LIGNES DIRECTRICES SUR L’ADMISSIBILITÉ PRESTATIONS D’INVALITITÉ TROUBLE DÉPRESSIF CMP CIM-9 CIM-10 3000 296.2, 296.3, 300.4, 311 F32, F33, F34.1 DÉFINITION TROUBLE DÉPRESSIF Les Troubles dépressifs comprennent : le Trouble dépressif majeur; le Trouble dysthymique; le Trouble dépressif non spécifié. REMARQUE : Le Trouble de l’humeur induit par une substance avec caractéristiques dépressives et le Trouble de l’humeur dû à une affection médicale générale avec caractéristiques dépressives ou épisodes d’allure de dépression majeure correspondent également à des troubles de l’Axe I caractérisés par une humeur dysphorique. S’il est allégué qu’une substance ou une affection médicale générale est liée à l’apparition ou à l’aggravation clinique d’un Trouble dépressif ou d’un Trouble de l’humeur de l’Axe I avec caractéristiques dépressives ou épisodes d’allure de dépression majeure, veuillez consulter un conseiller médical. Critères des Troubles dépressifs Les critères des Troubles dépressifs ont été tirés du Manuel diagnostique et statistique des troubles mentaux, 4e édition, texte révisé (DSM-IV-TR) de l’American Psychiatric Association. TROUBLE DÉPRESSIF MAJEUR : Pour les besoins d’Anciens Combattants Canada (ACC), on a combiné les critères du Trouble dépressif majeur, épisode isolé et du Trouble dépressif majeur récurrent. Critère A Présence d’au moins un épisode dépressif majeur. Remarque : La définition d’Épisode dépressif majeur est fournie ci-dessous. ANCIENS COMBATTANTS CANADA MAI 2011 Modifiée 03/2012 Lignes Directrices Sur L’Admissibilité Prestations D’Invalitité TROUBLE DÉPRESSIF Page 2 Critère B L’Épisode dépressif majeur n’est pas mieux expliqué par un Trouble schizo-affectif et n’est pas surajouté à une Schizophrénie, un Trouble schizophréniforme, un Trouble délirant ou un Trouble psychotique non spécifié. Critère C Il n’y a jamais eu d’Épisode maniaque, mixte ou hypomaniaque. ÉPISODE DÉPRESSIF MAJEUR : Critère A Au moins cinq des symptômes suivants doivent avoir été présents pendant une même période d’une durée de deux semaines et avoir représenté un changement par rapport au fonctionnement antérieur; au moins un des symptômes est soit (1) une humeur dépressive, soit (2) une perte d’intérêt ou de plaisir. (1) Humeur dépressive présente pratiquement toute la journée, presque tous les jours, signalée par le sujet (p. ex. se sent triste ou vide) ou observée par les autres (p. ex. pleure). (2) Diminution marquée de l’intérêt ou du plaisir pour toutes ou presque toutes les activités pratiquement toute la journée, presque tous les jours (signalée par le sujet ou observée par les autres). (3) Perte ou gain de poids significatif en l’absence de régime (p. ex. modification du poids corporel en un mois excédant 5 %), ou diminution ou augmentation de l’appétit presque tous les jours. (4) Insomnie ou hypersomnie presque tous les jours. (5) Agitation ou ralentissement psychomoteur presque tous les jours (constaté par les autres, non limité à un sentiment subjectif de fébrilité ou de ralentissement intérieur). (6) Fatigue ou perte d’énergie presque tous les jours. (7) Sentiment de dévalorisation ou de culpabilité excessive ou inappropriée (qui peut être délirante) presque tous les jours (pas seulement se faire grief ou se sentir coupable d’être malade). (8) Diminution de l’aptitude à penser ou à se concentrer ou indécision presque tous les jours (signalée par le sujet ou observée par les autres). récurrentes sans plan précis ou tentative de suicide ou plan précis pour se suicider. (9) Pensées de mort récurrentes (pas seulement une peur de mourir), idées suicidaires Critère B Les symptômes