Les Machines ASynchrones

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Les Machines ASynchrones
Mat 0,75 kW
Historique
1922-1933
1933-1946
1912-1922
1946-1961
1961-1970
1970-…
1905-1912
Les Machines Asynchrones:
Les machines asynchrones sont surtout utilisées
comme moteurs.
80% des moteurs électriques sont des moteurs asynchrones
Les moteurs asynchrones sont très robustes
Leur gamme de puissance s’étale de quelques watts
à une dizaine de mégawatts.
Principe
Constitution de la MAS
Constitution de la MAS: le stator
La machine asynchrone est constituée d ’un stator
semblable à celui d ’une machine synchrone.
Ce stator, alimenté par des courants triphasés,
produit un champ magnétique tournant (cf th de
Ferraris).
1
y2
3'
2'
2/3
y1
O
ns = f/p
2/3
2
3
y3
1'
Machine bipolaire
Constitution de la MAS: le stator
Plaque à
bornes
Plaque
signalétique
Constitution de la MAS:
assemblage du stator
Carcasse usinée
Avant bobinage
Après bobinage
Constitution de la MAS: le rotor
à cage d’écureuil
Le rotor est constitué d ’un ensemble de conducteurs
en court-circuit appelé « cage d ’écureuil »
Constitution de la MAS: le rotor
bobiné
Plaque signalétique d’un MAS
puissance
cos 
Fréquence des courants
statoriques
vitesse nominale
rendement
nombre de
phases
Plaque signalétique d’un MAS
tension maximum aux bornes d ’un
enroulement: c’est la tension entre phase d’un
couplage triangle
tension entre phase d’un couplage étoile ( ce qui
donne toujours la même tension aux bornes
d’un enroulement: 220V)
Plaque signalétique d’un MAS
intensité nominale absorbée sur les lignes pour un
couplage triangle : I (=J3 avec J courant dans un
enroulement)
intensité nominale absorbée sur les lignes pour un
couplage étoile (donc courant dans un
enroulement)
Température maximale d ’utilisation
Plaque signalétique d’un MAS
pour un réseau 127/220 V
Il faut appliquer une tension de 220 V à chaque
enroulement donc une tension composée donc procéder
à un couplage triangle
127/220
220 V
127 V
1
2
3
N
pour un réseau 220/380 V
Il faut appliquer une tension de 220 V à chaque
enroulement donc une tension simple donc procéder à
un couplage étoile
220/380
220
380 V
220 V
1
2
3
N
Plaque signalétique d’un MAS
classe de l ’isolement (ancienne
appellation)
Service continu
Plaque signalétique d’un MAS
IP 55 = protection contre la
pénétration des poussières et
protection contre les jets d ’eau
premier chiffre = degré de protection des personnes
contre l’accès aux parties dangereuses et
la protection des matériels contre la pénétration des
corps étrangers (maxi 6)
deuxième chiffre =degré de protection contre les
effets nuisibles de la pénétration de l’eau (maxi 6)
Disposition des enroulements du stator à partir
de la plaque à bornes
plaque à bornes
lamelle de cuivre
Couplage en étoile
1
2
3
Couplage en triangle
1
2
3
Principe de fonctionnement
de la machine asynchrone
Principe de fonctionnement de la machine asynchrone
N
S
S
N
Principe de fonctionnement de la machine asynchrone
rotor
N
S
S
N
Principe de fonctionnement de la machine asynchrone
Rotation du champ tournant
N
S
S
N
Principe de fonctionnement de la machine asynchrone
Rotation du champ tournant
N
Pôles induits dans le rotor
S
S
N
Principe de fonctionnement de la machine asynchrone
N
S
S
N
Principe de fonctionnement de la machine asynchrone
Mise en rotation du rotor
stator
N
N
S
S
Le pôle nord stator tire
le pôle sud rotor
rotor
Le pôle sud stator repousse
le pôle sud rotor
Principe de fonctionnement de la machine asynchrone
Apparition des pôles dans le rotor
Rotation du champ tournant
N
S
S
N
Le flux diminue
Principe de fonctionnement de la machine asynchrone
Apparition des pôles dans le rotor

N
flux rotorique induit
S
courant rotorique induit
S
S
N
Sur la périphérie du rotor, il y a
nécessairement autant
de pôles que sur le stator; cela
résulte de leur nature :
ce sont des pôles induits
L ’attraction/répulsion mutuelle entre pôles statoriques
et rotoriques développe le couple moteur; ce couple
est le couple électromagnétique
Le couple électromagnétique résulte des courants
induits, et donc des variations de flux.
Si le rotor tourne à la même vitesse que le stator, il n ’y
a plus de variation de flux.
Donc le rotor ne peut tourner qu’à une vitesse inférieure
à celle du champ statorique.
La vitesse de synchronisme ne peut en aucun cas être
atteinte (en fonctionnement moteur). D’où le nom de
machine asynchrone.
Le rotor tourne à une vitesse Nr<Ns inférieure à celle du
champ statorique. Le rotor glisse donc par rapport à ses
propres pôles. Ce glissement provoque une perte
d ’énergie qui lui est proportionnelle.
Principe de fonctionnement de la machine asynchrone
Comparaison mécanique
Rotation de
la cuve
Principe de fonctionnement de la machine asynchrone
Comparaison mécanique

