Plantes et groupes sanguins : une découverte

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Lettre d’information N°18 - Décembre 2008
Plantes et groupes sanguins :
une découverte révolutionnaire
Reproduction interdite sauf autorisation - NaturaMundi 2008
La lettre d’info du naturel
Selon les découvertes récentes des paléontologues, il existe une étrange coïncidence entre la diversification des groupes sanguins de l’humanité et la modification
des habitudes alimentaires de l’homme. Plusieurs scientifiques sont aujourd’hui
convaincus que cette évolution parallèle explique pourquoi certains aliments ou
certaines plantes provoquent chez les uns une forte réaction immunitaire alors
qu’ils sont sans effet chez les autres. Leurs travaux ont beau être dénigrés par la
communauté scientifique « orthodoxe », les indices qu’ils avancent n’en sont pas
moins troublants et annoncent peut être une véritable révolution médicale.
E
n 1990, lorsque le livre « 4
groupes sanguins, 4 régimes »
a été publié aux Etats-Unis, peu de
personnes pouvaient imaginer que
quarante années de travail et de
recherches avaient été nécessaires
pour écrire ce livre et réunir toutes
les informations nécessaires.
Le Dr Peter d’Adamo, l’auteur de
cet ouvrage, à la fin de ses études de
médecine naturopathique a poursuivi l’œuvre de son père, James
d’Adamo. Lui aussi naturopathe, il
avait su, tout au long de sa carrière,
utiliser son intuition de chercheur
et de thérapeute pour lancer cette
idée nouvelle qu’alimentation et
santé riment avec groupes sanguins.
Ce qui différencie
les groupes sanguins
A, B, AB, O…
C
haque humain, à la surface
de ses globules rouges, possède ce que les immunologistes ont
appelé des antigènes. Ces derniers
sont des molécules qui ont la particularité de s’agglutiner en présence
de « corps étrangers », un peu
Plantes et hommes sont frères de sang. Les végétaux partagent certains de
nos gènes, leur sève et notre sang ont des structures semblables (la différence
ne tient qu’à un atome). Ils ont aussi des antigènes comparables aux nôtres.
Est-il alors déraisonnable d’imaginer que le fait d’ingérer certains végétaux
pourrait provoquer chez nous une réaction immunitaire comparable – bien
que beaucoup moins puissante – à celle qui se produit si l’on met en présence deux sangs de groupes différents ? Plusieurs chercheurs dans le monde
se penchent aujourd’hui avec passion sur cette hypothèse.
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comme les leucocytes (ou globules
blancs) s’accrochent aux bactéries
et autres microbes. Ce phénomène
d’agglutination permet alors au
système immunitaire de rassembler
et mieux éliminer du corps les éléments indésirables.
Les quatre antigènes spécifiques
définissant les groupes sanguins
sont similaires à des antennes à la
surface des globules rouges. Ils sont
constitués d’un sucre, le fructose,
sur lequel s’ajoute une sorte de rallonge. Le groupe O possède ainsi
du fucose. Les groupes A et B ont
en plus du fructose du N-Acétylgalactosamine (pour le A) et du
D-galactosamine (pour le B). Le
groupe AB quant à lui voit son antenne complétée de deux rallonges,
celle de A et celle de B.
Notre système immunitaire considère les antigènes des autres groupes
sanguins comme n’étant pas « siens ».
Ce paramètre est si important que
nous sommes génétiquement programmés pour produire un anticorps extrêmement puissant pour
lutter contre les groupes sanguins
non compatibles. C’est le mécanisme immunitaire le plus puissant
du corps humain. Et pour cause,
les deux « morceaux d’antennes »
dont nous avons parlé plus haut
sont des sucres assez simples que
l’on retrouve en abondance dans la
nature, notamment auprès de nombreux microbes et bactéries.
Ainsi, et à l’inverse, si une bactérie
possède en sa surface l’antigène imitant l’antigène A, elle sera reconnue chez une personne du groupe
A comme un élément non étranger.
