[ Bulletin et Annales de la Société Royale d'Entomologie de Belgique Tome 99 Numéro 23, août 1963 NOUVEAUX ACAR 1ENS PSOR IQUES PARASITES DE MARSUPIAUX ET DE SI NGES SUD-AMERICAINS (PSORALGIDAE : SARCOPTIFORMES) li Bull. Ann. Soc. Roy. E plus épaisse que la p .formés; la 'patte IV ,t épigyniuun absent ma trèsdévté'lloppé. Mâle pattes; il Y a deux '1c postérieur du conps pattes II hypertrop'hi~ les pattes IV lesquell un écusson ,chitineux du côté dorsa1. Génotype: Marsup· par A. FAIN Nous décrivons ici plusieurs nouveaux acarien.s psoriques décou­ verts par nous sur divers mammifères sudaméricalÎns. L'un a été 'récolté sur divers Marsupiaux conservés en alcool à l'Institut royal des Siciellices natUJreHes de Bell,gique. Les autr~s furent découverts dans des squames cutanées provenant de Singes plathyrhiniens atteints de lésions galeuses. Nous tenons à remercier .le IY X. MisoD<ne, Conservateur de la Section Mammalagique pour l'aide qu'il nous a si aimablement prodiguée pendant notre séjour dans son laboratoire. Marsupialges • fi. g. Définition: Dans ,les ,deux sex~s lacuti,cule est moUe et finement striée .sauf dans la région pmpodosomak de la fa,ce dorsale qui porte un é'cussan hien ehitinis.é; face ventT'ale des pattes l et II portant ,des saillies rétrogrades chitinisées: crêtes transversales bilobées (tibia et genu) et éperons (tarse et femur) ; pattes posté­ rieures d€ipourvues de saiillies rétrogrades; pattes III marginales, pattes IV v,entrales ou ventro-maT'ginales; épimères l àargement soéparés; ,poils verticaux absents; gnathosoma fortement ohitinisé. Chez ,la femelle le bord postérieur du corps est arrollidi ; àes pruttes l, II et IV se terminent par une ventouse pédonculée alors que la patte III 'porte 2 très longs et forts poils; la patte III est beaucoup '" Travail subsidié par le Research g-rant n? E-37-63 du Public Health Service, Institute of Allergy and Infectious Diseases, Bethesda, Maryland, U.S.A. La ,présence de sail et II, combinée à l'al] ainsi que .la répartiti, tères qui distinguent connus dans la famiT FEMELLE (holotype: compris) ,de 35 0 IJ-, la types provenant de l' 365 IJ- x 270 IJ- et 370 embryonné mesurant 2 paires de longs poi (240 à 270 IJ-) que ila forme de U renver En avant de la fente en U renversé qui à epigynium. Anus v méesde 4 segments le femur présente un Pattes IV très étroi trochanter, fémur, médiane une divisio du fémur de la pat (74 IJ- du côté ventr prolongean t le bord bol1d postérieur du , BulL Ann. Soc. Roy. Ent. Belg., 99 a de Belgique '()RIQUES :T DE SINGES )RMES) Il 323 plus épaisse que la patte IV et ne comprend que 4 artides bien formés; la patte IV ,très ~troite comprend 5 artic.les bien formés; épigyniul11l ahsent mais à sa place ill y a un sillon semi-circulaire trèsdév,eJloppé. Mâle avec une ventouse pédonculée à toutes les pattes; il Y a deux ,lobes courts et larges et bien séparé.s au bord postérieur du conps et deux très grandes ventouses adamales; pattes II hypertrophiées, beaucou'p plus longues et plus. fontes que les !pattes IV lesquelles sont au contraire courtes et très étr'oites; un écusson ·chitineux bien développé est présent sur l'opisthosoma du côté dorsal. GénotY1J>e: Macrsupialges misonnei n.g., n.Sip. ::-1ens rpsoriques décou­ .méricaiÏns. conservés en alcool à J3e1I,gique. Les autœs ; provenant de Singes La présence de saiilJlies chitineuses