agrégation de physique 2002 – 2003 MP40 : constantes physiques fondamentales ; unités Bibliographie : [1] - Physique générale (Pérez, ...) [2] - Les constantes universelles G. Cohen-Tannoudji (Hachette) [3] - TP licence - maîtrise Saint Charles [4] – Dictionnaire de physique exp. tome 4 nouvelle édition [5] - The fundamental physical constants , Physics Today (août 1992) [6] – Ouvrages du secondaire [7] - Experiment on the physics of the PN junction A.J of P. 62 (1) (janvier 1994) [8] – Ouvrages d’optiques [9] – Rayonnements optiques (F. Desvignes) Masson 1991 [10] – Dictionnaire de physique exp. tome 2 nouvelle édition [11] – Étalons et unités de mesure, Bureau National de Métrologie, 1997 Introduction [1] [2] [5] [11] Les constantes universelles et les constantes fondamentales ; inventaire... Les unités. 1. Les constantes fondamentales • Choisir 2 ou 3 expériences parmi les 5 proposées 1.1 Mesure de e/m (voir [4]) • Action d’un champ magnétique sur un faisceau d’électrons • Action d’un champ magnétique et d’un champ électrique sur un faisceau d’électrons (méthode de JJ Thomson). e = 1,758819.1011C.kg –1 La valeur actuelle est : m 1.2 Mesure de h/e par effet photoélectrique [6] Cette expérience est décrite dans les ouvrages du secondaire (anciens programmes) : elle consiste à mesurer le potentiel d’arrêt d’une cellule photoélectrique à vide en fonction de la fréquence : eV = hν – hνS Le montage est (il faut prendre un bon AO, par exemple TL081) : anode photocathode 500 K + filtres V + lampe Hg – (ou lampe QI + monochromateur ou filtres) Vs convertisseur i/v On trace V (tension pour laquelle Vs = 0) en fonction de ν (on utilisera une lampe à mercure ou à Zn, Cd, Hg associée à des filtres interférentiels ; on peut également utiliser une lampe QI + des filtres ou un monochromateur). La pente donne h/e (constante de Planck exprimée en eV), l’ordonnée à l’origine est hνS/e (≅ 2 eV pour une photocatode en Cs) h –15 ⇒ La valeur actuelle est = 4,135 669 × 10 eV.s d’où la constante de Planck h. e © Agrégation Physique Marseille 2003 1 1.3 Mesure de k/e (voir [7] et [10] page 90) Dans une jonction PN, le courant s’exprime par : I = Io (exp(eV/ηkT) – 1) où le paramètre η est un nombre compris entre 1 et 2 et dépend d’un grand nombre de facteurs. On montre que si on porte la base et le collecteur d’un transistor au même potentiel (nul) la seule jonction “efficace” est la jonction B-E pour laquelle : I = Io(exp(eV/kT) – 1) Le transistor est transformé en diode (transdiode). Le montage est (prendre un bon AO) : R = 100 Ω , 1000 Ω – C + B E Vs (si PNP ou NPN, le sens de V e change) Ve ⇒ ne pas dépasser 10 mA dans l’AO, donc Vs ≅ 0,01 × 100 = 1 volt On utilisera comme jonction : un transistor TIP30 ou 2N 2222, mais également une diode (pour montrer la différence et calculer le coefficient η). On trace Ln(Vs) = f(Ve) (où Vs = RI) : c’est une droite de pente e/kT. Connaissant T, on en déduit e/k. k = 8,617 385 10 –5 eV.K–1 e d’où la constante de Boltzmann k. ⇒ La valeur actuelle est ou e ≅ 11604 C.K.J–1 k 1.4 Mesure de la constante de Rydberg (voir [8]) (pour mémoire) On utilise une lampe à hydrogène et un spectroscope. La série de Balmer comporte quatre raies visibles : Hα = 656,3 nm (rouge) Hβ = 486,1 nm (bleu) ; Hγ = 434 nm (violet) ; Hδ = 410,2 nm (violet) Si T augmente, de nouvelles raies apparaissent (H2,…). Faire les mesures au début de l’expérience. 1 1 Les nombres d’ondes de cette série sont : σ = R – 2 avec n = 3 pour H α, n = 4 pour Hβ ...etc. 4 n µe 4 R a pour valeur R = 10 973 731, 534 m –1 son expression théorique est : R = 2 3 avec µ masse réduite 8ε o h c mM µ= (où m est la masse de l’électron et M celle du noyau) m+M 1.5 Mesure de la constante de Stefan σ (voir [10] page 383) (pour mémoire) Soit P la puissance électrique fournie à une lampe à incandescence en tungstène. Si η est le rendement, la puissance [9] lumineuse rayonnée est W = ηP Par ailleurs W = SσT4 π 2k 4 ηP –8 –2 –4 D’où σ = dont l’expression théorique est : σ = et la valeur σ = 5, 67051 × 10 W.m .K 3 2 4 60 h c ST On mesure T (pyromètre + correction), S et P = UI. © Agrégation Physique Marseille 2003 2 2• Unités (voir [11]) • Proposition : 2.1 Le mètre « Le mètre est la longueur du trajet parcouru dans le vide par la lumière pendant une durée de 1/299792458 seconde » On compare la longueur à mesurer (ici le mètre ou plutôt un sous-multiple) à la longueur d’onde λ d’une radiation dont la fréquence est déterminée avec une grande exactitude. Cette comparaison s’effectue avec un interféromètre (de Michelson) : on relie le mètre (déplacement du chariot) à un défilement d’un nombre N d’anneaux (multiple de λ). δ = 2e = kλ. On matérialise ainsi le « mètre » (un certain nb de longueur d’onde λ du laser) par deux traits sur le chariot. Les graduations permettent simplement de vérifier. 2.2 L’ampère « L’ampère est l’intensité d’un courant électrique constant qui, maintenu dans deux conducteurs parallèles, rectilignes, de longueur infinie, de section circulaire négligeable et placés à une distance de 1 mètre l’un de l’autre dans le vide, produirait entre ces conducteurs une force de 2.10–7 newton par mètre de longueur » –7 On utilise un électodynamomètre (de Pellat) : l’intensité est reliée à µo (fixé à 4π.10 triques et une force appliquée (poids). S N d N’ L mg Il passe la même intensité I dans les deux bobines. À l’équilibre on a : I = On pourra tracer I2 = f(m). mgdL µ o NN' S Autres expériences... Mesure de e : expérience de Millikan (voir [3] et [4]) (pour mémoire) −19 La valeur actuelle est e = 1,602177.10 C Vérification de la valeur du faraday F par électrolyse (F = Ne) Voir [4] et [10] page 16 © Agrégation Physique Marseille 2003 3 H.m–1), des paramètres géomé-