Résumés des posters - Journal Africain d`Imagerie Médicale

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Numéro spécial JRANF 2016
Posters
Résumés des posters
75
P.1
Anévrysme du sinus de Valsalva: à propos d'un cas. ....................................................................................................
75
P.2
Apport du scanner dans le retour veineux pulmonaire anormal. ....................................................................................
75
P.3
Dissection aortique aigue : imagerie performante en urgence : TDM / IRM. .................................................................
75
P.4
Bilan de deux ans d'activité de coroscanner à l'hôpital principal de Dakar. ...................................................................
76
P.5
Embolie pulmonaire de l’enfant : à propos de deux cas. ................................................................................................
76
P.6
Hématomes extra duraux spontanés chez le drépanocytaire : à propos de 3 cas. ........................................................
76
P.7
Diagnostic scannographique d’un abcès du foie sur situs inversus total : à propos d’un cas. .......................................
76
P.8
Tumeurs stromales gastro-intestinales (GIST) : Rôle de l'imagerie. ..............................................................................
77
P.9
Diagnostic TDM d'une hernie inguinoscrotale de la vésicale. ........................................................................................
77
P.10
Intérêt de l'entéro-IRM dans la maladie de crohn...........................................................................................................
77
P.11
Les tumeurs intracanalaires papillaires et mucineuses du pancréas (TIPMP). ..............................................................
78
P.12
Appendicite ectopique chez l’adulte : à propos de trois cas colliges dans le service de radiologie et imagerie
médicale au chu sylvanus olympio (Togo) et revue de la littérature. ............................................................................................
78
P.13
Atlas iconographie des masses spléniques. ..................................................................................................................
78
P.14
Cartographie des voies de dérivations porto-caves au cours de l’HTP. .........................................................................
78
P.15
Illustration d’une atteinte pelvi peritoneale de la tuberculose : à propos d’un cas. ........................................................
79
P.16
Rétraction de la capsule hépatique ; signe utile à ne pas méconnaitre. ........................................................................
79
P.17
Diagnostic d’une lésion hépatique hypervasculaire: comment s’en sortir? ....................................................................
79
P.18
L’appendagite, un diagnostic scanographique à propos de 3 cas. ................................................................................
80
P.19
Perforation d’ulcère gastrique : apport du scanner. .......................................................................................................
80
P.20
Diagnostic echographique d’une ascaridiose des voies biliaires à propos de trois cas. ................................................
80
P.21
Sarcome mammaire: quels résultats en imagerie? ........................................................................................................
81
P.22
Diagnostic radiologique d’une momie de grossesse abdominale de plus 40 ans. .........................................................
81
P.23
Syndrome de Mayer Rokitansky Küster Hauser associé à deux reins pelviens : à propos d’un cas. ............................
81
P.24
Diagnostic précoce et suivi d'un cas de grossesse hétérotopique à Abidjan. ................................................................
82
Apport du scanner dans le dépistage et la prise en charge des traumatisés crâniens légers sous ACO ou
82
P.25
AAP.
82
P.26
Drépanocytose : Crise vaso-occlusive de localisation inhabituelle. ...............................................................................
83
P.27
Fréquence et sources de stress perçues par les médecins radiologues de l’Afrique noire francophone. .....................
83
P.28
Syndrome de Fahr: à propos deux observations au CHU de Kara. ...............................................................................
83
P.29
Un cas de cysticercose disséminée révélée par la tomodensitométrie à Bukavu en R.D. Congo. ................................
84
P.30
Aspects scannographiques des os surnuméraires de la voute crânienne chez l’adulte sub-saharien. .........................
84
P.31
Drainage lymphatique cervical: radio-anatomie et classification. ...................................................................................
84
P.32
Pheochromocytome surrénalien kystique à propos d’un cas. ........................................................................................
85
P.33
Tomodensitométrie des variantes anatomiques des cavités sinusiennes de la face au Togo. ......................................
85
P.34
Ostéopoécilie : étude d’une observation. .......................................................................................................................
85
P.35
Interpréter l'IRM de l'épaule d'une manière plus simple. ................................................................................................
86
P.36
Apport de l’imagerie dans le diagnostic d’un hemangiome vertebral agressif : à propos d’un cas. ...............................
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86
P.37
A la recherche du centre de rotation de la hanche. ........................................................................................................
86
P.38
L'achondroplasie au chu pédiatrique Charles De Gaulle de Ouagadougou...................................................................
87
P.39
Biométrie scanographique normale du canal lombaire au Togo. ...................................................................................
87
P.40
Le fibromatosis colli ou torticolis congénital : son diagnostic et sa prise en charge à propos de deux cas. ..................
87
P.41
Biométrie hépato-spléno-rénale de l’enfant noir africain : Exemple du Togo. ................................................................
87
P.42
La pyélonéphrite Xantho granulomateuse chez l’enfant : Aspect en imagerie. ..............................................................
88
P.43
Le Doppler transcrânien chez l'enfant drépanocytaire. ..................................................................................................
88
P.44
Tumeur de Frantz : à propos de deux cas pédiatriques. ................................................................................................
88
P.45
Apport de la radiologie conventionnelle dans le diagnostic des malformations ano rectales. ........................................
89
P.46
Involution de l’anse intestinale primitive, une complication anténatale grave du laparoschisis : à propos de 3
observations. ................................................................................................................................................................................
89
P.47
A propos d'un cas particulier de duplication intestinale chez un nourrisson de 15 semaines. .......................................
89
P.48
Diverticule de Hutch à la Tomodensitométrie chez l’adulte à propos d’un cas rare. ......................................................
P.49
Uretère rétrocave au CHU Kara: à propos de 3 cas. .....................................................................................................
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J Afr Imag Méd 2016; 8(2): 75-89
Numéro spécial JRANF 2016
Posters
Résumés des posters
P.1
Anévrysme du sinus de Valsalva: à
propos d'un cas.
H Deme, Lg Akpo, M Biao, N Badji, Mh Toure, M
Ly, D Doungmo, E H Niang (Sénégal)
Nous rapportons le cas d'un patient de 18 ans ayant
présenté un tableau d'endocardite sur terrain de
tuberculose pulmonaire en cours de traitement. Une
échographie trans- thoracique (ETT) a été prescrite à
la recherche d'anomalies valvulaires. Elle a conclut à
la présence d'une poche liquide endocardique sans
signification pathologique particulière. Le scanner
cardiaque a été demandé devant ce tableau. Il a
montré un sac anévrysmal appendu à la valve
sigmoïde antérieure gauche et alimenté par le flux
cardiaque. Le diagnostic d'anévrysme du sinus de
Valsalva a été retenu. Il comprimait et refoulait le
tronc de l'artère coronaire gauche.
Commentaires: Le scanner cardiaque a été très
contributif en posant le diagnostic mais également
un signe de gravité avec risque de mort subite, qui
est la compression du tronc de l'artère coronaire
gauche
Conclusion: Le scanner cardiaque est très
performant dans le diagnostic et le pronostic de
l'anévrysme du sinus de Valsalva.
Mots clés: Anévrysme, sinus de Valsalva, scanner
cardiaque.
P.2
Apport du scanner dans le retour
veineux pulmonaire anormal.
I.Kasraoui, M.Jrad, R.Ouji, A.Ammar, H.Mizouni
(Tunisie)
Objectifs : Illustrer les aspects scannographiques de
variétés anatomiques différentes de retour veineux
pulmonaire anormal (RVPA).
Matériels et méthodes : Série rétrospective de 32
cas colligés sur une période de 4ans allant de juin
2008 à octobre 2015, dont 17 garçons et 15 filles.
L’âge est compris entre 5 jours et 15 ans. Tous ces
patients ont été exploré par des TDM multi
détecteurs 64 barrettes.
Résultats : Le scanner a objectivé 14 cas de RVPA
total (6 cas de RVPA total supra cardiaque, 4 cas de
RVPA total infra cardiaque, 3 cas de RVPA total
cardiaque et un cas de RVPA total mixte) et 18 cas
de RVPA partiel (5 cas de RVPA partiel cardiaque,
2 cas de RVPA partiel infra cardiaque, 5 cas de
syndrome de cimeterre, 5 cas de RVPA partiel supra
cardiaque gauche et 3 cas de RVPA partiel supra
cardiaque droit).
Conclusion : Le scanner est une méthode non
invasive très performante pour le diagnostic des
RVPA.
P.3
Dissection aortique aigue : imagerie
performante en urgence : TDM / IRM.
J Bennani (Maroc)
Objectifs : Connaitre le moyen d'imagerie idéale en
urgence (TDM / IRM) pour établir le diagnostic, la
classification et l'extension d'une dissection aortique
aigue.
Matériels et méthodes : Présentation didactique
avec illustration iconographique à travers des cas
colligés dans notre formation.
Résultats : La dissection aortique aiguë est une
urgence vitale qui nécessite une prise en charge
multidisciplinaire.
Son
exploration
relève
actuellement de technique moins invasive telle que
l'ETO, la TDM et l'IRM. En urgence, la TDM est
l'examen idéal pour la classification de la dissection
aortique, la recherche de complication et le bilan pré
thérapeutique. En dehors de l'urgence, l'IRM semble
être l'examen d'imagerie de choix pour la
surveillance.
Conclusion : L'Angioscanner et le moyen d'imagerie
accessible, efficace et parfaitement adapté en
situation d'urgence pour l'exploration de cette
pathologie.
P.4
Bilan de deux ans d'activité de
coroscanner à l'hôpital principal de Dakar.