ne répondent pas aux critères d’épisode mixte. ANCIENS COMBATTANTS CANADA MAI 2011 Modifiée 03/2012 Lignes Directrices Sur L’Admissibilité Prestations D’Invalitité TROUBLE DÉPRESSIF Page 3 Critère C Les symptômes induisent une souffrance cliniquement significative ou une altération du fonctionnement social, professionnel ou dans d’autres domaines importants du fonctionnement. Critère D Les symptômes ne sont pas imputables aux effets physiologiques directs d’une substance( p.ex.une substance donnant lieu à un abus, un médicament) ou d’une affection médicale générale(p.ex.hypothyroïdie) . Critère E Les symptômes ne sont pas mieux expliqués par un Deuil (comme le définit le DSM-IVTR). TROUBLE DYSTHYMIQUE: Critère A Humeur dépressive présente pratiquement toute la journée, plus d’un jour sur deux pendant au moins deux ans, signalée par le sujet ou observée par les autres. Critère B Au cours des périodes d’humeur dépressive, au moins deux des symptômes additionnels suivants sont présents : (1) perte d’appétit ou hyperphagie; (2) insomnie ou hypersomnie; (3) baisse d’énergie ou fatigue; (4) faible estime de soi; (5) difficulté de concentration ou difficultés à prendre des décisions; (6) sentiment de perte d’espoir. Critère C Au cours de la période de deux ans de la perturbation de l’humeur, le sujet n’a jamais eu de périodes de plus de deux mois consécutifs sans présenter les symptômes des critères A et B. ANCIENS COMBATTANTS CANADA MAI 2011 Modifiée 03/2012 Lignes Directrices Sur L’Admissibilité Prestations D’InvalititéTROUBLE DÉPRESSIF Page 4 Critère D Au cours des deux premières années de la perturbation de l’humeur, aucun épisode dépressif majeur n’a été présent, c.-à-d. que la perturbation de l’humeur n’est pas mieux expliquée par un Trouble dépressif majeur chronique ou par un Trouble dépressif majeur en rémission partielle Critère E Il n’y a jamais eu d’Épisode maniaque, mixte ou hypomaniaque et les critères du Trouble cyclothymique n’ont jamais été réunis. Critère F La perturbation thymique ne survient pas uniquement au cours de l’évolution d’un Trouble psychotique chronique, tel une Schizophrénie ou un Trouble délirant. Critère G Les symptômes ne sont pas imputables aux effets psychologiques directs d’une substance (p. ex. une substance donnant lieu à un abus, un médicament) ou d’une affection médicale générale (p. ex. hypothyroïdie). Critère H Les symptômes entraînent une souffrance cliniquement significative ou une altération du fonctionnement social, professionnel ou dans d’autres domaines importants. TROUBLE DÉPRESSIF NON SPÉCIFIÉ : La catégorie du Trouble dépressif non spécifié comprend les troubles ayant des caractéristiques dépressives qui ne remplissent pas les critères d’un Trouble dépressif majeur, d’un Trouble dysthymique, d’un Trouble de l’adaptation avec humeur dépressive ou d’un Trouble de l’adaptation avec à la fois anxiété et humeur dépressive. En voici quelques exemples : 1.Trouble dysphorique prémenstruel : lors de la plupart des cycles menstruels de l’année écoulée, des symptômes (p, ex. humeur dépressive marquée, anxiété marquée, labilité émotionnelle marquée, diminution de l’intérêt pour les activités) sont survenus régulièrement au cours de la dernière semaine de la phase lutéale (et ont diminué peu ANCIENS COMBATTANTS CANADA MAI 2011 Modifiée 03/2012 Lignes Directrices Sur L’Admissibilité Prestations D’InvalititéTROUBLE DÉPRESSIF Page 5 de jours après le début des règles). Ces symptômes doivent être suffisamment sévères pour nettement perturber le travail, l’école ou les activités habituelles, et doivent être complètement absents pendant au moins 1 semaine après les règles. 