Chapitre 7 : le modèle global de la tectonique des plaques

publicité
CHAPITRE 7 : LE MODÈLE
GLOBAL DE LA TECTONIQUE DES
PLAQUES
LES FAILLES TRANSFORMANTES
Caractéristiques des
failles transformantes :
- pas de création, ni de
disparition de
lithosphère à leur
niveau
- mouvement de
coulissage
- forte activité sismique.
LES FAILLES TRANSFORMANTES
L'ÂGE DES SÉDIMENTS OCÉANIQUES
Exemple d'une mesure entre le site 14 et l'axe de la dorsale.
Le trait tracé avec l'outil règle doit être perpendiculaire à la dorsale.
Valeur obtenue : 736.09 km pour un âge de 40 Ma.
L'ÂGE DES SÉDIMENTS OCÉANIQUES
La vitesse d'expansion varie selon
les périodes géologiques. A la
latitude 30° S, elle est de 4,4cm/an
au cours des 76 derniers millions
d'années.
Exemple: Vitesse d'expansion
pendant le Crétacé supérieur (30°de
latitude Nord): 615 km en 33,9
millions d'années = 1,96 cm/an qu'il
faut multiplier par 2 pour une
vitesse d'expansion.
Ce qui fait 3,9 cm/an.
On remarque que plus on s'éloigne de la dorsale, plus l'âge
des sédiments est ancien.
En effet, le fond océanique éloigné de la dorsale mais
fabriqué par celle-ci est forcément plus ancien. Il est donc
recouvert de sédiments qui date de sa période de mise en
place. Ils sont donc, aujourd'hui, de même âge que le fond
océanique.
L'ouverture de l'océan Atlantique
Sud a commencé au début du
Crétacé, il y a 144 Ma. Cette date
correspond à l'âge des sédiments les
plus ancien qui sont actuellement
près des côtes.
On observe les sédiments les plus
épais le long des côtes. Comme le
fond océanique est le plus vieux à ce
niveau, une grande quantité de
sédiments a eu le temps de
s'accumuler sur une épaisseur
importante.
Inversement, près de la dorsale, les
sédiments ne sont pas épais.
LES POINTS CHAUDS
En quoi le volcanisme de
point chaud ne s'inscritil pas a priori dans le
modèle de la tectonique
des plaques ?
Déterminez la direction
et estimez la vitesse de
déplacement de la
plaque Pacifique.
Le trait d'échelle donne
pour 1.6 cm = 1000 km.
De Hawaï à Midway, on
mesure 4 cm, soit 2500 km
en 27 Ma.
250 𝑀𝑀𝑀𝑀𝑀𝑀
V=
= 9.26 cm/an
27 𝑀𝑀𝑀𝑀
ÂGE ET ÉPAISSEUR DES SÉDIMENTS
LA GÉODÉSIE SPATIALE
Δlat
Δt
𝑉𝑉 = 𝛥𝛥𝛥𝛥𝛥𝛥𝛥𝛥⁄𝑡𝑡 ou 𝑉𝑉 = 𝛥𝛥𝛥𝛥𝛥𝛥𝛥𝛥𝛥𝛥�𝑡𝑡
𝑉𝑉 = 7⁄2,5 = 2,8 cm/an pour
la latitude.
𝑉𝑉 = −15.5⁄2,5 = - 6,2 cm/an
pour la longitude.
Δlong
Δt
LA GÉODÉSIE SPATIALE
Latitude croissante (cm/an)
Pour la station PAMA
Vlat = 2.8 cm/an
Longitude décroissante
(cm/an)
Longitude croissante
(cm/an)
Latitude décroissante (cm/an)
Vlong = - 6.2 cm/an
LA GÉODÉSIE SPATIALE
Stations
Latitude en °
Longitude en °
Vitesse de
déplacement en
Latitude (cm/an)
Vitesse de
déplacement en
Longitude (cm/an)
EISL
-27,14
-109,38
-0,6567
6,7942
BAN2
13,02
77,57
3,4822
4,4588
SEY1
-4,67
55,47
1,1578
2,5934
BARB
13,08
-59,60
1,5244
1,2426
KOUR
5,25
-52,80
1,3009
-0,4511
ANTC
-37,33
-71,53
1,0501
1,5433
LA GÉODÉSIE SPATIALE
Entre les stations Pama et EISL ainsi que entre les stations BAN2 et SEY1 on observe une dorsale.