M Diallo, T O Soko, A Mbengue, El H Niang
Objectifs : Bilan de deux ans d'activités de
coroscanner
Matériels et méthodes : Etude rétrospective sur une
période de deux ans. Tous les patients ayant
bénéficié d'un coroscanner étaient inclus soit 60
patients dont 41 Hommes et 19 femmes. L’âge
moyen était de 55 ans avec des extrêmes allant de 25
à 75 ans. Les indications étaient dominées par la
maladie coronarienne. Les coroscanners étaient
réalisés avec un scanner 64 barrettes sans
préparation préalable. Les paramètres suivants
étaient étudiés: Distribution des artères coronaires,
recherche d'anomalie morphologique congénitale ou
acquise des artères coronaires, contrôle de gestes
thérapeutiques
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J Afr Imag Méd 2016; 8(2): 75-89
Numéro spécial JRANF 2016
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Résultats : 23,3 % des examens n'étaient pas
interprétables. Le réseau droit était dominant dans
86,6%. 4 anomalies de naissance et ou de trajet et 2
contrôles de geste thérapeutiques étaient retrouvés.
21 sténoses dont 7 significatives étaient retrouvées
Conclusion : Le coroscanner permet une analyse
fiable et exhaustive du réseau coronaire, à condition
que la technique soit bien réalisée.
P.5
Embolie pulmonaire de l’enfant : à
propos de deux cas.
O Biaou, P Yekpe, M Akanni, O Bonou, R Bognon, Y
Tohodjede, M Lassissi, M Houenassi (Bénin)
Objectifs : L'embolie pulmonaire dans la population
pédiatrique est rare, et de toute évidence méconnue
et rarement évoqué par les médecins ; son diagnostic
n’étant pas bien codifié comme chez l’adulte
Matériels et méthodes : Les auteurs rapportent 2
cas d’embolie pulmonaire survenue chez des enfants
respectivement de 12 ans drépanocytaire SS dans un
contexte de syndrome thoracique aigue et de 14 ans
portant un trait drépanocytaire AC dans un contexte
de dyspnée d’effort
Résultats : La TDM a retrouvé dans le premier cas
une embolie pulmonaire périphérique grave
compliquée d’insuffisance cardiaque globale et une
hypertension artérielle pulmonaire (rapport vd/vg)
on a retrouvé à l’écho doppler une thrombose
veineuse profonde des membres inférieurs ; dans le
deuxième cas la TDM a retrouvé une embolie
pulmonaire grave avec VD/VG = 1.25 et
hypertension artérielle pulmonaire
Conclusion : Même si un trait drépanocytaire est
présent chez nos deux malades, d’autres facteurs
favorisant la thrombose doivent être recherchés.
P.6
Hématomes extra duraux spontanés
chez le drépanocytaire : à propos de 3 cas.
O Biaou, P Yekpe, O Bonou, Y Tohodjede, M Akanni
Objectifs : Les complications hémorragiques
cérébrales de la drépanocytose sont exceptionnelles.
Les hématomes péri-cérébraux spontanés sont très
exceptionnels avec une douzaine de cas (hématomes
sous dural et extra dural) décrits dans la littérature.
Leurs mécanismes de survenue restent encore mal
élucidés mais la TDM permet de faire le diagnostic
Matériels et méthodes : Nous rapportons 3 cas
d’hématomes extra duraux spontanés chez des
patients drépanocytaires survenus dans des contextes
de sepsis, de crises vaso-occlusives, d’hypertension
intracrânienne et de déficit neurologique.
Résultats : La TDM cérébrale a retrouvé des
hématomes extra duraux multiples dans un cas et
uniques dans deux cas
Conclusion : Les hématomes extra duraux
spontanés sont les plus fréquents parmi hématomes
péri cérébraux chez le drépanocytaire.
P.7
Diagnostic scannographique d’un
abcès du foie sur situs inversus total : à
propos d’un cas.
H Deme, L G Akpo, N Badji, M H Toure, M Ly, F G
Niang, M Diouf, I Niang, E H Niang (Sénégal)
Nous rapportons le cas d’un patient de 34 ans qui a
consulté pour une douleur fébrile de l’hypochondre
gauche. La tomodensitométrie demandée en 1ère
intention a montré un situs inversus total et deux
volumineuses collections au sein du foie rehaussées
en périphérie après injection de PDC. Il existait en
outre une collection sous phrénique droite qui fusait
le long de la gouttière pariéto-colique droite et se
prolongeait jusqu’au niveau du Douglas.
Le diagnostic d’abcès du foie compliqué d’une
rupture intra péritonéale sur situs inversus total a été
retenu. Le patient a bénéficié de traitement médicochirurgical et les suites étaient simples. Le scanner a
d’emblée permis de poser l’existence d’une
association très rare et d’éviter un errement
diagnostic.
Mots clés : abcès du foie, situs inversus, TDM.
P.8
Tumeurs
stromales
gastrointestinales (GIST) : Rôle de l'imagerie.
J Bennani (Maroc)
Objectifs pédagogiques: Préciser le rôle de
l'imagerie (TDM +++) dans le diagnostic, la prise en
charge et le suivi évolutif des tumeurs stromales
gastro-intestinales (GIST)
Matériels et méthodes : Présentation didactique
avec illustration iconographique à travers des cas
colligés dans notre formation.
Résultats : Les GIST sont les tumeurs conjonctives
les plus fréquentes du tube digestif. Elles peuvent se
développer à partir de tous les segments du tractus
digestif ou exceptionnellement le mésentère et le
péritoine. Elles sont détectées par une coloration
immunohistochimique particulière, qui met en
évidence des récepteur tyrosine kinase. Cette
particularité est importante pour le traitement.
L'imagerie, notamment le scanner, permet parfois de
faire le diagnostic de GIST mais son intérêt réside
surtout dans le bilan d'extension, le guidage des
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J Afr Imag Méd 2016; 8(2): 75-89
Numéro spécial JRANF 2016
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biopsies et l'évaluation de la réponse thérapeutique
ciblée.
Conclusion : TDM est actuellement l'examen
d'imagerie de référence dans le diagnostic, le bilan
d'extension et le suivi post-thérapeutique.
P.9
Diagnostic TDM d'une
inguinoscrotale de la vésicale.
hernie
Badji Nf, Akpo G, Deme H, Toure M, Ndong B, Ly
M, Bahepar J, Niang E H (Sénégal)
Nous rapportons le cas d’un patient âgé de 67 ans
aux antécédents de cure de hernie inguinale, qui
présentait une grosse bourse indolore évoluant
depuis plusieurs mois associée à des troubles
urinaires à type de pollakiurie. L’échographie avait
permis de mettre en évidence une vacuité de la loge
vésicale, une stase urinaire et une collection liquide
dans le scrotum qui faisait évoquer une hydrocèle.
La TDM abdomino-pelvienne a mis en évidence une
vessie en situation intra scrotale droite associée à
une hernie inguinale gauche directe et à une stase
urinaire bilatérale.
Le diagnostic a été confirmé par l’exploration
chirurgicale. Les suites opératoires étaient simples.
La hernie inguinoscrotale à contenu exclusivement
vésical est une entité exceptionnelle. Le diagnostic
clinique est évoqué devant l’association d’une hernie
inguinoscrotale à des troubles urinaires (
Mery’sSign).L’identification de la vessie en position
intra inguinale facilité par l’injection de PDCa
permis de confirmer par la TDM.
P.10 Intérêt de l'entéro-IRM dans la
maladie de crohn.
J.Bennani, L.Jroundi (Maroc)
Objectifs pédagogiques: Préciser les indications de
l'IRM dans la maladie de Crohn et connaitre la
technique de réalisation d'une entéro-IRM ainsi que
la sémiologie IRM des principales lésions
rencontrées.
Matériels et méthodes : L'analyse de 30 dossiers
d'entéro-IRM réalisées dans le cadre du bilan initial
ou du suivi de patients atteints de maladie de Crohn
colligés dans notre formation, nous a permis
d'illustrer de manière didactique l'imagerie de cette
pathologie.
Résultats : L'entéro-IRM constitue une alternative
non irradiante au transit du grêle et à l'entéroscanner
dans l'exploration des patients atteints de la maladie
de Crohn. Elle nécessite une technique rigoureuse,
basée sur un remplissage satisfaisant des anses
digestives, un choix judicieux des plans de coupe et
des séquences, ainsi qu'une injection gadolinium afin
d'évaluer le caractère actif des lésions. Elle met en
évidence, en cas de maladie de Crohn, une atteinte
inflammatoire,
transmurale,
segmentaire
et
fistulisante très évocatrice du diagnostic, permet de
préciser l'extension de la maladie, la gravité des
lésions et de rechercher les complications.
Conclusion: L'entéro-IRM apprécie au mieux la
localisation et le nombre de segments atteints, leur
longueur, l'activité inflammatoire de la maladie en
particulier la nature fibreuse ou inflammatoire des
sténoses, et la présence ou non de fistules et de
collections, permettant ainsi de mieux adapter le
traitement.
P.11 Les
tumeurs
intracanalaires
papillaires et mucineuses du pancréas
(TIPMP).
J.Bennani, L.Jroundi (Maroc)
Objectifs pédagogiques: Préciser les éléments du
diagnostic positif de la maladie et discuter les
principaux diagnostics différentiels Reconnaitre les
éléments prédictifs de transformation maligne.
Matériels et méthodes : Notre travail porte sur une
série de 5 cas de TIPMP colligés dans notre
formation entre 2011 et 2013, explorés par TDM
et/ou IRM. Il servira, à illustrer de manière
didactique, les éléments du diagnostic et du bilan des
TIPMP.
Résultats : Les TIPMP sont des tumeurs kystiques
du pancréas communiquant avec le système
canalaire. Elles sont peu fréquentes et de découverte
souvent fortuite. Il en existe deux formes (dont le
pronostic est totalement différent. L'imagerie est
basée essentiellement sur la TDM, l'IRM et l'échoendoscopie. L'IRM pancréatique affirme la
communication des kystes avec le canal principal en
éliminant ainsi les diagnostics différentiels Elle
permet de préciser s'il s'agit d'une TIPMP des
canaux principal ou secondaires et de rechercher des
signes de malignité, ce qui permettra de choisir entre
l'abstention avec surveillance ou la chirurgie. L'IRM
est la méthode de choix pour la surveillance des
TIPMP.
