haïti: évolution économique de l`année 2003 et les perspectives

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NATIONS UNIES
Distr.
LIMITEE
COMMISION ÉCONOMIQUE
POUR L’AMÉRIQUE LATINE
ET LES CARAÏBES CEPALC
LC/MEX/ L.627
28 Octobre 2004
ORIGINAL: ESPAGNOL
HAÏTI: ÉVOLUTION ÉCONOMIQUE DE L’ANNÉE 2003
ET LES PERSPECTIVES POUR 2004
______________________
Une partie de l’information contenue dans ce document a été utilisée dans l’élaboration de l’Étude
économique de l’Amérique Latine et les Caraïbes 2003-2004, publiée par le Siège de la CEPALC. Les
données statistiques du présent document sont basées sur l’information disponible au 31 juillet 2004.
04-8-41
iii
TABLE DES MATIERES
Page
1.
Caractéristiques générales de l’évolution récente ............................................
1
2.
Perspectives pour l’année 2004........................................................................
2
3.
L’évolution du secteur externe .........................................................................
2
4.
La politique économique ..................................................................................
3
a)
b)
c)
d)
La politique fiscale..................................................................................
La politique monétaire ............................................................................
La politique de change ............................................................................
Autres politiques .....................................................................................
5
6
6
6
La production, l’emploi et les prix ...................................................................
7
a)
b)
L’activité économique.............................................................................
Les prix, les rémunérations et l’emploi...................................................
7
7
Annexe statistique......................................................................................................
9
5.
TABLEAUX
Tableau
Page
1
Principaux indicateurs économiques, 1998-2003..........................................
11
2
Principaux indicateurs trimestriels, 2002-2004 .............................................
13
3
Offre et demande globales, 1999-2003..........................................................
14
4
Produit intérieur brut par principaux secteurs, aux prix du marché,
1999-2003 ......................................................................................................
15
5
Indicateurs de la production agricole et de l’élevage, 1999-2003.................
16
6
Indicateurs de la production industrielle, 1999-2003 ....................................
17
7
Évolution de la production et de la consommation d’électricité,
1999-2003 ......................................................................................................
18
Principaux indicateurs du commerce extérieur de biens, 1995-2003............
19
8
iv
Tableau
Page
9
Exportations de biens fob, 1999-2003...........................................................
20
10
Importations de biens cif, 1999-2003 ............................................................
21
11
Balance des paiements (présentation analytique), 1999-2003 ......................
22
12
Évolution du taux de change, 1996-2003 ......................................................
23
13
Indicateurs de l’endettement externe, 1999-2003..........................................
24
14
Évolution des prix intérieurs, 1999-2003 ......................................................
25
15
Évolution des prix à la consommation, 2000-2004 .......................................
26
16
Évolution des rémunérations, 1999-2003......................................................
27
17
Indicateurs monétaires, 1999-2003................................................................
28
18
Bilan de la BRH, 1999-2003 .........................................................................
29
19
Recettes et dépenses du gouvernement central, 1999-2003 ..........................
30
20
Indicateurs du système bancaire, 1999-2003.................................................
31
HAÏTI: ÉVOLUTION ÉCONOMIQUE DE L’ANNÉE
2003 ET LES PERSPECTIVES POUR 2004
1. Caractéristiques générales de l’évolution récente
Après trois années d’une crise politique à laquelle ont pris part des secteurs de plus en
plus nombreux de la société civile, deux mois de paralysie presque généralisée de la vie
économique urbaine et un mois de violents conflits, au mois de février 2004 la vie
politique d’Haïti est entrée dans une nouvelle étape. Après que le président JeanBertrand Aristide eût abandonné le pays, le pouvoir a été assumé par une équipe de
transition ayant à la tête Monsieur Boniface Alexandre, en tant que président (29 février)
et Monsieur Gérard Latortue, en tant que premier ministre (10 mars). Au mois de mai, de
nouveaux problèmes ont surgi à la suite des graves inondations qui ont endommagé le
sud-est du territoire national, provoquant un nombre élevé de pertes en vies humaines.
cours des premiers mois de 2003 s’est fait
ressentir la cessation virtuelle du financement
externe, dont une reprise partielle a été amorcée
au mois de juillet de 2003. Par ailleurs, une forte
hausse du taux de change a eu lieu au quatrième
trimestre de 2002 et premier trimestre de 2003
(47%), ralentissant ensuite et diminuant même
de façon significative en 2004.
Graphique 1
PRODUIT ET REVENU NATIONAL BRUT
3
2
1
0
-1
-2
-3
-4
10
8
6
4
2
0
-2
-4
1999
PIB
2000
2001
PIB per cápita
2002
2003
Revenu national
Revenu national
(Taux de croissance)
PIB
Aux termes de la résolution 1529 (29
février) du Conseil de Sécurité de l’Organisation
des Nations Unies (ONU) une force multinationale intérimaire (MIF) conduite par les EtatsUnis a été mise en place dans le pays, laquelle a
été remplacée par la Mission des Nations Unies
pour la Stabilisation en Haïti (MINUSTAH),
créée aux termes de la résolution 2542 (30 avril),
dont le déploiement des forces s’est effectué à
partir du 1er juin.
En 2003 l’économie haïtienne a enregistré
une croissance du produit interne brut (PIB) d’à
peine 0,4%, ce qui a signifié une baisse de sa
moyenne par habitant (-1,5%), concluant ainsi
quatre années consécutives de déclin. La demande externe a présenté une forte reprise
(9,6%), alors que la consommation privée a été
légèrement en baisse, occasionnant la stagnation
de la demande interne (0,6%) malgré une légère
augmentation de l’investissement (3,7%) fondée
sur des travaux publics. En janvier de 2003 le
processus d’inflation s’est brusquement accéléré,
bien que diminuant ensuite (moyenne mensuelle
1,4% au deuxième semestre) ; parallèlement, au
2
2. Perspectives pour l’année 2004
Les priorités en 2004 sont axées sur les urgences humanitaires émanant tant des crises
récentes que de l’aggravation de la situation due à la diminution des dons et des
programmes d’aide pendant les trois dernières années. L’instabilité politique et sociale
qui a prévalu au cours de la période janvier-mars affectera sans doute l’ensemble des
résultats de l’année. Les scénarios de croissance de l’économie sont difficiles à prévoir
en raison des effets de récession des troubles politiques, des conséquences des
inondations du mois de mai, et de l’incertitude quant aux sommes qui seront
effectivement décaissées en matière de coopération externe pour le restant de l’exercice
fiscal. A ce jour, les dons engagés s’élèvent à environ 185 millions de dollars et les prêts
nets à 30 millions de la même devise. Dans le contexte du nouvel environnement
politique, les principaux organismes financiers et les donateurs (bilatéraux et
multilatéraux) ont manifesté leur intention de parvenir à des accords à la réunion qui a eu
lieu avec les autorités nationales en juillet de 2004. En tout cas, leurs effets ne se feront
sentir qu’à partir de la nouvelle année fiscale 2004-2005.
Le secteur public estime que le montant
des dégâts directement causés par les troubles
de février-mars s’élève à 5 966 millions de
gourdes —approximativement 147 millions de
dollars—, alors que le secteur industriel privé
évalue ses pertes à environ 60 millions de
dollars, montant qui équivaut à 5,5% du PIB.
Cependant, il y aurait lieu de comptabiliser
d’autres conséquences défavorables qui affectent une grande partie de la population : les
revenus déprimés, l’augmentation du coût de la
vie, l’aggravation de la situation d’urgence
humanitaire dans un pays où près de 3 millions
de personnes bénéficient de cette aide. Il
faudrait, en outre, inclure les dégâts provoqués
par les inondations.
Certains doutes existent concernant le résultat
des politiques mises en oeuvre pour la réparation des
dégâts. De ce fait, les pronostics de croissance du
PIB pour l’année fiscale 2003-2004 sont incertains,
mais de toutes façons ils seront très défavorables ;
certaines estimations prévoient une chute du produit
allant jusqu’à 5%. Un résultat moins défavorable
dépendra dans une large mesure de la portée des
politiques d’urgence, de la reprise totale des flux de
coopération externe et de l’obtention d’une plus
grande stabilisation macroéconomique au cours des
prochains mois.