Cette bactérie infectera donc plus
facilement cette personne.
D’Adamo a découvert de la même
façon que nombre d’aliments suscitaient un processus d’agglutination similaire à celui qui se produit
en présence d’un antigène étranger,
mais rarement chez tous les grou-
pes sanguins à la fois. En d’autres
termes, un aliment peut engendrer chez quelqu’un d’un certain
groupe une réaction immunitaire,
alors que cette réaction n’aura pas
lieu chez une autre personne d’un
groupe différent. Un aliment aux
effets néfastes chez l’un pourra être
bénéfique chez l’autre.
Et D’Adamo précise : « Comme
par un fait exprès, la plupart des antigènes desdits aliments ressemblent
beaucoup aux antigènes A et B. Un
lien tangible unit donc bien les groupes sanguins et l’alimentation ». Et
Peter D’Adamo conclut à juste titre
qu’il est surprenant qu’il ait fallu
attendre plus d’un demi siècle pour
qu’une poignée de chercheurs, de
médecins et de nutritionnistes se
penchent enfin sur les conséquences thérapeutiques d’une telle découverte.
Les groupes sanguins :
un témoin de l’évolution
de l’humanité
Les généticiens et les paléoanthropologues ont découvert que l’homme de Cro-Magnon, notre ancêtre
commun, était de groupe O. Pendant des milliers d’années, ces hommes et ces femmes se sont nourris,
entre autres, d’aliments carnés.
C’est au néolithique, qu’est apparue la première révolution alimentaire. Des débuts de culture, et une
forme d’urbanisation, ont modifiés
les habitudes ancestrales alimentaires. Devant ces nouveaux aliments, une réaction du système immunitaire s’est exprimée : c’est alors
qu’apparaît le groupe A.
Plus tard, au sein de populations devenues nomades et ayant adopté
une économie basée sur l’élevage,
apparaît le groupe B, adapté à une
plus grande consommation de lai-
Les lectines, la clé
entre immunité
et alimentation
tages.
U
ne.
ne lectine est une substance
(en général une protéine)
susceptible d’interagir avec les
antigènes de surface des cellules
de l’organisme pour provoquer
un processus d’agglutination. On
trouve souvent des lectines dans les
aliments, et beaucoup d’entre elles
n’agressent que certains groupes
sanguins.
Prenons l’exemple d’une personne
du groupe B qui mange un plat à
base de farine complète de sarrasin. Le sarrasin possède des lectines
réactives vis-à-vis de l’antigène de
groupe B. Pendant la phase digestive, les lectines du sarrasin résisteront au processus de dégradation
moléculaire. Elles se retrouveront
ensuite dans la lumière intestinale,
en contact avec la muqueuse di-
Le groupe AB serait un mariage des
antigènes A et B, apparu récemment au regard de l’histoire humai-
gestive et entraîneront une inflammation. Assimilées ensuite dans le
sang, elles entraîneront une réaction similaire sur un organe précis
et sensible dans le corps. C’est la
porte ouverte à une maladie potentielle…
D’Adamo a analysé la plupart des
aliments habituels et a dressé des
tableaux recoupant les groupes sanguins avec la sensibilité potentielle
aux lectines spécifiques de chaque
aliment. Ainsi (et à titre d’exemple,
car nous ne pouvons pas résumer
tant d’infos en quelques lignes…) :
• Les personnes du groupe O devraient éviter les céréales, et notamment le blé, mais aussi l’anguille, le
caviar, la noix, l’aubergine, la pomme de terre blanche, les germes de
luzerne, et les mûres sauvages…
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• Les personnes du groupe A devraient éviter la plupart des haricots, la plupart des céréales déjà
cuisinées, la tomate, la cannelle,
l’espadon, le cantaloup, la banane,
la pomme, l’aubergine…
• Les personnes du groupe B
surveilleront avec profit le poulet,
les arachides, le kaki, les graines de
tournesol ou de sésame, la pomme,
la truite, le maïs et le sarrasin…
• Enfin, les personnes du groupe
AB, du fait de leurs antigènes à la
fois A et B devraient éviter les familles alimentaires décrites pour
les groupes A et B.