Conclusion: L'importance de la dilatation du canal
principal, la présence de nodules ou de masses intra
kystiques et l'augmentation de volume de la lésion
sont les éléments suggestifs de dégénérescence,
impliquant une prise en charge chirurgicale.
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P.12 Appendicite ectopique chez l’adulte :
à propos de trois cas colliges dans le service
de radiologie et imagerie médicale au chu
sylvanus olympio (Togo) et revue de la
littérature.
L. K. Agoda-koussema, M. Dagbé; M. A. Djibril, A.
Abalo, M. Tchaou, K.D. Amouzou (Togo)
Objectifs : Rapporter trois cas d’appendicite aiguë
ectopique en vue d’évaluer l’apport de l’imagerie
dans le diagnostic
Matériels et méthodes : Il s’est agi d’une étude
rétrospective, descriptive sur des dossiers des
patients présentant une appendicite ectopique du 1er
mars au 31 aout 2015 dans le service de radiologie et
imagerie médicale du CHU SO (Togo).
Résultats : Trois patients présentant une appendicite
ectopique ont été colligés. Leur âge était compris
entre 31 et 33. Ces patients avaient réalisé une
échographie et/ou une TDM ayant permis de
localiser l’appendice inflammé en sous hépatique
chez deux patients et à gauche chez l’autre. La
sémiologie radiologique était dominée par un
épaississement de la paroi appendiculaire supérieur à
3 mm, une augmentation du diamètre de l’appendice
supérieur à 6mm, une infiltration de la graisse périappendiculaire,
un
épanchement
liquidien
réactionnel. La NFS et la CRP ont montré un
syndrome inflammatoire. Les patients avaient
bénéficié d’une appendicectomie par laparotomie
associée à une antibiothérapie. Les suites opératoires
ont été simples chez les patients.
Conclusion : Le diagnostic de l’appendicite
ectopique est difficile pour le clinicien d’où l’intérêt
de l’imagerie.
P.13 Atlas
spléniques.
iconographie
des
masses
J.Bennani, L.Jroundi (Maroc)
Objectifs : Rapporter les principales masses
spléniques chez l'adulte. Décrire et illustrer les
aspects en imagerie des principales étiologies des
masses spléniques chez l'adulte.
Matériels et méthodes : Poster iconographique de
principales masses spléniques rencontrées chez
l'adulte et illustrées à travers des cas radio-cliniques
explorés par échographie, TDM et/ou IRM
Résultats : Les masses spléniques peuvent être
d'origine tumorale, infectieuse, post traumatique ou
vasculaire. Les masses sléniques post traumatiques
sont fréquentes et ne posent que rarement un
problème diagnostique. La pathologie tumorale est
dominée par le lymphome. Les tumeurs bénignes
sont rares, dominés par l'hémangiome. Les
granulomatoses sont de diagnostic difficile en
dehors du contexte.
Conclusion : Les masses spléniques sont
d'étiologies divers. L'échographie et la TDM sont
souvent suffisantes pour la détection et la
caractérisation des lésions spléniques. L'approche
étiologique est basée sur les aspects en imagerie, les
éventuelles lésions associées et le contexte clinique
et biologique.
P.14 Cartographie des voies de dérivations
porto-caves au cours de l’HTP.
M.Menany, S. Lamhamedi, T.Amil, A. Hanine, B.
Radouane, M.Menany, S. Lamhamedi, T.Amil, A.
Hanine, B. Radouane (Maroc)
Objectifs pédagogiques: Illustrer à l'aide du scanner
multi détecteur les différentes voies de dérivations
porto systémiques liées à l'hypertension portale.
Comprendre leurs différentes voies anatomiques.
Messages à retenir : La tomodensitométrie
notamment avec les multi détecteurs est la technique
de choix pour leur exploration. Décrire leurs
topographies permet de prévoir leurs complications
potentielles.
Résumé : Les voies de dérivations portosystémiques constituent le signe direct de l'HTP en
imagerie. Elles sont nombreuses et variées puisque
la plupart des structures viscérales et pariétales
abdominales peuvent servir de passage entre le
réseau veineux porte et systémique. Elles sont
fréquemment rencontrées en pratique clinique et
doivent être reconnues et analysées.
P.15 Illustration d’une atteinte pelvi
peritoneale de la tuberculose : à propos d’un
cas.
M Fall Gueye, A D Diop , C L Ndao, S Ba Diop , E
H Niang (Sénégal)
Introduction : La tuberculose est un problème de
santé publique. Les localisations pelviennes sont
rares. Nous rapportons un cas de tuberculose
péritonéale avec atteinte ovarienne bilatérale
confirmée par biopsie sous guidage échographique.
Observation : Une patiente de 14 ans avait été
hospitalisée depuis un mois pour amaigrissement,
fébricule et ascite de grande abondance. Les
examens cyto bactériologiques du liquide d’ascite
ainsi que la recherche de BAAR dans le liquide
d’ascite étaient négatifs. L’hémogramme montrait
78
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une anémie hypochrome normocytaire et une CRP
positive. Une échographie abdominale visualisait
une ascite de grande abondance, un épaississement
du grand épiploon avec de nombreux ganglions
épiploïques dédifférenciés infracentrimétriques, un
épaississement régulier et diffus
du péritoine
pariétal avec quelques nodules pariétaux.
On retrouvait des implants tissulaires ovariens
bilatéraux
surmontés
de
follicules.
La
tomodensitométrie thoraco abdomino pélvienne
injectée avait objectivé les mêmes anomalies
décrites en échographie. La biopsie du grand
épiploon sous guidage échographique avait permis
de mettre
en évidence des granulomes
tuberculoïdes.
Conclusion : Les atteintes pelviennes de la
tuberculose sont rarement décrites. L’étude
biologique du liquide d’ascite est peu contributive.
La biopsie épiploique sous guidage échographique
permet de poser le diagnostic.
P.16 Rétraction de la capsule hépatique ;
signe utile à ne pas méconnaitre.
M. Menany, S. Chaouir, T. Amil, A. Hanine, R.
Saouab (Maroc)
Objectifs : - Savoir différencier une rétraction de la
capsule hépatique d’une pseudo-rétraction.
- Savoir énumérer la gamme diagnostique des
lésions bénignes et malignes s’accompagnant d’une
rétraction de la capsule hépatique
- Connaître les différents types histologiques
associés à une rétraction de la capsule hépatique en
l’absence de traitement préalable.
Message à retenir : La rétraction de la capsule
hépatique peut s’observer en regard de tumeurs
malignes fréquemment, et plus rarement bénignes.
Elle est liée à la localisation sous-capsulaire de la
lésion sous-jacente, au caractère fibreux du stroma
de la lésion en l’absence de traitement ou à la
nécrose
et
réaction
desmoplastique
postthérapeutique.
Résumé : La rétraction de la capsule hépatique,
même si elle n’est pas un signe totalement
spécifique de malignité, reste suspecte. Les
métastases hépatiques largement incriminées. Le
cholangiocarcinome intra-hépatique est la tumeur
primitive la plus fréquente. Sur un foie
d’hépatopathie chronique, la fibrose hépatique
confluente s’est avéré une étiologie fréquente. La
composante fibreuse de la lésion tumorale sousjacente, de même que sa localisation sous-
capsulaire, semble être un élément déterminant dans
l’apparition d’une rétraction capsulaire.
P.17 Diagnostic d’une lésion hépatique
hypervasculaire: comment s’en sortir?
A. Bouziane, N. Moatassim Billah, L. Sbihi, K.
Belhousni, A. Ajana, I. Nassar (Maroc)
Objectifs pédagogiques : - Connaitre l’aspect TDM
et IRM des lésions hépatiques hypervasculaires.
Connaitre la gamme diagnostique des
lésions hypervasculaires du foie.
Messages à retenir : - l’IRM reste l’examen de
référence dans le cadre du diagnostic étiologique
d’une lésion hépatique.
Une lésion hypervasculaire du foie peut être
bénigne ou maligne.
Un examen complet, et une bonne analyse
sémiologique tenant compte du contexte clinique et
biologique permettent d’approcher le diagnostic
étiologique dans la majorité des cas.
Résumé : L’identification de la nature bénigne ou
maligne d’une lésion hépatique hypervasculaire est
un problème fréquent et souvent difficile. Le
comportement vasculaire d’une lésion dépend de sa
physiopathogie, et l’analyse de la prise de contraste
sur les injections dynamique permet de poser le
diagnostic. Les lésions bénignes sont dominées par
l’angiome, l’adénome et l’HNF, tandis que les
lésions malignes sont dominées par le CHC, le
cholangiocarcinome et les métastases.
P.18 L’appendagite,
un
diagnostic
scanographique à propos de 3 cas.
A C Ayi Megnanglo, Ar Ndiaye, M Diop, M Diallo,
A Mbengue, T O Soko, A Fall, C T Diouf, M
Ogougbemy, I C Diakhaté (Sénégal)
Objectifs
:
Rappeler
l’apport
de
la
tomodensitométrie au diagnostic de l’appendagite
Matériels et méthodes : Il s’agit d’une étude
descriptive concernant 3 cas, réalisée au
Département d’Imagerie médicale de l’Hôpital
Principal de Dakar. Les patients ont été reçus pour
l’exploration d’un syndrome douloureux abdominal
aigu persistant localisé associé ou non à un
syndrome sub- occlusif, ou à un syndrome
inflammatoire biologique. Ces patients ont bénéficié
d’une tomodensitométrie abdomino-pelvienne avec
injection.