2. Trouble dépressif mineur : des épisodes d’au moins 2 semaines de symptômes dépressifs mais comportant moins que les cinq symptômes requis pour un Trouble dépressif majeur. 3. Trouble dépressif bref récurrent : des épisodes dépressifs d’une durée de 2 jours à 2 semaines, survenant au moins une fois par mois pendant 12 mois (non associés au cycle menstruel. 4. Trouble dépressif post-psychotique de la Schizophrénie : un Épisode dépressif majeur survenant au cours de la phase résiduelle d’une Schizophrénie. 5. Un Épisode dépressif majeur surajouté à un Trouble délirant, un Trouble psychotique non spécifié ou à la phase active d’une Schizophrénie. 6. Toutes les situations où un trouble dépressif est présent d’après le clinicien, mais pour lequel ce dernier ne peut déterminer s’il est primaire, dû à une affection médicale générale, ou induit par une substance. NORME DIAGNOSTIQUE Un diagnostic doit avoir été posé par un médecin qualifié (un médecin de famille ou un psychiatre) ou un psychologue agréé. Le diagnostic est fondé sur un examen clinique. Les documents à l’appui doivent être aussi complets que possible et satisfaire aux critères diagnostiques énoncés dans le DSM-IV-TR. REMARQUE : Seule une affection chronique donne droit à pension. Pour les besoins d’Anciens Combattants Canada (ACC), le terme « chronique » signifie que l’affection est présente depuis au moins six mois. On s’attend généralement à ce que les signes et symptômes persistent malgré les soins médicaux, mais ils peuvent fluctuer au cours des six premiers mois et par la suite. ANCIENS COMBATTANTS CANADA MAI 2011 Modifiée 03/2012 Lignes Directrices Sur L’Admissibilité Prestations D’Invalitité TROUBLE DÉPRESSIF Page 6 CONSIDÉRATIONS LIÉES L’ADMISSIBILITÉ A. CAUSES ET/OU AGGRAVATION LES CONDITIONS ÉNONCÉES CI-DESSOUS NE DOIVENT PAS OBLIGATOIREMENT ÊTRE REMPLIES. DANS CHAQUE CAS, LA DÉCISION DOIT SE PRENDRE EN FONCTION DU BIEN-FONDÉ DE LA DEMANDE ET DES PREUVES FOURNIES. REMARQUE : Les facteurs figurant dans la partie A de la section Considérations liées a’ l’admissibilité comprennent des conditions précises en ce qui concerne l’apparition ou l’aggravation clinique des Troubles dépressifs. Si la preuve médicale indique une condition différente, veuillez consulter un conseiller médical. REMARQUE : La liste suivante des facteurs n’est pas exhaustive. Il peut être allégué que des facteurs, autres que ceux indiqués dans la partie A, causent ou aggravent un Trouble dépressif. Dans chaque cas, les autres facteurs sont pris en considération aux fins d’admissibilité selon le bien-fondé de la demande et les éléments de preuve médicale fournis. Veuillez consulter un conseiller médical. 1. Être fait prisonnier de guerre avant l’apparition ou l’aggravation clinique d’un Trouble dépressif. 2. Être exposé à un facteur de stress intense* au cours des cinq ans précédant l’apparition ou l’aggravation clinique d’un Trouble dépressif * Une personne est exposée à un facteur de stress intense lorsqu’elle a vécu personnellement un événement pouvant entraîner la mort, constituer une menace de mort ou de blessure grave ou représenter une menace pour sa ropre intégrité physique; ou qu’elle a été témoin ou a été confrontée à un événement pouvant occasionner la mort, une blessure ou une menace pour l’intégrité physique d’une autre personne. La réaction du sujet à l’événement s’est traduite par une peur intense, un sentiment d’impuissance ou d’horreur. La liste des facteurs de stress graves ci-après n’est pas exhaustive. D’autres événements peuvent être considérés comme des facteurs de stress graves. Si la preuve médicale