Mais si ce génial chercheur a ainsi
pu lister des mises en garde qui
sont fonction du groupe sanguin
de chacun, il a aussi découvert que
des aliments peuvent être bénéfiques pour tel ou tel groupe. Mieux
encore, il a élargi ses recherches aux
compléments alimentaires, et d’une
façon générale à tout ce qui transite
par le tube digestif : ainsi, après les
aliments de base, D’Adamo a établi des grilles pour les huiles végétales, les épices et les condiments,
les édulcorants et les boissons. Il a
ensuite aussi construit une base de
données sur les suppléments nutritionnels et les plantes médicinales
habituelles.
riennes compatibles. Les bactéries
intestinales deviennent sélectives
et une fois certaine taille de population installée dans le côlon, elles
métaboliseront les antigènes de
ce groupe en acide gras à chaînes
courtes, un processus des plus utiles pour la santé du côlon.
Les bactéries font preuve d’une activité semblable à celles des lectines,
ce qui les rend bénéfiques pour un
groupe et néfaste pour un autre. Si
un probiotique d’une marque ou
d’un fabricant, à terme, ne semble
pas convenir, il convient d’essayer
d’autres souches de ferments.
La racine d’aunée présente un effet
complémentaire aux ferments lactiques indéniable de par sa richesse
en inuline. Elle joue le rôle de prébiotique. Son indication est confirmée par les travaux de D’Adamo.
Elle favorise chez les groupes A, B
et AB la prolifération des bactéries
intestinales bénéfiques, aide à leur
fixation et favorise la résistance aux
levures et aux champignons.
C’est pourquoi à Natura Mundi,
nous avons fait d’une pierre deux
coups, en associant les probiotiques à la racine d’aunée dans un
seul produit.
L’aunée
et les probiotiques :
que du bon !
L
es naturopathes recommandent souvent de prendre des
probiotiques, ces fameuses bactéries intestinales trop souvent mises
à rude épreuve par de nombreux
agresseurs, notamment les antibiotiques. Cette pratique se voit
confirmée par l’approche des groupes sanguins puisque les antigènes
de chaque groupe auront pour effet de stimuler les souches bacté-
L’aunée (en racine) renforce l’activité des bactéries intestinales - du
type du bifidus -en particulier pour les
groupes A, B et AB.
Quelques plantes
bénéfiques
• Le thé vert, d’après les analyses
de D’Adamo, est bénéfique pour
les quatre groupes sanguins. Il
contient un composé qui inhibe la
synthèse des polyamines pour les
groupes A, AB et O et qui influence positivement les prédispositions
chez le groupe B.
Thé vert
• L’astragale (en plus de ses propriétés thérapeutiques habituelles) sera un bon complément à la
chimiothérapie pour le groupe
A, un préventif du cancer pour le
groupe B, utile en convalescence
après une chirurgie pour le groupe
AB et un antibactérien et antiviral
pour le groupe O.
• La coriandre optimisera le métabolisme féminin pour tous les
groupes. Elle harmonise en effet
l’appareil génital chez la femme.
• Le maïtaké, un champignon aux
propriétés modulatrices immunitaires, aura un effet préventif du
cancer pour les groupes A et O et
est indiqué en complément d’une
chimiothérapie pour le groupe B.
• Le pissenlit, bien connu pour son
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effet sur les reins et le foie, verra un avec des périodes de pause, même
effet détoxiquant marqué chez les pour des personnes du groupe O.
gens du groupe A, un effet assainissant de l’intestin pour le groupe
AB et une optimisation du métabolisme pour les gens O. Celui-ci
est disponible dans la tisane hépatique .
• La feuille d’olivier aidera au
contrôle des allergies pour le groupe A, à la santé des sinus pour le
groupe AB et au renforcement du
sang pour le groupe O.