Résultats : Trois cas ont été recensés dont deux
hommes et une femme, âgés respectivement de 31
ans, 21 ans et 59 ans. Deux ont été reçus en urgence
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avec un bilan biologique normal et un à titre externe.
Dans deux cas, la douleur siégeait à la fosse iliaque
gauche, avec un syndrome sub-occlusif. Dans un
cas, la localisation à la fosse iliaque droite avait fait
suspecter une appendicite. L’échographie réalisée
avant la tomodensitométrie était peu contributive.
Pour tous les patients, le scanner a mis en évidence
une structure accolée au colon en forme de navette
dont les bords sont denses et le centre graisseux avec
une densification de la graisse périphérique
caractéristique d’une appendagite. L’évolution a été
favorable sous traitement médical.
Conclusion : L’appendagite est une cause peu
commune de douleur abdominale aiguë dont la prise
en charge est médicale. Grâce à une sémiologie
typique, la tomodensitométrie en fait le diagnostic
de certitude, évitant ainsi un recours à la chirurgie.
Le clinicien et plus encore le radiologue, par une
étude systématique du tube digestif et de la graisse
adjacente doivent y penser devant un syndrome
douloureux abdominal aigu atypique, ne rentrant pas
dans le cadre des urgences abdominales non
traumatiques classiques, surtout en cas de scanner a
priori normal.
Mots clés : appendagite, tomodensitométrie.
P.19 Perforation
apport du scanner.
d’ulcère
gastrique
:
S. R. Dobian, G. Akpo, H. Deme, N. Badji, E. H.
Niang (Sénégal)
Introduction : La perforation d’ulcère gastrique ou
duodénal est une indication non rare en imagerie
médicale. Plusieurs modalités d’imagerie médicale
permettent d’aider au diagnostic parmi lesquelles le
scanner abdominal.
Objectifs : Nous rapportons un cas d’une
perforation d’ulcère gastrique au scanner
multibarette.
Matériels et méthode: Scanner multibarette
siemens (16 barrettes).Apres, le topogramme une
acquisition sans et avec injection du produit de
contraste était effectué aux différents temps.
Observation : Homme de 53 ans aux antécédents
d’ulcère gastroduodénal depuis 1988, avait été reçu
aux urgences de l’hôpital régional de Saint-Louis
pour des douleurs abdominales diffuses à point de
départ épigastrique. L’examen clinique retrouvait un
patient apyrétique avec un abdomen contracturé et
une douleur provoquée à la palpation à
prédominance épigastrique. L’indication d’un
scanner abdominal avait été adressée, après une
échographie non contributive. Il a permis de mettre
en évidence comme signe direct une solution de
continuité pariétale de l’antre sur la petite courbure
gastrique. Comme signes indirects, la présence d’un
important
pneumopéritoine
péri-hépatodiaphragmatique, la présence de bulles de gaz en
intra-gastrique, autour de la brèche pariétale, autour
du ligament falciforme et un épanchement liquidien
péri-hépatique. La prise en charge chirurgicale avait
confirmé le diagnostic d’une perforation gastrique
au niveau de la petite courbure.
Conclusion : Le scanner est une modalité
d’imagerie médicale qui peut aider au diagnostic
positif et étiologique des perforations d’ulcère
gastro-duodénal.
Mots clés : ulcère gastrique, scanner
P.20 Diagnostic echographique d’une
ascaridiose des voies biliaires à propos de
trois cas.
G Akpo, H Deme, N Badji, H Toure, M Ly, E Niang
(Sénégal)
La localisation hépato-biliaire de l’ascaridiose est
une complication rare mais potentiellement grave.
L’imagerie constitue la pierre angulaire du
diagnostic offrant une alternative à l’incertitude du
diagnostic clinique.
Nous rapportons trois observations cliniques pour
lesquelles l’échographie a été le pivot diagnostic du
fait de sa grande sensibilité. Cet examen a permis en
outre d’orienter l’attitude thérapeutique.
L’échographie réalisée avait objectivé une image
hyperéchogène tubulée en rail dans la voie biliaire
principale mais aussi la vésicule. Le parasite était
mobile chez un patient.
L’extraction et un traitement médical anti parasitaire
permettent la guérison de la maladie. Une
laparotomie sous costale droite a été réalisée chez la
première, les deux autres ont bénéficié un traitement
médical avec une bonne évolution tableau clinique.
Mots clés : ascaridiose, voies biliaires.
P.21 Sarcome mammaire: quels résultats
en imagerie?
A Khalfalli, A Ben Salem, I Mazhoud, H Laajili, Ch
HAFSA (Tunisie)
Objectifs : - Décrire les différents aspects du
sarcome mammaire en mammographie, échographie
et IRM
-Revoir les résultats pour les différents sarcomes
mammaires
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Matériels et méthodes : Etude rétrospective des
différents sarcomes mammaires diagnostiqués entre
2010 et 2015 utilisant le lexique BI-RADS. Toutes
les femmes ont bénéficié d’un écho mammographie
suivie d'une micro biopsie écho-guidée.
Résultats : L'âge moyen des patientes est de 32 ans
avec à la mammographie une opacité bien
circonscrite dans tous les cas dont un contenant des
calcifications. En échographie on avait une masse
hypoéchogène contenant des zones anéchogènes
dans 3 cas. Dans un cas on avait une masse
hyperéchogène hétérogène. L'étude histologique
avait conclu à un sarcome phyllode dans deux cas
dont
un
avait
une
différenciation
rhabdomyoblastique et quatre cas d'angiosarcome
dont trois primitifs et un radio induit.
Conclusion : Les sarcomes mammaires sont des
tumeurs rares. Elles doivent être évoquées devant
toute masse bien limitée rapidement évolutive. Le
diagnostic de certitude reste histologique.
P.22 Diagnostic radiologique d’une momie
de grossesse abdominale de plus 40 ans.
M O Bah, O A Bah, Aa Balde, M Diallo , M S Balde,
K Bah, T Sy, N Keita (Guinée Conakry)
Objectif: Rapporter une grossesse abdominale
momifiée et décrire la démarche diagnostique et t la
prise en charge
Résultats : Il s’agissait d’une patiente de 73 ans,
résidente en milieu rural ayant 3 accouchements de 3
et 13 ans d’intervalle. Une augmentation progressive
de l’abdomen précédait le troisième geste. Elle
présentait des douleurs abdominales modérées sans
consultation médicale qui se sont améliorées à la
survenue de la troisième grossesse eutocique suivie
d’accouchement d’une fille âgée de 38 ans. Aucun
antécédent chirurgical et collatéral noté, paludisme
comme antécédent médical.
L’échographie identifiait une volumineuse masse
abdominale à paroi calcifiée, mal structurée et isolée
des organes abdomino-pelviens. L’ASP montrait un
squelette fœtal calcifié et une calcification
pelvienne.
Une laparotomie avec exérèse d’une masse de
4kg150g fut réalisée. Bonnes suites opératoires et
cicatrisation complète.
Conclusion: Un cliché d’ASP a permis une
Laparotomie d’une grossesse abdominale momifiée
de 40 ans ignorée en milieu rural sans complication
majeure. Elle a précédé une grossesse eutocique.
Mots Clés: Grossesse abdominale, Momie, ASP,
chirurgie, Afrique, Guinée
P.23 Syndrome de Mayer Rokitansky
Küster Hauser associé à deux reins pelviens :
à propos d’un cas.
M H Toure, G Akpo, H Deme, N Badji, M Ly A D
Diop, M Diouf, F Niang, I Niang, M Fall, An Diop,
Al Ba, S Ba, E Niang (Sénégal)
Patiente de 18 ans mariée depuis deux ans, sans
antécédents particuliers, qui avait consulté pour
aménorrhée primaire et dyspareunies. L’examen
clinique mettait en évidence l’existence de deux
masses hypogastriques indolores à la palpation. Les
caractères sexuels secondaires normaux (pilosité,
développement mammaire de type 5 selon la
classification de Tanner). Les organes génitaux
externes sont de type féminin. Le caryotype était de
type XX.
L’échographie par voie sus pubienne ne visualisait
ni l’utérus ni les ovaires. Elle objectivait par contre,
les deux reins en position pelvienne.
L’IRM pelvienne confirmait l’existence de deux
reins ectopiques de morphologie normale associée à
une aplasie utérine et des deux tiers supérieurs du
vagin. Les ovaires n’étaient pas visualisés. Il n’y
avait pas d’autre anomalie associée.
Résultats : Le syndrome de Mayer-RokitanskyKüster-Hauser (MRKH) est une malformation
définie par une aplasie congénitale de l’utérus et des
deux tiers supérieurs du vagin. Les sujets atteints
présentent une aménorrhée primaire avec un
développement normal des caractères sexuels
secondaires et un caryotype 46, XX. L’IRM permet
de confirmer le diagnostic. Les auteurs rapportent ici
un cas de syndrome de MRKH associé à l’existence
de reins pelviens, avec revue de la littérature.
P.24 Diagnostic précoce et suivi d'un cas
de grossesse hétérotopique à Abidjan.
N Kouame, Fs Manewa, Am N'goan-Domoua, R D
N'gbesso (Côte d'Ivoire)
Objectifs : rapporter un cas de grossesse
hétérotopique et rappeler la nécessité de son
diagnostic échographique précoce
Matériels et méthodes : Grossesse hétérotopique
découverte à l'échographie à l'aide d'une sonde
endovaginale. La prise en charge chirurgicale a
nécessité une laparotomie avec salpingectomie et
conservation du sac intra-utérin
Résultats : Nous avons mis en évidence chez une
femme de 28 ans primipare primigeste, présentant
une aménorrhée gravidique sans pelvialgies ni
métrorragies, un sac gestationnel évolutif intra81
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utérin et un autre latéro-utérin évolutif tous les deux
comportant chacun embryon vivant de 7 semaines
d'aménorrhée. Il n'y avait pas d'hémopéritoine et la
prise en charge chirurgicale immédiate a permis de
sauver la grossesse intra-utérine après une
salpingectomie droite. La patiente a été suivie
jusqu'à terme.