3. L’évolution du secteur externe
Afin d’accéder à de nouvelles ressources financières provenant de la Banque mondiale,
les autorités nationales devront éventuellement négocier le paiement des dettes échues
avec cette institution. Cependant, une telle mesure pourrait être reportée à la prochaine
année fiscale (2004-2005), une fois approuvés les apports financiers de la communauté
internationale. Il y a lieu de remarquer qu’en l’absence d’organes législatifs de nouvelles
dettes ne peuvent être contractées. En conséquence, on prévoit peu de changements au
compte de capital de la balance des paiements, à l’exception des décaissements déjà
approuvés par la Banque interaméricaine de Développement (BID), approximativement 26
millions de dollars. Par contre, en compte courant on prévoit des dons officiels pour 185
millions de dollars.
3
Face aux restrictions financières signalées,
les transferts privés des émigrants, estimés à 840
millions de dollars pour l’année 2004, devront
constituer une fois de plus le principal facteur
d’équilibre tant des comptes externes que de
l’instrumentation immédiate —en l’absence
d’autres sources de devises— des objectifs
économiques et sociaux que les nouvelles
autorités se sont fixées.
Les exportations de l’industrie de la confection textile —en glissement annuel au mois
d’avril de 2004— ont augmenté de 14,8% et
22,6% en volume et valeur, respectivement, alors
que les produits agricoles mieux implantés sur le
marché des exportations (mangues, cacao et
huiles essentielles) ont montré une tendance à la
baisse, à l’exception de ce dernier produit.
L’évolution à la hausse des prix des hydrocarbures sur les marchés internationaux (30% entre
octobre et mai) aura un effet adverse sur
l’économie d’Haïti, pays nettement importateur
de ces dérivés, avec un impact négatif consécutif
sur les termes de l’échange.
Graphique 2
TRANSFERTS COURANTS ET ÉQUILIBRE DE LA
BALANCE DES PAIEMENTS
(Millions de dollars)
1 000
800
600
400
200
0
-200
1999
2000
2001
Transferts courants
2002
2003
Compte financier
4. La politique économique
Les accords 1 que les autorités ont signés en juin 2003 avec le Fonds monétaire
international (FMI) prévoient quatre lignes d’action : ajustement fiscal afin de diminuer le
déficit public, politique monétaire pour réduire l’inflation et stabiliser le taux de change,
mesures de gouvernabilité économique (discipline fiscale et budgétaire) —en particulier
la réduction des comptes de dépenses discrétionnaires du secteur public— et paiements
des arriérés aux institutions financières internationales.
L’ensemble de ces objectifs a été en partie
réalisé dans une première phase (avrilseptembre 2003), mais dans une deuxième
phase (octobre 2003 à mars 2004) ils n’ont pas
été atteints en raison de l’augmentation des
dépenses publiques et des événements politiques et sociaux survenus dans le pays à partir
du mois de février.
En 2003 le déficit fiscal s’est élevé à 3,1%
du PIB, cependant les opérations discrétionnaires —avances sur compte courant—, malgré
une baisse substantielle au dernier trimestre, ont
représenté 25% des dépenses totales du gouvernement central. Par ailleurs, les paiements
d’engagements sur la dette externe ont été
effectués uniquement auprès de la Banque
interaméricaine de Développement (BID), sans
qu’ils aient pu être couverts auprès de la
Banque mondiale, premier créancier du pays.
Le gouvernement qui a assumé le pouvoir
en mars 2004 a axé sa gestion provisoire, d’une
part, sur une réponse à court terme à la situation
d’urgence et, d’autre part, sur l’établissement de
directives à moyen et long terme visant au
retournement de la situation critique telle qu’il
l’a trouvée.
Les autorités, la société civile, le secteur des
affaires et diverses institutions internationales ont
approuvé un Cadre de Coopération Intérimaire
(CCI), en vue d’identifier les nécessités et priorités, dans l’optique de gestions similaires récemment mises en oeuvre dans des situations internationales «d’après-guerre » (Afghanistan, Iraq, et
autres conflits). Les résultats de ce travail constituent en grande partie le plan d’action qui devra
être exécuté dans les domaines politique, économique et social au cours des deux prochaines
années (septembre 2004-septembre 2006) et qui a
4
été présenté aux institutions financières internationales et aux donateurs au mois de juillet.
A court terme, les priorités fixées sont la
restauration de la sécurité, le rétablissement des
services de base et des opportunités économiques pour les populations les plus affectées par
la crise récente.
A moyen terme ce programme s’appuie sur
quatre axes stratégiques : gouvernabilité politique, gouvernabilité économique et développement institutionnel, croissance économique et
amélioration des services de base (eau et drainage, santé et nutrition, éducation, sécurité
alimentaire, quartiers marginaux et réseaux de
sécurité sociale).
Graphique 3
CRÉDIT INTERNE
(% du PIB)
20
18
16
14
12
10
8
1999
2000
2001
2002
Secteur privé
Secteur public
2003
Encart
CADRE DE COOPERATION INTERIMAIRE (CCI/ICF) a/
Le Gouvernement intérimaire d’Haïti a tenu une réunion les 19 et 20 juillet 2004 à Washington, D.C., EtatsUnis, avec les principaux donateurs et agences financières internationales, sous les auspices de l’Organisation
des Nations Unies (ONU), la Banque mondiale (BM), la Commission européenne (CE) et la Banque
interaméricaine de Développement (BID). Au cours de cette réunion, les promesses de contribution —en
réponse aux requêtes présentées dans le Cadre de Coopération Intérimaire (CCI/ICF)— se sont élevées à
1 000 millions de dollars pour les deux prochaines années. Il est à souligner que, parmi les objectifs
prioritaires fixés, deux rubriques (relance économique, rétablissement des services de base) concentrent
presque les trois quarts des ressources prévues. A l’exception du renforcement des institutions —avec un
apport de ressources internes qui couvrirait les deux tiers des fonds requis— dans toutes les autres rubriques,
la contribution internationale prévue est sensiblement la plus importante (entre 65% et 88%). La modalité des
ressources, entre dons et endettement, n’est pas spécifiée dans le document, bien que la préférence soit donnée
au premier item. En ce qui concerne le calendrier des décaissements, 16% du total s’exécuterait pendant le
restant de l’année fiscale actuelle, grâce aux accords de financement externe déjà approuvés pour environ 145
millions de dollars, alors que les 46% et 38% restant prendraient effet au cours des années fiscales 2005 et
2006, respectivement. Il faut rappeler que le vide législatif actuel, jusqu’à la réalisation des élections en 2005,
ne permet pas aux autorités provisoires de souscrire de nouvelles lignes d’endettement externe. Dans le même
ordre, le CCI prévoit de destiner environ 55 millions de dollars (4% de la bourse totale sollicitée) pour couvrir
en priorité les arriérés, en particulier auprès de la Banque mondiale.
Ce résultat favorable en matière de coopération ne doit pas faire oublier les importants défis et engagements
qui sont sous-jacents. En particulier, entre 1995-1996 la coopération internationale avait déjà fait un
décaissement global similaire (611 et 427 millions de dollars, respectivement) à l’apport qui vient d’être
engagé auprès des nouvelles autorités. L’évaluation de l’impact de ces ressources —réalisée par les mêmes
donateurs et divers autres acteurs, et sur laquelle le CCI attire l’attention— considère que les effets ont été
mitigés et certainement inférieurs aux expectatives, inter alia, par manque de coordination et de continuité,
carence d’une vision stratégique et contournement (by-pass) des instances publiques.
/A suivre
5
Encart (Conclusion)
Ces risques demeurent latents et les mises en question que certaines organisations sociales d’Haïti ont déjà
faites non seulement quant aux procédés adoptés dans l’élaboration du CCI —à leur avis, « la consultation
insuffisante et la faible participation populaire »— mais également quant aux lignes d’action consécutives,
dans un environnement encore caractérisé par la fragilité institutionnelle, peuvent être le détonateur
d’éventuels conflits.
_______________________
a/ Voir « Cadre de coopération intérimaire 2004-2006. Rapport de synthèse. Juillet 2004 ».
