Numéro spécial JRANF 2016 Posters Résumés des posters 75 P.1 Anévrysme du sinus de Valsalva: à propos d'un cas. .................................................................................................... 75 P.2 Apport du scanner dans le retour veineux pulmonaire anormal. .................................................................................... 75 P.3 Dissection aortique aigue : imagerie performante en urgence : TDM / IRM. ................................................................. 75 P.4 Bilan de deux ans d'activité de coroscanner à l'hôpital principal de Dakar. ................................................................... 76 P.5 Embolie pulmonaire de l’enfant : à propos de deux cas. ................................................................................................ 76 P.6 Hématomes extra duraux spontanés chez le drépanocytaire : à propos de 3 cas. ........................................................ 76 P.7 Diagnostic scannographique d’un abcès du foie sur situs inversus total : à propos d’un cas. ....................................... 76 P.8 Tumeurs stromales gastro-intestinales (GIST) : Rôle de l'imagerie. .............................................................................. 77 P.9 Diagnostic TDM d'une hernie inguinoscrotale de la vésicale. ........................................................................................ 77 P.10 Intérêt de l'entéro-IRM dans la maladie de crohn........................................................................................................... 77 P.11 Les tumeurs intracanalaires papillaires et mucineuses du pancréas (TIPMP). .............................................................. 78 P.12 Appendicite ectopique chez l’adulte : à propos de trois cas colliges dans le service de radiologie et imagerie médicale au chu sylvanus olympio (Togo) et revue de la littérature. ............................................................................................ 78 P.13 Atlas iconographie des masses spléniques. .................................................................................................................. 78 P.14 Cartographie des voies de dérivations porto-caves au cours de l’HTP. ......................................................................... 78 P.15 Illustration d’une atteinte pelvi peritoneale de la tuberculose : à propos d’un cas. ........................................................ 79 P.16 Rétraction de la capsule hépatique ; signe utile à ne pas méconnaitre. ........................................................................ 79 P.17 Diagnostic d’une lésion hépatique hypervasculaire: comment s’en sortir? .................................................................... 79 P.18 L’appendagite, un diagnostic scanographique à propos de 3 cas. ................................................................................ 80 P.19 Perforation d’ulcère gastrique : apport du scanner. ....................................................................................................... 80 P.20 Diagnostic echographique d’une ascaridiose des voies biliaires à propos de trois cas. ................................................ 80 P.21 Sarcome mammaire: quels résultats en imagerie? ........................................................................................................ 81 P.22 Diagnostic radiologique d’une momie de grossesse abdominale de plus 40 ans. ......................................................... 81 P.23 Syndrome de Mayer Rokitansky Küster Hauser associé à deux reins pelviens : à propos d’un cas. ............................ 81 P.24 Diagnostic précoce et suivi d'un cas de grossesse hétérotopique à Abidjan. ................................................................ 82 Apport du scanner dans le dépistage et la prise en charge des traumatisés crâniens légers sous ACO ou 82 P.25 AAP. 82 P.26 Drépanocytose : Crise vaso-occlusive de localisation inhabituelle. ............................................................................... 83 P.27 Fréquence et sources de stress perçues par les médecins radiologues de l’Afrique noire francophone. ..................... 83 P.28 Syndrome de Fahr: à propos deux observations au CHU de Kara. ............................................................................... 83 P.29 Un cas de cysticercose disséminée révélée par la tomodensitométrie à Bukavu en R.D. Congo. ................................ 84 P.30 Aspects scannographiques des os surnuméraires de la voute crânienne chez l’adulte sub-saharien. ......................... 84 P.31 Drainage lymphatique cervical: radio-anatomie et classification. ................................................................................... 84 P.32 Pheochromocytome surrénalien kystique à propos d’un cas. ........................................................................................ 85 P.33 Tomodensitométrie des variantes anatomiques des cavités sinusiennes de la face au Togo. ...................................... 85 P.34 Ostéopoécilie : étude d’une observation. ....................................................................................................................... 85 P.35 Interpréter l'IRM de l'épaule d'une manière plus simple. ................................................................................................ 86 P.36 Apport de l’imagerie dans le diagnostic d’un hemangiome vertebral agressif : à propos d’un cas. ............................... 73 J Afr Imag Méd 2016; 8(2): 75-89 Numéro spécial JRANF 2016 Posters 86 P.37 A la recherche du centre de rotation de la hanche. ........................................................................................................ 86 P.38 L'achondroplasie au chu pédiatrique Charles De Gaulle de Ouagadougou................................................................... 87 P.39 Biométrie scanographique normale du canal lombaire au Togo. ................................................................................... 87 P.40 Le fibromatosis colli ou torticolis congénital : son diagnostic et sa prise en charge à propos de deux cas. .................. 87 P.41 Biométrie hépato-spléno-rénale de l’enfant noir africain : Exemple du Togo. ................................................................ 87 P.42 La pyélonéphrite Xantho granulomateuse chez l’enfant : Aspect en imagerie. .............................................................. 88 P.43 Le Doppler transcrânien chez l'enfant drépanocytaire. .................................................................................................. 88 P.44 Tumeur de Frantz : à propos de deux cas pédiatriques. ................................................................................................ 88 P.45 Apport de la radiologie conventionnelle dans le diagnostic des malformations ano rectales. ........................................ 89 P.46 Involution de l’anse intestinale primitive, une complication anténatale grave du laparoschisis : à propos de 3 observations. ................................................................................................................................................................................ 89 P.47 A propos d'un cas particulier de duplication intestinale chez un nourrisson de 15 semaines. ....................................... 89 P.48 Diverticule de Hutch à la Tomodensitométrie chez l’adulte à propos d’un cas rare. ...................................................... P.49 Uretère rétrocave au CHU Kara: à propos de 3 cas. ..................................................................................................... 74 J Afr Imag Méd 2016; 8(2): 75-89 Numéro spécial JRANF 2016 Posters Résumés des posters P.1 Anévrysme du sinus de Valsalva: à propos d'un cas. H Deme, Lg Akpo, M Biao, N Badji, Mh Toure, M Ly, D Doungmo, E H Niang (Sénégal) Nous rapportons le cas d'un patient de 18 ans ayant présenté un tableau d'endocardite sur terrain de tuberculose pulmonaire en cours de traitement. Une échographie trans- thoracique (ETT) a été prescrite à la recherche d'anomalies valvulaires. Elle a conclut à la présence d'une poche liquide endocardique sans signification pathologique particulière. Le scanner cardiaque a été demandé devant ce tableau. Il a montré un sac anévrysmal appendu à la valve sigmoïde antérieure gauche et alimenté par le flux cardiaque. Le diagnostic d'anévrysme du sinus de Valsalva a été retenu. Il comprimait et refoulait le tronc de l'artère coronaire gauche. Commentaires: Le scanner cardiaque a été très contributif en posant le diagnostic mais également un signe de gravité avec risque de mort subite, qui est la compression du tronc de l'artère coronaire gauche Conclusion: Le scanner cardiaque est très performant dans le diagnostic et le pronostic de l'anévrysme du sinus de Valsalva. Mots clés: Anévrysme, sinus de Valsalva, scanner cardiaque. P.2 Apport du scanner dans le retour veineux pulmonaire anormal. I.Kasraoui, M.Jrad, R.Ouji, A.Ammar, H.Mizouni (Tunisie) Objectifs : Illustrer les aspects scannographiques de variétés anatomiques différentes de retour veineux pulmonaire anormal (RVPA). Matériels et méthodes : Série rétrospective de 32 cas colligés sur une période de 4ans allant de juin 2008 à octobre 2015, dont 17 garçons et 15 filles. L’âge est compris entre 5 jours