rétrogrades sur les pattes l et II, combinée à l'absence de poils verticaux et d'un epigycrIium ainsi que ·la répartition des ventouses aux pattes, sont des caTaC­ tères qui distinguent nettement ce genre de tous les autres gen·res connus ,dans la famille Psoralgidae. Marsupialges misonnei n.sp. e, Conservateur de la -us a si aim<lJblement tOratoire. est molle et finement = la farce dorsale qui Ile des pattes I et II crêtes transversales :emur) ; pattes posté­ ·attes III marginales, ~pimères l,largement ! fortement ahitinisé. :;;t arrondi; aes pattes donculée alors que la -atte III est beaucoup 37-63 du Public Health Bethesda, Maryland, ~S. FEMELLE (holotype) (,fig .. 1 et 3) : le conps est long (gnathosoma .compris) de 350 fI-, large au maximum de 260 fI-. Chez deux para­ types provenant de l'hôte .t}1pique (Philander) <Ces ,dimensions sont 365 fi- x 270 fi- et 370 fi- x 260 fI-. L'holotype renfeflme un œuf non embryonné mesurant I48f1- x 78 fI-. Bord postérieur du corps portant 2 paires de longs poils inégaux, la pai,re externe étant plus longue (240 à 270 fI-) que ila paire interne (I80-IgO fI-). Fente sexuelle en forme de U renversé, avec apodèmes génitaux bien chitinilSés. En avant de la fente sexuelle il y a un sillon très marqué également en U renversé qui à première vue pourrait être confondu avec un epigynium. Anus ventral subterminal. Pattes III très fortes for­ méesde 4 segments bien formés: coxa, trochanter, femur et tarse; le femur présente une division peu distincte vers sa partie médiane. Pattes IV très étroites, fbrmées de 5 articles bien fOI'més: coxa, trochanter, :6émur, tibia et tarse; le fémur présente vers sa partie médiane une ,division transversale qui est mieux marquée que celile du fémur de la patte III; gnathosoma plus large (92 fI-) que long (74 fi- du côté ventral, si on ajoute les 2 lobes aplatis latéraux prolongeant le bord postérieur). Bursa copulatrix s'ouvrant sur le nOfld postérieur du corps au niveau d'une pa'pille à peine surélevée. BulL Ann. Soc. Roy. Ent. Belg., 99 BulL Ann. Soc. Roy. E MÂLE (al1otY'pe) ,(fig. 2-4) : Jongueur tohde {gnathosoma et lobes postérieurs compris) 270 fJ-; largeur maximum 2 l l fJ-. L'allotype provient de Philander. Chez deux paratyrpes, (ùe premier récolté sur PhiLander .le second sur Didelphis) ces dimensions sont respec- rieuT du corps avec 2 24 fJ-) et largement eS'p 3 longs et forts poils (25 0 fJ-) ; l',externe mes J FIG.!. - Marsupialges misonnei n.g., n.sip. Femelle en vue ventrale. ti'V1ement de 275 x 214 fJ- et 27 0 x 209 fJ-, L'écusson opisthosomaJ dorsal a la forme d'un péllpil10n à ailes étalées, il est rpilus large (122 fJ-) que long (88 fi.). Organe génibal petit. Ventouses rudanales très d,éveloptpées arronidies ou Iégèremen t ovalaires à grand axe transversall (25 x 28 fJ- chez le type) et très chitinisées. Bord posté- FIG. 2. ­ beaucoup plus fortes nées >par une vente: apicalemen,t. Tous les mâ!les, sa nymphes femel·les. C Soc. Roy. Ent. Be/g., g} : {gnathosoma et lobes .um 2II !Jo. L'allotype ~, (Ile premier récolté :imensions sont relSpec­ BuH. Ann. Soc. Roy. Ent. Belg., g} 325 rieur ,du corps avec 2 lobes plus larges (20 à 33 !Jo) que longs (20 à 24 !J-) et largement espacés <espacés de 32 à 34 !J-). Ces lobes portent 3 longs et forts poils; l'interne étant le plus fort et le plus long (250 !J-) ; l',externe mesure 220 !J- et