Le schéma économique à court terme (avrilseptembre 2004) cherche à restaurer la stabilité
macroéconomique, en particulier réduire
l’inflation, tandis que des secteurs thématiques
spécifiques susceptibles d’améliorations immédiates ont été identifiés dans la production
d’électricité, la capitalisation du secteur privé et
la création d’emplois à haute intensité de maind’oeuvre, principalement en zones rurales. Il
s’agit d’actions d’extrême urgence si l’on
observe attentivement le cadre de profonde
détérioration de l’économie et le retard tant en
matière sociale —76% de la population en
condition de pauvreté— qu’en infrastructure (la
couverture de l’énergie électrique ne s’étend pas
aux deux tiers de la population dont moins de
50% a accès aux sources d’eau potable sûres).
a)
La politique fiscale
Les mesures de renforcement des recettes
publiques et de contrôle mises en oeuvre en 2003
—par exemple, l’engagement de la Société
Générale de Surveillance (SGS) pour inspecter
les embarquements d’importations, la réduction
des exonérations fiscales et les changements de
régimes de taxation- seront probablement
maintenues.
Les dégâts considérables causés aux
perceptions de l’administration publique (en
douanes, services fiscaux et ports), auxquels
s’ajoute la diminution du recouvrement d’impôts
pendant les mois de février et mars, ont impliqué
une nette diminution des recettes, qui n’a été que
partiellement compensée par la stricte politique
de dépenses en vigueur jusqu’au mois de mai.
Les scénarios d’augmentation de l’assiette
fiscale sont envisagés à moyen et long terme
(14% du PIB en 2015, horizon des Objectifs de
Développement du Millénaire, par rapport à 8,3%
en moyenne au cours des cinq dernières années),
étant donné que les possibilités réelles de les
mettre en œuvre à court terme exigeraient un fort
consensus social —lutte contre la contrebande et
sous-facturation— qui, en raison des conditions
d’instabilité politique et sociale qui prévalent
encore, n’est pratiquement pas réalisable.
En ce qui concerne les dépenses, le renforcement des institutions publiques, avec l’aide
éventuelle de la coopération internationale,
pourrait impliquer une augmentation des dépenses courantes. Précisément, lors de récentes
déclarations les autorités financières ont annoncé
une augmentation de salaire de 30% aux fonctionnaires publics à partir du mois d’octobre (le
dernier ajustement a eu lieu en 1999). De même,
afin de bénéficier des «opportunités» de la
coopération externe, le paiement des arriérés
(37,3 millions de dollars) de la dette souscrite
auprès de la Banque mondiale sera sans doute
une des priorités du gouvernement actuel.
Les scénarios et les objectifs qui sont
ressortis de la récente mission (mai-juin) du FMI
en Haïti n’ont pas encore été rendus publics.
Dans le contexte actuel, il est à prévoir que les
directives très vraisemblablement s’efforceront
de limiter, face à la pression inflationniste,
l’augmentation du financement au secteur
public. Cependant, étant donné les priorités
assumées par les entités gouvernementales
jusqu’à maintenant, il faut s’attendre à une
reprise du déficit fiscal, en particulier pour
satisfaire les mesures urgentes en matière de
sécurité et le rétablissement des services essen-
6
tiels de base. Les ressources de l’aide budgétaire
provenant de la communauté internationale (par
exemple, l’Agence des Etats-Unis pour le
Développement international, USAID, 35
millions de dollars) pourraient éventuellement
limiter l’effet inflationniste de ces dernières
mesures.
b)
La politique monétaire
La politique monétaire a affronté de strictes
restrictions dues à la forte dévaluation, au déficit
fiscal élevé, en particulier les dépenses discrétionnaires du gouvernement central, et à la
cessation de l’aide externe. Avec l’atténuation de
ces problèmes une politique restrictive a été mise
en place afin de contenir l’accélération de
l’inflation. Elle a eu certain succès puisque
l’escalade inflationniste a été freinée. Cependant,
la nouvelle poussée d’inflation, accompagnée
d’une hausse des prix de 6,5% au mois d’avril
2004, conduira probablement la Banque Centrale
à maintenir une politique de contraction de
l’offre monétaire. Même ainsi, les indices les
plus récents, avec la baisse de 27,8% a 22,2% du
taux d’intérêt leader —sur les bons BRH à 91
jours—, sembleraient indiquer que pour faire
face à la récession économique et améliorer les
perspectives du secteur industriel, les autorités
financières ont l’intention de libérer —ne seraitce que modérément— le crédit au secteur privé.
Pareillement, le programme du gouvernement
(CCI) prévoit des mécanismes de compensation
au système bancaire commercial par le biais de
la diminution de la réserve obligatoire et du
rachat des bons BRH en circulation afin
d’augmenter leur liquidité et faciliter des octrois
de crédits selon de nouveaux schémas de microfinancement.
c)
La politique de change
Le taux de change a subi une forte hausse à
la fin de 2002 et début 2003, mais ensuite il est
demeuré relativement stable jusqu’à la fin de
l’année dernière. En janvier 2004 il a augmenté,
pour enregistrer une baisse au mois de mars, qui
a été moindre au mois d’avril. Les pronostics
pour le restant de 2004 prévoient une certaine
stabilité. Outre la diminution des importations,
les recettes attendues en devises en matière de
dons et prêts pourraient même consolider la
valorisation de la monnaie locale. Les interventions de la Banque Centrale sur le marché de
change —en avril et mai— pour reconstituer les
réserves brutes, en mettant à profit l’appréciation
de la monnaie nationale, s’élèvent à 22 millions
de dollars. Malgré tout, le faible niveau des
réserves demeure préoccupant (144 millions de
dollars, moins de 50 jours d’importations).
Graphique 4
TAUX DE CHANGE ET INFLATION
(Indices 1999=100)
260
220
180
140
100
60
1999
2000
Taux de change nominal
d)
2001
2002
Taux de change réel
2003
Inflation
Autres politiques
Le programme d’action du gouvernement
de transition, tel qu’il est formulé dans le CCI,
prévoit également entre autres priorités les
politiques d’encouragement à l’emploi et de
reformulation d’une stratégie pour combattre la
pauvreté. Les horizons temporels quant à la
réalisation de ces interventions diffèrent. Dans le
cas spécifique de la création d’emplois —à court
terme— on privilégie des options qui recourent à
des activités à haute intensité de main-d’oeuvre,
en particulier des travaux d’infrastructures
locales en milieu rural. Quant au Poverty Reduction Strategy Paper (PRSP) —dont la préparation était en cours depuis l’année dernière—, les
autorités décidèrent d’utiliser le CCI comme
cadre de référence pour son exécution et de
reporter son élaboration à l’année 2005.
Bien que le gouvernement ait annoncé son
intention —dans un document présenté en avril
dernier 2— de faire « marche arrière » en ce qui
concerne la politique des tarifs douaniers, face
aux conséquences défavorables que l’ouverture
indiscriminée a eues sur l’économie nationale
—dans le secteur agricole, en particulier, où la
7
baisse de la production et les pertes d’emploi
ont été les deux effets prédominants—, il
semble qu’il n’y a pas eu de consensus à cet
égard. Le document du CCI ne reprend pas
cette déclaration et, au contraire, les mesures
les plus récentes des autorités visant à réduire
les prix internes de certaines denrées de base
d’importation (riz) accordent des concessions et
des facilités concernant les tarifs douaniers aux
grands importateurs de ces produits.
5. La production, l’emploi et les prix
Pendant l’année fiscale 2003 les résultats ont été en général défavorables, ce qui s’est
traduit par une croissance du PIB d’à peine 0,4%. Les faibles performances sectorielles
s’accompagnèrent d’une certaine amélioration de l’investissement (3,7%) grâce à la
composante secteur public, alors que la dynamique de la consommation (-0,1%), et en
particulier de la consommation privée (-0,3%), a été récessive face à l’inflation, qui a
substantiellement diminué le pouvoir d’achat des foyers, bien que le salaire minimum
nominal ait pratiquement doublé au mois de février.
a)
L’activité économique
En 2003 l’agriculture a obtenu une légère
reprise de 0,2% en raison de conditions climatiques favorables, et le secteur de commerce,
restaurants et hôtels, de 0,4%. Il faut rappeler
que l’ensemble de ces deux activités contribue à
plus de 50% du total de la valeur ajoutée.
Parallèlement, l’évolution de l’industrie de la
construction (1,4%) a presque doublé les résultats de l’année précédente (0,8%), grâce aux
travaux publics d’infrastructure (i.e., places
publiques, logements d’intérêt social et canaux
d’irrigation en milieu rural) qui furent entrepris,
la majorité, dans le cadre des préparatifs pour la
célébration du bicentenaire de l’indépendance
nationale. Le secteur de la manufacture n’a
enregistré qu’une légère croissance (0,5%), bien
que l’on ait compté sur une forte reprise des
exportations de la sous-traitance (26%). Malgré
un rendement en hausse, la deuxième année
consécutive, le sous-secteur électrique —qui
explique en grande partie la performance positive de la rubrique d’électricité et eau (3,1%)—
n’a apporté que 80% du niveau de production
observé en 1999.