indique que d’autres événements mènent à l’apparition clinique, ANCIENS COMBATTANTS CANADA MAI 201 Modifiée 03/2012 Lignes Directrices Sur L’Admissibilité Prestations D’Invalitité TROUBLE DÉPRESSIF Page 7 ou à l’aggravation clinique, d’un Trouble dépressif, il est recommandé de consulter un conseiller médical. i) le fait d’avoir vécu un événement constituant un danger de mort; ii) le fait d’avoir été victime d’une attaque ou d’une agression physique grave (p. ex. un viol ou une atteinte à la pudeur); iii) le fait d’avoir été menacé avec une arme, fait prisonnier, enlevé ou torturé; iv) le fait d’avoir été témoin d’un événement où une personne a été tuée ou grièvement blessée; v) le fait d’avoir vu des cadavres ou des personnes grièvement blessées; vi) le fait d’avoir été témoin d’atrocités infligées à d’autres personnes; vii) le fait d’avoir tué ou mutilé une personne lors d’un acte non criminel; viii) le fait d’avoir été témoin de l’évacuation de personnes grièvement blessées ou d’y avoir participé. 3. Avoir un proche* qui a été exposé à un facteur de stress intense applicables dans les deux ans précédant l’apparition clinique d’ un trouble de dépressif. Facteurs de stress intense applicables : i) avoir vécu une situation où sa vie est en danger; ii) avoir été victime d’une agression physique ou de voies de fait graves, par exemple un viol ou des violences sexuelles; iii) avoir fait l’objet de menaces armées, avoir été détenu en otage, avoir été enlevé ou avoir été torturé. * Un proche est une personne avec laquelle on a un lien familial étroit ou une relation personnelle étroite et qui joue un rôle important ou déterminant dans notre vie. 4. Vivre le décès d’un proche* au cours des deux ans précédant’apparition ou l’aggravation clinique d’un Trouble dépressif 5. Vivre un événement stressant* au cours de l’année précédant l’apparition ou l’aggravation clinique d’un Trouble dépressif * Voici certains exemples d’événements considérés comme étant stressants : ANCIENS COMBATTANTS CANADA MAI 2011 Modifiée 03/2012 Lignes Directrices Sur L’Admissibilité Prestations D’Invalitité- TROUBLE DÉPRESSIF Page 8 i) être isolé socialement et incapable de maintenir des liens avec ses amis ou sa famille en raison de l’éloignement physique, des barrières linguistiques, d’une incapacité ou d’une maladie physique ou mentale; ii) éprouver des difficultés dans une relation à long terme, p. ex. la rupture d’une relation personnelle étroite, le besoin d’obtenir du counseling sur le plan matrimonial ou relationnel, une séparation conjugale ou un divorce; iii) éprouver des craintes au travail ou à l’école, notamment être en désaccord constant avec ses collègues de travail ou ses camarades de classe, ressentir un manque de soutien social au travail ou à l’école, ressentir un manque de contrôle lorsqu’il s’agit de réaliser des tâches ou de faire face à de lourdes charges de travail ou être victime d’intimidation au travail ou à l’école; iv) avoir de graves problèmes juridiques, notamment être détenu ou placé sous garde, avoir constamment affaire aux autorités policières pour non-respect de la loi ou se présenter devant les tribunaux en raison de problèmes juridiques personnels; v) éprouver de graves difficultés financières, notamment la perte d’un emploi, de longues périodes de chômage, une forclusion ou une faillite; vi) avoir un membre de la famille ou un proche dont l’état de santé se détériore rapidement; vii) être le soignant à temps plein d’un membre de la famille ou d’un proche atteint d’une déficience physique ou mentale ou d’un trouble du développement graves. 