Chapitre 10 Maladies de système immunitaire

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I. Maladies auto-immunes
Définition : -- les réactions auto-immunitaires
pathologiques primitives
-- les maladies dues à des lésions
tissulaires et des anomalies fonctionnelles
des organes dont les auto-anticorps ou les
lymphocytes T activées sont dirigés contre
les tissus et les cellules de l’hôte elle-même.
Types des maladies autoimmunes
se divisennt en 2 parties :
-- affections monoviscérales dont les
anticorps sont dirigés contre un seul tissu
-- affections systémiques dans lesquelles
existe un grand nombre d’anticorps,
responsable de lésions disséminées dans
tout l’organisme.
Lupus érythémateux disséminé (LED)
Le LED est le prototype classique des maladies
atuo-immunes polysystémiques, caractérisées
par un déploiement d’autoanticorps, en
particulier anti-nucléaire (AAN).
Il s’agit d’une maladie chronique évoluant par
poussées, caractérisées par des lésions cutanées,
des articulations, du rein, du SNC et des
séreuses .
Etiologie et pathogénie
L’anomalie fondmentale du LED est une défaillance de
la tolérance immunologique et une apparition chez ces
patients de nombre auto-anticorps dirigés contre les
autoantigènes.
Les anticorps antinucléaires (AAN) sont les
principales autoanticorps, peuvent être regroupés en
quelques catégories.
① Les anticorps anti-DNA (Anti-double-stranded DNA)
② Les anticorps antihistones
③ Les anticorps contre des protéines liées à
l’ARN autres que les histones
④ Les anticorps contre des antigènes nucléolaires
Mécanisme de la lésion tissulaire
La plupart de lésions viscérales ont pour
médiateurs des complexes immunes
(hypersensibilité de type III). On peut
retrouver des complexes ADN-antiADN
dans les glomérules et les capillaires.
Les autoanticorps dirigés contre les
hématies, les leucocytes et les plaquettes
produisent leurs effets par la voie de
l’hypersensibilité de type II.
La formation de corps du lupus érythémateux
(ou corps hématoxyliques)
-- les noyaux des cellules lésées réagissent
avec les AAN, perdent leur structure
chromatinienne, s’homogénéisent.
La cellule LE est un leucocyte (neutrophile
ou macrophage) qui a phagocyté le noyau
dénaturé (= corps du LE) d’une cellule
altérée, fréquentment vu dans l'exudat
pleural ou péricardial.
Cellules LE
Aspects morphologiques
• Dépôts d’immunoglobulines.
• Au stade aigü, elle est caractérisées par la
présence d' une vascularite aiguë nécrosante
avec dépôts fibrinoides dans les parois
vasculaires.
• Au stade chronique, les vaisseaux présentent
un épaississement fibreux de leur paroi avec
sténose de leur lumière.
(1)
Peau
Mac – un erythème caractéristique du visage
avec une topographie en ailes de
papillon
-- Cet érythème peut concerner aussi les
extrémités et le tronc.
-- L’exposition solaire accentue
l’érythème
Mic – au niveau de la jonction dermoépidermique, les cellules de la couche
base de l’épiderme présentent des
dégénérescences vacuolaires et un oedème.
-- Dans le derme, on note une vascularite avec
dégénérescence fibrinoïde des parois
vasculaires.
-- L’étude en immunofluorescence montre des
dépôts d’immunoglobulines et de
complément au niveau de la jonction
dermo-épidermique.
(2)
Rein
-- En microscopie optique, le rein est atteint
dans 60 à 70% des cas.
-- En immunofluorescence et en microscopie
electronique, on retrouve une anomalie rénale
dans presque tous les cas.
-- On peut classer les néphropathies lupiques
en 4 types
① La GN. lupique mésangiale : la plus
bénigne des dépôts mésangiaux granuleux
d’immunoglobuline et de complément sont
toujours présents –les altérations les plus
precoces
② La GN. proliférative focale :
③ La GN. proliférative diffuse :
La plus grave, chez 40 à 50% des cas.
④ La GN. membraneuse
(3) Coeur, péricardite
endocardite verruqueuse non bactérienne
(4) Articulations
au stade aigu, l’arthrite lupique est une
synovite exsudative avec un infiltrat à
polynucléaires et presence de fibrine
(5)Rate Les artères pénicillées ont une
paroi épaisse avec une fibrose
périvasculaire en aspect bulbe d’oignon.
Polyathrite rhumatoïde
Une maladie affecte principalement les
articulations produisant une synovite
proliférative → destruction du cartilage
articulaire et → ankylose des articulations.
Morphologie
1. Articulation
Signes histologiques :
① une infiltrat inflammatoire du stroma
synovial, composé de follicules lymphoïdes,
des plasmocytes et des macrophages.
