CORRECTION DEVOIR COMMUN N°1 (NOVEMBRE 2014) 1. TERMINOLOGIE MÉDICALE ET EXAMENS PARACLINIQUES 1.1. Définir les termes soulignés. Rhinopharyngite : Inflammation des fosses nasales et du pharynx Bronchite : Inflammation (de la paroi) des bronches Oxygénothérapie : Traitement utilisation du dioxygène gazeux IMC : Indice de masse corporelle ([Poids / (Taille)2] Poids en kg et Taille en m) Myocarde : Paroi musculaire du cœur 1.2. Donner le terme médical correspondant aux expressions en gras italique. Crachements en provenance des voies respiratoires : Expectorations Troubles respiratoires : Dyspnée Extrémités sont bleues : Acrocyanose Rythme cardiaque s’accélère : Tachycardie Tension est élevée : Hypertension 1.3. Le 1er examen paraclinique est une écho-doppler Remplir le tableau (Document 1) correspondant à une échographie Technique d’imagerie médicale utilisant les ultrasons pour obtenir des images des organes Définition/ Principe étudiés. Une sonde émet des ultrasons qui traversent les tissus. A l’interface entre les tissus de nature et/ou de densité différentes, une partie des ultrasons est réfléchie (échos). Ces échos sont captés par la sonde et transmis à un ordinateur qui les traduit en images. Avantages/ Intérêt Aucune préparation au préalable, technique non invasive, examen qui peut être répété de façon fréquente 1.4. Donner la définition et le principe d’une angiographie coronarienne. Technique d’imagerie médicale utilisant les rayons X Technique fondée sur l’absorption différentielle des rayons X en fonction de la densité des tissus traversés - Zone opaque aux RX (tissus denses) blanche au niveau du cliché - Zone transparente aux RX (tissus mous/air) nuances de gris au niveau du cliché Quelle est la contrainte nécessaire à la réalisation de cet examen ? Expliquer pourquoi. Les coronaires sont des vaisseaux sanguins, donc des tissus mous. Il doit donc y avoir utilisation de produits de contraste pour les rendre opaques aux rayons X. 1.5. Dans quel service hospitalier pratique-t-on les examens tels que la radiographie, l’angiographie et l’échographie ? Ces 3 types d’examens paramédicaux sont des techniques d’imagerie médicale : ils sont donc pratiqués dans le service d’imagerie médicale. 2. L’APPAREIL RESPIRATOIRE 2.1. ANATOMIE ET HISTOLOGIE DE L'APPAREIL RESPIRATOIRE Reporter sur la copie les légendes correspondant aux repères 1 à 10 du document 2. 1. 2. Fosse nasale Larynx 3. Bronche 5. Côte 4. Sac alvéolaire ou alvéole pulmonaire 6. Pharynx 7. Trachée 8. Bronchiole 9. Lobe pulmonaire / poumon 10. Diaphragme 2.2. EXPLORATION DE L'APPAREIL RESPIRATOIRE Observer le cliché du document 3 : Quelle est la technique d'imagerie médicale utilisée dans ce cas ? En rappeler le principe. Technique utilisée : Radiographie thoracique (pulmonaire) Principe : Technique d'imagerie qui utilise le principe de l'absorption différentielle des RX selon la densité des tissus. Pas d’utilisations de produits de contraste dans le cas de la radiographie thoracique 2.3. INFLUENCE DU TABAC SUR LA RESPIRATION 2.3.1 ÉTUDE DES ÉCHANGES GAZEUX 2.3.1.1 Après avoir rappelé le principe général de la diffusion des gaz, compléter le schéma du document 4 représentant un capillaire sanguin pulmonaire et une alvéole ; Y placer les valeurs de pression partielle en dioxygène et en dioxyde de carbone en utilisant les données du tableau ci-dessus puis représenter par des flèches de couleur légendées le sens des échanges gazeux. 2.3.1.2 Réaliser un second schéma du même type, sur le document 4, représentant les échanges gazeux au niveau d'un muscle. Les gaz diffusent toujours du compartiment où leur pression est la plus haute vers le compartiment où leur pression est la plus basse. 