Politique postmoderne : la fin des grands projets Plan de la conférence Antony Todorov 1. La fin des idéologies ? L’époque après 1968 est une époque de la crise générale de idéologies, de recomposition du paysage politique et de l’élargissement du champs du débat politique. Apparition de nouvelle étiquettes idéologiques : néo-libéralisme, néo-marxisme, néoconservatisme, écologisme, social-libéralisme. Il s’agit aussi d’une rédéfinition des concepts idéologiques dominants. La crise des idéologies a un vecteur principal – la crise du marxisme : • crise du projet social marxiste dans sa forme de communisme d’Etat, réalisé à l’Est (“L’Archipel Goulag” d’Alexandre Soljénitsine, paru en français en 1973) ; • crise du marxisme comme idéologie révolutionnaire (l’échec de 1968) et crise du finalisme historique ; • crise du marxisme comme philosophie de référence, capable de réunir les conceptions sur l’homme, la société et la nature. Le débat polityique rejette els grands projets de société ou de transformation socialme radicale, qui s’est avérée dangereuse et plus coûteuse que les bénéfices attendues. 2. Le révolution conservatrice. Retour au légalisme – l’Etat du droit est le cadre unique pour la liberté et l’xgalité des citoyens. Le crise de l’Etat providence (l’Etat qui prend en charge la question sociale, qui réalise une politique sociale de grande envergure) : • la nécessité d’une relance économique après la crise de 1974-1975 ; • la révolution technologique due à la crise petrolière de 1973-1074 et ses conséquences socio-politiques (crise des secteurs économiques traditionnels, crises des grandes entreprises indusriels ; crise des syndicats dus à la diminution de leur base trsditionnelle - les grandes entreprises industrielles) ; • l’impossibilité de maintenir l’infrastructure d’une politique sociale trop coûteuse sans rentabiliser les services publiques (éducation, santé publique ; transports en commun) ; • la crise générale de la politique keynésienne d’encouragement de la demande. Le néolibéralisme économique : • l’économie de l’offre qui remplace l’économie de mla cosommation ; • l’Ecole de Chicago et le monétarisme (Milton Friedmann, reaganisme et le thatchérisme) ; Le néo-conservatisme : • retour à l’idéologie de l’inégalité et de la concurrence entre les individus ; • l’étique nouvelle protestante (moralisation de la politique, droits de l’homme, anticorruption) ; • anti-étatisme général. 3. Les mutations idéologiques à gauche. Apparition de la nouvelle gauche : • social-démocratie renouvelée (social-libéralisme), New Labour au Royaume Uni ; • socialisme méditerrannéen (François Mitterrand en France, Felipe Gonzales en Espagne), socialisme écologique et gauchiste qui récupère le terrain aus communistes ; • l’eurocommunisme social-démocratisé et l’apparition de l’Eurogauche (alliance au Parlement européen du PS français, de la SPD et de PC italien) ; • nouveaux mouvement sociaux (écologistes, féministes, pacifistes), l’intérêt au gender. 4. Repenser le projet des Lumières. La politique post-moderne : • nouvelles approches théoriques du pouvoir (Michel Foucault, Jurgen Habermass, Jean-François Lyotard) ; • le pouvoir n’a pas de centre, il est dispersé ; • le savoir est un pouvoir, le pouvoir s’exerce par le discours d’explication de la politique ; • déconstruction contre construction ou la fin des grand projes de construction sociale et de la vision méchanistique de la société (la société comme machine) ; • “Surveiller et Punir” de Foucault. Critique du marxisme et du projet politique des Lumières : • rejet du finalisme historique ; • rejet des strtégies structuralistes au profit des stratégies fonctionnalistes ; • pluralisme radical (tout est légitime).