Présentation Roche

publicité
Enquête sur l’administration des
biothérapies
ELIANE SANTE
Journée de partage d’expérience
7 Septembre 2006
1
Le cadre de l’enquête
Quelques résultats
En conclusion
2
 Les étapes
 Phase 1 : élaboration d’un questionnaire, validation par un comité
scientifique
 Phase 2 : conduite d’entretiens dans huit établissements volontaires
 Phase 3 : analyse et synthèse des résultats
 Phase 4 : présentation des résultats et production d’un rapport écrit
organisé autour des thèmes des ateliers de la présente journée
3
 Le questionnaire
148 questions couvrant les thèmes suivants :
• Statut juridique des établissements
• Statut administratif des unités de soins
• Moyens matériels
• Organisation fonctionnelle
• Parcours des patients
• Droits et information des patients
4
 Le questionnaire
• Stratégies thérapeutiques
• Circuit du médicament
• Concours d’autres professionnels de santé
• Démarche qualité
• PMSI
• Délégation de gestion
5
 Les personnes interviewées par établissement
 Un médecin responsable impliqué dans l’administration des biothérapies
 Le cadre de soins de l’unité ou l’IDE responsable
7
 Les limites de l’enquête
 Un espace-temps restreint pour sa réalisation
 Un nombre limité d’établissements étudiés et notamment l’absence d’une
clinique privée
 Seuls les services de soins ont été interrogés
8
Le cadre de l’enquête
Quelques résultats
Fonctionnement
Équipement
CBU et démarches qualité
Financement de l’activité et gestion
En conclusion
9
Fonctionnement
 50% des cas : Unité fonctionnelle spécifique (CHU)
• Dédiée aux traitements ambulatoires de rhumatologie
• Rattachée au service de rhumatologie
• Disposant d’un personnel spécifique y compris médical
• Fonctionnant du lundi au vendredi
 Le mode de fonctionnement privilégié en première intention est
l’hôpital de jour
 L’hôpital de semaine est
• Rarement choisi en première intention
• Habituellement réservé aux patients dont la perfusion est longue
10
Fonctionnement
 L’organisation horaire et journalière est variable
• 5/8 des unités administrent des biothérapies tous les jours
• 3/8 spécialisent des jours pour les biothérapies (mardi & jeudi; lundi, mercredi
& jeudi; lundi et jeudi)
• 5/8 fonctionnement de 8h à 16h
• 3/8 sont ouvertes 12h et peuvent administrer 2 séances successives
 L’administration des biothérapies représente en moyenne 1/3 de l’activité
totale
11
Équipement
 Sécurité : toutes les unités sont équipées :
• de gaz médicaux et de vide
• de matériel de réanimation : chariot d’urgences (7/8) ou plateau d’urgences
(1/8)
• de brassards à tension
 7/8 ont un ou plusieurs tensiomètres automatiques et cardioscopes
 5/8 ont ou vont avoir un dossier médical informatisé et un seul un dossier
de soins infirmier informatisé, toutes utilisent des applications spécifiques
 Toutes les personnes interrogées jugent adaptés les moyens matériels
dont elles disposent
12
CBU et démarches qualité
 La prescription médicale est systématiquement nominative, elle est
toujours conforme aux recommandations scientifiques et à l’AMM
 Elle est justifiée simplement (mention PR sur l’ordonnance, 5/8) ou pas
du tout (3/8)
 Aucun service n’a rapporté d’objectif(s) spécifique(s) dans le cadre de la
mise en place du CBU
 Le rôle et l’installation des OMEDIT sont mal connus (3/8)
 Les perfusions sont préparées dans les services de soins
 3 établissements disposent de hottes, un ne l’utilise pas
13
CBU et démarches qualité
 Évaluation des Pratiques Professionnelles : l’obligation étant récente, elle
est encore peu mise en œuvre
• Manque de temps
• Il existe 1 démarche conforme aux préconisations de la HAs (revue de
morbi/mortalité, audit clinique) et 1 démarche en cours (auto-évaluation versus
recommandations)
 Démarches d’amélioration des soins au travers de programmes de
formation continue pour les infirmières (6/8)
 Actions réalisées dans le cadre de l’accréditation/certification (V2)
14
Financement de l’activité et gestion
 Un RUM est systématiquement produit pour chaque séance de biothérapie
 Les diagnostics sont codés par les médecins
 Le taux d’exhaustivité est suivi partout, il est égal ou proche de 100%
 Le codage le plus fréquent est :
• Diagnostic principal : autre chimiothérapie (Z 51.2)
• Diagnostic relié : PR
• GHM : 24M36Z
 Le bilan initial, la formation et la surveillance habituelle post-traitement
ne sont pas codés spécifiquement
15
Financement de l’activité et gestion
 Aucune délégation de gestion interne contractualisée
 Tableau de bord de service fréquent : 6/8
• Activité
• DMS
• Médicaments remboursés en sus des GHS
• Origine des patients
• Morbi/mortalité
• Satisfaction des patients
• Charges globales…
 Comptabilité analytique peu développée : 2/8 (avec coûts des séjours et des GHM)
 50% des médecins interrogés déclarent prendre en compte la dimension
économique (coûts induits) dans leur pratique professionnelle
16
Le cadre de l’enquête
Quelques résultats
En conclusion
17
En conclusion
 Le statut administratif et l’organisation des services de soins sont corrélés
avec le volume d’activité
 Le fonctionnement en hôpital de jour est privilégié quasiment partout
 Le traitement d’un patient par poste et par jour ouvré est la règle,
seuls 3 services prennent en charge 2 patients consécutivement
 Le fonctionnement pourrait être amélioré essentiellement par :
• Des moyens humains supplémentaires (médecins et IDE)
• Des dispositifs d’administration (pompes IV) et de surveillance (tensiomètres
automatiques) supplémentaires
18
En conclusion
 Les protocoles de programmation et les stratégies thérapeutiques sont
conformes aux recommandations des sociétés savantes
 Les engagements prévus par le CBU sont globalement respectés
 Les démarches d’amélioration continue de la qualité privilégient la
formation continue
 La réforme du financement focalise l’attention sur la précision du
codage de l’activité médicale et soulève des interrogations sur sa
capacité à décrire les pratiques innovantes en rhumatologie
 Les différentes réformes en cours d’application (évaluation, financement,
gouvernance) sont plutôt perçues comme des contraintes dans
l’environnement soignant, elles n’ont pas encore véritablement suscité de
réflexion formalisée autour des pratiques quotidiennes
19
Téléchargement