’
rotor
Entraînement par
friction, (embrayage)
Bilan de puissance du moteur
asynchrone
Bilan des puissances
Réseau
Stator
Entrefer
Rotor
Charge
Arbre moteur
(1  g ) '2
RI
g
 Tem 
PMec  3
Pemtr  Ptr  3
P1  3V1 I1 cos 1
R '2
I
g
 Ptr 1  g 
 Tem  s
p jR  3RI
V2
PfS  3
Rf
p jS  3r1 I12  3rJ 2 
Pu  Tu 
 gPtr
PfR  0
3
RB I 2
2
La transmission de puissance au rotor
se fait avec perte de vitesse mais à
couple constant
pméc
'2
X
I
I
I10
V1
Rf
Xm
R
g
La différence de puissance
est perdue par effet Joule dans
le rotor
Bilan des puissances
• La différence de puissance est perdue par
effet Joule dans le rotor
PJr  Ptr  PMec  Tem   S  Tem  
 PJr  Tem   S   
 PJr  gPtr

 
g S
S
Tem   S  g
Ptr
Réseau
Stator
Entrefer
Rotor
Pemtr  Ptr  3
R '2
I
g
(1  g ) '2
RI
g
 Tem 
p jR  3RI '2
p jS  3r1 I12  3rJ 2 
V2
Rf
PfR  0
3
RB I 2
2
Remarque : Si on néglige les pertes autres que rotoriques
PM (1  g ) Ptr


 1 g
Ptr
Ptr
rendement optimum du moteur asynchrone
Pu  Tu 
 Ptr 1  g 
 Tem  s
P1  3V1 I1 cos 1
PfS  3
  rotor
Charge
Arbre moteur
PMec  3
 gPtr
pméc
Modélisation
de la machine asynchrone
Etablissement du modèle électrique
d ’une phase de la machine asynchrone
Modélisation de la machine asynchrone:
Résistance du stator
Couplage étoile :
Couplage triangle :
1
i1
r
1
i1
r
2
3
i1
r
i1
2
i2
3
i3
r
r
r
j 12
j23
j31
N
N
PjS  3rJ 2  rI 2
PjS  3rI 2
Si on mesure la résistance entre 2 phases on mesure
Si on mesure la résistance entre 2 phases on mesure
R
Rb  2  r soit r  b
2
2  r  r 2r 2 2
3
Rb   2  r  / / r 

 r soit r  Rb
2  r  r 3 r 3
2
Si on exprime Pjs en fonction de Rb on obtient
Si on exprime Pjs en fonction de Rb on obtient
R
PjS  3rI 2  3 b I 2
2
PjS  rI 2 
Quelque soit le couplage : PjS
3
Rb I 2
2
3
 Rb I 2
2
La machine asynchrone est un transformateur à champ tournant.
I1
r1
1 w
g2w
I1  I10  Iu  mI2
r2
I10
Rf
V1
Stator
Lm E1
E2  g  m  E1
N1,K1
m
N2,K2
K1 N1
K2 N2
I2
Rotor
Pulsation gw
Le rapport des tensions est donné par la loi de Faraday
(pulsation gw au rotor)
E1  K1  N1  f  

E2
K1  N1
n1
E2


g

g

g

m


E2  K 2  N 2  f R   avec f R  g  f 
E1
K2  N2
n2
E1
Le rapport des courants par le théorème d’ampère
n1I1  n2 I 2  n1I10  
I1  mI 2  I10
Iu  I1  I10  mI 2
Iu  mI 2
Modélisation de la machine asynchrone:
I1
r1
1 w
I1  I10  Iu  mI2
g2w
r2
I10
Rf
V1
Lm E1
E2  g  m  E1
N1,K1
Stator
m
N2,K2
K1 N1
K2 N2
I2
Rotor
Pulsation gw
V1  r1 I1  j 1w I1  E1
V1  r1 I1  j 1w I1  E1