6. Être atteint d’un trouble psychiatrique* important sur le plan clinique au cours des deux ans précédant l’apparition ou l’aggravation clinique d’un Trouble dépressif * Un trouble psychiatrique important sur le plan clinique est un trouble de l’Axe I ou de l’Axe II tel que le définit le DSM-IV-TR. 7. Être atteint d’une maladie ou subir une blessure constituant un danger de mort ou entraînant une grave déficience physique ou cognitive au cours des cinq ans précédant l’apparition ou l’aggravation clinique d’un Trouble dépressif 8. Souffrir d’une douleur chronique depuis au moins trois mois suivant l’apparition ou l’aggravation clinique d’un Trouble dépressif. 9 Être atteint d’un Trouble du sommeil important sur le plan clinique* au cours des six mois précédant l’apparition ou l’aggravation clinique d’un Trouble dépressif. ANCIENS COMBATTANTS CANADA MAI 2011 Modifiée 03/2012 Lignes Directrices Sur L’Admissibilité Prestations D’Invalitité TROUBLE DÉPRESSIF Page 9 *Un Trouble du sommeil important sur le plan clinique est une Dyssomnie, une Parasomnie, un Trouble du sommeil lié à un trouble mental autre qu’un Trouble dépressif, un Trouble du sommeil dû à une affection médicale générale ou un Trouble du sommeil induit par une substance, tel que le définit le DSM-IV-TR. Note : Le diagnostic d'un trouble du sommeil significatif du point de vue clinique pourrait ne pas être présenté conformément au format d'évaluation multiaxiale du DSM-IV_TR (p. ex. apnée obstructive du sommeil). 10. Avoir atteint le deuxième ou le troisième trimestre de sa grossesse ou avoir accouché depuis au plus un an au moment de l’apparition ou de l’aggravation clinique d’un Trouble dépressif 11. Avoir eu une grossesse qui s’est terminée par une fausse couche, une mort foetale tardive ou l’accouchement d’un mort-né au cours des six mois précédant l’apparition ou l’aggravation clinique d’un Trouble dépressif. 12. Avoir été victime de violence grave durant l’enfance* avant l’apparition clinique d’un Trouble dépressif * Exemples de violence grave durant l’enfance : i) graves sévices physiques, émotionnels, psychologiques ou sexuels infligés à un enfant de moins de 16 ans; ii) négligence, y compris une grave omission de subvenir aux besoins liés à la santé, au développement physique et affectif ou au bien-être d’un enfant âgé de moins de 16 ans; lorsque ce type de sévices graves ou de négligence a été commis par un parent, un gardien, un adulte qui travaille auprès de l’enfant ou dans son entourage ou tout adulte en relation avec l’enfant. 13. Être dans l’incapacité d’obtenir le traitement clinique approprié du Trouble dépressif REMARQUE : Le Trouble de l’humeur induit par une substance avec caractéristiques dépressives et le Trouble de l’humeur dû à une affection médicale générale avec caractéristiques dépressives ou épisodes d’allure de dépression majeure correspondent également à des troubles de l’Axe I caractérisés par une humeur dysphorique. ANCIENS COMBATTANTS CANADA MAI 2011 Modifiée 03/2012 Lignes Directrices Sur L’Admissibilité Prestations D’Invalitité TROUBLE DÉPRESSIF Page 10 S’il est allégué qu’une substance ou une affection médicale générale est liée à l’apparition ou à l’aggravation clinique d’un Trouble dépressif ou d’un Trouble de l’humeur de l’Axe I avec caractéristiques dépressives ou épisodes d’allure de dépression majeure, veuillez consulter un conseiller médical. B. AFFECTIONS DONT IL FAUT TENIR COMPTE DANS LA DÉTERMINATION DE L’ADMISSIBILITÉ L’ÉVALUATION Diminution de la libido-si les renseignements médicaux font état d’une perte de libido émanant d’une affection psychiatrique. Trouble du sommeil lié un Trouble dépressif Trouble du