et 15 ans. Tous ces patients ont été exploré par des TDM multi détecteurs 64 barrettes. Résultats : Le scanner a objectivé 14 cas de RVPA total (6 cas de RVPA total supra cardiaque, 4 cas de RVPA total infra cardiaque, 3 cas de RVPA total cardiaque et un cas de RVPA total mixte) et 18 cas de RVPA partiel (5 cas de RVPA partiel cardiaque, 2 cas de RVPA partiel infra cardiaque, 5 cas de syndrome de cimeterre, 5 cas de RVPA partiel supra cardiaque gauche et 3 cas de RVPA partiel supra cardiaque droit). Conclusion : Le scanner est une méthode non invasive très performante pour le diagnostic des RVPA. P.3 Dissection aortique aigue : imagerie performante en urgence : TDM / IRM. J Bennani (Maroc) Objectifs : Connaitre le moyen d'imagerie idéale en urgence (TDM / IRM) pour établir le diagnostic, la classification et l'extension d'une dissection aortique aigue. Matériels et méthodes : Présentation didactique avec illustration iconographique à travers des cas colligés dans notre formation. Résultats : La dissection aortique aiguë est une urgence vitale qui nécessite une prise en charge multidisciplinaire. Son exploration relève actuellement de technique moins invasive telle que l'ETO, la TDM et l'IRM. En urgence, la TDM est l'examen idéal pour la classification de la dissection aortique, la recherche de complication et le bilan pré thérapeutique. En dehors de l'urgence, l'IRM semble être l'examen d'imagerie de choix pour la surveillance. Conclusion : L'Angioscanner et le moyen d'imagerie accessible, efficace et parfaitement adapté en situation d'urgence pour l'exploration de cette pathologie. P.4 Bilan de deux ans d'activité de coroscanner à l'hôpital principal de Dakar. M Diallo, T O Soko, A Mbengue, El H Niang Objectifs : Bilan de deux ans d'activités de coroscanner Matériels et méthodes : Etude rétrospective sur une période de deux ans. Tous les patients ayant bénéficié d'un coroscanner étaient inclus soit 60 patients dont 41 Hommes et 19 femmes. L’âge moyen était de 55 ans avec des extrêmes allant de 25 à 75 ans. Les indications étaient dominées par la maladie coronarienne. Les coroscanners étaient réalisés avec un scanner 64 barrettes sans préparation préalable. Les paramètres suivants étaient étudiés: Distribution des artères coronaires, recherche d'anomalie morphologique congénitale ou acquise des artères coronaires, contrôle de gestes thérapeutiques 75 J Afr Imag Méd 2016; 8(2): 75-89 Numéro spécial JRANF 2016 Posters Résultats : 23,3 % des examens n'étaient pas interprétables. Le réseau droit était dominant dans 86,6%. 4 anomalies de naissance et ou de trajet et 2 contrôles de geste thérapeutiques étaient retrouvés. 21 sténoses dont 7 significatives étaient retrouvées Conclusion : Le coroscanner permet une analyse fiable et exhaustive du réseau coronaire, à condition que la technique soit bien réalisée. P.5 Embolie pulmonaire de l’enfant : à propos de deux cas. O Biaou, P Yekpe, M Akanni, O Bonou, R Bognon, Y Tohodjede, M Lassissi, M Houenassi (Bénin) Objectifs : L'embolie pulmonaire dans la population pédiatrique est rare, et de toute évidence méconnue et rarement évoqué par les médecins ; son diagnostic n’étant pas bien codifié comme chez l’adulte Matériels et méthodes : Les auteurs rapportent 2 cas d’embolie pulmonaire survenue chez des enfants respectivement de 12 ans drépanocytaire SS dans un contexte de syndrome thoracique aigue et de 14 ans portant un trait drépanocytaire AC dans un contexte de dyspnée d’effort Résultats : La TDM a retrouvé dans le premier cas une embolie pulmonaire périphérique grave compliquée d’insuffisance cardiaque globale et une hypertension artérielle pulmonaire (rapport vd/vg) on a retrouvé à l’écho doppler une thrombose veineuse profonde des membres inférieurs ; dans le deuxième cas la TDM a retrouvé une embolie pulmonaire grave avec VD/VG = 1.25 et hypertension artérielle pulmonaire Conclusion : Même si un trait drépanocytaire est présent chez nos deux malades, d’autres facteurs favorisant la thrombose doivent être recherchés. P.6 Hématomes extra duraux spontanés chez le drépanocytaire : à propos de 3 cas. O Biaou, P Yekpe, O Bonou, Y Tohodjede, M Akanni Objectifs : Les complications hémorragiques cérébrales de la drépanocytose sont exceptionnelles. Les hématomes péri-cérébraux spontanés sont très exceptionnels avec une douzaine de cas (hématomes sous dural et extra dural) décrits dans la littérature. Leurs mécanismes de survenue restent encore mal élucidés mais la TDM permet de faire le diagnostic Matériels et méthodes : Nous rapportons 3 cas d’hématomes extra duraux spontanés chez des patients drépanocytaires survenus dans des contextes de sepsis, de crises vaso-occlusives, d’hypertension intracrânienne et de déficit neurologique. Résultats : La TDM cérébrale a retrouvé des hématomes extra duraux multiples dans un cas et uniques dans deux cas Conclusion : Les hématomes extra duraux spontanés sont les plus fréquents parmi hématomes péri cérébraux chez le drépanocytaire. P.7 Diagnostic scannographique d’un abcès du foie sur situs inversus total : à propos d’un cas. H Deme, L G Akpo, N Badji, M H Toure, M Ly, F G Niang, M Diouf, I Niang, E H Niang (Sénégal) Nous rapportons le cas d’un patient de 34 ans qui a consulté pour une douleur fébrile de l’hypochondre gauche. La tomodensitométrie demandée en 1ère intention a montré un situs inversus total et deux volumineuses collections au sein du foie rehaussées en périphérie après injection de PDC. Il existait en outre une collection sous phrénique droite qui fusait le long de la gouttière pariéto-colique droite et se prolongeait jusqu’au niveau du Douglas. Le diagnostic d’abcès du foie compliqué d’une rupture intra péritonéale sur situs inversus total a été retenu. Le patient a bénéficié de traitement médicochirurgical et les suites étaient simples. Le scanner a d’emblée permis de poser l’existence d’une association très rare et d’éviter un errement diagnostic. Mots clés : abcès du foie, situs inversus, TDM. P.8 Tumeurs stromales gastrointestinales (GIST) : Rôle de l'imagerie. J Bennani (Maroc) Objectifs pédagogiques: Préciser le rôle de l'imagerie (TDM +++) dans le diagnostic, la prise en charge et le suivi évolutif des tumeurs stromales gastro-intestinales (GIST) Matériels et méthodes : Présentation didactique avec illustration iconographique à travers des cas colligés dans notre formation. Résultats : Les GIST sont les tumeurs conjonctives les plus fréquentes du tube digestif. Elles peuvent se développer à partir de tous les segments du tractus digestif ou exceptionnellement le mésentère et le péritoine. Elles sont détectées par une coloration immunohistochimique particulière, qui met en évidence des récepteur tyrosine kinase. Cette particularité est importante pour le traitement. L'imagerie, notamment le scanner, permet parfois de faire le diagnostic de GIST mais son intérêt réside surtout dans le bilan d'extension, le guidage des 76 J Afr Imag Méd 2016; 8(2): 75-89 Numéro spécial JRANF 2016 Posters biopsies et l'évaluation de la réponse thérapeutique ciblée. Conclusion : TDM est actuellement l'examen d'imagerie de référence dans le diagnostic, le bilan d'extension et le suivi post-thérapeutique. P.9 Diagnostic TDM d'une inguinoscrotale de la vésicale. hernie Badji Nf, Akpo G, Deme H, Toure M, Ndong B, Ly M, Bahepar J, Niang E H (Sénégal) Nous rapportons le cas d’un patient âgé de 67 ans aux antécédents de cure de hernie inguinale, qui présentait une grosse bourse indolore évoluant depuis plusieurs mois associée à des troubles urinaires à type de pollakiurie. L’échographie avait permis de mettre en évidence une vacuité de la loge vésicale, une stase urinaire et une collection liquide dans le scrotum qui faisait évoquer une hydrocèle. La TDM abdomino-pelvienne a mis en évidence une vessie en situation intra scrotale droite associée à une hernie inguinale gauche directe et à une stase urinaire bilatérale. Le diagnostic a été confirmé par l’exploration chirurgicale. Les suites opératoires étaient simples. La hernie inguinoscrotale à contenu exclusivement vésical est une entité exceptionnelle. Le diagnostic clinique est évoqué devant l’association d’une hernie inguinoscrotale à des troubles urinaires ( Mery’sSign).L’identification de la vessie en position intra inguinale facilité par l’injection de PDCa permis de confirmer par la TDM. P.10 Intérêt de l'entéro-IRM dans la maladie de crohn. J.Bennani, L.Jroundi (Maroc) Objectifs pédagogiques: Préciser les indications de l'IRM dans la maladie de Crohn et connaitre la technique de réalisation d'une entéro-IRM ainsi que la sémiologie IRM des principales lésions rencontrées. Matériels et méthodes : L'analyse de 30 dossiers d'entéro-IRM réalisées dans le cadre du bilan initial ou du suivi de patients atteints de maladie de Crohn colligés dans notre formation, nous a permis d'illustrer de manière didactique l'imagerie de cette pathologie. Résultats : L'entéro-IRM constitue une alternative non irradiante au transit du grêle et à l'entéroscanner dans l'exploration des patients atteints de la maladie de Crohn. Elle nécessite une technique rigoureuse, basée sur un remplissage satisfaisant des anses digestives, un choix judicieux des plans de coupe et des séquences, ainsi qu'une injection gadolinium afin d'évaluer le caractère actif des lésions. Elle met en évidence, en cas de maladie de Crohn, une atteinte