Les prévisions pour l’année fiscale 2004 sont
pessimistes, puisqu’il pourrait y avoir jusqu’à 2%
de chute du PIB. Les possibles réactivations
sectorielles ne se produiraient que dans certaines
activités de services (commerce et restaurants) en
raison de la présence d’un fort contingent des
forces internationales, et probablement dans
l’agriculture, où les dégâts directement provoqués
par la crise politique du deuxième trimestre
(janvier-mars) ont été marginaux.
b)
Les prix, les rémunérations et l’emploi
L’inflation a enregistré au début de 2003
une accélération prononcée, suite à l’importante
dévaluation. Postérieurement, la hausse des prix
s’est atténuée jusqu’au mois d’août de 2003, et
s’est stabilisée ensuite jusqu’en février de 2004.
A partir du mois de mars 2004 l’inflation a repris
(6,5% en avril) et s’est accompagnée d’une
hausse des prix de l’alimentation de 11%
attribuable à la pénurie et au pillage résultant de
la crise aigüe aux mois de février et mars, ainsi
qu’à la hausse des prix internationaux des
hydrocarbures. En conséquence, le contrôle de
l’inflation est une des priorités de stabilisation
des nouvelles autorités, qui cherchent à faire
baisser sa variation annuelle à 25%, soit, un taux
moyen mensuel de l’ordre de 1,4% pour le
restant de l’année fiscale.
En matière d’emploi et rémunérations, au
cas où les programmes à haute intensité de maind’œuvre se concrétisent, on pourrait observer de
légères améliorations, qui s’ajouteraient au fait
que la constitution de la MINUSTAH depuis le
1er juin 2004 serait une source éventuelle
8
d’emplois de service collatéraux. Cependant, il
est bon de rappeler que persistent dans le pays
des niveaux élevés de chômage ouvert (17% en
milieu urbain) et de sous-emploi (55% de la
population occupée en milieu urbain travaille
dans des emplois informels) qui affectent
négativement les revenus et le niveau de vie
d’une grande partie de la population.
NOTES
1
« Letter of Intent » et « Memorandum of Economic and Financial Policies », juin 2003.
Voir Position du gouvernement et action envisagée, document soumis par le gouvernement haïtien
à plusieurs institutions internationales au cours d’une réunion fin avril.
2
9
Annexe statistique
Tableau 1
HAÏTI: PRINCIPAUX INDICATEURS ÉCONOMIQUES a/
1998
1999
2000
2001
2002
2003 b/
Taux de variation
Croissance et investissement
Produit intérieur brut
Produit intérieur brut par habitant
Produit intérieur brut (millions de gourdes)
Déflacteur du PIB (1987=100)
Revenu national brut à prix de marché c/
Produit intérieur brut sectoriel
Biens
Services de base
Autres services
2,2
0,3
62 997
496,8
4,1
2,7
0,8
69 254
531,7
5,2
0,9
-1,0
77 580
590,5
9,3
-1,0
-2,8
85 700
659,2
-1,8
-0,5
-2,3
93 840
725,8
0,2
0,4
-1,5
118 169
910,7
0,9
1,4
5,6
3,3
-0,9
14,1
2,8
-1,2
9,9
3,1
0,7
-0,7
-0,6
-2,0
6,1
-0,1
0,5
0,6
0,2
-0,5
-3,7
0,3
-3,9
0,6
-0,5
-3,0
0,4
-0,1
0,3
-0,4
1,2
2,1
2,9
Points de pourcentage
Décomposition du Taux de variation du PIB
Consommation
Publique
Privée
Investissement
Exportations
Importations ( - )
2,2
4,2
0,2
4,0
-0,8
3,6
4,8
2,7
11,2
0,0
11,2
5,6
3,1
17,2
0,9
20,9
0,2
20,7
5,2
1,3
26,5
-1,0
-2,6
0,1
-2,7
-0,4
-0,5
-2,4
Pourcentage du PIB c/
Investissement brut interne
Epargne nationale
Epargne externe
Emploi et salaires
Salaire minimum réel (indices 1996 = 100)
27,1
27,4
-0,3
32,6
30,7
1,9
37,8
34,6
3,2
37,4
33,7
3,7
38,3
36,3
1,9
39,5
38,6
0,9
76,4
70,6
63,4
54,3
49,9
73,2
Taux de variation
Prix (septembre-septembre)
Indice général des prix à la consommation
Secteur externe
Termes de l'échange des biens (fob/fob)
(indices 1995=100)
Taux de change nominal (gourdes pour 1 dollar)
Indice du taux de change ajusté (1996 = 100)
8,2
9,9
15,3
12,3
10,1
42,5
94,2
16,9
79,8
95,3
16,7
74,3
88,1
19,6
80,8
79,2
23,8
86,7
94,1
27,1
92,0
97,1
40,5
106,2
-48,9
-810,9
421,1
1 232,0
2,6
83,0
-25,6
-918,2
468,5
1 386,6
-83,0
11,5
Millions de dollars
Balance des paiements d/
Compte courant
Solde commercial
Exportations des biens et services e/
Importations des biens et services e/
Compte d'opérations financières
Variation des réserves internationales
8,5
-586,4
481,7
1 068,1
187,8
-34,5
-58,8
-719,8
529,6
1 249,4
81,1
-21,4
-84,9
-847,4
501,3
1 348,8
-12,1
45,7
-96,9
-856,0
444,9
1 300,9
85,7
2,4
/A suivre
Tableau 1 (Conclusion)
1998
1999
2000
2001
2002
2003 b/
Pourcentages
Dette externe
Encours de la dette externe (% du PIB) f/
Intérêts nets (% des exportations
des biens et services)
29,7
28,0
29,6
33,1
35,0
44,1
2,0
2,4
1,8
2,1
3,2
2,8
7,4
8,2
-0,8
1,8
-2,6
2,6
0,1
8,2
9,0
-0,8
2,0
-2,8
3,0
-0,2
9,0
9,3
-0,4
2,8
-3,1
3,5
-0,4
5,2
-13,3
13,8
30,2
-7,6
7,8
9,2
8,6
-0,9
5,2
17,2
0,8
23,1
25,2
14,8
20,8
4,3
11,6
28,4
17,2
39,8
60,0
33,8
21,8
33,3
26,0
32,4
29,3
57,5
39,8
-2,2
9,8
-6,0
0,4
16,3
-3,9
-15,3
-2,7
-24,9
Pourcentage du PIB
Gouvernement central g/
Recettes courantes
Dépenses courantes
Epargne ou Déficit courant ( - )
Dépenses de capital
Déficit fiscal
Financement interne
Financement externe
8,3
8,8
-0,5
2,0
-2,2
1,9
0,4
8,8
9,3
-0,5
2,1
-2,4
3,0
-0,7
7,9
8,1
-0,2
2,4
-2,5
2,8
-0,2
Taux de variation
Monnaie et crédit
Solde monétaire du système bancaire
Réserves nettes de change
Crédit intérieur net
Au secteur public
Au secteur privé
Monnaie (M1)
Epargne et dépôts à terme (monnaie nationale)
M2
Dépôts en monnaie étrangère (dollars)
Liquidité étendue (M3)
14,7
12,1
15,7
9,6
15,9
9,0
13,3
11,4
26,7
14,7
17,1
7,5
20,7
28,3
9,0
17,4
11,6
14,1
26,9
17,1
36,9
75,3
24,2
25,7
37,2
19,7
17,5
18,5
89,9
36,9
Taux annuels
Taux d'intérêt réel (moyennes des années fiscales)
Taux sur les dépôts
Taux sur les prêts
Taux d'intérêt équivalent en monnaie étrangère h/
0,1
9,6
7,9
0,0
13,9
9,5
-1,0
11,1
-6,0
Source: CEPALC, sur la base de chiffres officiels.
a/ Chiffres correspondant aux annés fiscales (octobre-septembre).
b/ Chiffres provisoires.
c/ Sur la base de séries en dollars de 1995.
d/ Les composantes de la balance des paiements sont enregistrées selon les recommendations du V Manuel de la Balance des Paiements
du FMI.
e/ Y compris industrie de sous-traitance.
f/ Conversion réalisée au taux de change de référence de la BRH.
g/ Inclut uniquement les recettes et dépenses d'opération du gouvernement central.
h/ Taux sur les dépôts déflacté par la variation du taux de change au cours de l'année fiscale.
