Votre taux de CHOLESTEROL est trop élevé

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Docteur Bruno MASI Tel : 01 39 51 51 09
vendredi, décembre 9, 2011
Votre taux de CHOLESTEROL est trop élevé
D'OU VIENT LE CHOLESTEROL ?
Deux origines sont possibles:
- 1 origine EXTERNE : dépendant uniquement de l'apport alimentaire: c'est à dire
toutes les graisses d'origine animale, comme les viandes grasses, les produits laitiers et
tous leurs dérivés, les sauces, conserves ,etc...
- 1 origine INTERNE : par excès de fabrication au niveau du foie lié à un mauvais
fonctionnement. Trouble sans gravité du le plus souvent à l'âge, et plus rarement à
d'autres maladies, surtout chez les sujets très jeunes.
POURQUOI FAIRE BAISSER LE TAUX DE CHOLESTEROL ?
En excès dans le sang, le CHOLESTEROL, ( comme les triglycérides ), a tendance à
se déposer sur la paroi des artères, ce qui à la longue les obstrue progressivement,
diminuant l'arrivée de sang oxygéné aux différents organes. Pour évaluer le risque
cardio-vasculaire, on se base sur le taux de LDL-cholestérol ("mauvais cholestérol"),
qui se calcule à partir du taux de cholestérol total, du HDL-cholestérol ("bon
cholestérol") et des triglycérides.
L'existence d'autres facteurs de risque comme le tabac, le diabète, l'hypertension
artérielle, l'obésité, imposent de ramener le taux de cholestérol à des chiffres normaux,
pour diminuer ces facteurs de risque.
Ce qui vous expose bien plus que les sujets avec un cholestérol normal, aux risques
d'infarctus du myocarde, d'accident vasculaire cérébral (paralysie d'une partie du corps)
et d'autres maladies redoutables pour votre avenir.
Une fois le taux de cholestérol redevenu normal, vous redevenez un sujet quasiment
normal, avec un risque de complications pratiquement comparable à celui des sujets au
taux de cholestérol normal. L'objectif est à atteindre à moyen terme, en un an par
exemple : 6 mois de régime seul, puis mise sous traitement si nécessaire, tout en
respectant les règles diététiques.
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vendredi, décembre 9, 2011
COMMENT COMBATTRE L'EXCES DE CHOLESTEROL ?
à 2 niveaux:
- EXTERNE : par le régime
- INTERNE : par les médicaments.
Il est indispensable de toujours commencer par un régime, ce qui va permettre de
définir l'origine EXTERNE ou INTERNE de votre " hypercholestérolémie".
Ce sera un régime suffisamment strict pour être efficace, ( mais pas trop contraignant
non plus), ce qui évitera dans la plus part des cas l'emploi de MEDICAMENTS.
Situation bien préférable car ce sera un traitement pour toute votre vie .
LE REGIME :
AUGMENTER ET PROFITER AU MAXIMUM DES ALIMENTS SUIVANTS:
- LEGUMES et FRUITS: à la vapeur ou à l'anglaise
- POISSONS MAIGRES: pochés ou cuits au four
- POISSONS GRAS: hareng, maquereau, saumon, anguille
- GRILLADES: toutes sortes
- HUILE D'OLIVE, HERBES, CONDIMENTS, AROMATES
- MOLLUSQUES et CRUSTACES: huîtres, moules, praires, crevettes, crabe, homard
ALIMENTS A REMPLACER:
- LE BEURRE et les GRAISSES ANIMALES : par une margarine au tournesol.
- LES HUILES d'arachide ou de coprah, seront remplacées par de l'huile de :
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- tournesol (bonne pour la cuisson)
- olive
- noix
- mais
- pépins de raisin
- colza
- soja
- LES FROMAGES GRAS, type gruyère, Roquefort, bleu, Hollande, Port-Salut, brie,
camembert, seront remplacés par:
- fromages blancs maigres
- yaourt
- fromages à faible teneur en matières grasses
ALIMENTS A EVITER: parce que très riches en CHOLESTEROL:
- JAUNE D'OEUF : c'est l'aliment le plus riche en cholestérol
- VIANDES GRASSES: charcuterie, porc gras, mouton gras, cervelles, rognons, ris de
veau, oie, canard, dinde, gibier, conserves de viande ou de poissons.
- LAITAGES: le lait entier ou demi-écrémé, fromage blanc, fromages à plus de 20% de
matières grasses, crème fraîche.
- MATIERES GRASSE: le beurre, le saindoux, le lard, margarine ordinaires et
végétaline, huiles de table ordinaires.
- DIVERS: noix, avocats, amandes, pistaches, cacahuètes, toutes les pâtisseries,
chocolat, pâtes d'amandes.