inflammatoire, transmurale, segmentaire et fistulisante très évocatrice du diagnostic, permet de préciser l'extension de la maladie, la gravité des lésions et de rechercher les complications. Conclusion: L'entéro-IRM apprécie au mieux la localisation et le nombre de segments atteints, leur longueur, l'activité inflammatoire de la maladie en particulier la nature fibreuse ou inflammatoire des sténoses, et la présence ou non de fistules et de collections, permettant ainsi de mieux adapter le traitement. P.11 Les tumeurs intracanalaires papillaires et mucineuses du pancréas (TIPMP). J.Bennani, L.Jroundi (Maroc) Objectifs pédagogiques: Préciser les éléments du diagnostic positif de la maladie et discuter les principaux diagnostics différentiels Reconnaitre les éléments prédictifs de transformation maligne. Matériels et méthodes : Notre travail porte sur une série de 5 cas de TIPMP colligés dans notre formation entre 2011 et 2013, explorés par TDM et/ou IRM. Il servira, à illustrer de manière didactique, les éléments du diagnostic et du bilan des TIPMP. Résultats : Les TIPMP sont des tumeurs kystiques du pancréas communiquant avec le système canalaire. Elles sont peu fréquentes et de découverte souvent fortuite. Il en existe deux formes (dont le pronostic est totalement différent. L'imagerie est basée essentiellement sur la TDM, l'IRM et l'échoendoscopie. L'IRM pancréatique affirme la communication des kystes avec le canal principal en éliminant ainsi les diagnostics différentiels Elle permet de préciser s'il s'agit d'une TIPMP des canaux principal ou secondaires et de rechercher des signes de malignité, ce qui permettra de choisir entre l'abstention avec surveillance ou la chirurgie. L'IRM est la méthode de choix pour la surveillance des TIPMP. Conclusion: L'importance de la dilatation du canal principal, la présence de nodules ou de masses intra kystiques et l'augmentation de volume de la lésion sont les éléments suggestifs de dégénérescence, impliquant une prise en charge chirurgicale. 77 J Afr Imag Méd 2016; 8(2): 75-89 Numéro spécial JRANF 2016 Posters P.12 Appendicite ectopique chez l’adulte : à propos de trois cas colliges dans le service de radiologie et imagerie médicale au chu sylvanus olympio (Togo) et revue de la littérature. L. K. Agoda-koussema, M. Dagbé; M. A. Djibril, A. Abalo, M. Tchaou, K.D. Amouzou (Togo) Objectifs : Rapporter trois cas d’appendicite aiguë ectopique en vue d’évaluer l’apport de l’imagerie dans le diagnostic Matériels et méthodes : Il s’est agi d’une étude rétrospective, descriptive sur des dossiers des patients présentant une appendicite ectopique du 1er mars au 31 aout 2015 dans le service de radiologie et imagerie médicale du CHU SO (Togo). Résultats : Trois patients présentant une appendicite ectopique ont été colligés. Leur âge était compris entre 31 et 33. Ces patients avaient réalisé une échographie et/ou une TDM ayant permis de localiser l’appendice inflammé en sous hépatique chez deux patients et à gauche chez l’autre. La sémiologie radiologique était dominée par un épaississement de la paroi appendiculaire supérieur à 3 mm, une augmentation du diamètre de l’appendice supérieur à 6mm, une infiltration de la graisse périappendiculaire, un épanchement liquidien réactionnel. La NFS et la CRP ont montré un syndrome inflammatoire. Les patients avaient bénéficié d’une appendicectomie par laparotomie associée à une antibiothérapie. Les suites opératoires ont été simples chez les patients. Conclusion : Le diagnostic de l’appendicite ectopique est difficile pour le clinicien d’où l’intérêt de l’imagerie. P.13 Atlas spléniques. iconographie des masses J.Bennani, L.Jroundi (Maroc) Objectifs : Rapporter les principales masses spléniques chez l'adulte. Décrire et illustrer les aspects en imagerie des principales étiologies des masses spléniques chez l'adulte. Matériels et méthodes : Poster iconographique de principales masses spléniques rencontrées chez l'adulte et illustrées à travers des cas radio-cliniques explorés par échographie, TDM et/ou IRM Résultats : Les masses spléniques peuvent être d'origine tumorale, infectieuse, post traumatique ou vasculaire. Les masses sléniques post traumatiques sont fréquentes et ne posent que rarement un problème diagnostique. La pathologie tumorale est dominée par le lymphome. Les tumeurs bénignes sont rares, dominés par l'hémangiome. Les granulomatoses sont de diagnostic difficile en dehors du contexte. Conclusion : Les masses spléniques sont d'étiologies divers. L'échographie et la TDM sont souvent suffisantes pour la détection et la caractérisation des lésions spléniques. L'approche étiologique est basée sur les aspects en imagerie, les éventuelles lésions associées et le contexte clinique et biologique. P.14 Cartographie des voies de dérivations porto-caves au cours de l’HTP. M.Menany, S. Lamhamedi, T.Amil, A. Hanine, B. Radouane, M.Menany, S. Lamhamedi, T.Amil, A. Hanine, B. Radouane (Maroc) Objectifs pédagogiques: Illustrer à l'aide du scanner multi détecteur les différentes voies de dérivations porto systémiques liées à l'hypertension portale. Comprendre leurs différentes voies anatomiques. Messages à retenir : La tomodensitométrie notamment avec les multi détecteurs est la technique de choix pour leur exploration. Décrire leurs topographies permet de prévoir leurs complications potentielles. Résumé : Les voies de dérivations portosystémiques constituent le signe direct de l'HTP en imagerie. Elles sont nombreuses et variées puisque la plupart des structures viscérales et pariétales abdominales peuvent servir de passage entre le réseau veineux porte et systémique. Elles sont fréquemment rencontrées en pratique clinique et doivent être reconnues et analysées. P.15 Illustration d’une atteinte pelvi peritoneale de la tuberculose : à propos d’un cas. M Fall Gueye, A D Diop , C L Ndao, S Ba Diop , E H Niang (Sénégal) Introduction : La tuberculose est un problème de santé publique. Les localisations pelviennes sont rares. Nous rapportons un cas de tuberculose péritonéale avec atteinte ovarienne bilatérale confirmée par biopsie sous guidage échographique. Observation : Une patiente de 14 ans avait été hospitalisée depuis un mois pour amaigrissement, fébricule et ascite de grande abondance. Les examens cyto bactériologiques du liquide d’ascite ainsi que la recherche de BAAR dans le liquide d’ascite étaient négatifs. L’hémogramme montrait 78 J Afr Imag Méd 2016; 8(2): 75-89 Numéro spécial JRANF 2016 Posters une anémie hypochrome normocytaire et une CRP positive. Une échographie abdominale visualisait une ascite de grande abondance, un épaississement du grand épiploon avec de nombreux ganglions épiploïques dédifférenciés infracentrimétriques, un épaississement régulier et diffus du péritoine pariétal avec quelques nodules pariétaux. On retrouvait des implants tissulaires ovariens bilatéraux surmontés de follicules. La tomodensitométrie thoraco abdomino pélvienne injectée avait objectivé les mêmes anomalies décrites en échographie. La biopsie du grand épiploon sous guidage échographique avait permis de mettre en évidence des granulomes tuberculoïdes. Conclusion : Les atteintes pelviennes de la tuberculose sont rarement décrites. L’étude biologique du liquide d’ascite est peu contributive. La biopsie épiploique sous guidage échographique permet de poser le diagnostic. P.16 Rétraction de la capsule hépatique ; signe utile à ne pas méconnaitre. M. Menany, S. Chaouir, T. Amil, A. Hanine, R. Saouab (Maroc) Objectifs : - Savoir différencier une rétraction de la capsule hépatique d’une pseudo-rétraction. - Savoir énumérer la gamme diagnostique des lésions bénignes et malignes s’accompagnant d’une rétraction de la capsule hépatique - Connaître les différents types histologiques associés à une rétraction de la capsule hépatique en l’absence de traitement préalable. Message à retenir : La rétraction de la capsule hépatique peut s’observer en regard de tumeurs malignes fréquemment, et plus rarement bénignes. Elle est liée à la localisation sous-capsulaire de la lésion sous-jacente, au caractère fibreux du stroma de la lésion en l’absence de traitement ou à la nécrose et réaction desmoplastique postthérapeutique. Résumé : La rétraction de la capsule hépatique, même si elle n’est pas un signe totalement spécifique de malignité, reste suspecte. Les métastases hépatiques largement incriminées. Le cholangiocarcinome intra-hépatique est la tumeur primitive la plus fréquente. Sur un foie d’hépatopathie chronique, la fibrose hépatique confluente s’est avéré une étiologie fréquente. La composante fibreuse de la lésion tumorale sousjacente, de même que sa localisation sous- capsulaire, semble être un élément déterminant dans l’apparition d’une rétraction capsulaire. P.17 Diagnostic d’une lésion hépatique hypervasculaire: comment s’en sortir? A. Bouziane, N. Moatassim Billah, L. Sbihi, K. Belhousni, A. Ajana, I. Nassar (Maroc) Objectifs pédagogiques : - Connaitre l’aspect TDM et IRM des lésions hépatiques hypervasculaires. Connaitre la gamme diagnostique des lésions hypervasculaires du foie. Messages à retenir : - l’IRM reste l’examen de référence dans le cadre du diagnostic étiologique d’une lésion hépatique. Une lésion hypervasculaire du foie peut être bénigne ou maligne. Un examen complet, et une bonne analyse sémiologique tenant compte du contexte clinique et biologique permettent d’approcher