Tableau 2
HAÏTI: PRINCIPAUX INDICATEURS TRIMESTRIELS a/
2002
II
I
Produit intérieur brut
III
IV
2003
II
I
III
IV
2004 b/
II
III
I
IV
...
...
...
...
...
...
...
...
...
...
...
...
8,8
8,2
8,4
9,5
13,2
33,1
40,5
42,1
41,0
23,0
...
...
Taux de change réel
(indices 1996 = 100)
96,1
96,9
95,7
99,4
115,6
120,0
109,2
105,3
101,8
98,8
...
...
Taux d'intérêt réel
Sur les dépôts c/
Sur les prêts d/
3,1
18,5
0,9
16,5
-0,7
15,4
-1,5
15,1
-4,6
10,5
-15,7
-4,5
-18,6
-7,0
-19,4
-6,4
-18,5
-6,2
-6,2
8,1
...
...
...
...
Monnaie (M1)
(variation trimestrielle)
10,6
0,5
0,4
7,9
16,3
3,8
3,9
0,5
12,7
1,2
...
...
Indice général des prix à la
consommation (variation sur
12 mois)
Source: CEPALC, sur la base de chiffres officiels.
a/ Indicateurs trimestriels des années fiscales respectives (Octobre-Septembre).
b/ Chiffres provisoires.
c/ Dépôts en gourdes, à termes de 6 mois.
d/ Prêts en gourdes.
Tableau 3
HAÏTI: OFFRE ET DEMANDE GLOBALES
1999
Millions de gourdes de 1987
2000
2001
2002
2003 a/
Composition (pourcentage)
1997
2002
2003 a/
2000
Taux de croissance
2001
2002
2003 a/
Offre totale
24 822
28 387
27 932
27 474
27 895
172,7
212,5
215,0
14,4
-1,6
-1,6
1,5
Produit intérieur brut aux prix du
marché
13 025
13 138
13 001
12 930
12 976
100,0
100,0
100,0
0,9
-1,0
-0,5
0,4
Importations de biens et services
11 797
15 249
14 932
14 545
14 919
72,7
112,5
115,0
29,3
-2,1
-2,6
2,6
Demande totale
24 822
28 387
27 932
27 474
27 895
172,7
212,5
215,0
14,4
-1,6
-1,6
1,5
22 052
25 442
25 052
24 653
24 802
157,1
190,7
191,1
15,4
-1,5
-1,6
0,6
3 663
4 335
4 281
4 360
4 520
24,6
33,7
34,8
18,3
-1,2
1,9
3,7
18 389
21 107
20 771
20 293
20 282
132,5
156,9
156,3
14,8
-1,6
-2,3
-0,1
1 876
16 513
1 901
19 206
1 915
18 855
1 948
18 345
1 987
18 295
14,9
117,6
15,1
141,9
15,3
141,0
1,3
16,3
0,8
-1,8
1,7
-2,7
2,0
-0,3
2 770
2 945
2 881
2 821
3 093
15,5
21,8
23,8
6,3
-2,2
-2,1
9,6
Demande intérieure
Formation brute de capital fixe
Consommation totale
Publique
Privée
Exportations de biens et services
Source: CEPALC, sur la base de chiffres communiqués par l'Institut Haïtien de Statistique et d'Informatique (IHSI) et la Banque de la République d'Haïti (BRH).
a/
Chiffres provisoires.
Tableau 4
HAÏTI: PRODUIT INTÉRIEUR BRUT PAR PRINCIPAUX SECTEURS, AUX PRIX DU MARCHÉ
1999
Millions de gourdes de 1987
2000
2001
2002
2003 a/
Composition (pourcentage)
1999
2002 2003 a/
2000
Taux de croissance
2001
2002 2003 a/
Produit intérieur brut
13 024,7
13 138,1
13 000,9
12 929,6
12 975,9
100,0
100,0
100,0
0,9
-1,0
-0,5
0,4
Total partiel biens
5 423,8
5 361,3
5 400,3
5 294,6
5 321,0
41,6
40,9
41,0
-1,2
0,7
-2,0
0,5
Agriculture b/
3 553,1
3 423,8
3 455,4
3 326,4
3 334,1
27,3
25,7
25,7
-3,6
0,9
-3,7
0,2
13,6
13,6
13,7
13,9
14,1
0,1
0,1
0,1
0,5
0,3
1,7
1,3
Industrie manufacturière
987,4
982,2
983,3
998,8
1 003,5
7,6
7,7
7,7
-0,5
0,1
1,6
0,5
Construction
869,6
941,7
947,9
955,5
969,4
6,7
7,4
7,5
8,3
0,6
0,8
1,4
755,7
830,3
824,4
874,6
880,2
5,8
6,8
6,8
9,9
-0,7
6,1
0,6
Electricité, gaz et eau
90,4
82,0
59,8
61,1
63,0
0,7
0,5
0,5
-9,2
-27,1
2,1
3,1
Transport, stockage et
communications
665,3
748,3
764,6
813,6
817,2
5,1
6,3
6,3
12,5
2,2
6,4
0,4
6 195,9
6 386,1
6 350,9
6 345,4
6 360,2
47,6
49,1
49,0
3,1
-0,6
-0,1
0,2
Commerce
3 250,8
3 397,9
3 409,8
3 502,2
3 516,6
25,0
27,1
27,1
4,5
0,3
2,7
0,4
Etablissements financiers et
d'assurances et propriété
immobilière c/
1 500,7
1 566,4
1 555,7
1 452,7
1 473,6
11,5
11,2
11,4
4,4
-0,7
-6,6
1,4
...
...
...
...
...
...
...
...
...
...
...
...
Services communaux,
sociaux et personnels
1 444,4
1 421,7
1 385,4
1 390,4
1 370,0
11,1
10,8
10,6
-1,6
-2,6
0,4
-1,5
Gouvernement d/
1 444,4
1 421,7
1 385,4
1 390,4
1 370,0
11,1
10,8
10,6
-1,6
-2,6
0,4
-1,5
649,4
560,4
425,3
415,0
414,5
5,0
3,2
3,2
-13,7
-24,1
-2,4
-0,1
Industrie d'extraction
Total partiel services de base
Total partiel services divers
Propriété immobilière
Ajustement e/
Source: CEPALC, sur la base de chiffres de l'Institut Haïtien de Statistique et d'Informatique (IHSI).
a/
Chiffres provisoires.
b/
Y compris élevage, sylviculture et pêche.
c/
Correspond aux "services marchands"
d/ Correspond aux "services non marchands"
e/
Services bancaires, impôts et taxes à l'importation.
Tableau 5
HAÏTI: INDICATEURS DE LA PRODUCTION AGRICOLE ET DE L'ÉLEVAGE a/
1999
Milliers de tonnes
2000
2001
2002
2003 b/
Taux de croissance
2000
2001
2002
2003 b/
Principales cultures
D'exportation
Café
Cacao
Mangues
28,0
4,5
225,0
30,0
4,5
250,0
28,0
4,3
250,0
28,5
4,4
260,0
29,0
4,8
261,0
7,1
0,0
11,1
-6,7
-4,4
0,0
1,8
2,3
4,0
1,8
9,1
0,4
100,0
250,0
100,0
35,5
290,0
1 000,0
130,0
202,5
98,0
33,2
322,5
800,0
103,0
180,0
80,0
32,9
290,0
1 008,1
104,0
185,0
85,0
33,0
295,0
1 010,0
105,0
198,0
95,0
34,0
300,0
1 050,0
30,0
-19,0
-2,0
-6,6
11,2
-20,0
-20,8
-11,1
-18,4
-0,8
-10,1
26,0
1,0
2,8
6,3
0,3
1,7
0,2
1,0
7,0
11,8
3,0
1,7
4,0
79,9
3,8
92,3
4,1
96,4
4,1
96,1
4,3
97,3
4,4
15,6
8,6
4,4
0,0
-0,2
3,0
1,2
3,5
De consommation interne
Riz
Maïs
Millet
Haricots
Bananes
Canne à sucre
Indicateurs de l'élevage
Viande (total)
Oeufs
Source: CEPALC, sur la base d'estimations de la FAO (FAOSTAT).
a/ Vu le manque de données officielles, nous ne présentons que les estimations réalisées par la FAO.
b/ Estimations.
