Saint Pierre et Miquelon

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Saint Pierre et Miquelon
Dobrescu Cosmin
Cls 12F
Professeur: Zaharia Bogdan
Saint Pierre et Miquelon est un archipel français d‘Amérique du Nord situé dans l‘océan Atlantique nord, à
25 km au sud de l’île de Terre-Neuve au Canada. Ancien département d'outre-mer puis collectivité territoriale à
statut particulier, c'est aujourd'hui une collectivité d'outre-mer. L'archipel est composé de trois îles principales :
Saint-Pierre, la plus petite des trois qui abrite cependant quatre-vingt-dix pour cent de la population, Miquelon et
Langlade reliées entre elles par un isthme de sable (tombolo double) depuis le XVIIIe siècle et, plusieurs petites
îles et îlots non habités et peut-être l'Île Verte (Terre-Neuve-et-Labrador).
Comme la Guadeloupe, la Martinique, la Guyane, Saint-Martin, Saint-Barthélemy et Clipperton, l'archipel est un
des sept territoires français en Amérique et le seul en Amérique du Nord, dernière parcelle de l’ancienne
Nouvelle-France.
•En 1520, José Álvarez Faguendes, navigateur portugais baptise l'archipel en l'honneur Sainte Ursule, alors qu'il
débarque le jour de sa fête, l'archipel des onze mille vierges. Jacques Cartier le nomme Isle Sainct Pierre lors de
son passage en juin 1536 ; Saint Pierre est le saint patron des pêcheurs (avec saint André, saint Antoine de
Padoue, saint Nicolas de Myre, et saint Zénon de Vérone1). L'archipel a successivement été aux mains des Anglais
et des Français avant de devenir définitivement français en 1815
•Le nom actuel de Miquelon a été noté sous la forme de Micquelle dans le manuel de navigation d'un capitaine
basque, Martin de Hoyarçabal, en partance pour Terre-Neuve au XVIe siècle. Miquelon pourrait être une forme
basque de Michel la traduction en langue basque de Michel étant Mikel. De nombreux Basques espagnols ont pu
être influencés par la forme espagnole de Miguelón qui signifie grand Michel.
C’est un petit archipel de huit îles, totalisant 242 km², bas et érodé (240 m au Morne de la Grande Montagne à
Miquelon et 210 m à Saint-Pierre). Il est formé de roches volcaniques (Miquelon et Saint-Pierre) et de roches
métamorphiques diverses (Langlade, p.île du Cap) (orogenèse et chaîne des Appalaches datant du Précambrien).
L'aspect est rude, sauvage, avec des côtes échancrées, le tout profondément modelé par la grande glaciation
quaternaire canadienne qui recouvrit également Terre-Neuve et l'estuaire du Saint-Laurent.
L'archipel est constitué essentiellement de la petite île de Saint-Pierre (26 km² avec les îlots contigus et 8 km du
sud-ouest au nord-est) et de la plus grande île de Miquelon (216 km² et 40 km du nord au sud), elle-même
formée de deux îles, Grande Miquelon (110 km²), au nord, dans la partie méridionale de laquelle se trouve la
lagune du Grand Barachois, et Langlade (91 km²) au sud. Ces deux îles, aussi appelées Grande et Petite Miquelon
sont reliées depuis 1783 par un long isthme sableux né probablement par les nombreuses épaves de navires qui
se trouvent dans son entourage, et qui provoqua, au siècle dernier, de nombreux naufrages. L'intérieur est occupé
principalement par des tourbières, des étangs, de rares espaces boisés formés principalement de résineux (seule
forêt boréale française). Une seule rivière digne de ce nom, la Belle Rivière, traverse Langlade du sud au nord.
D‘autres petites îles ou îlots inhabités autour du port de Saint-Pierre au Sud-Est : l’île aux Marins (ancienne île
aux Chiens et autrefois habitée), l’île aux Pigeons, l’île aux Vainqueurs et au nord de Saint-Pierre, le Grand
Colombier. Plus au large, en direction de la péninsule Burin (Terre-Neuve), l'Île Verte est un îlot marquant la limite
des eaux territoriales à la souveraineté incertaine. Le Canada y a érigé un phare.
Le géographe Henri Baulig qualifia ainsi l'archipel : "Malgré tout, avec ses 4.000 habitants sédentaires, avec ses
maisons de bois aux vives couleurs, aux fenêtres basses éclairées par le sourire des fleurs, avec ses jardins
amoureusement soignés, ses rues inégales où s’entendent, dans le claquement des sabots, les parlers de
Normandie et de Bretagne, mêlés à l’accent plus vif du pays basque, Saint-Pierre est bien un morceau de la vieille
France fixé aux rives américaines. »
Le climat des îles suit les évolutions de Terre-Neuve. C'est un climat océanique froid et humide (précipitations
de 1 500 mm/an, taux d'humidité > 80 %) avec une forte modération maritime. Balayées rapidement par les
dépressions atlantiques naissantes, la position de Saint-Pierre-et-Miquelon en fait un lieu d'affrontement entre les
poussées d'air froid arctique et les masses d'air maritime plus douces. C'est également le lieu de rencontre du
courant océanique chaud du Gulf Stream et celui froid du Labrador. Ainsi, il est rare de voir des températures
inférieures à -10 °C l'hiver, la moyenne hivernale n'étant que de -3 °C, avec de fréquentes chutes de neige. La
température moyenne l'été est de 16 °C, avec certains jours un brouillard très dense (les fameux bancs de brume
de Terre-Neuve) pendant juin et juillet. Le facteur éolien ou refroidissement éolien est important.