le diagnostic étiologique dans la majorité des cas. Résumé : L’identification de la nature bénigne ou maligne d’une lésion hépatique hypervasculaire est un problème fréquent et souvent difficile. Le comportement vasculaire d’une lésion dépend de sa physiopathogie, et l’analyse de la prise de contraste sur les injections dynamique permet de poser le diagnostic. Les lésions bénignes sont dominées par l’angiome, l’adénome et l’HNF, tandis que les lésions malignes sont dominées par le CHC, le cholangiocarcinome et les métastases. P.18 L’appendagite, un diagnostic scanographique à propos de 3 cas. A C Ayi Megnanglo, Ar Ndiaye, M Diop, M Diallo, A Mbengue, T O Soko, A Fall, C T Diouf, M Ogougbemy, I C Diakhaté (Sénégal) Objectifs : Rappeler l’apport de la tomodensitométrie au diagnostic de l’appendagite Matériels et méthodes : Il s’agit d’une étude descriptive concernant 3 cas, réalisée au Département d’Imagerie médicale de l’Hôpital Principal de Dakar. Les patients ont été reçus pour l’exploration d’un syndrome douloureux abdominal aigu persistant localisé associé ou non à un syndrome sub- occlusif, ou à un syndrome inflammatoire biologique. Ces patients ont bénéficié d’une tomodensitométrie abdomino-pelvienne avec injection. Résultats : Trois cas ont été recensés dont deux hommes et une femme, âgés respectivement de 31 ans, 21 ans et 59 ans. Deux ont été reçus en urgence 79 J Afr Imag Méd 2016; 8(2): 75-89 Numéro spécial JRANF 2016 Posters avec un bilan biologique normal et un à titre externe. Dans deux cas, la douleur siégeait à la fosse iliaque gauche, avec un syndrome sub-occlusif. Dans un cas, la localisation à la fosse iliaque droite avait fait suspecter une appendicite. L’échographie réalisée avant la tomodensitométrie était peu contributive. Pour tous les patients, le scanner a mis en évidence une structure accolée au colon en forme de navette dont les bords sont denses et le centre graisseux avec une densification de la graisse périphérique caractéristique d’une appendagite. L’évolution a été favorable sous traitement médical. Conclusion : L’appendagite est une cause peu commune de douleur abdominale aiguë dont la prise en charge est médicale. Grâce à une sémiologie typique, la tomodensitométrie en fait le diagnostic de certitude, évitant ainsi un recours à la chirurgie. Le clinicien et plus encore le radiologue, par une étude systématique du tube digestif et de la graisse adjacente doivent y penser devant un syndrome douloureux abdominal aigu atypique, ne rentrant pas dans le cadre des urgences abdominales non traumatiques classiques, surtout en cas de scanner a priori normal. Mots clés : appendagite, tomodensitométrie. P.19 Perforation apport du scanner. d’ulcère gastrique : S. R. Dobian, G. Akpo, H. Deme, N. Badji, E. H. Niang (Sénégal) Introduction : La perforation d’ulcère gastrique ou duodénal est une indication non rare en imagerie médicale. Plusieurs modalités d’imagerie médicale permettent d’aider au diagnostic parmi lesquelles le scanner abdominal. Objectifs : Nous rapportons un cas d’une perforation d’ulcère gastrique au scanner multibarette. Matériels et méthode: Scanner multibarette siemens (16 barrettes).Apres, le topogramme une acquisition sans et avec injection du produit de contraste était effectué aux différents temps. Observation : Homme de 53 ans aux antécédents d’ulcère gastroduodénal depuis 1988, avait été reçu aux urgences de l’hôpital régional de Saint-Louis pour des douleurs abdominales diffuses à point de départ épigastrique. L’examen clinique retrouvait un patient apyrétique avec un abdomen contracturé et une douleur provoquée à la palpation à prédominance épigastrique. L’indication d’un scanner abdominal avait été adressée, après une échographie non contributive. Il a permis de mettre en évidence comme signe direct une solution de continuité pariétale de l’antre sur la petite courbure gastrique. Comme signes indirects, la présence d’un important pneumopéritoine péri-hépatodiaphragmatique, la présence de bulles de gaz en intra-gastrique, autour de la brèche pariétale, autour du ligament falciforme et un épanchement liquidien péri-hépatique. La prise en charge chirurgicale avait confirmé le diagnostic d’une perforation gastrique au niveau de la petite courbure. Conclusion : Le scanner est une modalité d’imagerie médicale qui peut aider au diagnostic positif et étiologique des perforations d’ulcère gastro-duodénal. Mots clés : ulcère gastrique, scanner P.20 Diagnostic echographique d’une ascaridiose des voies biliaires à propos de trois cas. G Akpo, H Deme, N Badji, H Toure, M Ly, E Niang (Sénégal) La localisation hépato-biliaire de l’ascaridiose est une complication rare mais potentiellement grave. L’imagerie constitue la pierre angulaire du diagnostic offrant une alternative à l’incertitude du diagnostic clinique. Nous rapportons trois observations cliniques pour lesquelles l’échographie a été le pivot diagnostic du fait de sa grande sensibilité. Cet examen a permis en outre d’orienter l’attitude thérapeutique. L’échographie réalisée avait objectivé une image hyperéchogène tubulée en rail dans la voie biliaire principale mais aussi la vésicule. Le parasite était mobile chez un patient. L’extraction et un traitement médical anti parasitaire permettent la guérison de la maladie. Une laparotomie sous costale droite a été réalisée chez la première, les deux autres ont bénéficié un traitement médical avec une bonne évolution tableau clinique. Mots clés : ascaridiose, voies biliaires. P.21 Sarcome mammaire: quels résultats en imagerie? A Khalfalli, A Ben Salem, I Mazhoud, H Laajili, Ch HAFSA (Tunisie) Objectifs : - Décrire les différents aspects du sarcome mammaire en mammographie, échographie et IRM -Revoir les résultats pour les différents sarcomes mammaires 80 J Afr Imag Méd 2016; 8(2): 75-89 Numéro spécial JRANF 2016 Posters Matériels et méthodes : Etude rétrospective des différents sarcomes mammaires diagnostiqués entre 2010 et 2015 utilisant le lexique BI-RADS. Toutes les femmes ont bénéficié d’un écho mammographie suivie d'une micro biopsie écho-guidée. Résultats : L'âge moyen des patientes est de 32 ans avec à la mammographie une opacité bien circonscrite dans tous les cas dont un contenant des calcifications. En échographie on avait une masse hypoéchogène contenant des zones anéchogènes dans 3 cas. Dans un cas on avait une masse hyperéchogène hétérogène. L'étude histologique avait conclu à un sarcome phyllode dans deux cas dont un avait une différenciation rhabdomyoblastique et quatre cas d'angiosarcome dont trois primitifs et un radio induit. Conclusion : Les sarcomes mammaires sont des tumeurs rares. Elles doivent être évoquées devant toute masse bien limitée rapidement évolutive. Le diagnostic de certitude reste histologique. P.22 Diagnostic radiologique d’une momie de grossesse abdominale de plus 40 ans. M O Bah, O A Bah, Aa Balde, M Diallo , M S Balde, K Bah, T Sy, N Keita (Guinée Conakry) Objectif: Rapporter une grossesse abdominale momifiée et décrire la démarche diagnostique et t la prise en charge Résultats : Il s’agissait d’une patiente de 73 ans, résidente en milieu rural ayant 3 accouchements de 3 et 13 ans d’intervalle. Une augmentation progressive de l’abdomen précédait le troisième geste. Elle présentait des douleurs abdominales modérées sans consultation médicale qui se sont améliorées à la survenue de la troisième grossesse eutocique suivie d’accouchement d’une fille âgée de 38 ans. Aucun antécédent chirurgical et collatéral noté, paludisme comme antécédent médical. L’échographie identifiait une volumineuse masse abdominale à paroi calcifiée, mal structurée et isolée des organes abdomino-pelviens. L’ASP montrait un squelette fœtal calcifié et une calcification pelvienne. Une laparotomie avec exérèse d’une masse de 4kg150g fut réalisée. Bonnes suites opératoires et cicatrisation complète. Conclusion: Un cliché d’ASP a permis une Laparotomie d’une grossesse abdominale momifiée de 40 ans ignorée en milieu rural sans complication majeure. Elle a précédé une grossesse eutocique. Mots Clés: Grossesse abdominale, Momie, ASP, chirurgie, Afrique, Guinée P.23 Syndrome de Mayer Rokitansky Küster Hauser associé à deux reins pelviens : à propos d’un cas. M H Toure, G Akpo, H Deme, N Badji, M Ly A D Diop, M Diouf, F Niang, I Niang, M Fall, An Diop, Al Ba, S Ba, E Niang (Sénégal) Patiente de 18 ans mariée depuis deux ans, sans antécédents particuliers, qui avait consulté pour aménorrhée primaire et dyspareunies. L’examen clinique mettait en évidence l’existence de deux masses hypogastriques indolores à la palpation. Les caractères sexuels secondaires normaux (pilosité, développement mammaire de type 5 selon la classification de Tanner). Les organes génitaux externes sont de type féminin. Le caryotype était de type XX. L’échographie par voie sus pubienne ne visualisait ni l’utérus ni les ovaires. Elle objectivait par contre, les deux reins en position pelvienne. L’IRM pelvienne confirmait l’existence de deux reins ectopiques de morphologie normale associée à une aplasie utérine et des deux tiers supérieurs du vagin. Les ovaires n’étaient pas visualisés. Il n’y avait pas d’autre anomalie associée. Résultats : Le syndrome de Mayer-RokitanskyKüster-Hauser (MRKH) est une malformation définie par une aplasie congénitale de l’utérus et des deux tiers supérieurs du vagin. Les sujets atteints