" ne pas oublier que le TABAC est particulièrement nocif, et que
l'ALCOOL doit être consommé en quantités raisonnables "
Docteur Bruno MASI Tel : 01 39 51 51 09
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COMMENT TRADUIRE
CES RECOMMANDATIONS EN
CONSEILS PRATIQUES
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Les entrées:
Les crudités sont le plus souvent assaisonnées avec des huiles végétales et apportent donc peu ou pas de
graisses saturées. De très nombreuses entrées de poisson sont aussi possibles, y compris le saumon. Certaines
entrées comme la charcuterie sont au contraire très déconseillées, car elles sont riches en graisses saturées.
Elles présentent de plus d'autres inconvénients comme leur richesse en sel. Seul le jambon fait exception à la
règle, et ce, d'autant qu'il est de plus en plus facile de trouver des jambons maigres contenant moins de 5 % de
matières grasses. Certains légumes utilisés en entrée (concombre, courgette, laitue...) sont pauvres en calories
et adaptés à ceux qui ont aussi un problème de poids. Les champignons sont aussi à utiliser, car ils sont très
pauvres en graisses. Enfin, melon, pastèque et pamplemousse peuvent aussi enrichir la variété des entrées.
Les huiles:
Les huiles végétales peuvent être utilisées, à l'exception des huiles de coprah et de palme utilisées dans des
margarines à emballage papier (la Végétaline, en particulier, est à proscrire) et dans les fritures faites dans les
collectivités. En revanche, il faut supprimer le beurre, qu'il soit frais ou cuit. L'huile de tournesol peut être
utilisée pour les fritures à condition de changer le bain de friture fréquemment.
Les légumes, féculents et légumineuses:
Les légumes peuvent être consommés sans restriction et sont particulièrement recommandés lorsqu'il existe un
surpoids. En effet leur valeur calorique est faible (de l'ordre de 30 à 40 calories pour 100 grammes). Ils sont
riches en vitamines et minéraux (potassium, calcium dans le choux). Ces légumes peuvent être assaisonnés
avec de l'huile d'olive ou de tournesol. Les légumineuses comprennent les légumes secs (lentilles, haricots et
pois) et le soja. Ils sont riches en protéines et pauvres en lipides et donc très adaptés pour les sujets dont le
cholestérol ou les triglycérides sont élevés. Une étude récente a montré qu'ils abaissent la cholestérolémie.
Le pain, le riz, les pâtes et les pommes de terre font partie de l'équilibre alimentaire. Même les frites sont
autorisées, mais il faut alors ne pas utiliser n'importe quelle huile et surtout éviter les margarines dures .
L'utilisation d'aliments comme les haricots secs ou les lentilles, dont la consommation a fortement diminué, est
vivement conseillée par tous les nutritionnistes.
Les produits de la mer:
Depuis plusieurs années, il a été montré que les populations esquimaudes avaient une faible mortalité cardiovasculaire. Cette observation a été faite aussi dans d'autres populations qui traditionnellement consomment
beaucoup de poisson. Les graisses contenues dans le poisson diminuent le risque de thrombose. A forte dose,
les graisses de poisson diminuent la concentration de triglycérides, mais, en revanche, elles ont peu d'effet sur
la concentration de cholestérol. Malgré cela, la consommation de poisson au moins deux fois par semaine fait
partie de l'équilibre alimentaire et est encore plus justifiée quand il y a un problème métabolique. Si certains
fruits de mer apportent un peu de cholestérol, ils sont globalement pauvres en graisses saturées et peuvent être
consommés librement
Les viandes de boucherie et les volailles:
Les viandes ont des contenus très variables en graisses, et en particulier en graisses saturées, non seulement
suivant leur origine (porc, mouton, boeuf, cheval...) mais aussi suivant le morceau choisi. Certaines règles
générales ont une part de vrai ; par exemple, la viande de cheval est maigre, et la viande de mouton est grasse.
En revanche, dans la pratique, de nombreuses nuances rendent souvent ces règles caduques, et, par exemple,
un rôti de porc peut être plus maigre qu'un morceau de boeuf.
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Pour éviter de faire son marché avec une table de composition alimentaire où figure le pourcentage de graisses
de tous les morceaux de viande, le mieux est de se fier aux apparences; schématiquement, une viande qui a un
aspect maigre ou de laquelle le gras peut être facilement retiré est une viande qui peut être conseillée. La
volaille est aussi globalement conseillée, et, classiquement, il est conseillé de retirer la peau, qui apporte plus
de graisses saturées. Certaines volailles comme l'oie sont consommées plus occasionnellement et sont
relativement riches en graisses mono-insaturées; il n'y a donc pas de raison de les interdire.
