Lombalgie commune, APS et réseau de prise en charge?

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Pierre LEVOURC’H
Frédéric DEPIESSE
Jacques POUJADE
Épidémiologie des lombalgies
communes
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Credoc 1995
50 à 70% des patients ont eu des lombalgies
47% ont souffert dans le mois
6 M consult par an dont 90% par MG
3eme cause de consult. H et 6eme F
1/3 actes de kiné,2,5% médicaments
5-10% actes radio
13% AT, 1ére cause invalidité <45 ans
perte 3600000 J de W
1ere cause AT (33 J en moyenne)
Panorama des lombalgies
 Lombalgies aiguës
 Syndrome discal
 Syndrome de dérangement intervertébral mineur
 Lombalgies chroniques
 Discopathies
 Syd de l’arc postérieur
 Syd mixtes: lombo-discarthrose
 Instabilité discale, isthmolyse
 Trouble statique (scoliose,Scheuermann)
Lombalgie chronique du
sédentaire
 Syd trophostatique
 Musculature en défaut
 Rétractions musculaire et raideur rachidienne
 Cofacteurs de morbidité(IMC> 24,DNID,HTA)
 Facteurs médico légaux ( AT)
 Facteurs professionnels
 Faible niveau de motivation, de qualification,
 Facteurs socio économiques
 Faible niveau de ressources, éducatif,pb de langue
 Syndrome psychiatrique:
 Anxiété, dépression, hystérie , hypochondrie,etc…
 fibromyalgie
Lombalgies
du
travailleur
manuel
 Fréquente détérioration
des structures
rachidiennes
 Postures et mouvements nocifs
 Flexion antérieure et torsion du tronc
 Posture prolongée
 Vibrations de 2 à 10 hertz
Prévention / Ergonomie posturale
Limitation port de charges (55k H/25 k F)
Tonicité musculaire satisfaisante
Mais abaissement performances m. dorsaux
Sport et lombalgie
antinomiques?
 Déconditionnement cardiovasculaire
 Test d’effort systématique?
 Insuffisance musculaire
 Renforcement préalable spécifique
 Lésions dégénératives ostéo-articulaires
 Risque sportif
 si mouvements complexes du rachis
 Lésions initialement silencieuses
 Mouvement répétitifs, forte intensité ,sport juvénile, monoactivité
Intérêt du sport dans les lombalgies
 Dim régressent parfois grâce à l’exercice
 Effet de pompage de l’activité physique sur les nutriments
et hydratation du disque intervertébral
 Effet positif de la musculature sur les vertebres
 Effet caisson abdominal
 Poutre composite :co conraction abdo-dorsaux
 Dimension du plaisir et de la confiance en soi!
Bénéfice
dupermet
sport
 Etirement musculaire
une meilleure adaptation
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
lombopelvienne
Bonne coordination-> meilleur contrôle postural
Endurance permet d’assumer une posture prolongée (ITO,
Sorensen) ratio abdo/dorsaux
Réentrainement du rachis :
 reconditionnement à l’effort spécifique (cardiotraining)
 Sport adapté (karaté, vélo, gymnastique)
Sécrétion Endorphinique
Approche multimodale
 1 séance/sem de rééducation pendant 15 j
 2/ sem pendant 15 j :w analytique et global
 Au bout d’un mois 3/sem
 Montée en charge du travail d’endurance
 Début d’une activité spécifique dés que capacités de
stabilisation rachidiennes sont suffisantes
 Multisport +++
Définition
La réadaptation est l’ensemble des activités
requises pour influer favorablement l’évolution de
la maladie, ainsi que pour assurer aux patients les
meilleures conditions physiques, mentales et
sociales, afin qu’ils puissent, par leurs propres
efforts, préserver une place aussi normale que
possible dans la communauté.
(O.M.S., E.S.C. 1992, working group on cardiac rehabilitation)
Désadaptation psychosocioprofessionnelle
Modifications des relations
:
 conjugales et
familiales
 professionnelles :
collègues
 employeur
insatisfaction
Objectifs de la réadaptation à l’effort
Médicaux :
  des capacités fonctionnelles
  de la qualité de vie
 autonomisation du patient
(   douleurs )
Socio-économiques :
 reprise du travail et  nombre de jours d’arrêt
  de la consommation de soins
Modalités Générales
 prise en charge en groupe
 durée : 3 à 5 semaines
 hospitalisation : de jour, conventionnelle
 équipe pluridisciplinaire
Modalités Rééducatives
 douleur  facteur limitant
 peu ou pas de techniques passives
 évaluation :
 chiffrée (renforcement positif)
 régulière (hebdomadaire)
 coordonnée (synthèse multidisciplinaire)
Adaptation de la prise en charge
Critères d’inclusion
Pas de consensus
 liés à la pathologie :
 lombalgie commune  3 mois
 échec d’une prise en charge adaptée en libéral
 syndrome de déconditionnement avéré
 liés au patient :
 motivation suffisante, adhésion au programme
 compréhension maximale des objectifs
Critères d’exclusion
 lombalgie symptomatique
 radiculalgie chronique
 incontinence urinaire d’effort, grossesse
 fragilité de la paroi abdominale (hernie, chirurgie…)
 troubles mentaux, psychisme incompatible avec une
vie en communauté
 recherche évidence de bénéfices secondaires
 pathologie respiratoire sévère ou instable
 pathologie cardiovasculaire (angor instable, HTA sévère,
RAO symptomatique….)