présentent une aménorrhée primaire avec un développement normal des caractères sexuels secondaires et un caryotype 46, XX. L’IRM permet de confirmer le diagnostic. Les auteurs rapportent ici un cas de syndrome de MRKH associé à l’existence de reins pelviens, avec revue de la littérature. P.24 Diagnostic précoce et suivi d'un cas de grossesse hétérotopique à Abidjan. N Kouame, Fs Manewa, Am N'goan-Domoua, R D N'gbesso (Côte d'Ivoire) Objectifs : rapporter un cas de grossesse hétérotopique et rappeler la nécessité de son diagnostic échographique précoce Matériels et méthodes : Grossesse hétérotopique découverte à l'échographie à l'aide d'une sonde endovaginale. La prise en charge chirurgicale a nécessité une laparotomie avec salpingectomie et conservation du sac intra-utérin Résultats : Nous avons mis en évidence chez une femme de 28 ans primipare primigeste, présentant une aménorrhée gravidique sans pelvialgies ni métrorragies, un sac gestationnel évolutif intra81 J Afr Imag Méd 2016; 8(2): 75-89 Numéro spécial JRANF 2016 Posters utérin et un autre latéro-utérin évolutif tous les deux comportant chacun embryon vivant de 7 semaines d'aménorrhée. Il n'y avait pas d'hémopéritoine et la prise en charge chirurgicale immédiate a permis de sauver la grossesse intra-utérine après une salpingectomie droite. La patiente a été suivie jusqu'à terme. Conclusion : l'échographie pelvienne pour le diagnostic de grossesse ne doit pas s'arrêter à la mise en évidence d'un sac gestationnel évolutif intrautérin. Elle doit aussi insister sur l'environnement péri-utérin Mots clés: grossesse hétérotopique, échographie pelvienne, diagnostic de grossesse, pathologie du premier trimestre corrélées à la clinique des patients. Les analyses statistiques permettent de mettre en évidence une légère prédominance des antiagrégants plaquettaires responsables d’hémorragie cérébrale avec 12 cas sur 18 (66,6%). Le dosage de l’INR chez les patients présentant une hémorragie cérébrale sous anticoagulant était normal. Conclusion : L’âge avancé et le traitement par les antiagrégants plaquettaires et/ou les anticoagulants seraient deux facteurs de risque d’hémorragie cérébrales post-traumatique, d’où la nécessité d’une surveillance clinique et scannographique pour ces patients. P.25 Apport du scanner dans le dépistage et la prise en charge des traumatisés crâniens légers sous ACO ou AAP. H. Louati, S. Jendoubi, M Y. Zida, L. Lahmar, L. Ben Hassine, I. Ammar, N. Necib, W. Douira, I. Bellagha (Tunisie) S Idbarka, A Brié, G Akpo, H Deme, E H Niang (Sénégal) Objectifs : La drépanocytose constitue en Tunisie la deuxième hémoglobinopathie après la β Thalassémie. Les crises vaso-occlusives sont des complications fréquentes de cette pathologie. Elles touchent le plus souvent les os longs. L’atteinte des os du crâne est rare. On rapporte le cas d’une crise vaso-occlusive de localisation inhabituelle, touchant les os du crâne, connue sous le nom de « Acute soft head syndrome » chez les anglo-saxons. Matériels et méthodes : Patient L. S. âgé de 9 ans drépanocytaire homozygote admis initialement pour crise vaso-occlusive de localisation rachidienne dorsale. A la biologie, il existe un discret syndrome inflammatoire biologique. L’évolution sous traitement médical a été marquée par l’apparition de céphalées avec une fièvre à 39°c et une ascension de la CRP et des GB. L’examen a objectivé des collections molles au niveau des tissus sous cutanés du scalp. Une IRM cérébrale a montré une anomalie de signal bilatérale des os pariétaux et frontaux associée à des collections sous périostées de part et d’autre de l’anomalie de signal osseuse réalisant des collections extra durales en endocrânien. Devant l’aspect radiologique, la présentation clinique et l’importance du syndrome infectieux ; le diagnostic d’hématomes liquéfiés surinfectés a été retenu. Conclusion : L’« Acute soft head syndrome » est une complication rare observée chez les enfants atteints de drépanocytose probablement liée à des infarctus des os du crâne. Objectifs : le but de cette étude était de préciser l’apport du scanner dans le dépistage et la prise en charge des hémorragies cérébrales chez les patients traumatisés crâniens légers sous anticoagulants et/ou antiagrégants plaquettaires. Méthodes : Cette étude prospective de cohorte a porté sur les dossiers de 97 patients adressés au service de radiologie de l’hôpital Saint Quentin, pour la réalisation d’un scanner cérébral sur une période de 12 mois allant du 14 janvier 2014 au 13 janvier 2015. Les scanners cérébraux ont été réalisés à l’aide d’un scanner SIEMENS à 128 barrettes. Nous avons réalisé des acquisitions spiralées centrées sur la boite crânienne avec reformatage multiplanaire (axiale, coronale et sagittale) et lecture en fenêtre parenchymateuse et osseuse. Résultats : L’âge moyen de notre série était de 79 ans [45-97] avec une prédominance féminine. 44 patients bénéficiaient d’un traitement anticoagulant oral, le dosage de l’INR était normal chez Vingt-deux patients (63,6%). La symptomatologie a été principalement dominée par la PCI et l’amnésie post-traumatique (24,7% des cas) Résultats : Le scanner cérébral initial à J0 et de contrôle à J2 et à J21 ont été réalisés chez 97 patients avec un rendement diagnostique de 18,5%. Les scanners de contrôle ont montré peu d’aggravation des lésions existantes, mais ils ont découvert de nouvelles lésions hémorragiques. Les modifications scannographiques n’étaient pas P.26 Drépanocytose : Crise vaso-occlusive de localisation inhabituelle. 82 J Afr Imag Méd 2016; 8(2): 75-89 Numéro spécial JRANF 2016 Posters Le diagnostic différentiel entre infection, infarctus ou l’association des deux est difficile et l’IRM peut aider pour étayer le diagnostic. P.27 Fréquence et sources de stress perçues par les médecins radiologues de l’Afrique noire francophone. A M Y Adigo, O Djagnikpo, A Touré, K Adambounou, N Konénin, KV Adjénou (Côte d’Ivoire) Objectifs : Déterminer les différences entre la fréquence, les sources de stress et la satisfaction perçus au travail par les médecins spécialistes et les résidents en radiologie. Matériels et méthodes : Étude transversale réalisée d’abord par voie électronique puis par contact direct colligeant 67 médecins de divers pays d’Afrique noire francophone (45 radiologues et 22 résidents en radiologie). Les résultats ont été soumis au test de Chi2 et toute différence < 0,05 a été considérée significative. Résultats : La différence entre la fréquence du stress des radiologues et des résidents en fonction de la durée professionnelle et du nombre d’année de résidanat était statistiquement significative (p= 0,0005) alors qu’il n’y avait pas de différence significative en fonction du sexe, du statut matrimonial et du pays d’origine (p> 0,05). L’irritabilité (56,3%), la nervosité (51,6%) et les céphalées (17,2%) étaient les principaux symptômes signalés. Les sources, dominées par le souci diagnostique (73,4%) et la mauvaise formulation des indications (67,2%), ne présentaient pas une différence statistiquement significative entre radiologues et résidents sauf pour le nombre de centre d’intervention (p= 0,03). Conclusion : Les plus jeunes radiologues étaient les plus stressés. Une bonne collaboration interdisciplinaire et une réduction de la charge du travail diminueraient le stress des radiologues qui sont, cependant, souvent satisfaits de leur métier. P.28 Syndrome de Fahr: à propos deux observations au CHU de Kara. B. N’timon, M. Dagbe, V. Kumako, P. Gbande, A. Amadou, L. Sonhaye, M. Tchaou, K. Adambounou, K.L. Agoda, K. Adjenou (Togo) Objectifs : rapporter deux cas de syndrome de Fahr symptomatiques et décrire les aspects tomodensitométriques. Matériels et méthodes : Etude prospective transversale menée de janvier à décembre 2014 dans le service de radiologie du CHU de Kara. Résultats : La première observation concerne un adolescent de 16 ans, qui présentait des crises convulsives tonicocloniques généralisées. Une tomodensitométrie cérébrale montrait des calcifications intracérébrales des noyaux gris centraux (NGC). Un bilan phosphocalcique pratiqué devant ces calcifications a révélé une hypoparathyroïdie. La deuxième observation concerne un adulte de sexe masculin de 50 ans présentant une aphasie. Une tomodensitométrie cérébrale montrait des calcifications grossières intracérébrales des NGC et le bilan phosphocalcique était normal. Conclusion : Devant des calcifications bilatérales et symétriques des NGC symptomatiques, le bilan phosphocalcique doit être réalisé à la recherche d’un trouble phosphocalcique car la correction de celui-ci peut améliorer les signes cliniques. P.29 Un cas de cysticercose disséminée révélée par la tomodensitométrie à Bukavu en R.D. Congo. Kikwaya Jerry K, Bafuka Christia M, Pontife I, Kuba C, Mungo C, Néema R, Gurajahabire P, Bwalulema B (R. D. Congo) Objectifs : montrer l’intérêt du scanner dans le diagnostic de la cysticercose disséminée Matériels et méthodes : Il s’agit d’une observation d’une patiente âgée de 30 ans et qui a bénéficié d’un scanner cérébral, complétée par une acquisition thoraco-abdominale. L’examen était réalisé sans et avec injection du PDC, à l’aide d’un scanner deux barrettes, type GE. Résultats : Patiente C. Z, âgé de 30ans, domiciliée à Bukavu, mariée (mari, boucher de profession), adressé par le Centre Neuropsychiatrique SOSAME en octobre 2015, pour une