Conclusion : l'échographie pelvienne pour le
diagnostic de grossesse ne doit pas s'arrêter à la mise
en évidence d'un sac gestationnel évolutif intrautérin. Elle doit aussi insister sur l'environnement
péri-utérin
Mots clés: grossesse hétérotopique, échographie
pelvienne, diagnostic de grossesse, pathologie du
premier trimestre
corrélées à la clinique des patients. Les analyses
statistiques permettent de mettre en évidence une
légère prédominance des antiagrégants plaquettaires
responsables d’hémorragie cérébrale avec 12 cas sur
18 (66,6%). Le dosage de l’INR chez les patients
présentant une hémorragie cérébrale sous
anticoagulant était normal.
Conclusion : L’âge avancé et le traitement par les
antiagrégants plaquettaires et/ou les anticoagulants
seraient deux facteurs de risque d’hémorragie
cérébrales post-traumatique, d’où la nécessité d’une
surveillance clinique et scannographique pour ces
patients.
P.25 Apport du scanner dans le dépistage
et la prise en charge des traumatisés crâniens
légers sous ACO ou AAP.
H. Louati, S. Jendoubi, M Y. Zida, L. Lahmar, L.
Ben Hassine, I. Ammar, N. Necib, W. Douira, I.
Bellagha (Tunisie)
S Idbarka, A Brié, G Akpo, H Deme, E H Niang
(Sénégal)
Objectifs : La drépanocytose constitue en Tunisie la
deuxième
hémoglobinopathie
après
la
β
Thalassémie. Les crises vaso-occlusives sont des
complications fréquentes de cette pathologie. Elles
touchent le plus souvent les os longs. L’atteinte des
os du crâne est rare. On rapporte le cas d’une crise
vaso-occlusive de localisation inhabituelle, touchant
les os du crâne, connue sous le nom de « Acute soft
head syndrome » chez les anglo-saxons.
Matériels et méthodes : Patient L. S. âgé de 9 ans
drépanocytaire homozygote admis initialement pour
crise vaso-occlusive de localisation rachidienne
dorsale. A la biologie, il existe un discret syndrome
inflammatoire
biologique.
L’évolution
sous
traitement médical a été marquée par l’apparition de
céphalées avec une fièvre à 39°c et une ascension de
la CRP et des GB.
L’examen a objectivé des collections molles au
niveau des tissus sous cutanés du scalp.
Une IRM cérébrale a montré une anomalie de signal
bilatérale des os pariétaux et frontaux associée à des
collections sous périostées de part et d’autre de
l’anomalie de signal osseuse réalisant des collections
extra durales en endocrânien.
Devant l’aspect radiologique, la présentation
clinique et l’importance du syndrome infectieux ; le
diagnostic d’hématomes liquéfiés surinfectés a été
retenu.
Conclusion : L’« Acute soft head syndrome » est
une complication rare observée chez les enfants
atteints de drépanocytose probablement liée à des
infarctus des os du crâne.
Objectifs : le but de cette étude était de préciser
l’apport du scanner dans le dépistage et la prise en
charge des hémorragies cérébrales chez les patients
traumatisés crâniens légers sous anticoagulants et/ou
antiagrégants plaquettaires.
Méthodes : Cette étude prospective de cohorte a
porté sur les dossiers de 97 patients adressés au
service de radiologie de l’hôpital Saint Quentin,
pour la réalisation d’un scanner cérébral sur une
période de 12 mois allant du 14 janvier 2014 au 13
janvier 2015. Les scanners cérébraux ont été réalisés
à l’aide d’un scanner SIEMENS à 128 barrettes.
Nous avons réalisé des acquisitions spiralées
centrées sur la boite crânienne avec reformatage
multiplanaire (axiale, coronale et sagittale) et lecture
en fenêtre parenchymateuse et osseuse.
Résultats : L’âge moyen de notre série était de 79
ans [45-97] avec une prédominance féminine.
44
patients
bénéficiaient
d’un
traitement
anticoagulant oral, le dosage de l’INR était normal
chez
Vingt-deux
patients
(63,6%).
La
symptomatologie a été principalement dominée par
la PCI et l’amnésie post-traumatique (24,7% des
cas)
Résultats : Le scanner cérébral initial à J0 et de
contrôle à J2 et à J21 ont été réalisés chez 97
patients avec un rendement diagnostique de 18,5%.
Les scanners de contrôle ont montré peu
d’aggravation des lésions existantes, mais ils ont
découvert de nouvelles lésions hémorragiques. Les
modifications scannographiques n’étaient pas
P.26 Drépanocytose : Crise vaso-occlusive
de localisation inhabituelle.
82
J Afr Imag Méd 2016; 8(2): 75-89
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Le diagnostic différentiel entre infection, infarctus
ou l’association des deux est difficile et l’IRM peut
aider pour étayer le diagnostic.
P.27 Fréquence et sources de stress
perçues par les médecins radiologues de
l’Afrique noire francophone.
A M Y Adigo, O Djagnikpo, A Touré, K
Adambounou, N Konénin, KV Adjénou (Côte
d’Ivoire)
Objectifs : Déterminer les différences entre la
fréquence, les sources de stress et la satisfaction
perçus au travail par les médecins spécialistes et les
résidents en radiologie.
Matériels et méthodes : Étude transversale réalisée
d’abord par voie électronique puis par contact direct
colligeant 67 médecins de divers pays d’Afrique
noire francophone (45 radiologues et 22 résidents en
radiologie). Les résultats ont été soumis au test de
Chi2 et toute différence < 0,05 a été considérée
significative.
Résultats : La différence entre la fréquence du stress
des radiologues et des résidents en fonction de la
durée professionnelle et du nombre d’année de
résidanat était statistiquement significative (p=
0,0005) alors qu’il n’y avait pas de différence
significative en fonction du sexe, du statut
matrimonial et du pays d’origine (p> 0,05).
L’irritabilité (56,3%), la nervosité (51,6%) et les
céphalées (17,2%) étaient les principaux symptômes
signalés. Les sources, dominées par le souci
diagnostique (73,4%) et la mauvaise formulation des
indications (67,2%), ne présentaient pas une
différence statistiquement significative entre
radiologues et résidents sauf pour le nombre de
centre d’intervention (p= 0,03).
Conclusion : Les plus jeunes radiologues étaient les
plus
stressés.
Une
bonne
collaboration
interdisciplinaire et une réduction de la charge du
travail diminueraient le stress des radiologues qui
sont, cependant, souvent satisfaits de leur métier.
P.28 Syndrome de Fahr: à propos deux
observations au CHU de Kara.
B. N’timon, M. Dagbe, V. Kumako, P. Gbande, A.
Amadou, L. Sonhaye, M. Tchaou, K. Adambounou,
K.L. Agoda, K. Adjenou (Togo)
Objectifs : rapporter deux cas de syndrome de Fahr
symptomatiques
et
décrire
les
aspects
tomodensitométriques.
Matériels et méthodes : Etude prospective
transversale menée de janvier à décembre 2014 dans
le service de radiologie du CHU de Kara.
Résultats : La première observation concerne un
adolescent de 16 ans, qui présentait des crises
convulsives tonicocloniques généralisées. Une
tomodensitométrie
cérébrale
montrait
des
calcifications intracérébrales des noyaux gris
centraux (NGC). Un bilan phosphocalcique pratiqué
devant
ces
calcifications
a
révélé
une
hypoparathyroïdie. La deuxième observation
concerne un adulte de sexe masculin de 50 ans
présentant une aphasie. Une tomodensitométrie
cérébrale montrait des calcifications grossières
intracérébrales des NGC et le bilan phosphocalcique
était normal.
Conclusion : Devant des calcifications bilatérales et
symétriques des NGC symptomatiques, le bilan
phosphocalcique doit être réalisé à la recherche d’un
trouble phosphocalcique car la correction de celui-ci
peut améliorer les signes cliniques.
P.29 Un cas de cysticercose disséminée
révélée par la tomodensitométrie à Bukavu
en R.D. Congo.
Kikwaya Jerry K, Bafuka Christia M, Pontife I,
Kuba C, Mungo C, Néema R, Gurajahabire P,
Bwalulema B (R. D. Congo)
Objectifs : montrer l’intérêt du scanner dans le
diagnostic de la cysticercose disséminée
Matériels et méthodes : Il s’agit d’une observation
d’une patiente âgée de 30 ans et qui a bénéficié d’un
scanner cérébral, complétée par une acquisition
thoraco-abdominale. L’examen était réalisé sans et
avec injection du PDC, à l’aide d’un scanner deux
barrettes, type GE.
Résultats : Patiente C. Z, âgé de 30ans, domiciliée à
Bukavu, mariée (mari, boucher de profession),
adressé par le Centre Neuropsychiatrique SOSAME
en octobre 2015, pour une TDM cérébrale à
l’Hôpital de Panzi, au décours des céphalées
chroniques depuis 5ans, des convulsions de type
focal, répétées et rebelles au traitement usuel.
L’examen neurologique était normal, avec plutôt une
EEG à tracé perturbé. Le diagnostic de cysticercose
disséminée était retenu sur la base de la TDM
cérébrale réalisée et suivie d’une acquisition
thoraco-abdominale, montrant de multiples micro
calcifications disséminées, qui, au niveau
encéphalique, étaient entourées de collerette
d’hypodensité
périphérique,
traduisant
respectivement des larves calcifiées et un œdème
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J Afr Imag Méd 2016; 8(2): 75-89
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inflammatoire réactionnel. Un traitement médical
(antiparasitaire, corticothérapie) était mis en route,
avec une évolution clinique favorable.