Les laitages:
Les laitages sont des aliments qui apportent protéines, lipides et glucides. Ils ont comme particularité
d'être riches en calcium. Les laitages comportent le lait sous toutes ses formes, la crème, qui contient environ
35 % de matières grasses, le beurre, les fromages et les yaourts. L'alimentation équilibrée comprend
nécessairement des laitages, car ce sont eux qui apportent la majeure partie du calcium alimentaire. Il faut donc
supprimer le beurre, réduire la consommation de fromage (en prendre une seule fois par jour en quantité
raisonnable, par exemple un huitième de camembert) et maintenir en plus une consommation de lait demiécrémé ou de yaourt ou fromage blanc.
Les desserts:
Tous les fruits sont autorisés, car ils n'apportent aucune graisse et cumulent des avantages sur un plan
nutritionnel. Ils sont riches en vitamines et en fibres. Les sorbets sont aussi des desserts intéressants qui
n'apportent pas de graisses. Le chocolat est au contraire riche en graisses saturées et, même s'il ne contient pas
de cholestérol, il est déconseillé chez les sujets hypercholestérolémiques. Enfin, pour finir le repas, peut-on
prendre du café ? Le café traditionnellement préparé avec un filtre n'entraîne pas d'augmentation du
cholestérol, à l'inverse d'autres modes de préparation n'utilisant pas de filtre comme le café bouilli des pays
nordiques.
L'alcool:
L'alcool à forte dose est associé à une mortalité accrue par cirrhose, cancer, maladies neurologiques et accident
de la voie publique ou du travail. La gravité de ses effets justifie que la lutte contre l'alcoolisme reste une préoccupation de santé publique. L'effet de l'alcool sur les maladies cardio-vasculaires n'a pas fini de faire couler
beaucoup d'encre. Il faut avoir une vision prudente du problème et garder un oeil critique vis-à-vis de toutes les
allégations et des raccourcis susceptibles de favoriser, en France (pays traditionnellement fort consommateur),
la consommation de boissons alcooliques. Les données actuelles sont assez concordantes pour dire que l'alcool
exerce effectivement un effet protecteur à petite dose sur les maladies cardio-vasculaires. Le mécanisme
possiblement multifactoriel pourrait passer en partie par une augmentation du HDL-cholestérol. En pratique,
cela signifie qu'il n'est pas logique de modifier la consommation des petits buveurs (20 grammes d'alcool par
jour, soit l'équivalent de deux verres de vin par jour). Il n'est pas non plus logique d'interdire l'alcool aux sujets
hyperlipidémiques, à l'exclusion des patients qui ont une hypertriglycéridémie dépendante de l'alcool. Dans ce
cas, il faut leur conseiller de se limiter à l'équivalent de deux verres par jour. Il serait en revanche prématuré de
conseiller cette consommation à un non-buveur ou aux sujets jeunes.
Les sujets âgés:
Aucun critère ne permet de définir une limite d'âge au-delà de laquelle la diététique ne doit plus être conseillée.
Seulement, chez la plupart des sujets âgés, l'intervention pourra raisonnablement se limiter à éviter l'obésité et
à fournir des conseils diététiques modérés. Ces conseils sont à réserver aux sujets âgés qui n'ont pas de comorbidité associée. L'existence d'une coronaropathie ischémique et le sexe masculin justifient une intervention
plus rigoureuse. Il est important de rester vigilant dans ce contexte sur la possibilité de carences alimentaires,
comme par exemple un défaut d'apport calcique. La diététique ne doit pas non plus conduire à une baisse trop
importante de l'apport calorique.
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L'ESSENTIEL
La diététique doit être proposée en priorité dans le traitement des hyperlipidémies. Elle est
efficace sur les paramètres lipidiques et pour la prévention des maladies cardio-vasculaires. Les
recommandations doivent veiller au maintien d'un bon équilibre alimentaire, surtout aux âges
extrêmes de la vie.
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 Les aliments à éviter en priorité sont
1. le beurre et les aliments riches en beurre (viennoiseries, biscuits, gâteaux),
2. la charcuterie (pâtés, saucissons, rillettes),
3. les fromages,
4. les fritures faites dans les collectivités et les margarines à emballage papier et,
5. les aliments riches en cholestérol (oeufs et abats).
e L'alimentation
doit par contre privilégier
1. les fruits,
2. les légumes,
3. les légumineuses (haricots, lentilles),
4. les herbes, épices, champignons et,
5. les huiles végétales (tournesol, olive, colza et autres, à l'exception des huiles de
coprah et de palme et palmiste).
Si ces conseils alimentaires, respectés le mieux possible en fonction de vos possibilités, ne suffisent
pas pour faire baisser suffisamment votre taux de cholestérol, il sera nécessaire de prendre un
traitement médicamenteux, qui diminuera la fabrication de cholestérol par le foie. Traitement qui
corrige le trouble de fonctionnement, mais ne le guérit pas; donc traitement à vie.
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