TDM cérébrale à l’Hôpital de Panzi, au décours des céphalées chroniques depuis 5ans, des convulsions de type focal, répétées et rebelles au traitement usuel. L’examen neurologique était normal, avec plutôt une EEG à tracé perturbé. Le diagnostic de cysticercose disséminée était retenu sur la base de la TDM cérébrale réalisée et suivie d’une acquisition thoraco-abdominale, montrant de multiples micro calcifications disséminées, qui, au niveau encéphalique, étaient entourées de collerette d’hypodensité périphérique, traduisant respectivement des larves calcifiées et un œdème 83 J Afr Imag Méd 2016; 8(2): 75-89 Numéro spécial JRANF 2016 Posters inflammatoire réactionnel. Un traitement médical (antiparasitaire, corticothérapie) était mis en route, avec une évolution clinique favorable. Conclusion : le scanner demeure un outil de diagnostic rapide, efficace au cours des manifestations cérébrales inexpliquées, parfois liées à la cysticercose, à laquelle il faudra penser, dans les régions endémiques comme la nôtre. P.30 Aspects scannographiques des os surnuméraires de la voute crânienne chez l’adulte sub-saharien. S B A Dao, Z Nikiema, O Diallo, B Ouattara, J Zabsonre, A Ouedraogo, R Cisse (Burkina Faso) Objectifs : Décrire les os surnuméraires de la voûte crânienne chez l’adulte sub-saharien. Matériels et méthodes : Une étude rétrospective transversale descriptive a été menée dans le service de Radiologie du CHU-YO. Une équipe constituée de radiologues séniors et junior, a relu après reconstruction 3D des scanners crânio-encéphaliques de patients consécutifs, à la recherche d’os surnuméraires. Résultats : Nous avons colligé 132 patients, soit une fréquence de 66%. Le nombre d’os wormien par patient va de 1 à 22. En ont présenté 69,69% de femmes contre 64,18% d’hommes. Les sièges suturaire, fontanellaire et épactal sont respectivement rencontrés dans 71, 19 et 9%. La suture lambdoide a abrité 52,36%, des osselets surnuméraires, suivie de la suture occipitomastoïdienne avec 8,49%. Il est noté 16 osselets de la suture sagittale contre zéro de la suture mitopique. Par ailleurs 04 cas d’os wormiens endocrâniens sont remarqués. Conclusion : Les os wormiens sont très fréquents (66%) et parfois nombreux chez le subsaharien. Leur présence pourrait porter à confusion avec des fractures multiples, ce que permet de redresser le scanner, notamment sa reconstruction 3D. P.31 Drainage lymphatique radio-anatomie et classification. cervical: M.Menany, R. Latib, I. Chami, M N. Boujida (Maroc) Objectifs : - Connaitre le rôle de l'imagerie dans la caractérisation sémiologique des adénopathies cervicales, - Savoir classer les adénopathies cervicales selon la nomenclature ganglionnaire internationale, - Faire le point sur les différents aspects morphologiques en faveur d'un envahissement ganglionnaire tumoral, - Connaître les limites de l'imagerie morphologique en matière d'exploration des adénopathies cervicales. Message à retenir: L'analyse morphologique ganglionnaire inclut les critères suivants: la taille, les contours, la morphologie, le nombre, la présence de nécrose centrale et l'état des structures adjacentes, permettant de définir les critères de bénignité et de malignité. Résumé : La région cervico-faciale est riche en relais ganglionnaires; En matière d'oncologie ORL, la détermination du statut ganglionnaire du patient tient une place primordiale dans la prise en charge tant au niveau du diagnostic initial que pour le suivi post-thérapeutique. Le radiologue doit connaitre l'anatomie des différentes aires ganglionnaires, procéder à une analyse morphologique afin de relever les signes en faveur de malignité et classer les adénopathies en secteurs (I à VI) selon la classification ganglionnaire internationale. Cette sectorisation doit être connue et utiliser de façon courante afin de faciliter le dialogue et la prise en charge multidisciplinaire. P.32 Pheochromocytome kystique à propos d’un cas. surrénalien M Ly, A N Diop, A D Diop, M H Toure, A Abed, S Ba Diop (Sénégal) But : Rapporter un cas de phéochromocytome surrénalien kystique symptomatique découvert à l’échographie et confirmer par le scanner et le dosage des métananéphrines urinaires. Observation : Homme de 50 ans ayant consulté pour une HTA sévère et récente associée à des palpitations et des douleurs lombaires sourdes latéralisées à droite. L’examen physique était tout à fait normal. L’échographie avait mis en évidence une masse kystique cloisonnée de 50mm de grand axe au niveau de la loge surrénalienne droite. Un contrôle scannographique a permis de confirmer le développement de cette masse aux dépens de jambage latéral de la surrénale. Le dosage des métananéphrines urinaires était revenu avec des taux très élevés confirmant le diagnostic de phéochromocytome. Conclusion : Le phéochromocytome kystique est une forme rare et l’imagerie est indispensable au diagnostic. Cependant le dosage urinaire des dérivés 84 J Afr Imag Méd 2016; 8(2): 75-89 Numéro spécial JRANF 2016 Posters méthoxylés doit être systématique devant toute masse surrénalienne. P.33 Tomodensitométrie des variantes anatomiques des cavités sinusiennes de la face au Togo. A Amadou , M Dansou, M Tchaou, L Sonhaye, A G Wattara, Agbangba, K Adjenou (Togo) Objectifs : Évaluer la fréquence des variantes anatomiques (VA) des cavités sinusiennes (CS) de la face à la tomodensitométrie au Togo et établir leur cartographie Matériels et méthodes : Etude rétrospective de 1298 examens tomodensitométriques des sinus, archivés dans les services d’imagerie du TOGO sur la période de 03 mois. Résultats : 93% des sujets de notre étude présentaient au moins une VA. Les variantes à risque chirurgical représentaient 54%, contre 46% pour les variantes à risque de confinement. La déviation de la cloison nasale était la variante à risque de confinement la plus représentée (25,48%), suivi de la pneumatisation du cornet moyen (22,25%) et l’hypertrophie de la bulle ethmoïdale (15,51%). Les variantes à risque chirurgical les plus représentées étaient l’abaissement du toit de l’ethmoïde (40%), la procidence intra sphénoïdale du canal carotidien (28%) et la procidence du canal sous orbitaire dans le sinus maxillaires (27,42%). Conclusion : Les VA des CS sont fréquentes. Les variantes à risque chirurgical prédominent sur les variantes à risque de confinement, sans différence statistiquement significative. P.34 Ostéopoécilie observation. : étude d’une G Akpo, N Badji, H Deme, H Touré, F Niang, M Diouf, E Niang (Sénégal) Introduction : Nous décrivons un cas d’ostéopoécilie familial affection de transmission autosomique dominant. L’intérêt réside dans le diagnostic différentiel de cette affection rare avec les tumeurs osseuses, son diagnostic est radiologique. Observation : Il s’agit d’un patient de 35ans qui a consulté pour des douleurs articulaires des membres et du rachis. Ce tableau évoluait depuis 11 mois. L’examen physique était normal, il n’y avait pas de déformation, pas de signe de synovite. L’indice de masse corporelle à 20,74kg/m2. Les examens biologiques étaient normaux. Les examens radiographiques mettaient en évidence de multiples lésions condensantes très denses, arrondies ou ovoïdes, homogènes, bien limitées siégeant au niveau des hanches, des ischions, et des os des pieds (tarses et phalanges). Elles étaient relativement symétriques. La tomodensitométrie demandée en deuxième intention montrait en outre des lésions condensantes sur le rachis et les ceintures scapulaire et pelviennes. La scintigraphie osseuse a révélé un caractère non fixant des lésions. Devant ce tableau le diagnostic de lésion osseuse hypercondansante diffuse a été évoqué en particulier une ostéopoecilie. Commentaire : Le diagnostic d’une ostéopoecilie était ainsi retenu devant la négativité du bilan clinico-biologique et de l’imagerie. Des métastases ont été écartées devant le caractère non inflammatoire des lésions et l’absence d’une tumeur primitive décelée. L’évolution a été favorable sous antalgique. L’ostéopoécilie est une affection bénigne [1]. Elle est rare, souvent de découverte fortuite dans 20% des cas se manifeste par des arthralgies [2]. Sa transformation sarcomateuse est exceptionnelle. Ces lésions persistent toute la vie [3]. Elle est le plus souvent familiale. La prise en charge thérapeutique associée essentiellement des antalgiques à la surveillance. Comme ce fut le cas dans notre observation. Mots clés : ostéopoécilie, radiographie, scanner P.35 Interpréter l'IRM de l'épaule d'une manière plus simple. J.Bennani, L. Jroundi (Maroc) Objectifs pédagogiques : Préciser les indications d'une IRM mammaire. Connaitre la technique de réalisation d'une IRM mammaire. Rôle de l'IRM dans le diagnostic du cancer du sein. Matériels et méthodes : Présentation didactique avec illustration iconographique de l'lRM mammaire à travers des cas colligés dans notre formation. Résultats : L'IRM mammaire a une sensibilité excellente et une bonne spécificité dans la prise en charge à condition d'une technique rigoureuse et du respect des indications. L'approche diagnostique utilise deux aspects sémiologiques morphologique et cinétique. L'IRM mammaire joue un rôle important dans le dépistage, la détection et la caractérisation des lésions, dans le bilan d'extension notamment la recherche d'une multifocalité, une multicentricité et une bilatéralité. Et dans le suivi post thérapeutique essentiellement la différenciation entre récidive et cicatrice. 