Tableau 6
HAÏTI: INDICATEURS DE LA PRODUCTION INDUSTRIELLE
1999
Industries manufacturières
Indices 1996 = 100 a/
2000
2001
2002
2003 b/
2000
Taux de croissance
2001
2002
2003 b/
97,5
97,0
97,1
98,7
99,1
-0,5
0,1
1,6
0,5
Aliments et boissons
Tabac
Industrie textile
Ouvrages en bois et similaires (sauf meubles)
Papier et similaires
Produits chimiques
Minéraux non-métalliques
Produits métallurgiques de base
Ouvrages en métaux (sauf machines et matériels)
Meubles
101,1
99,0
96,0
81,4
94,6
79,1
126,4
95,6
134,4
105,3
97,9
99,0
95,9
84,5
100,1
79,3
130,4
102,4
143,0
110,0
98,5
100,4
94,3
85,2
100,6
80,2
130,6
102,6
142,1
110,0
102,2
101,6
91,6
86,5
102,7
81,5
132,9
102,7
138,2
111,6
101,8
102,3
94,2
86,9
103,8
81,4
134,5
100,4
137,6
112,3
-3,2
0,0
0,0
3,8
5,8
0,2
3,1
7,1
6,5
4,5
0,6
1,4
-1,7
0,9
0,4
1,2
0,2
0,2
-0,7
0,0
3,7
1,2
-2,8
1,6
2,1
1,6
1,8
0,1
-2,7
1,4
-0,4
0,7
2,8
0,4
1,1
-0,1
1,2
-2,2
-0,4
0,6
Consommation commerciale et industrielle
d' électricité
137,5
135,8
100,8
114,4
93,9
-1,2
-25,8
13,5
-17,9
Source: CEPALC, sur la base de chiffres communiqués par l'Institut Haïtien de Statistique et d'Informatique (IHSI).
a/ Sur la base de chiffres de la valeur ajoutée par secteur d'activité en gourdes constants de 1986-1987.
b/ Chiffres provisoires.
Tableau 7
HAÏTI: ÉVOLUTION DE LA PRODUCTION ET DE LA CONSOMMATION D'ÉLECTRICITÉ
1999
Millions de kWh
2000
2001
2002
Production
639,6
635,1
440,6
446,7
503,9
-0,7
-30,6
1,4
12,8
Consommation b/
305,3
306,1
238,1
255,9
238,2
0,3
-22,2
7,5
-6,9
Commerciale et industrielle
137,5
135,8
100,8
114,4
93,9
-1,2
-25,8
13,5
-17,9
Résidentielle
126,0
123,3
90,1
92,7
90,0
-2,1
-26,9
2,8
-2,8
41,8
11,4
30,4
47,0
12,5
34,5
47,2
13,9
33,4
48,8
13,9
35,0
54,3
14,0
40,4
12,4
9,6
13,4
0,5
10,8
-3,2
3,4
0,0
4,8
11,2
0,8
15,4
Autres
Eclairage public
Services publics et communaux
Ratios de pertes et de
consommation non
enregistrée c/
52,3
51,8
46,0
42,7
2003 a/
52,7
2000
-0,9
Taux de croissance
2001
2002 2003 a/
-11,3
-7,0
Source: CEPALC, sur la base de chiffres communiqués par l'Institut Haïtien de Statistique et d'Informatique (IHSI).
a/
Chiffres provisoires.
b/
La différence entre la production et la consommation s'explique par les pertes et la consommation non enregistrée.
c/
Pourcentages de la production totale.
23,4
Tableau 8
HAÏTI: PRINCIPAUX INDICATEURS DU COMMERCE EXTÉRIEUR DE BIENS
1995
1996
1997
1998
1999
2000
2001
2002
2003 a/
Taux de croissance
Exportations (fob) b/
Valeur
Quantum
Valeur unitaire
31,2
19,3
10,0
11,2
15,3
-3,6
22,8
21,1
1,4
44,6
35,6
6,7
13,0
19,1
-5,1
-3,6
-1,6
-2,0
-7,2
-4,5
-2,9
-10,1
-13,0
3,4
21,4
12,5
7,9
178,3
161,3
6,5
-1,7
-7,6
6,4
9,9
15,1
-4,5
20,9
10,9
9,1
19,6
27,6
-6,2
6,8
0,8
6,0
-2,9
-10,1
8,0
-7,1
6,7
-13,0
13,8
8,9
4,6
3,3
-9,4
6,2
-2,2
1,2
-7,5
-10,1
18,8
3,2
Importations (fob) b/
Valeur
Quantum
Valeur unitaire
Termes de l'échange (fob/fob)
Indices (1995 = 100)
Pouvoir d'achat des exportations
100,0
104,5
134,4
178,3
214,8
195,5
167,9
173,5
201,5
Quantum des exportations
100,0
115,3
139,6
189,3
225,4
221,9
212,0
184,4
207,4
Quantum des importations
100,0
92,4
106,3
117,9
150,4
151,6
136,3
145,5
158,4
Termes de l'échange (fob/fob)
100,0
90,7
96,3
94,2
95,3
88,1
79,2
94,1
97,1
Source: CEPALC, sur la base de chiffres officiels et des estimations propres.
a/ Chiffres provisoires.
b/ Y compris l'industrie de sous-traitance.
Tableau 9
HAÏTI: EXPORTATIONS DE BIENS FOB
Composition
(pourcentage)
1990
2002 2003 a/
1999
Millions de dollars
2000
2001
2002
Exportations brutes (fob)
341,0
328,9
305,2
274,4
333,2
100,0
100,0
100,0
-3,6
-7,2
-10,1
21,4
Exportations nettes (fob) b/
180,9
171,6
151,9
139,7
163,6
....
50,9
49,1
-5,1
-11,5
-8,0
17,0
43,1
36,6
25,1
29,5
30,0
17,0
10,7
9,0
-15,2
-31,3
17,4
1,8
15,2
6,0
1,5
4,0
6,7
9,6
7,1
2,2
2,0
4,7
8,0
12,6
4,8
1,8
0,5
3,4
4,2
10,5
2,9
5,5
1,2
4,8
5,5
9,6
3,6
6,1
1,6
5,1
4,7
9,1
5,8
0,7
2,1
0,3
...
6,7
1,0
2,0
0,4
1,8
2,0
3,5
1,1
1,8
0,5
1,5
1,4
2,7
-53,2
-63,0
32,7
15,1
18,4
31,1
-32,7
-19,0
-73,9
-27,5
-47,9
-16,6
-39,9
209,5
130,2
42,7
31,3
-8,5
23,3
9,2
29,5
5,6
-14,7
-5,0
103,7
100,5
97,9
86,1
108,4
25,9
31,4
32,5
-3,2
-2,5
-12,1
25,9
19,9
20,7
16,9
13,1
12,4
11,9
4,8
3,7
3,6
-18,1
-22,4
-5,5
14,1
160,1
14,0
157,2
12,0
153,3
11,0
134,7
12,7
169,6
5,5
....
4,0
49,1
3,8
50,9
-1,1
-1,8
-14,2
-2,5
-8,0
-12,1
15,1
25,9
Produits agricoles
Café
Cacao
Sisal
Huiles essentielles
Mangues
Autres produits agricoles
Articles manufacturés c/
Manufactures artisanales et autres
produits industriels
Ajustement pour évaluation
Ajustement pour classification
2003 a/
2000
Taux de croissance
2001
2002
Source: CEPALC, sur la base de chiffres communiqués par la Banque de la République d'Haïti (BRH).
a/ Chiffres provisoires.
b/ Valeur nette des exportations (valeur brute moins "ajustements pour classification"). Des exportations de l'industrie de sous-traitance seule la valeur
ajoutée est considérée.
c/ Correspond à la valeur ajoutée des entreprises de sous-traitance.