Conclusion : le scanner demeure un outil de
diagnostic rapide, efficace au cours des
manifestations cérébrales inexpliquées, parfois liées
à la cysticercose, à laquelle il faudra penser, dans les
régions endémiques comme la nôtre.
P.30 Aspects scannographiques des os
surnuméraires de la voute crânienne chez
l’adulte sub-saharien.
S B A Dao, Z Nikiema, O Diallo, B Ouattara, J
Zabsonre, A Ouedraogo, R Cisse (Burkina Faso)
Objectifs : Décrire les os surnuméraires de la voûte
crânienne chez l’adulte sub-saharien.
Matériels et méthodes : Une étude rétrospective
transversale descriptive a été menée dans le service
de Radiologie du CHU-YO. Une équipe constituée
de radiologues séniors et junior, a relu après
reconstruction 3D des scanners crânio-encéphaliques
de patients consécutifs, à la recherche d’os
surnuméraires.
Résultats : Nous avons colligé 132 patients, soit une
fréquence de 66%. Le nombre d’os wormien par
patient va de 1 à 22. En ont présenté 69,69% de
femmes contre 64,18% d’hommes. Les sièges
suturaire,
fontanellaire
et
épactal
sont
respectivement rencontrés dans 71, 19 et 9%. La
suture lambdoide a abrité 52,36%, des osselets
surnuméraires, suivie de la suture occipitomastoïdienne avec 8,49%. Il est noté 16 osselets de
la suture sagittale contre zéro de la suture mitopique.
Par ailleurs 04 cas d’os wormiens endocrâniens sont
remarqués.
Conclusion : Les os wormiens sont très fréquents
(66%) et parfois nombreux chez le subsaharien. Leur
présence pourrait porter à confusion avec des
fractures multiples, ce que permet de redresser le
scanner, notamment sa reconstruction 3D.
P.31 Drainage
lymphatique
radio-anatomie et classification.
cervical:
M.Menany, R. Latib, I. Chami, M N. Boujida
(Maroc)
Objectifs : - Connaitre le rôle de l'imagerie dans la
caractérisation sémiologique des adénopathies
cervicales,
- Savoir classer les adénopathies cervicales selon la
nomenclature ganglionnaire internationale,
- Faire le point sur les différents aspects
morphologiques en faveur d'un envahissement
ganglionnaire tumoral,
- Connaître les limites de l'imagerie morphologique
en matière d'exploration des adénopathies cervicales.
Message à retenir: L'analyse morphologique
ganglionnaire inclut les critères suivants: la taille, les
contours, la morphologie, le nombre, la présence de
nécrose centrale et l'état des structures adjacentes,
permettant de définir les critères de bénignité et de
malignité.
Résumé : La région cervico-faciale est riche en
relais ganglionnaires; En matière d'oncologie ORL,
la détermination du statut ganglionnaire du patient
tient une place primordiale dans la prise en charge
tant au niveau du diagnostic initial que pour le suivi
post-thérapeutique. Le radiologue doit connaitre
l'anatomie des différentes aires ganglionnaires,
procéder à une analyse morphologique afin de
relever les signes en faveur de malignité et classer
les adénopathies en secteurs (I à VI) selon la
classification ganglionnaire internationale. Cette
sectorisation doit être connue et utiliser de façon
courante afin de faciliter le dialogue et la prise en
charge multidisciplinaire.
P.32 Pheochromocytome
kystique à propos d’un cas.
surrénalien
M Ly, A N Diop, A D Diop, M H Toure, A Abed, S
Ba Diop (Sénégal)
But : Rapporter un cas de phéochromocytome
surrénalien kystique symptomatique découvert à
l’échographie et confirmer par le scanner et le
dosage des métananéphrines urinaires.
Observation : Homme de 50 ans ayant consulté
pour une HTA sévère et récente associée à des
palpitations et des douleurs lombaires sourdes
latéralisées à droite. L’examen physique était tout à
fait normal.
L’échographie avait mis en évidence une masse
kystique cloisonnée de 50mm de grand axe au
niveau de la loge surrénalienne droite. Un contrôle
scannographique a permis de confirmer le
développement de cette masse aux dépens de
jambage latéral de la surrénale. Le dosage des
métananéphrines urinaires était revenu avec des taux
très élevés confirmant le diagnostic de
phéochromocytome.
Conclusion : Le phéochromocytome kystique est
une forme rare et l’imagerie est indispensable au
diagnostic. Cependant le dosage urinaire des dérivés
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méthoxylés doit être systématique devant toute
masse surrénalienne.
P.33 Tomodensitométrie des variantes
anatomiques des cavités sinusiennes de la
face au Togo.
A Amadou , M Dansou, M Tchaou, L Sonhaye, A G
Wattara, Agbangba, K Adjenou (Togo)
Objectifs : Évaluer la fréquence des variantes
anatomiques (VA) des cavités sinusiennes (CS) de la
face à la tomodensitométrie au Togo et établir leur
cartographie
Matériels et méthodes : Etude rétrospective de
1298 examens tomodensitométriques des sinus,
archivés dans les services d’imagerie du TOGO sur
la période de 03 mois.
Résultats : 93% des sujets de notre étude
présentaient au moins une VA. Les variantes à
risque chirurgical représentaient 54%, contre 46%
pour les variantes à risque de confinement.
La déviation de la cloison nasale était la variante à
risque de confinement la plus représentée (25,48%),
suivi de la pneumatisation du cornet moyen
(22,25%) et l’hypertrophie de la bulle ethmoïdale
(15,51%).
Les variantes à risque chirurgical les plus
représentées étaient l’abaissement du toit de
l’ethmoïde (40%), la procidence intra sphénoïdale
du canal carotidien (28%) et la procidence du canal
sous orbitaire dans le sinus maxillaires (27,42%).
Conclusion : Les VA des CS sont fréquentes. Les
variantes à risque chirurgical prédominent sur les
variantes à risque de confinement, sans différence
statistiquement significative.
P.34 Ostéopoécilie
observation.
:
étude
d’une
G Akpo, N Badji, H Deme, H Touré, F Niang, M
Diouf, E Niang (Sénégal)
Introduction : Nous décrivons un cas
d’ostéopoécilie familial affection de transmission
autosomique dominant. L’intérêt réside dans le
diagnostic différentiel de cette affection rare avec les
tumeurs osseuses, son diagnostic est radiologique.
Observation : Il s’agit d’un patient de 35ans qui a
consulté pour des douleurs articulaires des membres
et du rachis. Ce tableau évoluait depuis 11 mois.
L’examen physique était normal, il n’y avait pas de
déformation, pas de signe de synovite. L’indice de
masse corporelle à 20,74kg/m2. Les examens
biologiques étaient normaux. Les examens
radiographiques mettaient en évidence de multiples
lésions condensantes très denses, arrondies ou
ovoïdes, homogènes, bien limitées siégeant au
niveau des hanches, des ischions, et des os des pieds
(tarses et phalanges). Elles étaient relativement
symétriques. La tomodensitométrie demandée en
deuxième intention montrait en outre des lésions
condensantes sur le rachis et les ceintures scapulaire
et pelviennes. La scintigraphie osseuse a révélé un
caractère non fixant des lésions. Devant ce tableau le
diagnostic de lésion osseuse hypercondansante
diffuse a été évoqué en particulier une ostéopoecilie.
Commentaire : Le diagnostic d’une ostéopoecilie
était ainsi retenu devant la négativité du bilan
clinico-biologique et de l’imagerie. Des métastases
ont été écartées devant le caractère non
inflammatoire des lésions et l’absence d’une tumeur
primitive décelée. L’évolution a été favorable sous
antalgique.
L’ostéopoécilie est une affection bénigne [1]. Elle
est rare, souvent de découverte fortuite dans 20%
des cas se manifeste par des arthralgies [2]. Sa
transformation sarcomateuse est exceptionnelle. Ces
lésions persistent toute la vie [3]. Elle est le plus
souvent familiale. La prise en charge thérapeutique
associée essentiellement des antalgiques à la
surveillance. Comme ce fut le cas dans notre
observation.
Mots clés : ostéopoécilie, radiographie, scanner
P.35 Interpréter l'IRM de l'épaule d'une
manière plus simple.
J.Bennani, L. Jroundi (Maroc)
Objectifs pédagogiques : Préciser les indications
d'une IRM mammaire. Connaitre la technique de
réalisation d'une IRM mammaire. Rôle de l'IRM
dans le diagnostic du cancer du sein.
Matériels et méthodes : Présentation didactique avec
illustration iconographique de l'lRM mammaire à
travers des cas colligés dans notre formation.
Résultats : L'IRM mammaire a une sensibilité
excellente et une bonne spécificité dans la prise en
charge à condition d'une technique rigoureuse et du
respect des indications. L'approche diagnostique
utilise deux aspects sémiologiques morphologique et
cinétique. L'IRM mammaire joue un rôle important
dans le dépistage, la détection et la caractérisation
des lésions, dans le bilan d'extension notamment la
recherche d'une multifocalité, une multicentricité et
une bilatéralité. Et dans le suivi post thérapeutique
essentiellement la différenciation entre récidive et
cicatrice.
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Conclusion : Une indication raisonnée et une
technique rigoureuse de l'IRM mammaire joue un
rôle important
P.36 Apport de l’imagerie
diagnostic d’un hemangiome
agressif : à propos d’un cas.
dans le
vertebral
H Deme, N Badji, Lg. Akpo, Mh Toure, M Ly, Fg
Niang, M Diouf, I Niang, E H Niang (Sénégal)
Nous rapportons le cas d’une patiente de 30 ans qui
a consulté pour une compression médullaire lente
avec un niveau lésionnel à hauteur de D5-D6.
