un édifice : une tour ou une chaire de la Parole ? Il est entouré d'anges portant des parchemins. Le texte de la Parole semble se déployer à partir de lui. Dieu le Père L'édifice : une tour ? La Jérusalem future ? La chaire de la Parole ? Dieu, Verbe créateur ? Dieu le Fils Au point central de l'image, sous la forme d'un petit homme plongeant vers la terre, portant une croix. Il est situé là où s'achève le texte. Dieu le Fils Jésus, le Fils, est venu accomplir les Écritures. Le Saint Esprit Sous la forme d'une colombe, au niveau du visage de Marie, entre l'ange et Marie. Le Saint Esprit La colombe termine le rayon lumineux, accomplissant, elle aussi, la Parole. La Vierge Marie Marie est à genoux, main gauche posée sur un rouleau de la Parole, main droite levée, en signe d'acceptation. Sa tête (nimbée) et son regard sont tournés vers l'ange Gabriel. Sa chevelure est retenue par un bandeau. Marie est enveloppée dans un grand manteau bleu. Ce peut être le moment où l'image retranscrit le texte : « Sois sans crainte, Marie. » La Vierge Marie Marie est séparée de l'ange par un bouquet de lys dans un vase, symbole de la virginité et de la pureté de Marie. Il est classique, dans les annonciations, de voir Marie et l'ange ainsi distanciés (par un pilier, un phylactère, un arbre, un livre…) : une façon de signifier qu'ils participent à des mondes différents. Mais aussi un rappel de la Croix à venir, l’arbre de la Croix planté au centre du jardin… L’ange Gabriel L'ange Gabriel, agenouillé, porte de ta main droite un phylactère qu'il présente à Marie. Sa main gauche est ouverte. Il lève la tète, nimbée, pour regarder Marie. À noter ses ailes, sa tunique bleue de la même couleur que la tunique de Marie. Sa position est plus basse que celle de Marie, une marche d'écart. L’ange Gabriel De nombreuses annonciations représentent l'ange Gabriel portant un phylactère. Est-ce pour dire que c'est la Parole, le Verbe qui va être engendré ? La position respectueuse de l'ange agenouillé consacre déjà Marie, Mère de Dieu. Le livre Le livre est recouvert de blanc. Il est posé sur un autre, plus grand, et de couleur foncée. Le livre Dans l'iconographie, quand deux livres sont ainsi réunis, ils représentent le Premier et le Second Testament. L'Alliance nouvelle est ici en gestation. Un lit Un lit derrière Marie recouvert d'une couverture rouge, sur lequel reposent trois coussins blancs semblables. Un lit Objet parfois rencontré dans des annonciations. Symbole du lieu sacrificiel de la virginité, renforcé ici par le rouge, la couleur du sang. Évocation de l'autel du futur « agneau ». Les trois coussins semblent être un rappel des trois personnes de la Trinité. Une architecture gothique Profilée, en fond, avec un arbre dressé, sur la droite. Une architecture gothique La scène de la Création, retrouvée dans de nombreuses annonciations, est ici suggérée par un ciel étoilé (boules bleues aux clés de voûte) et l'arbre de vie. L’escalier L'escalier à gauche L’escalier Comme l'ange, symbole du lien entre le ciel et la terre ; il marque également le passage qu'est en train de vivre Marie. Quelques détails… Regardons comment trois autres peintres ont traité le même sujet… Giovanni di Paolo « Le mystère de la Rédemption » Enluminure de 1420-1430, Paris, B.N.F. Les personnages situés à gauche représentent Dante et Béatrice ; celui qui est en prière, entouré de rayon lumineux, pourrait-être saint Justin, martyr. Fra Angélico « L’Annonciation » Florence, Couvent Saint-Marc, vers 1438-1445 Matthias Grünewald « Annonciation » Retable d’Issenheïm, 1512-1516, Colmar, Musée Interlinden Le livre Il n’y a pas de livre. Où est la Parole ? Le livre Il n’y a pas de livre. Où est la Parole ? Le livre Un grand livre ouvert est posé sur un coffre, avec des inscriptions. Un autre livre se trouve dans les mains d’Isaïe, en haut, à gauche. Dans l’iconographie traditionnelle, quand l’ange fait son apparition, Marie lit le texte d’Isaïe 7, 14 : « Voici que la jeune fille est enceinte, elle enfantera un fils, et on l’appellera Emmanuel (c’est-à-dire : Dieu-avec-nous). » Les deux Testaments sont donc présents. La représentation de Dieu Dieu le Fils : sur la croix, à droite. La représentation de Dieu Dieu le Père : représenté par le cercle, au centre, en haut, au-dessus de la colonne centrale. Dieu le Fils : non représenté explicitement, peut-être dans te geste de Marie. Saint Esprit : pas représenté. La représentation