Sindromul Guillain Barre

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Le Syndrome Guillain-Barré
Auteurs:
Adina Honoria Budea
Tabita-Ligia Dume
médecins résidentes épidémiologistes
La définition
Le syndrome de Guillain-Barré (SGB) ou syndrome de
Guillain-Barré-Strohl est une maladie auto-immune
inflammatoire du système nerveux périphérique. C'est une
maladie acquise. On l'appelle également polynévropathie aiguë
inflammatoire démyélinisante, polyradiculonévrite aiguë
idiopathique, polynévrite aiguë idiopathique ou paralysie
ascendante de Landry.
Il se caractérise principalement par une faiblesse, par
l’apparition d’une paralysie et s'accompagne souvent de
sensations anormales.
L’histoire de la maladie
Jean Landry
En 1859, le médecin français Jean Ladry a décrit
pour la première fois ce syndrome.
En 1916, George Guillain, Jean Alexandre Barré
et André Strohl ont diagnostiqué deux soldats d’une
paralysie généralisée transitoire qui avaient dans la
liquide céphalo-rachidien la concentration augmentée
des protéines, avec un tissu cellulaire normal.
Cette découverte a été la clef du diagnostic de ce
syndrome.
George Charles Guillain
André Strohl
Jean-Alexandre Barré
L’épidemiologie
Le SGB représente le tableau clinique le plus fréquente caractérisé par
l’apparition des paralysies avec une évolution rapide (jours ou
semaines); la moitié des cas surviennent quelques jours, voire
quelques semaines après une infection virale.
l’incidence de la maladie est de 1 - 2 cas aux 100.000 d’habitants pour
une année.
L’incidence est plus diminuée pendant la grossesse, mais elle augmente
rapidement dans les premières deux semaines après la naissance.
La maladie peut apparaître aux personnes de tous âges (l’enfance y
compris), ayant peut-être deux pointes d’incidence: pendant
l’adolescence et comme jeune adulte (15-35 ans) et aux personnes
âgées (55-75ans) aussi.
Il n’y a pas une prédisposition raciale ou de genre, les femmes et les
hommes ayant la même chance de se rendre malade par SGB.
L’étiologie
L'origine du SGB n'est pas connue.
Ce syndrome reste toujours exceptionnel vis-à-vis des différents
facteurs causals suspectés, faisant émettre l'hypothèse d'une
susceptibilité particulière de certains individus. La possibilité
d'une prédisposition génétique unique est assez peu probable, car
le SGB ne se manifeste pas au sein d'une même famille.
Un certain nombre de manifestations semblent déclencher la maladie.
La moitié des cas surviennent après quelques jours, ils
apparaissent quelques semaines après une infection virale..
La pathogénie
La source: www. mayoclinic.com
Les nerfs du patient atteint du SGB semble être attaqués par son
propre système immunitaire.
• La sensibilisation des lymphocytes périphériques à un
composant protéique de la myéline (après une agression la plus
fréquente virale), suivie de la destruction de la myéline par la
migration des lymphocytes sensibilisés au niveau du système
nerveux périphérique.
• L’agent pathogène peut léser les cellules Schwann, avec la
délivrance secondaire des antigènes qui par un mécanisme
immun vont vers la démyélinisation segmentaire.
Des causes hypothétiques:
• des infections bactériennes:
- Campylobacter jejuni - (1 à 2000
infections), à cause du mimétisme moléculaire
apparent entre les antigenes de C. jejuni et les
ganglions neurolonales;
La source:www.cdc.gov
- Mycoplasma pneumoniae;
- Borrelia burgdorferi.
• des infections virales: grippal, Epstein-Barr,
enterovirus, cytomégalovirus, les virus hépatitiques
primaires etc.
• les vaccins: - contre la grippe (AH1N1 y compris)
- contre le méningocoque
- contre la rage
- contre la fièvre jaune
• rarement - porphyrie
• exceptionnellement
- après des traumatismes
- abus des médicaments
- à ceux qui ont des maladies auto-immunes (2,5% de cas)
Le tableau clinique
On décrit plusieurs types du Syndrome Guillain-Barré:
• la polyneuropathie démyélinisante inflammatoire aiguë – (PDIA)
(avec des cellules Schwann)
•
la neurophathie axonale motrice aiguë (AMAN) (axoplasma du nerf
périphérique)
– début rapide progressif
– déficit moteur ou sensitif-moteur ascendant
– affectations des nerfs crâniens
– insuffisance respiratoire
•
la neurophathie axonale sensitive motrice aiguë (AMSAN)
(axoplasma du nerf périphérique)
- maigreur musculaire distaux
- sans l’affectation des nerfs crâniens
• le syndrome Miller-Fischer - 5% des cas (on affecte l’oeil)
- la diplopie
- l’ataxie
- l’ hipporéflexion
- l’affection de la musculature extraoculaire
• la neurophathie sensorielle aiguë
• la neurophathie autonome aiguë – fréquent encéphalophathie et
des arythmies cardiaques
Le diagnostic
A cause de la rareté, dans le cas du Syndrome Guillain-Barré est presque difficile de
poser un diagnostic aux étapes initiales.