8 pts 10 pts Sens de circulation du sang Air alvéolaire : PCO2 = 5,3 kPa PO2 = 14 kPa Sang non hématosé : PO2 = 5,1 kPa PCO2 = 6,1 kPa Sang hématosé : PCO2 = 5,3 kPa PO2 = 14 kPa Cellules musculaires : PO2 = 4 kPa PCO2 = 6,6 kPa Sang non hématosé : PCO2 = 6,1 kPa PO2 = 5,1 kPa Sang hématosé : PO2 = 14 kPa PCO2 = 5,3 kPa 1 pt par pression Sens des flèches correct : 2 x 0,5 Flèche O2 en rouge : 0,5 pt Flèche CO2 en bleu : 0,5 pt Si légende des flèches non claire : -0,5 pt 2.3.2 CONSÉQUENCES DU TABAGISME SUR LES ÉCHANGES GAZEUX 2.3.2.1 Après avoir décrit les variations de la capacité de transport du dioxygène sanguin chez les adultes fumeurs et non-fumeurs, rappeler quelle substance présente dans la fumée de tabac explique ces résultats. Plus le degré de tabagisme est élevé plus on constate une baisse du taux de l'O transporté par le sang (fixé sur 2 l'hémoglobine). Il y a donc une substance dans la fumée de tabac qui entre en compétition avec l’O au niveau de 2 leur fixation sur l'hémoglobine : c’est le CO (monoxyde de carbone). 2.3.2.2 Le CO se fixe sur le Fe À l'aide des connaissances, préciser les modalités de fixation de cette substance sur l'hémoglobine. 2 2+ de chaque hème de l'hémoglobine (à la place de l'O2). 3. RESPIRATION ET MÉTABOLISME La respiration assure un apport en O et un rejet de CO . Ces gaz sont transportés par le sang afin d’alimenter les 2 2 tissus où l’O servira à assurer l’oxydation des substrats énergétiques lors de la respiration cellulaire. 2 3.1 Définir le métabolisme. Ensemble des réactions biochimiques de synthèse (production, fabrication) = anabolisme et de dégradation = catabolisme, des différentes molécules biologiques. Il y a également production et/ou consommation d’énergie. 3.2 Donner l’équation de la respiration cellulaire. C6H12O + 6 O2 6 CO2 + 6 H2O 6 3.3 Quelle est la molécule servant à transporter l’O dans le sang ? 2 La molécule servant à transporter l’O2 est l’hémoglobine 3.4 Analyser les différentes données et expliquer les différences observées entre les deux activités sportives. Pour un même muscle on observe que selon le sport réalisé, les fibres ne sont pas présentes dans les mêmes proportions et la vascularisation est différente. Pour un sport d’endurance : Importante vascularisation Permet l’apport d’une importante quantité d’O2 aux muscles - Dans ces muscles les fibres majoritaires sont les fibres rouges, qui contiennent de nombreuses mitochondries - L’O2 est utilisé dans les mitochondries lors respiration cellulaire, permettant une forte production d’énergie Pour un sport de courte durée : Faible vascularisation Peu d’apport d’O2 aux muscles - Dans ces muscles les fibres majoritaires sont les fibres blanches, qui sont pauvres en mitochondries - Conditions défavorables à la réalisation de la respiration cellulaire Énergie nécessaire à l’activité sportive produite grâce à la fermentation lactique Les muscles sont constitués d’unités de base. Ces unités, lorsqu’elles sont au repos, sont représentées dans le document 5a. 3.5 Légender et titrer ce document. 1. Actine 5. Bande H 2. Myosine 6. Bande A (ou sombre) 4. Ligne M (ou Strie H) 3. Strie Z 7. Bande I (ou claire) Titre : Représentation schématique d’un sarcomère relâché 3.6 Faire un schéma de ces unités lors de la contraction dans le cadre prévu à cet effet (document 5b). L’activité musculaire est liée à l’activité nerveuse. Afin de voir comment, l’expérience suivante et réalisée. On enregistre chez un animal les potentiels d’action sur un axone issu d’un récepteur sensible à l’étirement d’un muscle. Ce muscle subit des étirements d’intensité croissante. Les résultats observés sont indiqués dans le document 6. 3.7 Analyser le document et en déduire les caractéristiques du message nerveux. Pour des intensités d’étirement faibles, la fréquence de PA est fiable alors que pour des intensités plus importantes, la fréquence des PA est plus importante. Cependant, quelle que soit l’intensité de l’étirement, l’amplitude des PA reste constante (100 mV) Le message nerveux est donc codé en fréquence de PA. 4. HISTOLOGIE DE LA PAROI ARTÉRIELLE Le document 7 représente la paroi d’une artère 4.1 Reporter les légendes sur la copie. 