2003 a/
Tableau 10
HAÏTI: IMPORTATIONS DE BIENS CIF
1999
Importations totales (cif)
Millions de dollars
2000
2001
2002
2003 a/
Composition
(pourcentage)
1990
2002 2003 a/
2000
Taux de croissance
2001
2002
2003 a/
1 094,1
1 168,5
1 134,9
1 054,2
1 199,8
100,0
100,0
100,0
6,8
-2,9
-7,1
13,8
335,2
290,9
307,1
267,3
290,9
19,9
25,4
24,2
-13,2
5,5
-12,9
8,8
86,8
186,5
163,8
157,3
196,5
21,3
14,9
16,4
114,9
-12,2
-4,0
24,9
73,9
158,5
139,3
134,8
166,1
20,5
12,8
13,8
114,5
-12,1
-3,2
23,2
Huiles et graisses
38,5
43,1
35,3
23,4
19,2
9,4
2,2
1,6
12,0
-18,2
-33,9
-18,0
Produits chimiques
54,4
50,7
50,8
46,8
52,6
11,2
4,4
4,4
-6,8
0,3
-8,0
12,4
Articles manufacturés b/
223,6
255,4
226,9
209,5
250,0
15,4
19,9
20,8
14,2
-11,2
-7,7
19,3
Machines et matériel de transport
183,0
171,5
175,2
159,8
165,3
14,6
15,2
13,8
-6,2
2,1
-8,8
3,5
71,2
69,4
86,7
84,4
96,9
4,6
8,0
8,1
-2,6
24,9
-2,7
14,9
101,4
100,9
89,0
105,9
128,5
3,6
10,0
10,7
-0,5
-11,8
18,9
21,4
1 017,5
1 086,7
1 055,4
980,4
1 115,8
...
...
...
6,8
-2,9
-7,1
13,8
Produits alimentaires, boissons et tabac
Combustibles minéraux
Hydrocarbures
Articles manufacturés divers c/
Autres d/
Importations totales brutes (fob) e/
Source: CEPALC, sur la base de chiffres communiqués par la Banque de la République d'Haïti (BRH).
a/
Chiffres provisoires.
b/
Y compris les produits textiles, en cuir, en caoutchouc, en bois, en papier ainsi que les minéraux métalliques et non métalliques.
c/
Y compris vêtements, chaussures, articles de voyage, meubles, instruments professionels ainsi que les articles sanitaires et électroménagers.
d/
Matériaux bruts non comestibles et articles divers.
e/
Total CIF moins "ajustement pour assurances et frêts", plus "ajustement pour classification".
Tableau 11
HAÏTI: BALANCE DES PAIEMENTS (PRÉSENTATION ANALYTIQUE)
(Millions de dollars)
I. Compte des transactions courantes
Exportations de biens l.a.b.
Importations de biens l.a.b.
Solde au titre des biens
Services (crédit)
Transports
Voyages
Autres services
Services (débit)
Transports
Voyages
Autres services
Solde au titre des biens et services
Revenus (crédit)
Rémunération des salariés
Revenu des investissements
Revenu des investissements directs
Revenu des investissements de portefeuille
Revenu des autres investissements
Revenus (débit)
Rémunération des salariés
Revenu des investissements
Revenu des investissements directs
Revenu des investissements de portefeuille
Revenu des autres investissements
Solde au titre des revenus
Transferts courants (crédit) b/
Transferts courants (débit)
Solde au titre des transferts courants
II.Compte de capital c/
III.Compte d'opérations financières c/
Investissements directs de l'économie à l'étranger
Investissements directs de l'étranger dans l'économie
Avoirs des investissements de portefeuille
Titres de participation
Titres de créance
Engagements des investissements de portefeuille
Titres de participation
Titres de créance
Avoirs des autres investissements d/
Autorités monétaires d/
Administrations publiques d/
Banques d/
Autres secteurs d/
Engagements des autres investissements
Autorités monétaires
Administrations publiques
Banques
Autres secteurs
IV. Erreurs et omissions nettes
V. Solde global
VI. Réserves et postes apparentés
Avoirs de réserve
Utilisation des crédits et prêts du FMI
Financements exceptionnels e/
1999
2000
2001
2002
2003 a/
-58,8
341,0
-1 017,5
-676,5
188,6
…
…
…
-231,8
…
…
…
-719,8
...
...
...
...
...
...
-12,6
...
...
...
...
-12,6
-12,6
673,6
...
673,6
...
81,1
...
30,0
...
...
...
...
...
...
51,1
...
71,8
-3,9
-16,8
...
...
...
...
...
-1,0
21,3
-21,4
-33,6
11,5
0,7
-84,9
328,9
-1 086,7
-757,9
172,5
…
…
…
-262,1
…
…
…
-847,4
...
...
...
...
...
...
-9,2
...
...
...
...
-9,2
-9,2
771,7
...
771,7
...
-12,1
...
13,3
...
...
...
...
...
...
-25,3
...
26,3
-62,3
10,6
...
...
...
...
...
51,3
-45,7
45,7
57,1
-15,5
4,1
-96,9
305,2
-1 055,4
-750,2
139,7
…
…
…
-245,4
…
…
…
-856,0
...
...
...
...
...
...
-9,5
...
...
...
...
-9,5
-9,5
768,6
...
768,6
...
85,7
...
4,4
...
...
...
...
...
...
81,3
...
3,9
5,1
72,3
...
...
...
...
...
8,8
-2,4
2,4
-5,0
-4,2
11,6
-48,9
274,4
-980,4
-706,0
146,7
…
…
…
-251,6
…
…
…
-810,9
...
...
...
...
...
...
-13,7
...
...
...
...
-13,7
-13,7
775,7
...
775,7
...
2,6
...
5,7
...
...
...
...
...
...
-3,1
...
-19,0
3,4
12,6
...
...
...
...
...
-36,7
-83,0
83,0
49,0
3,3
30,7
-25,6
333,2
-1 115,8
-782,7
135,3
…
…
…
-270,8
…
…
…
-918,2
...
...
...
...
...
...
-14,3
...
...
...
...
-13,2
-14,3
906,8
...
906,8
...
-83,0
...
7,8
...
...
...
...
...
...
-90,8
...
-6,4
-48,8
-35,6
...
...
...
...
...
97,1
-11,5
11,5
25,2
-14,9
1,2
Source: CEPALC, sur la base de chiffres de la Banque de la République d'Haïti (BRH) et du Fonds monétaire international (FMI).
a/ Chiffres provisoires.
b/ Y compris les dons officiels.
c/ Non compris les composantes qui font partie des catégories du Groupe VI
d/ Valeurs nettes.
e/ Y compris les arriérés de paiement et refinancements
Tableau 12
HAÏTI: ÉVOLUTION DU TAUX DE CHANGE
1996
1997
1998
1999
2000
2001
2002
2003 a/
23,83
27,08
40,48
Gourdes pour 1 dollar
Taux de change de référence b/
16,01
16,17
16,92
16,71
19,62
Indices (1996 = 100)
1. Indices du taux de change
Taux de change de référence
100,0
101,0
105,7
104,4
122,5
148,8
169,1
252,8
100,0
100,0
116,2
102,7
131,0
104,3
141,6
106,3
157,8
109,7
184,3
113,3
200,4
115,0
265,5
117,7
100,0
113,2
125,5
133,1
143,8
162,7
174,3
225,6
100,0
89,3
84,2
78,4
85,2
91,4
97,0
112,0
2. Indices des prix à la consommation
a) Haïti
b) Etats-Unis
3. Indices des prix relatifs (a/b)
4. Indices ajustés du taux de change (1/3)
Taux de change de référence
Source: CEPALC, sur la base de chiffres communiqués par la Banque de la République d'Haïti (BRH) et le Fonds monétaire
international (FMI).
a/ Chiffres provisoires.
b/ Taux moyen pondéré calculé par la BRH, à partir du taux moyen d'achat des banques commerciales y du marché informel.
Tableau 13
HAÏTI: INDICATEURS DE L'ENDETTEMENT EXTERNE a/
1999
2000
2001
2002
2003 b/
Millions de dollars
Encours
1 162,3
1 170,3
1 188,8
1 211,9
1 287,4
997,8
167,7
994,8
175,5
1 037,5
151,3
1 054,2
157,7
1 120,9
166,5
104,9
50,8
35,4
13,0
49,6
Service de la dette
51,3
37,5
24,0
20,6
53,9
Amortissements
Intérêts
33,3
18,0
25,0
12,5
15,1
8,9
17,2
3,4
39,6
14,3
Gouvernement
Entreprises publiques
Tirages
Pourcentages
Ratios de structure de la dette
Dette publique extérieure/exportations
de biens et services c/
219,5
233,4
267,2
287,8
274,8
Services / exportations de biens et services
9,7
7,5
5,4
4,9
11,5
Intérêts nets/exportations de
biens et services c/ d/
2,4
1,8
2,1
3,2
3,0
48,9
73,8
67,7
158,2
108,7
Service/tirage
Source: CEPALC, sur la base de chiffres communiqués par la Banque de la République d'Haïti (BRH).
a/
Montant, au 30 septembre de chaque année, de la dette extérieure décaissée.
b/
Chiffres provisoires.
c/
Y compris les exportations de l'industrie de sous-traitance.
d/
Correspond aux chiffres des intérêts nets de la Balance des Paiements.