De toute cette gamme de plantes
bénéfiques, deux sont à retenir
pour leurs propriétés particulières :
le fucus et la baie de sureau.
ces scientifiques, il ne faut donc pas
les réduire à un nouveau « régime »
à la mode. D’Adamo nous propose
d’adapter, en fonction de notre terrain physiologique, une alimentation qui nous évitera de déclencher
ou d’influencer l’apparition de pathologies. Ses conseils sont clairs :
changez vos habitudes alimentaires
progressivement, étape par étape,
et constatez sur vous-même les effets bénéfiques que vous en tirerez.
N’est-ce pas là une voie de naturopathie magnifique qui appelle à la
responsabilisation de chacun ?
Jean-François ASTIER
Naturopathe et phytothérapeute
Le cas du fucus…
Cette algue de mer contient une
forte proportion de polysaccharides, qui comprennent notamment
des sucres de fucose. Or, on l’a vu
plus haut, le groupe O est caractérisé par la présence d’un sucre terminal de fucose sur son antigène.
Le fucus peut ainsi agir en tant
qu’élément bloquant en liant les
particules indésirables pour le type
sanguin O et en les éloignant avant
qu’elles ne se lient aux tissus et ne
les irritent.
Puisque les types A, B et AB possèdent aussi quelques sites ancrant
(mais proportionnellement moins
qu’un type O) pour les lectines et
les micro-organismes spécifiques,
le fucus peut aussi avoir un effet
anti-adhérence pour ces trois types sanguins. D’Adamo a avancé
que cette algue pourrait posséder
de la même façon, surtout chez le
groupe O, une activité anti-cancer
en inhibant l’invasion des cellules
tumorales.
Le fucus possédant un fort taux
d’iode ainsi qu’une forte proportion en minéraux, son usage, s’il
est à recommander, devra s’alterner
Le fucus
…et de la baie de sureau
La baie de sureau, quant à elle,
contient des anthocyanosides, ces
fameuses molécules qui donnent
cette couleur bleutée aux fruits.
Cette baie aide le système immunitaire à se défendre contre les infections virales, notamment contre le
virus de la grippe. Cette propriété
originale du sureau a été découverte dans le cadre de l’étude de l’influence des baies de sureau sur les
lectines et entraîne un effet positif
optimal chez tous les groupes.
Le sureau est un arbre tellement facile à faire pousser près de chez soi,
ses fruits si abondants et aisés à récolter, qu’il est urgent d’apprendre
à en faire un jus soi-même, tel que
détaillé dans les livres de Bernard
Bertrand « Sous la protection du
sureau » et « Saveurs de sureau ».
Ed de terran.
Les travaux de Peter D’Adamo font
appel à d’importantes connaissan-
Pour en savoir plus : les livres
du Dr Peter D’Adamo
Son premier livre « 4 groupes sanguins, 4 régimes » (Ed. Michel Lafon), vous expliquera les bases
de ses découvertes et les conseils
pour adapter, en fonction de votre
groupe sanguin, votre alimentation. Ce livre a été traduit en plus
de 50 langues. Sont aussi disponibles :
•4 groupes sanguins, 4 modes de vie.
•L’encyclopédie complète des
groupes sanguins.
•Cuisinez selon votre groupe sanguin.
•Comment bien manger pour votre bébé (édition anglaise).
Peter D’Adamo vient par ailleurs
tout juste de publier les résultats de
ces derniers travaux de recherche,
axés sur les « profils génétiques ». Il recense ainsi six grands génotypes :
« chasseur », « cueilleur », « guerrier »,
« explorateur », « professeur »,
« nomade ». Le chercheur propose
au lecteur de déterminer son profil
génétique en 15 mn et donne des
conseils personnalisés en fonction de
chaque type pour « vivre plus longtemps et en meilleure santé ». Ce livre, intitulé « Le régime génotype » ,est
publié aux Editions Michel Lafon.
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