va-t-on vers une crise similaire a celle de la grande

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VA-T-ON VERS UNE CRISE
SIMILAIRE A CELLE DE LA
GRANDE DEPRESSION ?
Sommaire
• Partie I/ L’origine étasunienne de la crise actuelle
•
•
•
I-1) La chute de l’immobilier
I-2) L’apparition du credit crunch
I-3) L’effondrement boursier
• Partie II/ Les conséquences par aires économiques
•
•
•
II-1) Le décrochage de l’économie étasunienne
II-2) Les tentatives de non importation européenne.
II-3) L’insolente santé des BRIC
• Partie III/ Et maintenant ?
•
•
•
III-1) La désorganisation/recomposition du système financier planétaire.
III-2) La relance de l’inflation
II-3) Désagrégation du système économique mondial actuel.
Introduction
En cette période fortement troublée, où l’avenir de la
seconde banque française [1]a été menacé il y a peu, il
me semble intéressant de s’attarder sur la crise qui
secoue le monde de la finance depuis des mois et qui
risque d’impacter de plus en plus l’économie dite réelle.
[1] Classement en fonction du PNB __Produit Net Bancaire __, chiffre
2005. Source
Partie I/
• I-1) La chute de l’immobilier
• I-2) L’apparition du credit crunch
• I-3) L’effondrement boursier
Partie I-1) La chute de
l’immobilier
Afin de simplifier la présentation: emploi de l’analogie des dominos.
• Début de la partie: attentats du 11 septembre
2001
Conformément aux objectifs que lui fixe la loi (un taux d’emploi
maximum, la stabilité des prix et des taux d’intérêt à long terme peu
élevés), le FOMC (Federal Open Market Committe) de la
banque centrale étasunienne (équivalent du Conseil des
Gouverneurs de la BCE)[2] entame un cycle de baisse de son
taux directeur.
La prise de ce biais permet aux banques et aux institutions
spécialisées de distribuer de nombreux crédits immobiliers à
taux variable à des ménages dont la solvabilité est incertaine.
[2] Source pour la FED. Source pour la BCE.
• Continuation de la partie jusqu’au 29 juin
2004.
Cette date est la dernière appartenant au cycle baissier de la FED. [3]
C’est cette baisse régulière qui a
permis l’envolée de la distribution
des subprimes et l’apparition de
la bulle immobilière aux USA.
[3]
Source.
• Lancement du processus de la crise.
Estimant que l’économie étasunienne va mieux,
pendant les trois années
suivantes, la FED va plus que
quintupler le loyer de l’argent, le
faisant passer progressivement de 1% le 25 juin 2003 à
5,25% le 29 juin 2006.
• Explosion de la bulle immobilière
Plus le taux de la FED augmente, plus
les taux et les mensualités des prêts
hypothécaires _ comme les subprimes _
suivent la même évolution, plus le taux
de défaut de paiement sur ce type de
prêt croît et plus le nombre de
personnes saisies et d’expulsées
explosent
Partie I_2) Apparition du
credit crunch
• Implosion du système immobilier
A partir de la fin 2006, cette hausse
exponentielle du taux d’impayés pousse
de nombreuses structures spécialisées
à se déclarer en faillite et des grandes
banques )[4] à tirer la sonnette d’alarme
en quittant ce marché des subprimes.
[4] Notamment la 4ième banque étasunienne Wachovia,
courant janvier 2007. Source .
• atteinte de l’ensemble du système
financier
Durant l’été 2007, après la mise à mal des
structures spécialisées, les banques
généralistes subissent à leur tour les
contrecoups de cette crise, notamment via
les outils de titrisation des dettes
• effondrement en série
Rien qu’entre les 1er et 9 août 2007:
dissolution de deux fonds par la banque US Bear Stearns
obligation par le gouvernement fédéral allemand d’intervenir
pour sauver la banque IKB
gel d’un fond d’investissement par une filiale US d’une
banque publique allemande, la WestLandesBank
fermeture de trois fonds d’investissement par la BNP
• Apparition du credit crunch
A cause de l’innovation financière,
connaître exactement l’exposition de
chaque établissement financier au
risque subprimes devient chose
impossible.
Par ricochet de la peur de l’inconnu, le marché
c’est
le credit crunch
du crédit se bloque complètement:
• Intervention des banques
centrales
Suite à cette cascade de mauvaises
nouvelles, tout en affirmant ne pas
vouloir intervenir, les banques
centrales injectent des milliards de
liquidités.
Partie I_3) L’effondrement
boursier
• Vent de panique…
En juin, les résultats semestriels des
banques généralistes sont, pour la
première fois, impacté par la crise des
subprimes.
Pendant ce temps, la cascade de faillites
dans le domaine hypothécaire aux ÉtatsUnis se poursuit.
• …des deux côtés de l’Atlantique
Entre juillet et août, en Europe,
l’ensemble du système financier
est, à son tour, emporté dans la
tourmente.
Partie II/
• II-1) Le décrochage de l’économie
étasunienne
• II-2) Les tentatives de non importation
européenne.