de Dieu Dieu Parole : le livre, sur le coffre : « Et le Verbe s'est fait chair ». Remarquez le livre de la Parole que tient le prophète Isaïe en haut à gauche. Dieu le Fils : le sceptre. Nombres 24, 17 « Un astre se lève, issu de Jacob, un sceptre se dresse, issu d'Israël. » Saint Esprit : une colombe, juste profilée, au-dessus de Marie, ï La Vierge Marie Marie est agenouillée, le dos très droit, les bras croisés sur la poitrine. Sa tête est auréolée. Moment possible : serait-ce déjà la naissance ? En effet, la lumière du tapis ressemblant à de ta paille évoque la crèche. Ceci est accentué par l'attitude de l'ange qui semble se prosterner. Marie est droite tout comme elle le sera au pied de la croix. La Vierge Marie Marie est assise, mains croisées sous la poitrine. Sa tête (auréolée) et son regard sont tournés vers l'ange. Ses cheveux sont retenus par un bandeau. Elle est enveloppée dans un grand manteau bleu foncé. Moment possible: «Voici la servante du Seigneur ». La Vierge Marie Marie est agenouillée, les mains jointes et le corps tourné vers l'ange en signe d'acceptation. Dans le même temps, elle détourne de lui la tête et le regard. Les yeux fermés accentuent ce mouvement de distanciation. Comme l'ange, elle n'a pas de nimbe. Moment possible : « Comment cela va-t-il se faire ? » L’ange L'ange, prosterné, a un genou droit à terre. Sa tête est inclinée, nimbée, ses bras croisés sur la poitrine. Son regard se porte sur la lumière du tapis qui ressemble à de la paille : est-ce pour évoquer la crèche ? Il a des ailes, un manteau pourpre sur une tunique bleue. L’ange L'ange est debout, genou gauche plié vers l'avant, bras croisés sur la poitrine, en symétrie par rapport à Marie. Son corps et sa tête nimbée sont légèrement inclinés. Ses ailes sont imposantes et décorées. Il a une tunique rosé brodée. L’ange L'ange est debout, le pied droit n'a pas encore touché le sol. Cette position le met en supériorité par rapport à Marie. Sa tête est inclinée, ses cheveux longs bouclés sans auréole. Il ressemble à un roi : sa main gauche porte un sceptre, son grand manteau est pourpre, sa main droite a les doigts pointés vers Marie. Il a des ailes rouges qui se fondent dans le décor. Pour finir, un petit jeu ! Un objet symbolique doit être trouvé à chaque devinette… « Qui suis-je ? » Qui suis-je ? Je suis un symbole d'autorité… Je suis un symbole de pouvoir… Seuls les souverains, rois et reines, me possèdent… J'ai été roseau à la passion du Christ… Je suis un bâton de commandement… Je suis un sceptre Qui suis-je ? Je suis une fleur… Mes pétales sont en général blancs… Je suis odorante… Je suis le symbole de la pureté de Marie… Je suis l'emblème de la royauté en France… Je suis un lys. Qui suis-je ? Je suis quelquefois roulant… Je suis un lieu de passage… Je suis le symbole du lien entre le ciel et la terre… Je suis formé de marches et de contremarches… Je suis un escalier. Qui suis-je ? Je suis avant tout un soutien… On me trouve dans les temples grecs… Je suis formé d'un fût… Un chapiteau me coiffe… Je peux être dorique, ionique ou corinthienne… Pierre et Paul sont celles de l'Église… Je soutiens les cathédrales… Je suis une colonne. Qui suis-je ? On me lève après le troisième coup… Mon rôle est de cacher le jour… De fer, je séparais l'Europe de l'Est de l'Europe de l'Ouest… Je cachais le Saint des Saints dans le temple… L'Evangile dit que je me suis déchiré quand Jésus est mort… Je coulisse sur une tringle… Je suis un rideau. Qui suis-je ? Je peux être ronde, carrée, ovale, rectangulaire et même gothique trilobée… Je suis faite d'une traverse et d'un montant… Je suis une ouverture sur le monde… Dans une maison, je laisse passer la lumière… Mon rôle est de donner du jour dans une pièce… Je suis une fenêtre. Qui suis-je ? Je fais face à la cour… Je suis très vert quand je suis d'hiver… Je suis plein de cris quand je suis d'enfants… Je suis symbole quand je suis du paradis… Je suis Gethsémani quand Jésus est arrêté… Je suis un terrain de culture ou d'agrément… Je suis un jardin. Qui suis-je ? Je suis un des symboles du Christ… Je suis associé à la croix… Je suis à Gethsémani… Je suis formé d'un tronc, de branches et de feuilles… Je suis un arbre. Qui suis-je ? Je qualifie l'armée d'un pays… Je suis couleur de la colère… Je suis couleur symbole de la révolution… Je suis couleur symbole du sacrifice… Je suis couleur du manteau du Christ lors de sa Passion… Je suis le rouge.