 E21  r2 I2  j 2wR I2  0
 E21  r2 I2  j 2 gw I2  0
On divise par g coté rotor
I1
r1
1 w
E21 r2
 I2  j 2w I2  0
g g
I1  I10  Iu  mI2
2 w
I2
I10
V1
Rf
Stator
Lm E1
E2
 m  E1
g
Rotor
Pulsation w
r2
g
Modélisation de la machine asynchrone:
Simplifications:
Déplacement des pertes fer et inductance magnétisante
On part du même modèle de départ
r1
I1
1 w
I1  I10  Iu  mI2
r2
2 w
I2
I10
Lm E1
Rf
V1
E2
 m  E1
g
Rotor
Stator
Pulsation w
On suppose la chute de tension dans r1 et 1w très faible par rapport à E1 .
On peut donc ramener les pertes à la tension V1
r1
I1
V1
Rf
1 w
Iu
E1
Lm
Stator
2 w
I2
E2
 m  E1
g
Rotor
Pulsation w
r2
g
g
Modélisation de la machine asynchrone: Simplifications:
Modèle ramené au stator
On part du même modèle de départ
r1
I1
1 w
I1  I10  Iu  mI2
g2w
r2
I10
Lm E1
Rf
V1
E2  g  m  E1
I2
Rotor
Stator
Pulsation gw
E2 

g

m


  mgE  r  j gw Iu
E
2

E2   r2  j 2 gw  I2

1
2
1 
m
 I  mI 
2 
 u
Iu
 r2

2
puis en divisant par mg  E1   r2  j 2 gw 
 E1  
 j 2 w  Iu
2
m  mg
m 
 gm
I1
r1
2w 
1 w
w
2
m
2
r
R
 22
g gm
R
I10
V1
Rf
Lm
Iu
r2
et 2  22
2
m
m
Modélisation de la machine asynchrone: Simplifications:
Modèle ramené au stator
On continue
I1
r1
w
2w 
1 w
2
m
2
r
R
 22
g gm
I10
Lm
Rf
V1
Iu
Approximation
On suppose la chute de tension dans r1 et 1w très faible
r1
I1
1 w
2w 
w
r
R
 22
g gm
2
m
2
I10
X
Lm
V1 Rf
Iu
Approximation : r1 négligé
I1  I10  Iu
I1
X
I10
V1
Rf
Lm V
1
R
g
Modélisation de la machine asynchrone: Simplifications:
Modèle ramené au stator
On retrouve en partie le bilan des puissances
I1  I10  Iu
I1
X
p jr  3RI u2
I10
Lm V
1
Rf
V1
R
g
PMéca  (1  g ) Pem  3
Pabs
Pfer
Réseau
Stator
Pem  3
Pem
Entrefer
Pemtr  Ptr  3
P1  3V1 I1 cos 1
R 2
Iu
g
Rotor
R '2
I
g
(1  g ) '2
PMec  3
RI
g
 Tem 
p jR  3RI
p jS  3r1 I12  3rJ 2 
V2
Rf
3
RB I 2
2
Charge
Arbre moteur
Pu  Tu 
 Ptr 1  g 
 Tem  s
PfS  3
(1  g ) 2
RI u
g
PfR  0
 gPtr
pméc
'2
Courant à glissement faible
I1  I10  Iu
I1
X
I10
Rf
V1
R
g
Iu 
Lm V
1
X car g faible
V1
2
R
2
g  X
 
 

2
V1
R
g
 
2
 V1 
g
R
R
 I1  I10  Iu  I10  V1 
g
g
R
I1  I10  Iu
I1
I10
V1
Rf
Lm V
1
R
g
I1  I10  Iu
I1
I10
V1
Rf
R
Lm V
1
g
 I1  I10  Iu  I10  V1 
R
g
V1
1
I10
I1Lm
I1Rf
I1
Iu  V1 
g
R
I1  I10  Iu
I1
I10
V1
Rf
R
Lm V
1
g
g
 I1  I10  Iu  I10  V1 
R
V1
1
Si N diminue, g augmente
I1
I10
I1Lm
I1Rf
Iu  V1 
g
R
I1  I10  Iu
I1
I10
V1
Rf
R
Lm V
1
g
g
 I1  I10  Iu  I10  V1 
R
V1
1
I10
I1Lm
I1Rf
I1
Si N augmente, g diminue
Iu  V1 
g
R
Couple à glissement faible
R
g
I1  I10  Iu
I1
I10
V1
Rf
Lm V
1
R 2
Pem  3  I u
g
Pem  Tem   S
R
g
X car g faible
Iu 
V1
2
R
2

X


g
 

V1
R
g
 
2
 V1 
g
R
R 2

3   Iu
2
P
3
R
g
g



em


   V1  
  Tem 
S
S
S g 
R


3
2 g
 Tem 
 V1
S
R
Te
g=1
Ns
g=0
N
Couple et courant à fort
glissement
Couple à glissement fort
I1  I10  Iu
I1
X
Iu 
I10
V1
Rf
R 2
Pem  3  I u
g
Pem  Tem   S
Lm V
1
R
g
V1
2
R
2