② vascularisation
③ formation de pannus
2. Peau
nodules rhumatoïdes se forment au niveau
de la peau mais à la fois dans les poumons,
la rate, le péricarde, les valvules cardiaques
et l’aorte.
Ils sont faits d’une zone centrale de nécrose
fibrinoïde, entourée par un anneau
d’histocytes épithélioïde et de nombreux
lyphocytes et plasmocytes.
Autres organs (poumon)
II. Syndrome de déficit immunitaitre
déficits immunitaires primitifs
déficits immunilaires secondaires
A. Déficits immunitaires primitifs
Subdivisés en 3 catégories :
(A) Déficit immunitaire humoral
(B) Déficit immunitaire cellulaire
(C) Déficit immunitaire combiné
B. Déficits immunitaires secondaires
Complications d’infection, de malnutrition, ou
comme effets secondaires d’une immunosuppression,
d’une irradiation ou d’une chimiothérapie et
d’autres maladies auto-immunes
Syndrome d’immunodéficience aciquise (SIDA)
Le SIDA est caractérisée par une immunodépression
profonde qui expose aux infections opportunistes, à des
cancers secondaires et à des manifestations
neurologiques.
Etiologie
Le SIDA est causé par VIH (virus de
l’immunodéficience humaine)
Le viron VIH-1 est sphérique et contient un
noyau central, entouré d’une enveloppe
lipidique
Le noyau viral contient ① protéine de
capside principale p24 ② deux copies de
l’ARN génomique ③ 3 enzymes viraux
(protéase, transcriptase inverse et intégrase)
The life cycle of human immunodeficiency virus is diagrammed here. Note that the reverse transcriptase
enzyme makes an HIV proviral DNA that is incorporated into the host cell.
Les voies de transmission du SIDA
① Transmission sexuelle
② Toxicomanes par voie intraveineuse
③ Receveurs de sang ou de composés
sanguins
④ Transmission mère-enfant
Pathogénie
1.Les mécanismes supplémentaires de perte en
cellule T CD4 ont été proposés et comprennent :
① Diminution de la sécretion de lymphokine
② Diminution de la cytotoxicité de cellules CD8
③ Activité cytoxique diminuée de macrophages
④ Diminution de la destruction des cellules
tumorales
⑤ Dépression de la production d’anticorps dans la
reponse à de nouveaux antigènes.
2 . Le système nerveux est une cible
essentielle de l’affection VIH. Le VIH est
introduits dans le cerveau par monocytes et
macrophages infectés.
Morphologie
1. Modifications des organes lymphoïdes
Premiers stages :
-- une hyperplasie folliculaire
-- La zone du manteau est atrophique
-- En ME, le VIH peut être détecté dans
les centre germinales concentré sur
les cellules folliculaires dendritiques
MO
Stage avancée :
-- ganglions détruits
-- nombreux agents pathogènes opportunistes
-- réponse inflammatoire est faible
Rate et thymus apparaissent comme “dévastés”.
2. Infections opportunistes
-- Pneumopathie par pneumocystis carinii
-- Méningite par cryptococcose
-- En-céphalite par toxiplasma gondii
-- Infection des yeux et du tractus gastrointestinal
-- Leucoencéphalopathie multifocale progressive
par papovavirus humain
3. Tumeurs malignes
-- sarcome de Kaposi
-- Lymphomes non hodykiniens
III. Rejet de greff
On appelle rejet de greff l’ensemble des
phénomènes immuns qui surviennent lorsque
donneur et receveur n’ont pas le même
patrimoine génétique.
Mécanismes du rejet
Les antigènes responsables du rejet sont ceux
du complexe majeur d’histocompatibilité (HLA
– antigènes leucocytaires humaines)
Le rejet est un processus complexe dant
lequel l’immunité cellulaire et les anticorps
circulant jouent toux deux un rôle.
Biopsie pour le rejet au cours des transplantations
- Biopsie avant clampage: évaluation de la qualité du greffon
- Biopsie après reperfusion: ischémie froid ou ischémie chaude?
- Biopsie chez un patient avoir rejet aiguë ou chronique suspecté
Rejet au cours des transplantations hépatiques
Rejet aiguë humoral
Histo:
Conséquence:
infiltration hémorragique avec nécrose étendue
insuffisance hépatique aiguë grave et fulminante
Rejet aiguë cellulaire
Histo:
Conséquence:
cytolyse et/ou cholestase sans nécrose histologique
peut être considéré comme normal
Rejet chronique
Histo:
Conséquence:
- endartérite à cellules spumeuses
- raréfaction canalaire bilaire (ductopénie)
détérioration progressive du greffon conduisant
à une retransplantation
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