le médian 140 à 150 !J-. Pattes III ~ l.g., n.sp. écusson opisthosomaJ ées, il est pilus large :. Ven touses aJdanales valaires à grand axe itiniSlées. Bord posté- FIG. 2. - Marsupi.algcs 1nisonnei n.g., n.sp. Mâle en vue ventr,ale. beaucoup plus fortes et pIus longues que les pattes IV et tenmi­ nées par une ventouse pédonculée et un .Jong ongle fourchu éIlpicalemen,t. Tous les mâ!les, sauf un, ont été trouvés accouplés à des trito­ nymphes femelles. Ces nymphes étaient si solidement attachées Bull. Ann. Soc. Roy. E Bull. Ann. Soc. Roy. Ent. Belg., 99 { aux mâles que nous: Les nymphes étaient ments relativement" conps. Ces prolongerr ventouses anales du raplpeilant ,ce:l:le d'un ,1 FIG. 5.­ Tri ton ymp.lL TRITO:-lYMPHE FEME FIG. 3-4. - Marsupialges misonnei n.g., n.sp. Face dorsale de la femelle (3) et du mâle (4). accouplées aux milles du corps les 2 prolon ristiques. L'une de 0­ 233 1.1. de long (longu mue, provenant de ~ ressemblent fort à la La face dorsale pré­ posrtérieures on t la II: son t !proportionnel1er: mentation du ~mur • Bull. Ann. Soc. Roy. Ent. Belg., 99 Soc. Roy. Ent. Belg., 99 1 ,i i i 32 7 aux mâles 'que nous n'avons pas réussi à séparer un seul couple. Les nymphes étaient fixées par l'intermédiaire de deux prolonge­ ments relativement volumineux situés sur le bond postérieur du COl'pS. Ces pro1olllgements étaient complètement enfoncés dans les ventouses anales du mâles réaJlisant ainsi un mode de fixation rappelant ,ce:l:1e d'un bouton-pression. Fil;. 5. - Marsupialges misonnei n.g., n.s.p. Tritonymphe femelle: ,partie ,postérieure du corps en vue ventrale (5). ,1 n.g., n.sp. mâle (4). TRITüXYMPHE FEMEUE (,fig. 5) : nouls appelons ainsi les nymphes accouplées aux mâles, et qui présentent donc à la partie ,posté.rieure du ,corps les 2 'Pro1on:gements copulateurs semi-globuleux caracté­ ristiques. L'une de ces nymphes (provenant de Philander) mesure 233 [J. de long (lolligueur totale) et r35 [J. de large. Une autre en mue, provenant de Didelphis mesure 270 x 240 [J.. Ces nymphes ressembl.ent fort à la femelle mais il1 n'y 'a pas de fente sexuelle. La face dOl'sa1eprésente un écusson propodosoma1; les pattes posl1Jérieures ont la même sbructure que chez la femelle mais elles sont rproportionneJ.l.ement plus petites que chez ceBe-iCi et la seg­ mentation du fémur est très 'Peu visible ou absente; [es pattes III BuU. Ann. Soc. Roy. Ent. Belg., 99 portent 2 ':longs poiils inégaux, les pattes IV portent égrulement 2 longs poils plus fins et plus ,courts que ceux Ides pattes III. Notons encore ·,que les tarses l portent 2 soléniK1ions et les tro­ chanters l, II et III un poil. TRITO~YMrHE MhE: nous possédons 4 nymphes qui présentent comme les, précédentes 2 solénidions :sur les tarses l'et un poil sur [es trochanters l, II d III, et qui sont donc rupparemment des tri­ tOD}'Imphes. Ces nymphes diffèrent ,cependant des précédentes par p,lusieurs ,carructères .et notamment l'absence des prdlong,ements copulateurs posterieurs et ,l'inégalité beaulcouppllus grande des pattes III et IV ('Patte III p11usforte, patte IV ,de même taille que IOhez la triton}'lm:phe femelle). A notre avis ces nY'111!Phes corres­ ,pondent à d,es tritonymphes mâles, c'est-.