X


g
 

V12
R


  Tem  3
2
g


s  R

2

X

g
 
w
s 
p
3 pV12
w

R
g
2
R
2

X
g
 
3p

g
R
1
3p 2
1
2 R
Tem 
V1 
V1 
2
2

gX
R
w
g R
g w
2 


X
R
g
g
R
 

1
X
3 p V12
1
1 w X  R gX


X
gX
R
R
On pose g 0 
X
3 p V12
1
Tem 

w X g0  g
g g0
Tem est max pour g = g0 soit
Tem Max
V12
3 p V12 1 3 p V12 1
3 p V12

 
 
 2  Tem  K 2
w X 2 w Lw 2 2  L w
f
2 f
2
1
3p V
1
Tem 

w X g0  g
g g0
Tem
Ns
g0
g << g0
Tem = K V12 g
g0
g >> g0
Tem = K V12
g0
g
g
Tem
Tmax
Ns
g =1
g=0
zone de fonctionnement
en moteur
zone de fonctionnement
en générateur
N
Influence d ’une variation de la
tension d ’alimentation statorique sur
la caractéristique mécanique
TemMax
Ce
V12
K 2
f
Cmax
(V1=U)
Cmax
(V1=V)
g0 
R
X
Ns
N
Ce
couple au démarrage en 
couple au démarrage en Y
Ns
N
Démarreur étoile/triangle
KM2 KM3
M
3
~
KM1 KM1
Influence d ’une variation
de la fréquence des tensions
statoriques
V/f = cte  Cmax = cte
Ce
TemMax
V12
K 2
f
N
25
50
75
100
Influence d ’une variation de la résistance
rotorique sur la caractéristique mécanique
V12
Tem  K 2
f
Ce
R ’’2> R ’2
R ’2> R2
R2
Cmax=cte
3
2 g
N
Tem 
 V1
S
R
R ’’’2
R2
Ce
R ’’’2 + R2
couple au démarrage
N
R ’’2
R2
Ce
R ’’2 + R2
N
R ’2
R2
Ce
R ’2 + R2
R2
Ce
R2
Etude de l’évolution du point de fonctionnement
Etude de l’évolution du point de fonctionnement
R2
Ce
R ’’’2
R ’’’2 + R2
couple résistant
couple au démarrage
N
Etude de l’évolution du point de fonctionnement
Cmot - Crésist =  J
d
dt
=0
Vitesse atteinte
Ce
couple résistant
N
R ’’2
R2
Ce
R ’’2 + R2
couple résistant
N
Cmot - Crésist =  J
d
dt
=0
Vitesse atteinte
Ce
R ’’2 + R2
couple résistant
N
R ’2
R2
Ce
R ’2 + R2
Cmot - Crésist =  J
d
dt
>0
Cmot - Crésist =  J = 0
Ce
R ’2 + R2
couple résistant
N
R2
Ce
R2
couple résistant
Cmot - Crésist =  J
d
dt
=0
Ce
R ’2 + R2 R2
couple résistant
N
Freinage du moteur
asynchrone
Lors de l ’arrêt d ’une machine, il est souvent nécessaire de
réduire le temps de décélération dû à la seule inertie des parties
tournantes.
Le freinage électrique offre l ’avantage de ne mettre en œuvre
aucune pièce d ’usure.
Dans certains cas, l ’énergie mécanique récupérée peut être
réinjectée sur le réseau électrique.
Freinage du moteur
asynchrone
Freinage par injection de courant
continu
Freinage par injection de courant continu d ’un moteur
à cage d ’écureuil :
M
M
3
~
fonctionnement
3
~
freinage
Freinage par injection de courant continu
Ce
0
N
couple de freinage
Réglage du freinage par injection de courant continu
d ’un moteur à cage d ’écureuil :
Ce
0
N
couple de freinage
couple de freinage
Freinage par injection de courant continu d ’un moteur
à rotor bobiné
M
3
M
~
3
~
M
3
~
M
fonctionnement
3
~
démarrage
freinage
Réglage du freinage par injection de courant continu d ’un moteur à rotor bobiné
Ce
0
N
couple de freinage
Freinage du moteur
asynchrone
Freinage par contre courant
Freinage par contre-courant d ’un moteur à rotor bobiné
M
3
M
~
3
~
M
M
3
~
3
~
fonctionnement
démarrage
freinage
Freinage en contre courant d ’un moteur à cage
M
3
M
~
fonctionnement
3
~
freinage
Freinage par contre-courant
Ce
couple de freinage
N
Freinage du moteur
asynchrone
Freinage hyper synchrone
Ce
Freinage hyper synchrone ou « naturel »
Cmax
Ns
g =1
couple de freinage
g=0
zone de fonctionnement
en moteur
zone de fonctionnement
en générateur
N
De l ’utilité de réduire la résistance insérée au rotor lors du freinage
hyper synchrone :
Ce
0
couple de freinage
N ’ N ’’
N
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