• II-3) L’insolente santé des BRIC
Partie II_1) Le décrochage de
l’économie étasunienne
Chute de l’immobilier
Hausse des
expulsions
Hausse des stocks et baisse
des constructions neuves
Nombreuses faillites
d’établissements de crédit
Détérioration des trimestriels
des grands établissements
financiers
Licenciements
Baisse du moral des
investisseurs
massifs
Baisse des investissements
et de la consommation
Baisse du moral des
consommateurs
Pour synthétiser: plus les mois
passent, plus les trimestriels publiés
par les banques se détériorent, plus
la consommation des ménages
étasuniens se tassent et plus le
risque systémique s’amplifie.
Partie II_2) Les tentatives de
non importation européenne
Il faut distinguer la situation atypique de deux états
du reste de l’Union et la situation des entreprises
financières de la situation économique globale.
Comme seuls l’Espagne et le Royaume-Uni ont distribué des crédits
hypothécaires et en particulier des subprimes, des bulles sur les prix
immobiliers se sont également développées dans ces pays. Mais
avec des proportions nettement moindre qu’aux États-Unis.
Les conséquences les plus frappantes sont l’apparition d’un
nouveau phénomène: la baisse des prix de l’immobilier anglais )[5]
et la déroute de la huitième banque britannique
[5] Source .
• dans le reste de l’Europe
Seules les institutions financières, de part leur imbrication
dans les marchés mondiaux subissent le contrecoup de la
situation prévalant aux USA et dans les autres pays anglosaxons.
Entre le coup de froid sur les prix immobiliers, le durcissement
des conditions de l’accès au crédit, les provisions massives
des banques, la peur en l’avenir et des causes hegoxènes
mais tout autant additionnelles comme l’envolé des prix des
matières premières et de l’affrètement; l’économie
européenne peut continuer uniquement à freiner, via
notamment la baisse de la consommation des ménages.
Partie II_3) L’insolente santé
des BRIC
• un trouble boursier
L’ensemble des places boursières des pays
en développement ont subi, par mimétisme,
le choc des grandes places boursières
Depuis le début de l’année: -16,12% à
Shanghai, -11,48% à Bombay ou encore 2,46% à Sao Paulo
• des risques par ricochet
Les risques pour les économies de ces pays
se situe nullement du côté de l’immobilier et
des prêts hypothécaires mais de la demande
des pays dit développés, vu que les BRIC sont
des économies principalement exportatrices
où la consommation intérieure demeure
secondaire.
Partie III/
• III-1) La désorganisation/recomposition du
système financier planétaire.
• III-2) La relance de l’inflation.
• III-3) Désagrégation du système
économique mondial actuel.
Partie III_1) La
désorganisation/recomposition
du système financier
planétaire
• la mise à mal des banques anglosaxonnes
Dans ces pays, lors de la publication de leurs
trimestriels, les banques doivent passer leurs
comptes à la paille de fer et annoncer des
milliards de pertes
• la prise de pouvoir des fonds dit
souverains
Certains pays accumulent, depuis quelques
années, les recettes provenant de l’envolée
des cours des matières premières. Ils ont
créé ce que l’on appelle les fonds souverains.
Aujourd’hui, cet argent leur sert à prendre
des participations à moindre frais dans des
banques ayant un besoin urgent de liquidités.
• dans le reste du monde
Les banques subissent et vont subir des
pertes massives, les obligeant à se
recapitaliser.
Mais en recourant principalement aux
marchés, sans recourir quasiment aux fonds
souverains.
Partie III_2) La relance de
l’inflation
•Dissonances entre banques
centrales
Selon leurs objectifs, les instituts monétaires
conduisent des politiques nettement divergentes:
la FED souhaitant soutenir l’économie baisse
rapidement ses taux
la BCE préférant se polariser sur la hausse
croissante et rapide de l’inflation importée refuse de
le faire. [6]
[6]] Source .
• Pompier pyromane ?
Un vif débat partage les économistes
Les banques centrales doivent-elles baisser leurs
taux, risque à créer des bulles spéculatives et sauver
des entreprises de la déroute ?
Ou ne rien faire, laisser le marché se purger, avec les
catastrophes sociales que cela implique ?
Partie III_3) La désagrégation
du système économique
mondial actuel
• chocs successifs
Depuis plus d’un semestre:
•Les bourses suivent une pente baissière
•Les banques centrales peinent à se coordonner
•Les banques accumulent provisions et pertes
•Les plans de licenciement s’accentuent
•Les investissements des entreprises calent
•La consommation des ménages se tassent…
Conclusion
Selon la zone concernée, l’évolution économico sociale lors
des prochains trimestres, sera nettement différente.
•Les
Etats-Unis
subiront probablement une chute de leur économie
réelle, de leur système financier et de leur l’influence sur l’économie mondiale [7]
Tout en tombant certainement en stagflation. [8]
• Le Royaume-Uni, l’Espagne, l’Australie et la
Nouvelle-Zélande verront leur économie freiner durement, mais sans
risque systémique.
•Les économies des autres états européens tomberont
probablement en récession et leurs banques encaisseront des partes
conséquentes.
BRIC perdront leur flamboyance mais ils souffriront plus de la baisse de
la demande et de leurs exportations que de la crise elle-même.
•Les
[7]] Source .
[8] Source .
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