85 J Afr Imag Méd 2016; 8(2): 75-89 Numéro spécial JRANF 2016 Posters Conclusion : Une indication raisonnée et une technique rigoureuse de l'IRM mammaire joue un rôle important P.36 Apport de l’imagerie diagnostic d’un hemangiome agressif : à propos d’un cas. dans le vertebral H Deme, N Badji, Lg. Akpo, Mh Toure, M Ly, Fg Niang, M Diouf, I Niang, E H Niang (Sénégal) Nous rapportons le cas d’une patiente de 30 ans qui a consulté pour une compression médullaire lente avec un niveau lésionnel à hauteur de D5-D6. L’IRM demandé en première intention a montré une vertèbre D5 inflammatoire en hyposignalT1, hypersignalT2 avec prise de contraste après injection de gadolinium. Il existait également une atteinte épidurale, paravertébrale et des signes d’inflammation médullaire. L’angioscanner réalisé en 2ème intention a permis une meilleure étude osseuse et surtout une visualisation d’une masse épidurale fortement rehaussée par le contraste. Le diagnostic d’hémangiome vertébral a été retenu devant l’aspect grillagé caractéristique de la matrice osseuse. La prise de contraste de la masse épidurale avec l'inflammation médullaire faisait évoquer le caractère agressif. L’IRM occupe une place importante car permet de déterminer les éléments du pronostic. Mots clés : hémangiome vertébral agressif, TDM, IRM. P.37 A la recherche du centre de rotation de la hanche. Gueye A.B., Coulibaly N.F., Kinkpe CVA, Sarr L., Dembele B, Sane A.D., Dieme C, Ndiaye A., Seye S.I.L., Dia A. (Sénégal) Le recentrage de la hanche dans la chirurgie prothétique est fondamental pour recréer la balance du moyen fessier. Le positionnement précis de la cotyle implique la connaissance du centre de la hanche. Il reste difficile si les deux articulations coxo-fémorales sont détruites. Le but de travail est d’évaluer par coxométrie la position de ce centre de rotation de la hanche à partir des clichés de radiographie de bassin de face. A partir de 65 radiographies de bassin de face, les auteurs mesurent la position du centre de la tête fémorale par rapport aux lignes de Kohler et ligne TD unissant les deux U radiologiques. Ils définissent également des index horizontaux et verticaux. Les résultats montrent l’influence du sexe sur les coordonnées du centre de rotation de la hanche. Il en résulte que la connaissance de ces index et du sexe suffit à définir la position théorique du centre rotation de la hanche. Cette méthode est comparée autres procédés énoncés dans la littérature. Elle trouve sa place dans la planification pré-opératoire d’une arthroplastie totale de hanche, chaque fois que l’acétabulum est détruit de façon bilatérale. P.38 L'achondroplasie au chu pédiatrique Charles De Gaulle de Ouagadougou. M Zanga, M Napon, B Ouattara, O Diallo, Z Nikiema, L C Lougue/Sorgho (Burkina Faso) Objectifs : Décrire un cas d’achondroplasie en précisant notre démarche diagnostique basée sur l'analyse clinique et radiolo- gique Matériels et méthodes : G.O., sexe masculin, âgé de 22 mois est référé en pédiatrie pour macrocéphalie et cornage. Le tableau clinique était celui d’un nanisme micromélique avec une déformation cranio faciale. Une exploration radiologique était réalisée afin de permettre une description lésionnelle et de rechercher des complications potentielles. Résultats : La radiographie du squelette montrait une minéralisation osseuse satisfaisante, un volumineux crâne, une bosse frontale saillante. On notait un aspect carré des corps vertébraux. Les côtes, les clavicules étaient courtes et élargies, les cotyles horizontales, les ailes iliaques courtes et carrées. Les os longs étaient raccourcis avec des diaphyses massives, incurvées et des métaphyses élargies. Le scanner cérébral objectivait une atrophie corticale frontale. Conclusion : L’examen clinique constitue une base d'orientation utile à la classification des chondrdysplasies; il est con- forté par l'imagerie qui permet également une évaluation pro- nostique fiable. P.39 Biométrie scanographique normale du canal lombaire au Togo. A Amadou , L Sonhaye, A Agbangba, M Tchaou, G Wattara, K Adjenou (Togo) Objectifs : Déterminer au scanner, les dimensions canalaires normales du rachis lombaire au Togo Matériels et méthodes : Etude prospective sur un période de 06 mois. Elle a concerné les sujets âgés de plus de 18 ans qui ne présentaient aucun signe clinique, ni de lésion malformative, tumorale et 86 J Afr Imag Méd 2016; 8(2): 75-89 Numéro spécial JRANF 2016 Posters traumatique. Les diamètres antéro-postérieur (DAP), le diamètre inter pédiculaire (DIP) avaient été mesurés. Résultats : 500 scanners du rachis lombaire ont été étudiés. L’âge moyen était de 42 ans. Le DAP moyen était de 15.41±0.55mm. La moyenne la plus élevée était noté en L5 (16.16±2.98mm) et la plus basse en L3 (14.51±1.97mm). La comparaison de la moyenne du DAP entre le sexe ne révèle pas de différence statistiquement significative. Le DIP moyen des vertèbres cervicales était de 23.27±1.67mm. La moyenne la plus élevée était noté en L5 (26.71±4.45mm) et la plus basse en L1 (21.35±2.46mm). La comparaison de la moyenne du DIP entre le sexe ne révèle pas de différence statistiquement significative. Conclusion : les dimensions canalaires lombaires au Togo ne diffèrent pas de celles des autres continents P.40 Le fibromatosis colli ou torticolis congénital : son diagnostic et sa prise en charge à propos de deux cas. M. Tchaou, L. Sonhaye, A. Amadou, B. Kolou, N.M. Garba, L.K. Agoda-Koussema, K. Adjenou, K. N’dakena. (Togo) Le fibromatosis colli (FC) est pseudotumeur rare du muscle sterno-cléido-mastoïdien (SCM), à l’origine d’un torticolis dit congénital chez le nouveau-né ou le nourrisson. Le mécanisme étio-pathogénique de sa survenue est sujet à controverse. Son diagnostic fait appel à l’échographie qui permet de mettre en évidence un épaississement caractéristique du muscle. Nous rapportons deux cas diagnostiqués par l’échographie avec pour un cas une notion de malposition intra-utérine et pour l’autre cas une absence totale de malposition et de traumatisme obstétrical qui pourtant est évoqué comme élément du mécanisme de survenue du FC. Mots clés : Fibromatosis colli, torticolis congénital, sterno-cléido-mastoïdien, échographie. P.41 Biométrie hépato-spléno-rénale de l’enfant noir africain : Exemple du Togo. K Adambounou, Amy Adigo, M Sagbo, K Adjenou (Togo) Objectifs : Etablir les normes biométriques hépatospléno-rénale à l’échographie selon l’âge, la taille et le poids des enfants togolais. Matériels et méthodes : Etude transversale colligeant 290 enfants des deux sexes (156 garçons et 134 filles) de 0 à 15 ans. Résultats : Les dimensions du foie de la rate et des reins croissaient avec l’âge et le poids mais cette croissance globalement n’était pas statistiquement significative (p>0,05). Ces dimensions fortement corrélées à la taille, évoluaient statiquement significative (p<0.05) avec elle. A partir de 11 ans, ces dimensions augmentaient très peu et leurs normes étaient superposables à quelques millimètres près à celles des adultes. Le grand axe du foie était sensiblement égal à 1,5 fois la hauteur du rein droit et la longueur craniocaudale de la rate voisine de la hauteur du rein gauche. Les limites hautes par tranche d’âge, au-delà desquelles une organomegalie est plausible étaient consignées dans un abaque. La courbe de variation des principales dimensions en fonction de la taille des enfants étaient quasiment linéaire et pouvait être exprimé par une équation de droite : y=ax+b. Conclusion : La taille est le meilleur critère de détermination des organomégalies. A partir de 11ans, les normes biométriques hépato-spléno-rénale de l’adulte sont applicables à l’enfant togolais. P.42 La pyélonéphrite Xantho granulomateuse chez l’enfant : Aspect en imagerie. W. Douira-Khomsi, M. Dridi, L. Lahmar, M. Zida, S. Sahli, L. Ben Hassine, I. Ammar, H. Louati, I. Bellagha (Tunisie) Objectifs : Illustrer 4 cas pédiatriques de pyélonéphrite xanthogranulomateuse (PXG) tout en précisant l’apport de l’imagerie dans le diagnostic et la surveillance post thérapeutique. Matériels et méthodes : Il s’agit d’une étude rétrospective de 4 cas de PXG colligées de janvier 2010 à décembre 2015. Tous ont été explorés par une échographie et une TDM abdominales Résultats : L’âge moyen de nos patients était de 7 ans avec 2 garçons et 2 filles qui ont consulté pour lombalgies fébriles. Des antécédents d’infection urinaire ont été notés chez 2 patients. L’examen clinique a objectivé une masse du flanc avec contact lombaire dans 2 cas. La biologie était normale dans 2 cas et a montré un syndrome inflammatoire dans les 2 autres cas. La fonction rénale était normale dans tous les cas. L’imagerie a objectivé une masse infiltrante à extension exo rénale (2 cas), une masse 87 J Afr Imag Méd 2016; 8(2): 75-89 Numéro spécial JRANF 2016 Posters rénale bien limitée (1cas) et une pyonéphrose en amont d’un calcul coralliforme avec infiltration péri rénale et pariétale (1 cas). Une biopsie a été réalisée dans 3 cas et a conclu à une PXG. Dans le cas restant, le diagnostic a été retenu sur l’aspect en imagerie. L’évolution était bonne sous traitement. Conclusion : La PXG est rare chez l’enfant. Elle peut être focale ou diffuse. Son diagnostic est difficile pouvant mimer une pathologie tumorale. L’imagerie permet de suspecter le diagnostic, de