à-d,ire des nympohes qui vont donner naissance aux mâ.1es, alors, que les tritonymphes femeilLes doneraient naissan:ce aux femelles. Ces 2 tritonYillllphes mâJles proviennent de Di.delp his, dIes mesurent resipoctivement 190 x 160 [1. (spécimen rétmeté) et 246 x 190 [1.. PROTO~YMPHE :inconnue. LARVE: nous en possédons deux exemplaires, Il'un provenant de Philander est long de 146 [1., large de 100 [1.; l'autre, en mue, provenant de Marmosa aHeint une .longueur de 188 [.1. et une lar­ geur de 143 [.1.. Développement: nous avons obs.ervé des larves et deux types différen1Js de tritonymphes. L'uille ,de 'Ces nymphes porte à la partie postérieure du corps deux appendices copulateurs,. EMe présente 2 solénidions sur le tarse l et un poil sur les trochan­ ters l à III. Ce t}'lpe de nymphe que l'on pourrait aIJ!Peler la nymphe IOOpUilante représente ,très proba,blement aa tritonymphe qui donnera nailssance à 1a f,emelle ou tJritonym'P'he femelle. Toutes les myrruphes de ce t}'lpe ont Hé trouvées accoUlplées à des mâles. Le second type de nymphe obs,ervé est très probabl1ement aussi une tritonymphe ,car il possède deux solénidions sur Je tarse l et un poill sur les trochanters l à III. Cette nymphe se différende toutefois de .la 'Précédente par ,l'absence d'3ippendices copulateurs et par la dimension proportionnellement plus grande de la,paHe III. Ce tYlpe de nymphe correspond prdbarblement Il. une tritonymphe mâle. L'évolution du genre Ma.rsupialges serait donc identique à celui du genre Nycteridocoptes que nous avons décrit précédem­ ment ,(Fain, 1959). Avant d'affirmer qu'il en est bien ainsi il BulL Ann. Soc. Roy. fa udrait toutefois cl stade de .ID ue et 01: jusqu'ici. Hôte et localité: 5 dés sUJd-américains : , de la Guyane françc 3 paratypes ô ô ; 3 1 Didelphys marsupial l tritonYlIllphe feme1 murina L. de ,la Gu pi'aux sont conservés re.11esde Belg-ique. l Types: ho.~otype, Sciences ù1ature1:1es ~ l'auteur. DIAGXOSE DI (Psc La découverte de ( notre définition initi, nettement des .autre~ combinaison des ,cara" tes ou rudimen taires gnathosoma de forrr: pouvant porter du 'cô­ ,triangulaires. Feme­ cat'rée, renforcé laté scl:érifiée terminée el: ventralement et en a ment reliées entre-e1­ sant en arrière de terminés :par 2 lonÉ varialble. Epigyniun:: mères l, ceux-<ci res modifiées, les fémur une Ipièce très sdé~i: cône garni de crêtes 2 lobes bien déve10IJ ra 32 9 :oc. Roy. Ent. Belg., 99 Bull. Ann. Soc. Roy. Ent. Belg., 99 V portent égaJlement ceux des pattes III. olélllidions et les tro­ faudrait toutefois découvrir au préatlwble des tritonymphes au stade de mue et observer les protonymphes, encore inconnues jusqu'ici. mphes qui présentent :arses l et un 'POil sur .awaremment des tri­ t des précédentes par 'e des prdlongements oup plIus grande des V de même taille que ces nymphes corres­ lire des nyllllplhes qui lue les tritonymphes Ces 2 tri tonymlphes urent respoctivement Hôte et localité: sur Ja ~au de plusieurs Marsupiaux didetlphi­ dés soo-américains : la Sarigue Philander philander philander (L.), de la Guyane française (.1'holotype et l parntyipe ct ; allotyrpe et 3 paratypes ô ô ; 3 tritonymphes femelles et l larve) ; l'Opossum Didelphys marsupialis L. cl.' Amérique du Sud (2 paratYipes ô ô ; l tritonymphe femelle et 2 tritonY'illlphes mâles) et chez Marmosa murina L. de lIa Guyane française (une la<rve). Tous ces marsu­ pi'aux sont conservés en alcool àJ'Institut royal des Sciences natu­ re.llesde Belgique. Les acariens ont été trouvés sur tout le col1ps. Types: holotype, aùlotype et paratypes à l'Institut royal des Sciences natureli1es de BeJ.gique, paratypes dans la colilection de l'auteur. DIAGXOSE DE XOUVELLES ESPJ.:cES DE CEBALGülAE (PSORALGIDAE: SARCOPTIFORMES) =tires, Il'un provenant ::> \Jo; l'autre, en mue, . de 188 \Jo et une lar­ larves et deux ty;pes nymphes I»Orte à la ~es copulateurs'. E1>1e poil sur les trochan­ 1 pourrait appeler la -ment aa tritonymphe IDphe femelle. Toutes :oUiplées à des mâles. =:; probablement aussi idions sur Je tarse l nympihe se différencie ppendices copulateurs gbnde de latpatte III. ,t là une tritonyrnphe ~rait donc identique à Jons décrit précédem­ en est bien ainsi il Cebalginae FAIN, 1962 La découverte de deux nouveaux genres nous oblige à modifier notre Idéfinition initiale. La sous-famiJlle Cebalginae se distingue nettement des autres membres de ,la famiHe Psoralgidae par la combinaison des ,caractères suivants: ,arpophyses retrogrades absen­ tes ou rudimentaires sur les pattes des adultes et des immatures; gnathosoma de forme ,conique à base postérieure très sc1érifiée pouvant porter du côté ventral deux forts prolongements ohitineux tri'an,gulaires. Femelle: opisthosoJillia de forme :plus ou moins calTée, renforcé latémlement et de chaque côté par une bande sc.1érifiée terminée en arrière par un fort orochet à pointe dirigée ventralement et en avant; Jes baselS de 'OeS crochets sont générale­ ment reliées entre-elles par une bande chitinisée et sc1érifiée pas­ sant en arrière de l'anus; bard postérieur du COl'1pS portant 2 lobes terminés par 2 longs poils. Pattels III et IV à développement variaJble. Erpigynium en forme d'arc chitineux contigu aux épi­ mères l, ceux-ci restant toujours séparés. Mâle: pattes III très modifiées, les fémur, genu, tibia et tarse étant soudés, et formant une pièce très sclétrifiée coudée vers l'intérieulf et terminée en un cône garni ,de crêtes transversales; bard postérieur du corps avec 2 lobes bien développés portant plus,ieurs longs po~ls; pattes IV • Bull. A nn. Soc. Roy. Ent. Belg., 99 Bull. Ann. Soc. Roy. l courtes, termin~es par une ventou1se; ventouses adanales absentes ou peu ,déve1ap~es. Notons qu'un écusson propodosomal et les poils verticaux sont présents chez toutes les espèces. Genre type: Cebalges Fain, Ht>2{t.Yipe: Cebalges gaudi Fain, 1962). Types: ,à rl'Institu Nombreux para t}'lpe~ Fonsecalges saimirii spec.nov. Définition: se dis oaLges Fain: chez le versaile sc1érifiée entr grand écar:tement de, la :base) et l'aibSellC( femelle par la ,longue plus longues que les] retrogradeSi rudiment pattes comme chez C atrophiées. 33° Cette espèce se distingue de Fonsecalges johnjadini Fain; chez le mâle Ipar la prés.enœ d'un écusson opisbhosomal ibien déve1()~; la présence de forts éperons chitineux triangulaires SUT le bord postérieur du gnathosoill'a du côté ventral; 1'3Jbsence de soudure entre les épimères III et IV; chez la femelle par les dimensions considêmblement !pIlus fontes des c·rochets abdominaux pos,térieurs et l'aJbsence d'écusson apisthosomal médian lequel est remplacé par 2 petits écussons latJéraux. Ellle se distingu'e de Cebalges gaudi Fain: chez le mâle par Ja forme différente des lobes abdominaux plUis étroits (moitié apicale large au maximum de 18-20 IJ. pour 26 à 28 IJ. chez C. gaudi, avec le po11 externe implanté pllus loin de 1'3Jpex; 'Ce poi'l externe est