Analyse économique : Perspectives du 4ème trimestre 2008 John Greenwood, Chef économiste, Invesco 1 octobre 2008 ______________________ John Greenwood Chef Economiste, Invesco Les économies développées vers une récession synchronisée, de meilleures perspectives sur les marchés émergents Les perspectives économiques mondiales se sont nettement dégradées ces dernières semaines, sur fond d’effondrement, semi-effondrement et sauvetage de grands établissements financiers. Le plus difficile reste aujourd’hui de prédire quand prendra fin cette série de dominos. Pour John Greenwood, Chef Economiste chez Invesco, il s’agit désormais d’observer si le plan de sauvetage de 700 milliards de dollars du Trésor américain suffira pour endiguer la vague de faillites qui déferle sur le système financier aux États-Unis et ses répercussions dans le reste du monde. Informations Cette analyse est diffusée à titre d'information uniquement et ne constitue ni une proposition d'investissement, ni une autre forme de conseil aux investisseurs. Les opinions exprimées dans ce communiqué de presse représentent le sentiment de l’auteur au jour de son édition. Les informations et opinions d'Invesco peuvent être modifiées sans préavis de notre part. Les performances passées ne préjugent pas des performances futures et ne sont pas constantes dans le temps. Ce document est basé sur des informations considérées comme fiables par Invesco. Néanmoins, Invesco ne peut s'engager sur l'exactitude ou l'exhaustivité de ces informations. Ce communiqué de presse est publié en France et Luxembourg par Invesco Asset Management S.A., 18 rue de Londres 75009 Paris. Ce communiqué de presse est publié en Belgique par Invesco Asset Management Belgian Branch, Avenue Louise 326 B31, B-1050 Brussels. Ce communiqué de presse est publié en Suisse par Invesco Asset Management (Sweiz) AG, Genferstrasse 21, CH-8002 Zürich. Contact presse Corinne Pinçon Directrice des Relations Extérieures Europe de l’Ouest Invesco Asset Management Tél : +33 1 56 62 43 35 [email protected] « La seule réponse à une fuite si massive des capitaux est une solution complète qui attaque le problème à la source, à savoir les actifs « toxiques » des banques, et injecte des liquidités supplémentaires dans le système », écrit John Greenwood dans sa dernière analyse Perspectives économiques du quatrième trimestre 2008. « Si les marchés ne croient pas rapidement à la viabilité de ce plan », avertit-il, « nous courons le risque d’une prolongation du resserrement du crédit, d’une accentuation du mouvement baissier et d’un retard de la reprise économique ». John Greenwood estime que la récession touchera la plupart des économies développées, pénalisées par la crise de l’immobilier résidentiel, le resserrement du crédit, l’effet de richesse et l’impact de la réduction de l’effet de levier du secteur financier et des ménages. Les États-Unis, le Royaume-Uni, l’Australie et certains pays de la zone euro devraient notamment enregistrer une période prolongée de croissance faible. Dans la mesure où l’affaiblissement de la demande mondiale devrait permettre de ramener l’inflation à des niveaux inférieurs l’année prochaine, John Greenwood anticipe des baisses de taux aux États-Unis, dans la zone euro et au Royaume-Uni dans les prochains mois. Cependant, les pressions découlant de l’accès restreint au crédit, des dépenses des ménages limitées et de la poursuite de la réduction du levier financier devraient contrebalancer les efforts des banques centrales pour assouplir les conditions monétaires et du crédit. L’Économiste en chef d’Invesco ne prévoit pas de reprise à court terme au Japon, qui continue à pâtir de la faiblesse de sa demande intérieure et de l’essoufflement de la production industrielle et des exportations. Il est plus optimiste à l’égard des perspectives économiques de plusieurs pays émergents asiatiques, qui continuent à croître à un rythme soutenu. Même s’il prévoit un ralentissement temporaire de ces économies en raison de l’inflation et du tassement de la croissance des exportations, John Greenwood estime que le risque de décrochage de l’activité est bien moins élevé que dans les pays développés. « En plus de taux de croissance soutenus et d’une épargne élevée, les pays émergents bénéficient du fait qu’ils se sont beaucoup moins endettés que les pays industrialisés pendant le dernier boom de l’économie, et n’auront à ce titre pas besoin de temps pour assainir leurs bilans et restaurer leur stabilité économique », poursuit John Greenwood. Selon lui, « les pays asiatiques seront certainement aux premières loges pour profiter de la reprise de l’économie mondiale. »