L’IRM demandé en première intention a montré une
vertèbre D5 inflammatoire en hyposignalT1,
hypersignalT2 avec prise de contraste après injection
de gadolinium. Il existait également une atteinte
épidurale,
paravertébrale
et
des
signes
d’inflammation médullaire. L’angioscanner réalisé
en 2ème intention a permis une meilleure étude
osseuse et surtout une visualisation d’une masse
épidurale fortement rehaussée par le contraste.
Le diagnostic d’hémangiome vertébral a été retenu
devant l’aspect grillagé caractéristique de la matrice
osseuse. La prise de contraste de la masse épidurale
avec l'inflammation médullaire faisait évoquer le
caractère agressif. L’IRM occupe une place
importante car permet de déterminer les éléments du
pronostic.
Mots clés : hémangiome vertébral agressif, TDM,
IRM.
P.37 A la recherche du centre de rotation
de la hanche.
Gueye A.B., Coulibaly N.F., Kinkpe CVA, Sarr L.,
Dembele B, Sane A.D., Dieme C, Ndiaye A., Seye
S.I.L., Dia A. (Sénégal)
Le recentrage de la hanche dans la chirurgie
prothétique est fondamental pour recréer la balance
du moyen fessier. Le positionnement précis de la
cotyle implique la connaissance du centre de la
hanche. Il reste difficile si les deux articulations
coxo-fémorales sont détruites.
Le but de travail est d’évaluer par coxométrie la
position de ce centre de rotation de la hanche à partir
des clichés de radiographie de bassin de face.
A partir de 65 radiographies de bassin de face, les
auteurs mesurent la position du centre de la tête
fémorale par rapport aux lignes de Kohler et ligne
TD unissant les deux U radiologiques. Ils définissent
également des index horizontaux et verticaux.
Les résultats montrent l’influence du sexe sur les
coordonnées du centre de rotation de la hanche. Il en
résulte que la connaissance de ces index et du sexe
suffit à définir la position théorique du centre
rotation de la hanche. Cette méthode est comparée
autres procédés énoncés dans la littérature. Elle
trouve sa place dans la planification pré-opératoire
d’une arthroplastie totale de hanche, chaque fois que
l’acétabulum est détruit de façon bilatérale.
P.38 L'achondroplasie au chu pédiatrique
Charles De Gaulle de Ouagadougou.
M Zanga, M Napon, B Ouattara, O Diallo, Z
Nikiema, L C Lougue/Sorgho (Burkina Faso)
Objectifs : Décrire un cas d’achondroplasie en
précisant notre démarche diagnostique basée sur
l'analyse clinique et radiolo- gique
Matériels et méthodes : G.O., sexe masculin, âgé
de 22 mois est référé en pédiatrie pour
macrocéphalie et cornage. Le tableau clinique était
celui d’un nanisme micromélique avec une
déformation cranio faciale. Une exploration
radiologique était réalisée afin de permettre une
description lésionnelle et de rechercher des
complications potentielles.
Résultats : La radiographie du squelette montrait une
minéralisation osseuse satisfaisante, un volumineux
crâne, une bosse frontale saillante. On notait un
aspect carré des corps vertébraux. Les côtes, les
clavicules étaient courtes et élargies, les cotyles
horizontales, les ailes iliaques courtes et carrées. Les
os longs étaient raccourcis avec des diaphyses
massives, incurvées et des métaphyses élargies.
Le scanner cérébral objectivait une atrophie corticale
frontale.
Conclusion : L’examen clinique constitue une base
d'orientation utile à la classification des
chondrdysplasies; il est con- forté par l'imagerie qui
permet également une évaluation pro- nostique
fiable.
P.39 Biométrie scanographique normale
du canal lombaire au Togo.
A Amadou , L Sonhaye, A Agbangba, M Tchaou, G
Wattara, K Adjenou (Togo)
Objectifs : Déterminer au scanner, les dimensions
canalaires normales du rachis lombaire au Togo
Matériels et méthodes : Etude prospective sur un
période de 06 mois. Elle a concerné les sujets âgés
de plus de 18 ans qui ne présentaient aucun signe
clinique, ni de lésion malformative, tumorale et
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traumatique. Les diamètres antéro-postérieur (DAP),
le diamètre inter pédiculaire (DIP) avaient été
mesurés.
Résultats : 500 scanners du rachis lombaire ont été
étudiés. L’âge moyen était de 42 ans. Le DAP
moyen était de 15.41±0.55mm. La moyenne la plus
élevée était noté en L5 (16.16±2.98mm) et la plus
basse en L3 (14.51±1.97mm). La comparaison de la
moyenne du DAP entre le sexe ne révèle pas de
différence statistiquement significative.
Le DIP moyen des vertèbres cervicales était de
23.27±1.67mm. La moyenne la plus élevée était noté
en L5 (26.71±4.45mm) et la plus basse en L1
(21.35±2.46mm). La comparaison de la moyenne du
DIP entre le sexe ne révèle pas de différence
statistiquement significative.
Conclusion : les dimensions canalaires lombaires au
Togo ne diffèrent pas de celles des autres continents
P.40 Le fibromatosis colli ou torticolis
congénital : son diagnostic et sa prise en
charge à propos de deux cas.
M. Tchaou, L. Sonhaye, A. Amadou, B. Kolou, N.M.
Garba, L.K. Agoda-Koussema, K. Adjenou, K.
N’dakena. (Togo)
Le fibromatosis colli (FC) est pseudotumeur rare du
muscle sterno-cléido-mastoïdien (SCM), à l’origine
d’un torticolis dit congénital chez le nouveau-né ou
le nourrisson. Le mécanisme étio-pathogénique de sa
survenue est sujet à controverse. Son diagnostic fait
appel à l’échographie qui permet de mettre en
évidence un épaississement caractéristique du
muscle. Nous rapportons deux cas diagnostiqués par
l’échographie avec pour un cas une notion de
malposition intra-utérine et pour l’autre cas une
absence totale de malposition et de traumatisme
obstétrical qui pourtant est évoqué comme élément
du mécanisme de survenue du FC.
Mots clés : Fibromatosis colli, torticolis congénital,
sterno-cléido-mastoïdien, échographie.
P.41 Biométrie hépato-spléno-rénale de
l’enfant noir africain : Exemple du Togo.
K Adambounou, Amy Adigo, M Sagbo, K Adjenou
(Togo)
Objectifs : Etablir les normes biométriques hépatospléno-rénale à l’échographie selon l’âge, la taille et
le poids des enfants togolais.
Matériels et méthodes : Etude transversale colligeant
290 enfants des deux sexes (156 garçons et 134
filles) de 0 à 15 ans.
Résultats : Les dimensions du foie de la rate et des
reins croissaient avec l’âge et le poids mais cette
croissance globalement n’était pas statistiquement
significative (p>0,05). Ces dimensions fortement
corrélées à la taille, évoluaient statiquement
significative (p<0.05) avec elle. A partir de 11 ans,
ces dimensions augmentaient très peu et leurs
normes étaient superposables à quelques millimètres
près à celles des adultes.
Le grand axe du foie était sensiblement égal à 1,5
fois la hauteur du rein droit et la longueur craniocaudale de la rate voisine de la hauteur du rein
gauche.
Les limites hautes par tranche d’âge, au-delà
desquelles une organomegalie est plausible étaient
consignées dans un abaque.
La courbe de variation des principales dimensions en
fonction de la taille des enfants étaient quasiment
linéaire et pouvait être exprimé par une équation de
droite : y=ax+b.
Conclusion : La taille est le meilleur critère de
détermination des organomégalies. A partir de
11ans, les normes biométriques hépato-spléno-rénale
de l’adulte sont applicables à l’enfant togolais.
P.42 La
pyélonéphrite
Xantho
granulomateuse chez l’enfant : Aspect en
imagerie.
W. Douira-Khomsi, M. Dridi, L. Lahmar, M. Zida, S.
Sahli, L. Ben Hassine, I. Ammar, H. Louati, I.
Bellagha (Tunisie)
Objectifs : Illustrer 4 cas pédiatriques de
pyélonéphrite xanthogranulomateuse (PXG) tout en
précisant l’apport de l’imagerie dans le diagnostic et
la surveillance post thérapeutique.
Matériels et méthodes : Il s’agit d’une étude
rétrospective de 4 cas de PXG colligées de janvier
2010 à décembre 2015. Tous ont été explorés par
une échographie et une TDM abdominales
Résultats : L’âge moyen de nos patients était de 7
ans avec 2 garçons et 2 filles qui ont consulté pour
lombalgies fébriles. Des antécédents d’infection
urinaire ont été notés chez 2 patients. L’examen
clinique a objectivé une masse du flanc avec contact
lombaire dans 2 cas. La biologie était normale dans
2 cas et a montré un syndrome inflammatoire dans
les 2 autres cas. La fonction rénale était normale
dans tous les cas. L’imagerie a objectivé une masse
infiltrante à extension exo rénale (2 cas), une masse
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rénale bien limitée (1cas) et une pyonéphrose en
amont d’un calcul coralliforme avec infiltration péri
rénale et pariétale (1 cas). Une biopsie a été réalisée
dans 3 cas et a conclu à une PXG. Dans le cas
restant, le diagnostic a été retenu sur l’aspect en
imagerie. L’évolution était bonne sous traitement.
Conclusion : La PXG est rare chez l’enfant. Elle
peut être focale ou diffuse. Son diagnostic est
difficile pouvant mimer une pathologie tumorale.
L’imagerie permet de suspecter le diagnostic, de
guider une éventuelle biopsie et d’assurer un suivi
post thérapeutique.