suibégal (I7Ü IJ.) au poi.l interne alors que chez C. gaudi l'externe est environ 2 fois plus long (300 IJ.) que l'interne); chez la femelle par l'absen'ce de ven10uses aux pattes ,postérieures. FEMELLE (holotype): longueur du corps (idiosoma et crO!Ohets postérieurs compris) 375 IJ.; laligeur maximum 285. Crochets pos­ térieurs ,du <COlipS très déve1op~s à lpointe dirigée ventrailement et obliquement en dedans et en avant. Une forte barre transvers,ale réunit La basle des 2 crochets latéraux. Chez certains spécimens, S1pécialement les SlPécillllens encore peu chitinisés, cette barre est incomplète ou manque même comp[èltement. L"epilgynium est bien sa1érifié chez le lype mais chez certains paratY'pe~ peu chiti­ nisés il els1 très peu visilb1e. MÂLE (allotype) : longueur du corps (~diosoill'a et lobes compris) 285 IJ.; longueur sans les loibes 237 IJ. ~argeur maximum 177 IJ.. Etusson opisthosomal trianguilaire à base antérieure concave, à contO'll11S très sinueux. Lobes abdominaux longs d'environ 45 IJ. larges de 18 IJ. (dans la moitié apicale) et espacés de 15 IJ. à la base et de 27 IJ. au sommet. H ôte et localité: dans des lésions galeuses ou libres sur le corps ,de deux Saimiri sciureus (L.) originaires d'Amérique du Sud et morts li Anvers, l'un en 19SÇ, l'autre en mai 1963. Espèce type: Ceba FEMELLE (holotype) orochets <pOstérieurs &usson opiSithosoma: et IV plus fines mai, antérieures et portant poil terminail plus fa: angles pos,tero-latérau et en aVlant. La base c amincie ou interroIl1lp­ MÂLE (allotype): 1 rieurs compris) 348 ; maximum 230 IJ.. LeI: de 135 0 enviTOn. Loi (25 IJ. environ) portanil pdus long que l'interil Hôte et localité: è g,aleuses) chez Ce bus du Sud et mort à An' Types: à l'Institut Nom'breux paratypes c. Roy. Ent. Belg., 99 ~s adanales 8.ibsen tes propodosomal et les :spèces. Genre type: aill, 1962). )v. ,hnjaâini Fain; chez Mal bien développé; guIaires SUir !e bord 'albsence de soudure ~ par les dimensions .ominaux postérieurs lequel est remplacé U'e d,e Cebalges gaudi ~s lobes ahdominaux um de 18-20 [.1. pour e implanté p(l us loin au poil interne alors )is plus long (3 00 [.1.) ~e de ventouses aux idiosoma et croohets TI 285. Crochets pos­ ~igée ven trailement et te barre transversale : certains spécimens, Ilisés, cette barre est li. L'epilgynium est paratY'pe~ peu chiti­ lma et lobes compris) :ur maXImum 177 [.1.. mtérieure concave, à longs d'environ 45 [.1. lœs de 15 [.1. à la base ou libres s,ur le corps 'Amérique du Sud et ai 1963. • Bull. Ann. Soc. Roy. Ent. Belg., 99 33 1 Types: à d'Institut royal des Sciences naturelles de Belgique. Nomibreux parat}'lpes dans la collection de l'auteur. Cebalgoides gen.nov. Définition: se distingue des genresCebllllges Fain et Fonse­ oaLges Fain: chez le nzJ~e par l'albsenœ ooIIllPlète de barre tnms­ vers.aJle sc1érifiée entre la 'région génitaJ1e et la région anale; par le grand écartement des lobes abdominaux (es.pacés de 60 à 90 [.1. à la base) et l'albsell!ce cOIIJJPlète d'écUsson opisthosomal; chez la femelle pa'r la ,longueur plus grande de-s pattes III et IV, qui sont plus longues que les pattes antérieures, et la présenlCè d'rupophyses retrograclesl rudimentaires sur les tarnes III et IV. Ventouses des pattes comme ohez Cebalges. Nymphes avec pattes très courtes et atrophiées. Espèce type: Cebalgoides cebi g.n., sp.n. Cebalgoides cebi