1. Adventice 2. Média 3. Intima ou endothélium 4.2 Citer les deux grands types d’artères Artère de type élastique (Proches du cœur) 5. Artère de type musculaire (Proches des organes) RISQUE ET PRÉVENTION À la lecture du bilan lipidique présenté ci-dessous, il est conseillé à Richard d’effectuer annuellement des contrôles et d’avoir une bonne hygiène alimentaire. 5.1. Définir la notion d’hypercholestérolémie. Définition : concentration élevée du cholestérol dans le plasma sanguin. 5.2. Donner la signification des sigles HDL et LDL. Expliquer le rôle de ces molécules. HDL = High Density Lipoprotein = Lipoprotéine de densité élevée - lipoprotéine responsable du transport du cholestérol vers le foie. LDL = Low Density Lipoprotein = Lipoprotéine de densité faible – lipoprotéine responsable du transport du cholestérol vers les tissus. 5.3. Commenter les valeurs consignées dans le tableau ci-dessus. À quelle pathologie s’expose Jean-Paul à long terme ? Jean-Paul présente une hypercholestérolémie caractérisée par un taux supérieur à la normale de cholestérol total, un taux élevé de cholestérol-LDL (« mauvais cholestérol ») et un rapport Cholestérol total / Cholestérol HDL supérieur également aux valeurs physiologiques. Ces 2 caractéristiques sont des facteurs de risque de pathologies cardio-vasculaires 5.4. Le document 8 présente différentes phases de cette pathologie. Identifier cette pathologie et remettre dans l’ordre les quatre schémas. Justifier la réponse. La pathologie schématisée dans le document 8 est l’athérosclérose : maladie caractérisée par la constitution de dépôt lipidique (plaque d’athérome) sur la tunique interne de la paroi des vaisseaux sanguins de gros calibre réduisant ainsi la lumière vasculaire. Ordre chronologique : A D B C A : paroi artérielle « saine » : on peut y distinguer les 3 tuniques : intima (épithélium) – média (tissu musculaire) et l’adventice (tissu épithélial et conjonctif) D : épaississement de l’intima par dépôt de lipides dans cette couche = début de la formation de la plaque d’athérome. B : plaque d’athérome grandissante. C : plaque d’athérome grandissante, lumière vasculaire très réduite – Apparition d’un caillot sanguin suite à la rupture de la plaque d’athérome. 5.5. Expliquer les conséquences possibles de cette pathologie lorsqu’elle affecte les artères coronaires. Conséquence possible : si l’athérosclérose affecte une artère coronaire, tout ou partie du muscle cardiaque sera privé partiellement ou totalement de son irrigation. La diminution de l’irrigation du cœur conduit à l’angor (angine de poitrine). L’absence d’irrigation conduira à l’infarctus du myocarde. La prévention de cette pathologie vasculaire passe par le respect d’un certain nombre de mesures d’hygiène alimentaire. Le document 9 est issu d’une brochure de prévention éditée par le Conseil National Suisse de l’Alimentation (CNSA). 5.6. La recommandation 6 du CNSA mentionne un poids idéal. Nommer et définir l’indicateur qui permet de l’évaluer. Le poids idéal est évalué à partir de l’Indice de Masse Corporelle (IMC). IMC (kg.m-2) = Poids (en kg) / Taille2 (en m) 5.7. Parmi ces recommandations, certaines sont directement liées au conseil n°6. Indiquer lesquelles en argumentant la réponse. Recommandations liées au point 6 : - Point 4 : importance d’une activité physique régulière. - Point 5 : alimentation variée (à illustrer) : doit satisfaire les besoins quantitatifs et qualitatifs de l’organisme. - Point 7 : réduire les graisses saturées, favoriser les graisses insaturées. - Point 8 : apport de minéraux, de vitamines (essentiels au fonctionnement de l’organisme) et de fibres alimentaires (favorisent le transit). - 6. Point 9 : sel favorise la rétention d’eau. TRAJET DU SANG DANS LE CŒUR 6.1 Légender et titrer le document 10. 6.2 Sur ce schéma, flécher le sens de circulation du sang en utilisant les couleurs conventionnelles et indiquer leur signification.