Saint-Pierre dispose d'un aéroport d'où sont assurées des liaisons régulières avec plusieurs aéroports canadiens
et avec le petit aérodrome de Miquelon. Une liaison maritime de fret relie le port de Saint-Pierre au port d'Halifax
en Nouvelle-Écosse. Il n'existe pas de liaison régulière, ni maritime, ni aérienne, entre l'archipel et la métropole.
L’archipel de Saint-Pierre-et-Miquelon est une collectivité d'outre-mer placée sous le régime de l'article 74 de la
Constitution et dénommée « collectivité territoriale de Saint-Pierre-et-Miquelon »11.
Il ne s'agit donc ni d'un département, ni d'une région.
La collectivité est composée de deux communes : Saint-Pierre et Miquelon-Langlade. Mais le chef-lieu de
l'ensemble du territoire se trouve à Saint-Pierre.
Un conseil territorial qui exerce à peu près les mêmes compétences qu'un conseil régional et un Conseil général
sur le reste du territoire français gère l'ensemble de la collectivité. Il comprend 19 membres élus, représentant
deux circonscriptions qui correspondent aux deux communes : Saint-Pierre (15 conseillers) et Miquelon-Langlade
(4 conseillers). Bien que celle-ci relève de l'article 74 de la Constitution, les lois de la République s'appliquent
directement à Saint-Pierre-et-Miquelon (régime de l'inclusion législative) sauf dans certains domaines, notamment
les impôts, le régime douanier, l'urbanisme et le logement
Saint-Pierre et Miquelon ne fait pas partie intégrante de l'Union européenne (contrairement aux régions
ultrapériphériques françaises reconnues par le Traité d’Amsterdam de 1997, c’est-à-dire actuellement pour la
France, seulement les départements d'outre-mer) : son statut, par rapport à l’Union européenne, est celui des
pays et territoires d'outre-mer (PTOM).
Pourtant les citoyens de cette collectivité territoriale possèdent un passeport français et européen en vertu de leur
nationalité et de la Constitution française, et participent aussi (comme tous les citoyens français) aux élections
des représentants français aux Parlement européen (comme à l’ensemble des autres scrutins nationaux).
Comme dans les régions françaises, sa monnaie officielle est l’euro, depuis 1999 (auparavant c’était le franc
français), bien que la collectivité ne fasse pas partie du territoire de l'Union européenne (comme le sont par
ailleurs les départements d’outre-mer français), ni de l’Espace Schengen. En effet, la collectivité territoriale n’a
pas (comme les autres collectivités du Pacifique) de monnaie propre ni d’institut local d’émission monétaire :
l’euro s’est simplement substitué de droit au franc français dès que ce dernier n’a plus eu cours, avec l’accord de
la Commission européenne par une annexe au traité d’union monétaire concernant l’adhésion de la France à
cette union qui détermine qu’elle est la seule à définir la monnaie légale sur le territoire (c’est aussi le cas pour les
autres Pays et territoires d’outre-mer des autres pays membres de l‘Union européenne qui n’ont pas le statut
européen de région ultra-périphériques)
Le drapeau officiel
Le drapeau nonofficiel
La population, en progression lente depuis la Première Guerre mondiale, comptait au 1er janvier
2011, selon les chiffres de l'INSEE, 6 290 habitants soit respectivement 5 675 et 615 habitants sur
les communes de Saint-Pierre et Miquelon-Langlade14
Le français parlé ressemble à celui de Normandie et de Bretagne. Les habitants descendent très
majoritairement de colons normands, bretons et basques. Si la descendance acadienne est
modeste, on doit par contre souligner une filiation anglaise et irlandaise significative de la
population, conséquence de nombreuses unions de ces colons avec de jeunes femmes venues de
la côte voisine de Terre-Neuve pour tenir des emplois domestiques, notamment au XIXe siècle et
jusqu'à la moitié du XX
Les budgets conséquents investis par Paris, dès 1989, en vue de poser les bases d'une activité
touristique performante adaptée au caractère de l'archipel, notamment à sa proximité du continent
nord-américain, n'ont pas motivé par la suite les acteurs de la profession. Ce secteur n'apporte
donc à l'économie locale qu'une très modeste part, en dépit de l'ouverture en 1999 d'un aéroport
moderne avec atterrissage « tous temps ». En 2006, sur les 25 383 passagers arrivés dans
l'archipel, 76,5% étaient des résidents. Près de la moitié des Français non-résidents arrivés par
avion y sont venus pour affaires. Des actions de promotion et de communication existent, sous
l'égide du comité régional du tourisme (CRT) mais sans résultats notoires: on demeure dans le
schéma d'un tourisme traditionnel de proximité.
Monuments
Fin.
Parle Français!
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