On met le diagnostic sur:
• - l’anamnèse
• - des investigations cliniques - de maigreur musculaire avec une évolution
progressive qui affecte les mains, les membres inférieurs bilatéraux,
- l’absence des réflexes
• - des investigations paracliniques:
- l’analyse de la liquide céphalo-rachidien: l’augmentation du niveau des
protéines, sans l’augmentation des leucocytes; (les protéines de la liquide
céphalo-rachidien augmentent après une semaine ou plus encore dès le début de
la maladie);
La source http://en.wikipedia.org/wiki/Guillain Barre_syndrome
- l’électrocardiogramme montre des disfonctionnalités au niveau
cardiaque;
- l’électromyogramme teste l’activité électrique des muscles (elle
indique la déficience de réponse des nerfs aux stimulus);
La source: www. mayoclinic.com
- le test de la vitesse des impulsions nerveuse montre le
ralentissement ou le blocage de l’activité électrique au long des
nerfs.
Le diagnostic différentiel
• a. Affections médullaires: la myélite transverse, des processus
médullaires de remplacement d’espace (des tumeurs, des abcès,
des malformations vasculaires)
• b. Botulisme
• c. Maladies des cellules dans les cornillons antérieurs médullaires
(la poliomyélite antérieure aiguë ou la poliomyélite à la
vaccination et autres infections avec des virus neurotropes)
• d. La myosite ou la dermatomyosite
• e. La paralysie diskaliemica
• f. Autres causes: des maladies infectieuses qui associent des
neuropathies aiguës périphériques ( la diphtérie); des neuropathies
aiguës toxiques (des métaux lourds, la piqûre des insectes – la
maladie Lyme, la morsure des serpents); quelques médicaments;
des neuropathies aiguës dans le cadre des maladies métaboliques
(la porphyrie).
Le traitement
– on ne connaît pas aucun traitement étiologique
Le traitement peut être:
• a. Symptomatique: la plasmaphérèse, la thérapie avec des
immunoglobulines dans une concentration aiguë
• b. des complications: des anticoagulants pour la prévention de
trombe-embolie; l’assistance respiratoire ou l’intubation; des antiinflammatoires et des stupéfiants pour le traitement de la douleur;
le sondage gastrique ou la surveillance de la position du corps au
temps qu’on nourrit, si tant que les muscles de la mâchoire sont
affaiblis
• c. récupérateur: la mobilisation du malade pour maintenir en bon
état le tonus musculaire et la prévention des escarres;
physiothérapie; psychothérapie
Pronostic
• Le quart des patients requiert une ventilation assistée en raison de la
faiblesse des muscles respiratoires.
• La mortalité est d'un peu moins de 10%. Elle est essentiellement
secondaire à des troubles du rythme cardiaque, une infection ou à
une embolie pulmonaire. Pour les formes graves (troubles de la
déglutition et paralysie des muscles respiratoires nécessitant une
ventilation mécanique), elle atteint 20%.
• Il existe un risque de séquelles à long terme : de 5 à 15 % des
patients demeureront invalides à plus ou moins long terme. 35 %
environ se plaignent d'anomalies légères à long terme comme des
étourdissements.
La prophylaxie et le contrôle
• prévenir l’exposition aux infections bactériennes et virales;
• la surveillance / le suivi des personnes vaccinées;
• éviter tout traumatisme, l’abus de médicaments.
Il n‘y pas à l'heure actuelle des méthodes éprouvées pour la prévention
du SGB.
Toutefois, la meilleure façon de rester en santé est d'inclure dans ses
habitudes quotidiennes la pratique régulière d'activités physiques et
de suivre un régime alimentaire équilibré.
Références
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•
Sîrbu Carmen – Adela, L’abordage moderne des neurophathie périphériques
(Abordarea modernă a neuropatiilor periferice), Stetoscop, Nr. 19, 2003, pag.2-3.
Mihancea Petru – Boli neurologice eredodegenerative, Editura Universităţii din
Oradea, 2005 pag.43-45.
Guirado A, De Juan Frigola J. Boletín de Neurología. Síndrome de GuillainBarré. Bol Pediatr.Es. 2006 2010;
http://en.wikipedia.org/wiki/Guillain Barre_syndrome
http://www.mayoclinic.com/health/guillain-barre-syndrome
http://www.cdc.gov
Je vous remercie de votre
attention!!!
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