sommeil lié un autre trouble mental Troubles anxieux Autres Troubles de l’humeur Schizophrénie et autres Troubles psychotiques Troubles d’adaptation Troubles de la personnalité Troubles des conduites alimentaires Troubles liés l’alcool Troubles liés à des substances Troubles dissociatifs Troubles douloureux/syndrome de douleur chronique (diagnostic de troubles de l’AxeI selon le DSM-IV-TR) C. AFFECTIONS COURANTES POUVANT DÉCOULER, EN TOTALITÉ OU EN PARTIE, D’UN TROUBLE DÉPRESSIF OU/ET DE SON TRAITEMENT Les affections énumérées dans la partie C peuvent découler, en tout ou en partie, du trouble dépressif, du traitement du trouble dépressif, ou des effets conjugués du trouble dépressif et de son traitement. Les affections figurant dans la partie C de la section Considérations liées a’ l’admissibilité donnent admissibilité seulement si le bien-fondé de la demande le justifie et si les éléments de preuve médicale montrent l’existence d’une relation corrélative. Veuillez consulter un conseiller médical. ANCIENS COMBATTANTS CANADA MAI 2011 Modifiée 03/2012 LIGNES DIRECTRICES SUR L’ADMISSIBILITÉ PRESTATIONS D’INVALITITÉ- TROUBLE DÉPRESSIF Page 11 S’il est allégué que le médicament prescrit en vue de traiter le trouble dépressif, a causé, en tout ou en partie, l’apparition clinique ou l’aggravation clinique d’une affection, il faut établir les faits suivants : 1. Le requérant prenait déjà le médicament au moment de l’apparition clinique ou de l’aggravation clinique de l’affection. 2. Le médicament était prescrit pour traiter le trouble dépressif. 3. Il est peu probable que le requérant cesse de prendre le médicament ou alors le médicament est connu pour ses effets persistant après l’arrêt du traitement. 4. Les renseignements médicaux du requérant et la littérature médicale actuelle corroborent le fait que l’apparition clinique ou l’aggravation clinique de l’affection peut découler de la prise du médicament. 5. Remarque : Un médicament peut faire partie d’une famille ou d’un groupe de médicaments. Un médicament peut produire des effets différents de ceux du groupe auquel il appartient. Ce sont les effets du médicament lui-même qui devraient être pris en compte plutôt que ceux du groupe auquel il appartient. La liste des facteurs suivante n’est pas exhaustive. D’ autres facteurs que ceux énumérés dans la partie C peuvent être à la base d’une demande d’affection consécutive à un trouble dépressif et/ou son traitement. D’autres facteurs pourraient être admissibles, selon le bien-fondé de la demande et les preuves médicales fournies pour chacun des cas. Il faudrait envisager de consulter un conseiller médical. Dysfonction sexuelle (p. ex. dysfonction érectile) Syndrome du côlon irritable Bruxisme Xérostomie Mouvement involontaire des membres Syndrome des jambes sans repos Syndrome d'apnées obstructives du sommeil RÉFÉRENCES SUR LES TROUBLES DÉPRESSIFS 1. American Psychiatric Association. Diagnostic and Statistical Manual of Mental Disorders. 4th ed. Text Revision ( DSM-IV-TR ) Washington: American Psychiatric Association, 2000. ANCIENS COMBATTANTS CANADA MAI 2011 Modifiée 03/2012 LIGNES DIRECTRICES SUR L’ADMISSIBILITÉ PRESTATIONS D’INVALITITÉ- TROUBLE DÉPRESSIF Page 12 2. Australia. (2008). Statement of principles concerning depressive disorder. No. 27 of 2008. 3. Australia. (2010). Amendment statement of principles concerning depressive disorder. No. 40 of 2010. 4. Australia. (2008). Statement of principles concerning depressive disorder. No. 28 of 2008 5. Australia. (2010). Amendment statement of principles concerning depressive disorder. No. 41 of 2010. ANCIENS COMBATTANTS CANADA MAI 2011