Déroulement du stage
w flexibilité
w force endurance
S1
S2
S3
5 à 6 heures d’exercices actifs quotidiens
S4
Journée Type
9 h 00 – 9 h 15 : consultation médicale
9 h 15 – 10 h 00 : échauffement / étirements
10 h 00 – 11 h 00 : travail musculaire (5RM)
11 h 00 – 11 h 45 : réentraînement à l’effort
ou suivi psychosocial
11 h 45 – 12 h 30 : relaxation ou travail sur Contrex®
12 h 30 – 13 h 30 : Repas – Détente
13 h 30 – 14 h 00 :
14 h 00 – 15 h 00 :
15 h 00 – 16 h 00 :
16 h 00 – 17 h 00 :
échauffement / étirements
travail musculaire / proprioceptif
ergothérapie
balnéothérapie
9h15: échauffement
9h30:
Étirements
9h30:
Étirements
10h00: renforcement
10h00: renforcement
11h00: suivi psychosocial ou
réentraînement
11h45: relaxation ou
travail isocinétique
13h30:
reprise
14h00: renforcement et
proprioception
15h00: Ergothérapie:
travail de la
flexibilité
Ergothérapie: travail de la
flexibilité
Ergothérapie:
Force et endurance
Ergothérapie:
vie quotidienne
Ergothérapie:
ergonomie et vie
professionnelle
16h00:
balnéothérapie
Place des APS dans un « réseau » de prise en charge
des lombagies chroniques
 Elle est essentielle car elle signe le retour dans la vraie vie
sur le plan social et psychologique au même titre que le
retour au travail.
 Il faut tout faire pour que ces patients bougent au
quotidien, les APS en clubs sont un excellent moyen et
favorisent la motivation du patient et donc son adhérence
au programme.
Place des APS dans un « réseau » de prise en charge
des lombagies chroniques
 Création d’une « filière territoriale » sur COLOMIERS
et ses environ avec les médecins et masseurkinésithérapeutes intéressés ainsi que les éducateurs
sportifs de clubs associatifs intéressés.
 Pourquoi ne pas s’associer avec le réseau de prise en
charge par les APS déjà existant « efFORMip »?
Orientation rééducative
 la préparation au retour sur le terrain du lombalgique
chronique: étape préalable avant de rentrer dans un club
d’APS « efFORMip » ou non
 Elle sera adaptée à chaque patient et axée
préférentiellement sur les déficits posturaux et
dynamiques identifiés au préalable
Différents exercices
 Education posturale :
Ballon de Klein
 Gainage adapté
 Musculation M.Inf
 Stepper et/ou vélo
 Aquagym
 Etirements :
Streching Global Actif
Travail en décharge
Décontraction et antalgie de l’eau CHAUDE
Travail des amplitudes articulaires
Aspect ludique de l’activité
Programmation
Contrôle de la puissance
Maitrise du temps de travail
Contrôle de la F.C. et de la T.A.
Contrôle de la vitesse
Installation
Contrôle F.C.
Contrôle T.A.
Programmation
CONCLUSION: Le projet de « réseau » ou
plutôt de filière territoriale sur COLOMIERS
 Une clinique SSR spécialisée en appareil locomoteur: Le CABIROL et son
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plateau technique.
Un cabinet de rhumatologues
Des cabinets de médecins généralistes
Des cabinets de masseur-kinésithérapeutes
Des psychologues
Autres professionnels motivés ( médecin du travail, ergonomes…)
 Tous concernés par leurs patients lombalgiques chronique, ils pourraient se
fédérer pour offrir un vrai parcours de soins à ces patients: un vrai
programme global de rééducation/réadaptation .
 Il reste à définir la place de chacun dans le parcours du patient et les critères
de fonctionnement que les membres volontaires pour créer ce réseau
voudront bien mettre en œuvre.
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