s'Pee.nov. FEMELLE (holotype): longueur tot,ale du corps (gna1:!hosoma et orachets 'POstérieurs compris') 429 [.1., largeu'1" maximum 330 [.1.. &usson opisthosomal bien développé en fonme de T. Pattes III et IV plus fines mais distinctement plus [ongues que les pattes antérieures et !pOrtant une ventouse à pédoncule p,lus court et un poil terminail plus faible que chez Cebalges gaudi. Crochets aux angles postero-latéraux du corps. très forus et dirigés ventralement et en aV'8.nt. ,La base de-s <Crochets est reliée 'Par une barre so1érifiée amincie ou interrompue au milieu, MÂLE (alloty.pe): longueur totale (gnathosoma et lobes posté­ rieurs compris) 348 [.1.; /longueur sans les lobes 288 [.1.; largeur maximum 230 [.1.. Les 'pattes III sont coudées suivant un angile de 135 0 environ. Lobes pOoSltérieurs longs (60 à 65 [.1.) et étroits (25 [.1. environ) portant 3 poils dont l'externe est environ 2 à 3 fois pdus long que l'interne. Hôte et localité: dans et sous des squames cutanées (Jésions g,al,euses) chez Cebus albifrons (RUJ1l1Iboldt) originaire d'Amérique du S1lJd et mort à Anvers en mai 1963 (Rec. A. Fain). Types: à l'Institut royal des Sciences naturelles de Belgique. Nombreux paratypes dans la collection de l'a1lJteur. 332 Bull. Ann. Soc. Roy. Ent. Belg., 99 Procebalges gen.nov. Définition: avec .les caractères generaux du genre Cebalges. 2 ven­ touIses adanailes petites mais bien formées et la strUJeture des lobes alx10aninaux très larrges et munis d'un aileron membraneux interne; chez la femelZe, les nymphes et la larve par la ilongueur et la structure norma],es des pattes III et IV et la présence sur celles-ci d'une ventouse (chez toutes les autres espèces de Cebal­ ginae les nymphes et les Ilarves ont des pattes très courtes et ne portent pas de ventouses). Se différencie .de /Ce genre: chez le nwle par la présence de Espèce typ'e: Procebalges pitheciae g.n., sp.n .. Procebalges pitheciae spec.nolV. FEMELLE (holotype): Ilongueur du /Corps (iid<iosoma et crochets postérieurs compris) 35 1 !Jo; largeur maximum 260 !Jo. Etusson opisthosomal triangulaire à base conœve antérieure. Cadre slClé­ ri'fié entourant l'opisthosoma très épais et continu sauf chez les jeunes feme1'1es peu chitinisées où la !b.arre transversaile est incom­ plète au milieu; chez ces dernières Il'epigynium esrt: égaJerrnent peu déveilQppé et peu d~stinct. Crochets postero-Iatéraux du COI'pS relativement peu dléNelqppé et dirigés ventrn;lement et en dedans. MÂLE (al1otype): Ion,gueur du ICOnpS (irdiosoana et lobes posté­ rieurs /Compris.) 249 !Jo, sans les l<JIbes: 210 tJ.; largeur maximum 180 !Jo. Elcusson opisthoSOIIlial très œvelopipé. Lobes abdominaux très larges (42 tJ.) et en partie membraneux. Une barre scilér:ifiée, inlCOInlptlète au miJieu, sépare la région anale de la région génitale. Hôte et localité: ,dans des squames cThtanées (}ésions de gale) et libres sur le corps d'un spécimen de Pithecia mooocha (Hum­ boldt) ÏJmporté id' Amérique du SUid et mort à Anvers en mai 1963 (Roc. A, Fain). Types: comme pour l'espèce préOOdente. BIBr,IOGRAPHIE A., 1959: Les Acariens 'psoriques Iparoasites des Chauves-souris V. Sur la présence de trois types de nymphes dans le genre Nycterido­ coptes Oudemans (Bull. Ann. Soc. Roy. Ent. Belgique 95 : 120-128). FAIN A., 1C)62 : Diagnoses d'acariens nouveaux (Rev. Zool. Bot. Afr. 66 : FAIN 154-162).