P.43 Le Doppler transcrânien
l'enfant drépanocytaire.
chez
W. Douira-Khomsi, G. Abid, L. Lahmar, B K. Ido,
H. Louati, L. Ben Hassine, I. Ammar, I. Bellagha
(Tunisie)
Objectifs : Connaître l’écho-anatomie des artères du
polygone de Willis, la technique de réalisation du
Doppler transcrânien (DTC) et les paramètres à
étudier
Savoir évaluer le risque de survenue d’un accident
vasculaire cérébral (AVC) chez un drépanocytaire
Matériels et méthodes : Présentation d’une revue
iconographique à partir de dossiers d’enfants
drépanocytaires explorés par DTC avec revue de la
littérature.
Résultats : Trois fenêtres acoustiques permettent
d’accéder aux artères intra cérébrales, à savoir la
fenêtre trans temporale, sous occipitale et trans
orbitaire.Le paramètre utilisé est la moyenne des
vitesses maximales au cours d’un cycle, obtenu
après tracé manuel de l’enveloppe d’un cycle. Le
risque de survenue d’AVC est d’autant plus
important que la vitesse moyenne est supérieure à
170 cm/s.
Conclusion : Le DTC est une méthode simple, non
invasive et fiable, qui permet d’identifier les enfants
drépanocytaires à haut risque d’AVC. La
surveillance régulière par le DTC et le traitement par
des transfusions en cas d’accélération des vitesses
constituent une prévention primaire chez ces enfants
qui a réduit de façon significative le risque d’AVC
de 11,5% avant 18 ans à 1,6%.
P.44 Tumeur de Frantz : à propos de deux
cas pédiatriques.
L Lahmar, O Bradai, L Ben Hassine, I Ammar, H
Louati, W Douira, I Bellagha (Tunisie)
Objectifs : Rappeler les caractéristiques épidémiocliniques de la tumeur de Frantz, illustrer son aspect
en imagerie et discuter ses principaux diagnostics
différentiels.
Matériels et méthodes : Nous rapportons 2
observations de 2 filles âgées de 11 et 13 ans
présentant un syndrome abdominal douloureux suite
à un traumatisme. Elles ont bénéficié chacune d’une
échographie
et
d'une
tomodensitométrie
abdominales.
Résultats : L’échographie a montré dans les 2 cas
une masse solido-kystique pancréatique associée à
un épanchement intra péritonéal. Le scanner a
confirmé les constatations échographiques et a mis
en évidence une capsule péritumorale rompue dans
un cas et la présence de nodules de carcinose dans
un cas. Dans un cas une biopsie scannoguidée a
permis de confirmer le diagnostic de tumeur de
Frantz. Dans le second cas le diagnostic a été retenu
devant
un
faisceau
d’arguments
clinicoradiologiques.
Conclusion : La tumeur de Frantz est rare chez
l’enfant. Une bonne connaissance de ses
caractéristiques cliniques et radiologiques permet
d’évoquer rapidement le diagnostic et de guider la
prise en charge.
P.45 Apport
de
la
radiologie
conventionnelle dans le diagnostic des
malformations ano rectales.
A. Ly Ba, J. C. Coulibaly, A. Sagna, F. Ly, S. Ndong,
A. S. Souare, B. Camara, I. Fall (Sénégal)
Objectifs : Evaluer la place de la radiologie
conventionnelle dans la prise en charge diagnostique
et thérapeutique des malformations ano rectales.
Matériels et méthodes : Nous avons mené une
étude rétrospective de 32 dossiers d'enfants admis en
chirurgie pour imperforation anale et/ou une
occlusion basse colligés sur une période de 5 ans.
Les patients explorés par une incidence de Rice
et/ou une opacification colique et qui ont bénéficié
d'un abaissement chirurgical ont été retenus. Les
données de ces examens ont été analysées et
confrontées aux comptes rendus opératoires.
Résultats : L'âge moyen des patients était d'environ
8 mois. L'ASP a été réalisé chez 19 patients.
L'incidence de Rice a été réalisé chez 9 patients ; la
colographie chez 16 patients et la fistulographie chez
15 patients. 18 présentaient une occlusion au
moment du diagnostic. Le tracé des lignes classiques
a permis d'identifier : 22 formes basses ; 5 formes
intermédiaires et 5 formes hautes ; 20 patients
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présentaient une fistule clinique et 21 ont été
confirmées à la radiologie. Les données
morphologiques ont guidé l'abord chirurgical.
Conclusion : Dans notre pays où le diagnostic des
malformations ano rectales est souvent tardif, la
radiologie conventionnelle garde une place
importante. Elle permet une étude morphologique et
la prise en charge chirurgicale
P.46 Involution de l’anse intestinale
primitive, une complication anténatale grave
du laparoschisis : à propos de 3 observations.
N A Ndoye, L Fievet, N Panait, A Faure, K
Chaumoitre, T Merrot (France)
Objectifs : Le pronostic du laparoschisis s’est
nettement amélioré ces dernières années.
Néanmoins, dans les formes extrêmes, l’anse
intestinale primitive peut involuer grevant fortement
le pronostic du fait d’un grêle court. Nous
rapportons trois cas de laparoschisis avec involution
de l’anse extériorisée lors de la surveillance
échographie anténatale.
Matériels et méthodes : il s’agit d’une étude
rétrospective allant de décembre 2005 à décembre
2012 portant sur les cas de « vanishing bowel »
diagnostiqués dans les services de gynécologieobstétrique et de chirurgie pédiatrique de l’hôpital
Nord de Marseille
Résultats : trois cas de laparoschisis ont été
diagnostiqués chez trois fœtus à 12 semaines
d’aménorrhée (SA) et 5 jours, à 14 SA et à 21 SA.
La surveillance échographique complétée par une
IRM a permis de constater à 25 SA une disparition
complète du laparoschisis chez un fœtus et une
ischémie des anses herniées chez les 2 autres ayant
conduit à une interruption médicale de grossesse
pour ces derniers.
Conclusion : il convient d’être prudent sur le
pronostic post-natal d’un fœtus pour lequel une
réintégration des anses digestives ainsi qu’une
disparition de l’anomalie pariétale est décelée lors de
la surveillance échographique anténatale. L’imagerie
par résonance magnétique fœtale peut être d’un
grand apport dans les cas de laparoschisis
compliqués grâce à des séquences de diffusion.
Mots clés : laparoschisis, diagnostic anténatal,
atrésie intestinale, échographie, IRM fœtale
P.47 A propos d'un cas particulier de
duplication intestinale chez un nourrisson de
15 semaines.
La duplication intestinale est une anomalie
congénitale rare découverte le plus souvent au cours
de l’enfance dont le diagnostic est basé sur la
clinique fait d’un tableau d’occlusion intestinale et
sur l’échographie par une masse kystique à double
paroi. Nous décrivons ici le cas particulier d’un
nourrisson de 15 semaines avec tableau d’occlusion
intestinale sur une masse kystique abdominale à
double paroi avec deux calcifications.
Nos objectifs étaient de :
1. Attirer l’attention de duplication intestinale avec
calcifications dans notre pratique;
2. Rappeler et décrire la duplication intestinale ;
3. Déterminer les moyens diagnostics de la
duplication intestinale ainsi que les différents
diagnostics différentiels.
P.48 Diverticule
de
Hutch
à
la
Tomodensitométrie chez l’adulte à propos
d’un cas rare.
M.M Camara, M Guindo, S Coulibaly, H Diarra,
M.M Traore, M N’diaye, M.S Coulibaly, S Sidibe
(Mali)
Objectifs : Rapporter un cas rare de diverticule de
Hutch chez l’adulte.
Matériels et méthodes : Observation Cas clinique :
un homme de 56 ans, ingénieur ; avec un ATCD de
tumeur colique opérée adressé au CRDI Royal 24 à
Bamako en novembre 2015 pour un bilan de
surveillance. Coupes axiales de 05mm avec
reconstruction de la base pulmonaire jusqu’au pubis.
Réalisées sans IV, aux temps portal et urinaire sur
un scanner Toshiba Astrion 16 barrettes.
Résultats : contrairement à la littérature; il s’agissait
d’une découverte fortuite chez l’adulte, d’un
diverticule congénital vésical para-urétéral droit.
Communicant avec la vessie par un collet de 02mm
en position postéro-inférieur sans signe urinaire
Conclusion : La découverte du diverticule de Hutch
chez l’adulte est raricisme. Le maitre symptôme est
l’infection à répétition. Le moyen diagnostic
principal est l’échographie et/ou l’UCR-. La TDM
aide au diagnostic et la recherche de complications
Mots Clés: diverticule de Hutch, Adulte, CRDI 24
royal
P.49 Uretère rétrocave au CHU Kara: à
propos de 3 cas.
B. N’timon, M. Dagbe, G. Botcho, T. Dossouvi, P.
Gbande, A. Amadou, L. Sonhaye, M. Tchaou, K.
Adambounou, K.L. Agoda, K. Adjenou (Togo)
Nathalie Mutuza
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Objectifs : décrire les aspects en urographie
intraveineuse et à l’uro-scanner des cas d’uretère
rétro cave observés et faire une revue de la
littérature.
Matériels et méthodes : étude prospective
descriptive allant d’août 2013 à juillet 2014 menée
dans le service de radiologie du CHU Kara.
Résultats : Nous rapportons 03 cas d’uretère rétro
cave dont le premier est diagnostiqué à l’urographie
intraveineuse faite pour explorer une hydronéphrose
de découverte échographique fortuite chez un patient
de 28 ans. Le deuxième cas a été diagnostiqué à
l’uro-scanner chez un patient de 30 ans après
découverte
d’une
uretérohydronéphrose
à
l’échographie de l’arbre urinaire faite pour
lombalgie droite isolée. Le troisième cas était
diagnostiqué à l’uro-scanner chez une patiente de 29
ans suite à une hydronéphrose découverte à
l’échographie motivée par une lombalgie chronique
intermittente.
Conclusion : L’urographie intraveineuse et mieux
aujourd’hui l’uro-scanner sont les examens
d’imagerie principaux pour le diagnostic de l’uretère
rétro cave.
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