LES ENTRETIENS PRÉALABLES À LA THÉRAPIE COMPORTEMENTALE ET COGNITIVE DE LA BOULIMIE. Les principes de la thérapie comportementale et cognitive. Elle tend à faire évoluer progressivement les comportements et les modes de pensée contribuant à entretenir les troubles Elle agit sur l’ici et maintenant et non sur les événements passés Elle procède par étapes logiques découlant de l’analyse fonctionnelle personnalisée L’analyse fonctionnelle Exemple Stimulus Après une période de restriction S Organisme: Organisme: Dénutrition Physiologie Carences Schémas Besoins O Réaction: : Réactions Envie de manger Émotions, Pensées comportements, permissives cognitions Crise R Conséquences Bref plaisir Angoisse, culpabilité Restrictions C Les relations entre émotions, pensées et comportements Emotions Attitudes Actions Discours Comportements Anxiété Tristesse Colère Culpabilité Pensées Cognitions Images Schémas Comment agit la thérapie comportementale et cognitive ? Nos réactions face aux situations sont de trois ordres : émotions, pensées et comportements. On peut agir sur chacun de ces points par des méthodes différentes et complémentaires. Les techniques comportementales pour modifier nos comportements inadaptés Les techniques cognitives pour modifier nos pensées irrationnelles Les techniques de relaxation ou similaires pour modifier nos émotions excessives Pourquoi la thérapie comportementale et cognitive ? Elle est la seule thérapie bien établie dans le traitement de la boulimie et de l’hyperphagie boulimique Elle donne de bons ou d’excellents résultats dans 70 à 80% des cas C’est une thérapie brève : moins de 6 mois en général Elle est centrée sur le trouble et travaille sur l’ici et maintenant Elle s’appuie sur la réalisation d’exercices concrets entre les séances définis de manière collaborative Votre analyse fonctionnelle personnelle Mauvaise image de soi Importance du poids et de la silhouette restrictions dénutrition CRISE Vomissement Pour la boulimie seulement Histoire personnelle, événements de vie, éducation, tempérament, etc. Influence des médias et de la mode PublicitéPerfectionnisme pour les régimes et la diététique et pensée dichotomique Déficit en énergie ou en nutriments essentiels Environnement et stresseurs Etablir sa motivation Il est important d’être suffisamment au clair sur ce point avant même de s’engager dans les soins : leur succès en dépend beaucoup. Il est normal de ressentir une certaine ambivalence au moment de faire un tel travail : les motifs pour vouloir guérir s’opposent aux craintes de changer, par exemple. Les 2 diapos suivantes vous permettront d’en faire le tour et de combattre les éventuelles pensées irrationnelles qui pourraient vous faire douter. Les 4 raisons de ne pas se soigner 1. « Je n’en vois pas assez l’importance » Arrêter de faire des crises ne semble pas avoir un intérêt suffisant. 2. « Je ne m’en sens pas vraiment capable » C’est au dessus de mes forces. Je doute trop de moi. 3. « Je ne suis pas assez confiant(e) dans la thérapie qu’on me propose de suivre » La méthode ne me convient pas. Je n’ai pas établi une relation suffisamment bonne avec ce(tte) thérapeute. 4. « Je ne souhaite pas commencer dés maintenant » J’ai d’autres questions à traiter auparavant, d’autres urgences. Votre bilan motivationnel Continuer sans rien changer Suivre la thérapie Avantages Inconvénients Avantages Inconvénients En quoi ce trouble peutil m’apparaître favorable ? En quoi m’est-il défavorable ? Si je réussis, qu’est-ce que je pourrais en attendre ? Si je faisais cette démarche, qu’est-ce qu’il m’en couterait ? Que m’apporte-t-il dont j’aurais de la peine à me passer ? Quel prix me fait-il payer ? Quels conséquences positives cela aurait sur ma vie, mon image de moi et mes relations ? Quelles difficultés et quels risques je pourrais redouter ? Pour chaque catégorie, pensez à envisager les arguments sur le court terme et sur le long terme