• le Complexe Majeur d’Histocompatibilité, CMH ou HLA chez l’homme. • les molécules déterminant les groupes sanguins. − Le système HLA ! famille de protéines membranaires dont les gènes allèles (à l’origine de leurs synthèses) peuvent présenter une telle multiplicité de combinaisons qu’elles sont à l’origine de cette unicité de l’être. − Les groupes sanguins ! définis par des molécules membranaires situées sur les hématies. Dans le cadre du non-soi : • L’antigène :molécule susceptible d’être reconnue comme étrangère par le système immunitaire. L’organisme peut déclencher une réaction immunitaire conduisant à la neutralisation ou à la destruction de cet antigène. • Dans le cas d’une allogreffe, c’est-à-dire une greffe entre deux individus, la réaction immunitaire vise les molécules HLA du greffon : rejet de greffe si les molécules HLA du donneur et celles du receveur sont très différentes. Plus elles sont proches, plus la greffe a de chances de survivre. Il existe des traitements immunosuppresseurs qui permettent de diminuer les risques de rejet. • En cas de transfusion sanguine entre deux personnes de groupes différents : hémagglutination par l’action des anticorps spécifiques existant dans le sang du receveur.(se réalisant avec les groupes A et B ; le groupe O ne possède pas de marqueurs.) L’hémagglutination est une réaction immunitaire spécifique. • Les cellules cancéreuses sont des cellules du soi modifiées que l’organisme ne reconnaît plus. Toute cellule présentant des molécules HLA différentes de celles de l’organisme appartiennent au non-soi : cellules mutées, cellules mortes… • Les lymphocytes T$ maturant dans le thymus. • Les monocytes se différenciant en macrophages : globules blancs tissulaires réalisant la phagocytose. Toutes ces cellules sont issues de la différenciation de cellules de la moëlle épinière. L’acquisition de l’immunocompétence. "# Les lymphocytes B : • Ils présentent à leur surface des récepteurs membranaires ou Immunoglobulines ou Anticorps tous rigoureusement identiques et spécifiques d’un déterminant antigénique que l’antigène présente. • L’anticorps est formé de deux chaînes lourdes et deux chaînes légères présentant chacune une partie constante et une partie variable. • Il existe une très grande variété d’anticorps. • L’anticorps reconnaît directement le non-soi. Les lymphocytes T : • Leurs récepteurs membranaires sont des protéines constituées de deux chaînes présentant une partie constante et une partie variable. • Ils ne reconnaissent l’antigène que s’ils sont associés à une molécule HLA soit une double reconnaissance spécifique (avec la cellule présentatrice de l’antigène). • Ils reconnaissent le soi modifié. Les cellules du système immunitaire. "# Les globules blancs sont les principaux acteurs de la réaction immunitaire. Il existe une grande diversité de leucocytes : • Les granulocytes (basophiles, éosinophiles, neutrophiles) : à l’origine de la phagocytose. • Les lymphocytes B$ maturant dans la moëlle épinière, donnant les anticorps. Memopage.com SA © / 2006 / Auteur : Alexandra Vivier des Vallons Il existe deux systèmes de marqueurs de l’identité biologique (SOI) chez l’homme : Le soi et le non-soi. "# I. L’organisme distingue le soi du non soi • L’identité biologique de chaque organisme est définie par l’ensemble des molécules résultant de l’expression de son génome. Elles définissent le soi. • Le non-soi : toutes les molécules étrangères à l’organisme susceptibles de déclencher une réaction immunitaire ainsi que les cellules du soi modifiées. Le non-soi = antigène. • Les globules blancs sont les cellules responsables du déclenchement d’une réaction immunitaire. • Pour conserver son intégrité, l’organisme peut utiliser différents systèmes de défense : − L’ingestion et la digestion des bactéries : c’est la phagocytose (réaction aspécifique innée). − La destruction des cellules infectées : c’est le phénomène de lyse (réaction spécifique acquise). − La sécrétion d’anticorps spécifiques neutralisant les antigènes : il s’agit d’une réaction immunitaire à médiation humorale (réaction spécifique acquise). − L’action directe des globules blancs sur l’antigène : réaction immunitaire à médiation cellulaire. • La vaccination : introduire dans l’organisme un antigène sous une forme inoffensive! on obtient ainsi une protection efficace lors d’une rencontre ultérieure avec le même antigène. Les mécanismes de l’immunité