Dans le 1er cas les stations vont dans deux directions opposées, c’est donc normal qu’on observe une
frontière en divergence du type dorsale. Dans le 2ème cas les stations se déplacent dans la même
direction mais la station BAN2 va plus vite que SEY1, elles s’écartent donc l’une de l’autre avec encore
une fois une dorsale entre les 2.
Entre les stations BARB et KOUR ainsi qu’entre les stations EISL et ANTC, on observe une zone de
subduction.
Les stations BARB et KOUR ont des mouvements dans des directions opposés, elles se rapprochent
donc, c’est donc logique de trouver une zone de subduction entre les 2. EISL et ANTC se déplacent
dans des directions à peu près équivalentes, mais EISL va plus vite qu’ANTC, donc ces 2 stations se
rapprochent le long d’une zone de subduction.
LA GÉODÉSIE SPATIALE
LA FORMATION DES ROCHES DE LA LITHOSPHÈRE OCÉANIQUE
La composition chimique d'un basalte de la lithosphère océanique est proche
de la composition du liquide issue de la fusion partielle de la péridotite pour
un taux de fusion proche de 15%.
La péridotite ne fond pas totalement, sa fusion n'est donc que partielle.
LA FORMATION DES ROCHES DE LA LITHOSPHÈRE OCÉANIQUE
Géotherme : ce sont les conditions de pression et de température qui
existent lorsque la profondeur augmente.
Solidus: Cette courbe représente les conditions de pression et de
température qu'il faut atteindre pour que la péridotite débute une fusion.
Cette courbe sépare les conditions ou la péridotite est solide de celles ou la
péridotite commence une fusion.
LA FORMATION DES ROCHES DE LA LITHOSPHÈRE OCÉANIQUE
On remarque que les
conditions de pression et
de température du
géotherme deviennent
supérieurs aux conditions
représentés par le solidus
de la péridotite entre 20 et
90 Km de profondeur, c’est
donc à ce niveau que la
péridotite
asthénosphérique va
fondre pour former du
magma.
On dit que le géotherme
franchit le solidus.
LA FORMATION DES ROCHES DE LA LITHOSPHÈRE OCÉANIQUE
La basalte a une structure microlithique, il est constitué de petits minéraux (microcristaux), de
minéraux plus gros (phénocristaux) et d'une pâte volcanique (ou verre).
La gabbro a une structure grenue, il est constitué de gros minéraux et de petits sans pâte
volcanique.
Leurs compositions chimiques est identique.
Pourtant, ils proviennent tous les deux du même magma.
Pourquoi ont-ils acquis des structures si différentes ?
Hypothèse : Ils n'ont pas refroidi avec la même rapidité.
LA FORMATION DES ROCHES DE LA LITHOSPHÈRE OCÉANIQUE
LE FONCTIONNEMENT DE LA DORSALE.
Qu'observe-t-on dans l'axe de la dorsale ?
BILAN
4
Basalt en coussins
(Pillow lavas)
3
Gabbro
2
Moho
1
1
Fusion partielle. Mise en place du magma
2
Remontée du magma moins dense
3
Cristallisation lente dans la chambre
magmatique ; mise en place des gabbros.
4
Remontée vers la surface du magma
5
Refroidissement brutal du magma : mise en
place des basaltes
Manteau
lithosphérique
Manteau
asthénosphérique
Modèle de fonctionnement
d'une dorsale à l'origine de
la lithosphère océanique
Lithosphère océanique
5
BILAN
Téléchargement