Septembre octobre

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SARCEY COTE JARDIN
SEPTEMBRE/ OCTOBRE
Qu’est-ce donc ?
La maîtresse nous a demandé de rapporter des pépins et des noyaux de fruits
mangés à la maison. Nous avons répertorié des pépins de pommes ou de poires, des
noyaux de prunes et de pêches ou de nectarines. Certains ont également apporté des
épis de maïs, du riz et des haricots rouges. La maîtresse, quant à elle, avait apporté
des haricots blancs et des petits pois secs.
Nous avons nommé tout cela. Puis la maîtresse a demandé quel en est le point
commun. Après des réponses diverses, un enfant a affirmé que ce sont toutes des
graines. Mais ses camarades semblaient très partagés sur le sujet. Comment faire
pour en avoir le cœur net ? Nous avons décidé de tout planter « parce qu’une graine
va pousser et donner une fleur ».
Nous avons fait la liste de ce que nous avions besoin :
- de la terre et une petite pelle ;
- de l’eau et un arrosoir ;
- des pots et des étiquettes.
Chacun a planté une seule variété de « graine ? ». Nous avons renseigné les
étiquettes pour bien nous souvenir de l’identité du jardinier en herbe et de ce qu’il a
planté. Nous avons généreusement arrosé et maintenant nous attendons…
Quelques temps plus tard, les petits pois montrent le bout de leurs tiges…
La maîtresse nous a ramené de drôles de « choses » en nous demandant ce que cela
pouvait bien être…
Nous avons proposé :
- des cosses contenant des graines ;
- des feuilles ;
- des grappes de raisin
Nous ouvrons les « choses » et nous découvrons qu’elles contiennent ce qui ressemble
fort à des graines. Nous les plantons pour en avoir le cœur net.
Nos expériences avec les plantes
La maîtresse a demandé : de quoi a besoin une graine pour germer (nous avons défini
ce mot) ? La maîtresse a insisté sur le fait que nous ne cherchons qu’à faire germer
les graines et pas à obtenir de grandes plantes.
Nous avons répondu : de l’eau et de la terre.
La maîtresse a proposé les expériences suivantes :
- Pour prouver la nécessité de l’eau, nous avons placé des graines de haricot
dans des récipients ne contenant rien (donc pas d’eau), d’autres en contenant un peu
(dans du papier absorbant) et d’autres en contenant beaucoup. Pas de terre.
- Pour prouver la nécessité de la terre, nous avons fait de même (un peu,
beaucoup et pas du tout). Pas d’arrosage.
Au bout de quelques jours, nous avons constaté que seules les graines placées sur le
papier absorbant ont germé. Celles placées dans les récipients vides et sur la terre
sèche n’ont pas du tout évolué. Celles immergées dans l’eau semblent pour certaines
avoir amorcé une germination mais celle-ci s’est interrompue. Nous observons ici le
développement de petites bulles à la surface de l’eau ainsi qu’une odeur désagréable.
Les graines pourrissent, nous explique la maîtresse.
Notre conclusion : pour qu’une graine germe, il faut de l’eau, mais pas trop. La terre
n’est, à ce stade, pas nécessaire.
Dans les jours qui suivent, les germes poursuivent leur croissance, à la faveur d’un
arrosage modéré. Ils paraissent d’abord sains et vigoureux.
Nous les observons de près et nous distinguons plusieurs parties :
- Une partie verte. C’est la tige. On voit même apparaître de toutes petites
feuilles.
- Une partie blanche : ce sont les racines. La maîtresse explique que les
racines servent à la plante à se nourrir. Nous ajoutons qu’elles servent aussi à la
plante à s’accrocher au sol. Où trouve-t-elle sa nourriture ? Dans la terre…
Dans les semaines qui suivent, nous constatons que la croissance de nos jeunes
pousses a cessé. Elles semblent finalement dépérir. « Pourquoi ? », demande la
maîtresse ? C’est parce qu’elles n’ont pas de terre pour se nourrir.
Conclusion générale : L’eau suffit à la germination. Mais, par la suite, la plantule a
besoin de terre pour poursuivre sa croissance, car c’est dans la terre qu’elle trouve
de quoi se nourrir.
Dans le jardin de l’école
Le potager est un peu triste. Tout de même, le persil est magnifique.
Les différentes variétés de courges plantées en juin portent des « boursoufflures »
prometteuses et variées…
Les fleurs de rudbékia fanent. Nous récoltons ce qui se détache au centre.
Nous faisons des hypothèses sur ce que cela est : des pétales, des fruits, des poils,
des graines ?
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