guider une éventuelle biopsie et d’assurer un suivi post thérapeutique. P.43 Le Doppler transcrânien l'enfant drépanocytaire. chez W. Douira-Khomsi, G. Abid, L. Lahmar, B K. Ido, H. Louati, L. Ben Hassine, I. Ammar, I. Bellagha (Tunisie) Objectifs : Connaître l’écho-anatomie des artères du polygone de Willis, la technique de réalisation du Doppler transcrânien (DTC) et les paramètres à étudier Savoir évaluer le risque de survenue d’un accident vasculaire cérébral (AVC) chez un drépanocytaire Matériels et méthodes : Présentation d’une revue iconographique à partir de dossiers d’enfants drépanocytaires explorés par DTC avec revue de la littérature. Résultats : Trois fenêtres acoustiques permettent d’accéder aux artères intra cérébrales, à savoir la fenêtre trans temporale, sous occipitale et trans orbitaire.Le paramètre utilisé est la moyenne des vitesses maximales au cours d’un cycle, obtenu après tracé manuel de l’enveloppe d’un cycle. Le risque de survenue d’AVC est d’autant plus important que la vitesse moyenne est supérieure à 170 cm/s. Conclusion : Le DTC est une méthode simple, non invasive et fiable, qui permet d’identifier les enfants drépanocytaires à haut risque d’AVC. La surveillance régulière par le DTC et le traitement par des transfusions en cas d’accélération des vitesses constituent une prévention primaire chez ces enfants qui a réduit de façon significative le risque d’AVC de 11,5% avant 18 ans à 1,6%. P.44 Tumeur de Frantz : à propos de deux cas pédiatriques. L Lahmar, O Bradai, L Ben Hassine, I Ammar, H Louati, W Douira, I Bellagha (Tunisie) Objectifs : Rappeler les caractéristiques épidémiocliniques de la tumeur de Frantz, illustrer son aspect en imagerie et discuter ses principaux diagnostics différentiels. Matériels et méthodes : Nous rapportons 2 observations de 2 filles âgées de 11 et 13 ans présentant un syndrome abdominal douloureux suite à un traumatisme. Elles ont bénéficié chacune d’une échographie et d'une tomodensitométrie abdominales. Résultats : L’échographie a montré dans les 2 cas une masse solido-kystique pancréatique associée à un épanchement intra péritonéal. Le scanner a confirmé les constatations échographiques et a mis en évidence une capsule péritumorale rompue dans un cas et la présence de nodules de carcinose dans un cas. Dans un cas une biopsie scannoguidée a permis de confirmer le diagnostic de tumeur de Frantz. Dans le second cas le diagnostic a été retenu devant un faisceau d’arguments clinicoradiologiques. Conclusion : La tumeur de Frantz est rare chez l’enfant. Une bonne connaissance de ses caractéristiques cliniques et radiologiques permet d’évoquer rapidement le diagnostic et de guider la prise en charge. P.45 Apport de la radiologie conventionnelle dans le diagnostic des malformations ano rectales. A. Ly Ba, J. C. Coulibaly, A. Sagna, F. Ly, S. Ndong, A. S. Souare, B. Camara, I. Fall (Sénégal) Objectifs : Evaluer la place de la radiologie conventionnelle dans la prise en charge diagnostique et thérapeutique des malformations ano rectales. Matériels et méthodes : Nous avons mené une étude rétrospective de 32 dossiers d'enfants admis en chirurgie pour imperforation anale et/ou une occlusion basse colligés sur une période de 5 ans. Les patients explorés par une incidence de Rice et/ou une opacification colique et qui ont bénéficié d'un abaissement chirurgical ont été retenus. Les données de ces examens ont été analysées et confrontées aux comptes rendus opératoires. Résultats : L'âge moyen des patients était d'environ 8 mois. L'ASP a été réalisé chez 19 patients. L'incidence de Rice a été réalisé chez 9 patients ; la colographie chez 16 patients et la fistulographie chez 15 patients. 18 présentaient une occlusion au moment du diagnostic. Le tracé des lignes classiques a permis d'identifier : 22 formes basses ; 5 formes intermédiaires et 5 formes hautes ; 20 patients 88 J Afr Imag Méd 2016; 8(2): 75-89 Numéro spécial JRANF 2016 Posters présentaient une fistule clinique et 21 ont été confirmées à la radiologie. Les données morphologiques ont guidé l'abord chirurgical. Conclusion : Dans notre pays où le diagnostic des malformations ano rectales est souvent tardif, la radiologie conventionnelle garde une place importante. Elle permet une étude morphologique et la prise en charge chirurgicale P.46 Involution de l’anse intestinale primitive, une complication anténatale grave du laparoschisis : à propos de 3 observations. N A Ndoye, L Fievet, N Panait, A Faure, K Chaumoitre, T Merrot (France) Objectifs : Le pronostic du laparoschisis s’est nettement amélioré ces dernières années. Néanmoins, dans les formes extrêmes, l’anse intestinale primitive peut involuer grevant fortement le pronostic du fait d’un grêle court. Nous rapportons trois cas de laparoschisis avec involution de l’anse extériorisée lors de la surveillance échographie anténatale. Matériels et méthodes : il s’agit d’une étude rétrospective allant de décembre 2005 à décembre 2012 portant sur les cas de « vanishing bowel » diagnostiqués dans les services de gynécologieobstétrique et de chirurgie pédiatrique de l’hôpital Nord de Marseille Résultats : trois cas de laparoschisis ont été diagnostiqués chez trois fœtus à 12 semaines d’aménorrhée (SA) et 5 jours, à 14 SA et à 21 SA. La surveillance échographique complétée par une IRM a permis de constater à 25 SA une disparition complète du laparoschisis chez un fœtus et une ischémie des anses herniées chez les 2 autres ayant conduit à une interruption médicale de grossesse pour ces derniers. Conclusion : il convient d’être prudent sur le pronostic post-natal d’un fœtus pour lequel une réintégration des anses digestives ainsi qu’une disparition de l’anomalie pariétale est décelée lors de la surveillance échographique anténatale. L’imagerie par résonance magnétique fœtale peut être d’un grand apport dans les cas de laparoschisis compliqués grâce à des séquences de diffusion. Mots clés : laparoschisis, diagnostic anténatal, atrésie intestinale, échographie, IRM fœtale P.47 A propos d'un cas particulier de duplication intestinale chez un nourrisson de 15 semaines. La duplication intestinale est une anomalie congénitale rare découverte le plus souvent au cours de l’enfance dont le diagnostic est basé sur la clinique fait d’un tableau d’occlusion intestinale et sur l’échographie par une masse kystique à double paroi. Nous décrivons ici le cas particulier d’un nourrisson de 15 semaines avec tableau d’occlusion intestinale sur une masse kystique abdominale à double paroi avec deux calcifications. Nos objectifs étaient de : 1. Attirer l’attention de duplication intestinale avec calcifications dans notre pratique; 2. Rappeler et décrire la duplication intestinale ; 3. Déterminer les moyens diagnostics de la duplication intestinale ainsi que les différents diagnostics différentiels. P.48 Diverticule de Hutch à la Tomodensitométrie chez l’adulte à propos d’un cas rare. M.M Camara, M Guindo, S Coulibaly, H Diarra, M.M Traore, M N’diaye, M.S Coulibaly, S Sidibe (Mali) Objectifs : Rapporter un cas rare de diverticule de Hutch chez l’adulte. Matériels et méthodes : Observation Cas clinique : un homme de 56 ans, ingénieur ; avec un ATCD de tumeur colique opérée adressé au CRDI Royal 24 à Bamako en novembre 2015 pour un bilan de surveillance. Coupes axiales de 05mm avec reconstruction de la base pulmonaire jusqu’au pubis. Réalisées sans IV, aux temps portal et urinaire sur un scanner Toshiba Astrion 16 barrettes. Résultats : contrairement à la littérature; il s’agissait d’une découverte fortuite chez l’adulte, d’un diverticule congénital vésical para-urétéral droit. Communicant avec la vessie par un collet de 02mm en position postéro-inférieur sans signe urinaire Conclusion : La découverte du diverticule de Hutch chez l’adulte est raricisme. Le maitre symptôme est l’infection à répétition. Le moyen diagnostic principal est l’échographie et/ou l’UCR-. La TDM aide au diagnostic et la recherche de complications Mots Clés: diverticule de Hutch, Adulte, CRDI 24 royal P.49 Uretère rétrocave au CHU Kara: à propos de 3 cas. B. N’timon, M. Dagbe, G. Botcho, T. Dossouvi, P. Gbande, A. Amadou, L. Sonhaye, M. Tchaou, K. Adambounou, K.L. Agoda, K. Adjenou (Togo) Nathalie Mutuza 89 J Afr Imag Méd 2016; 8(2): 75-89 Numéro spécial JRANF 2016 Posters Objectifs : décrire les aspects en urographie intraveineuse et à l’uro-scanner des cas d’uretère rétro cave observés et faire une revue de la littérature. Matériels et méthodes : étude prospective descriptive allant d’août 2013 à juillet 2014 menée dans le service de radiologie du CHU Kara. Résultats : Nous rapportons 03 cas d’uretère rétro cave dont le premier est diagnostiqué à l’urographie intraveineuse faite pour explorer une hydronéphrose de découverte échographique fortuite chez un patient de 28 ans. Le deuxième cas a été diagnostiqué à l’uro-scanner chez un patient de 30 ans après découverte d’une uretérohydronéphrose à l’échographie de l’arbre urinaire faite pour lombalgie droite isolée. Le troisième cas était diagnostiqué à l’uro-scanner chez une patiente de 29 ans suite à une hydronéphrose découverte à l’échographie motivée par une lombalgie chronique intermittente. Conclusion : L’urographie intraveineuse et mieux aujourd’hui l’uro-scanner sont les examens d’imagerie principaux pour le diagnostic de l’uretère rétro cave. 90 J Afr Imag Méd 2016; 8(2): 75-89