Tableau 14
HAÏTI: ÉVOLUTION DES PRIX INTÉRIEURS a/
1999
2000
2001
2002
2003 b/
Variation de septembre à septembre (pourcentages)
Général
Alimentation
9,9
3,9
15,3
10,4
12,3
15,6
10,1
9,6
42,5
40,4
Variation moyenne annuelle (pourcentages)
Général
Alimentation
8,1
1,3
11,5
6,0
16,8
18,1
8,7
9,3
Source: CEPALC, sur la base de chiffres communiqués par l'Institut Haïtien de Statistique et
d'Informatique (IHSI) et la Banque de la République d'Haïti (BRH).
a/ A partir de chiffres d'indices des prix à base novembre 1996=100.
b/ Chiffres provisoires.
32,5
30,5
Tableau 15
HAÏTI: ÉVOLUTION DES PRIX À LA CONSOMMATION
Indices (novembre 1996 = 100)
2000
2001
2002
2003
2004 a/
Variation par rapport au même mois de
l'année précédente
2001
2002
2003
2004 a/
Indice général
144,8
169,1
183,8
243,5
294,2
16,8
8,7
32,5
20,8
Janvier
Février
Mars
Avril
Mai
Juin
Juillet
Août
Septembre
Octobre
Novembre
Décembre
140,1
141,7
144,6
146,1
146,9
147,9
149,4
151,6
156,5
161,4
163,4
164,9
166,2
167,3
168,2
169,7
171,6
172,6
173,3
174,4
175,8
176,7
177,5
178,4
179,4
180,8
182,4
184,2
186,0
187,1
188,8
191,0
193,5
197,8
200,1
204,7
231,3
240,9
249,8
256,5
261,4
265,0
268,1
271,0
275,7
279,3
283,2
287,5
291,0
295,4
301,9
321,5
…
…
…
…
…
…
…
…
18,6
18,1
16,3
16,2
16,9
16,7
16,0
15,0
12,3
9,5
8,6
8,1
8,0
8,0
8,5
8,5
8,4
8,4
8,9
9,5
10,1
11,9
12,8
14,8
28,9
33,2
37,0
39,3
40,6
41,7
42,0
41,9
42,5
41,2
41,5
40,4
25,8
22,6
20,8
25,4
…
…
…
…
…
…
…
…
Alimentation,
boissons et tabac
133,4
157,6
172,2
224,7
276,4
18,1
9,3
30,5
23,0
Janvier
Février
Mars
Avril
Mai
Juin
Juillet
Août
Septembre
Octobre
Novembre
Décembre
128,8
130,6
132,8
134,3
134,8
136,5
138,2
139,3
142,4
149,7
152,5
153,7
154,3
155,0
155,3
157,7
160,7
161,5
162,5
163,6
164,6
165,4
166,1
166,5
167,7
169,8
170,9
172,8
174,3
175,6
177,2
179,7
180,5
184,5
187,0
193,2
211,8
218,0
226,1
234,7
240,4
244,9
249,3
253,2
253,4
256,7
260,5
265,9
271,0
276,3
286,6
318,0
…
…
…
…
…
…
…
…
19,8
18,7
16,9
17,4
19,2
18,3
17,6
17,4
15,6
10,5
8,9
8,3
8,7
9,5
10,1
9,6
8,5
8,7
9,0
9,8
9,6
11,5
12,6
16,1
26,3
28,4
32,3
35,9
37,9
39,5
40,7
40,9
40,4
39,1
39,3
37,7
27,9
26,7
26,8
35,5
…
…
…
…
…
…
…
…
Source: CEPALC, sur la base de chiffres communiqués par la Banque de la République d'Haïti (BRH) et l'Institut Haïtien
de Statistique et d'Informatique (IHSI).
a/
Chiffres provisoires.
Tableau 16
HAÏTI: ÉVOLUTION DES RÉMUNÉRATIONS
1999
2000
2001
2002
2003 a/
Gourdes
Salaire journalier minimum b/
36,0
36,0
36,0
36,0
70,0
100,0
49,9
194,4
73,2
0,0
-8,0
94,4
46,8
Indices (1996 = 100)
Salaires
Nominaux
Réels c/
100,0
70,6
100,0
63,4
100,0
54,3
Taux de croissance
Salaires
Nominaux
Réels
0,0
-7,5
0,0
-10,3
0,0
-14,4
Source: CEPALC, sur la base de chiffres communiqués par l'Institut Haïtien de Statistique et d'Informatique (IHSI)
et de l'Association des Industries d'Haïti (ADIH).
a/
Chifres provisoires.
b/
Salaire journalier de base dans l'industrie.
c/
Déflactés par l'indice des prix à la consommation.
Tableau 17
HAÏTI: INDICATEURS MONÉTAIRES
Solde en fin d'année fiscale (septembre)
(Millions de gourdes)
1. Réserves nettes de change b/
2. Crédit intérieur net
Au secteur public
Gouvernement central
Entreprises publiques
Au secteur privé
Instruments de régulation monétaire,
bons BRH (-)
Prêts extérieurs à moyen et long terme (-)
Autres (net)
3. Passifs monétaires (1+2)
Monnaie en circulation
Depôts à vue
Monnaie (M1)
Dépôts à terme (monnaie nationale) d/
Liquidité en monnaie nationale (M2)
Dépôts en monnaie étrangère (dollars)
Liquidité étendue (M3)
Taux de croissance
1999
2000
2001
2002
2003 a/
5 497
9 635
8 354
8 421
13 475
75,3
-13,3
0,8
60,0
16 552
20 554
23 400
28 808
38 553
24,2
13,8
23,1
33,8
7 379
7 415
-36
9 921
9 276
9 467
-191
13 613
12 079
12 070
9
12 584
15 119
15 077
41
14 447
18 412
18 309
103
19 262
25,7
27,7
-434,9
37,2
30,2
27,5
104,5
-7,6
25,2
24,9
383,4
14,8
21,8
21,4
148,3
33,3
-3 105
...
2 358
-1 301
…
-1 034
-2 777
…
1 514
-3 153
…
2 396
-4 443
…
5 322
-58,1
...
-143,9
113,5
...
246,3
13,5
...
58,3
40,9
...
122,1
22 050
30 189
31 753
37 229
52 028
36,9
5,2
17,2
39,8
3 990
3 220
7 210
9 141
16 351
5 699
22 050
5 284
3 344
8 628
10 740
19 368
10 821
30 189
5 633
3 671
9 303
11 725
21 028
10 725
31 753
6 652
4 585
11 237
12 225
23 463
13 766
37 229
8 443
5 716
14 159
16 186
30 345
21 683
52 028
32,4
3,9
19,7
17,5
18,5
89,9
36,9
6,6
9,8
7,8
9,2
8,6
-0,9
5,2
18,1
24,9
20,8
4,3
11,6
28,4
17,2
26,9
24,7
26,0
32,4
29,3
57,5
39,8
0,64
1,44
1,94
0,61
1,37
2,14
0,57
1,28
1,93
0,58
1,22
1,93
0,54
1,15
1,98
0,104
0,236
0,318
0,111
0,250
0,389
0,109
0,245
0,371
0,120
0,250
0,397
0,120
0,257
0,440
Multiplicateurs monétaires
(solde en fin d'année)
M1/base monétaire
M2/base monétaire
M3/base monétaire
Ratios de liquidité e/
M1/PIB
M2/PIB
M3/PIB
Source: CEPALC, sur la base de chiffres communiqués par la Banque de la République d'Haïti (BRH).
a/ Chiffres provisoires.
b/ Y compris les dépôts en dollars des banques commerciales.
c/ Y compris les créances interbancaires.
d/ Y compris comptes d'épargne.
e/ PIB à prix courants selon la nouvelle valoration des comptes nationaux à prix de 1986-1987.
2000
2001
2002 2003 a/
Tableau 18
HAÏTI: BILAN DE LA BRH
Solde en fin d'année fiscale (septembre)
(Millions de gourdes)
Taux de croissance
1999
2000
2001
2002
2003 a/
1. Réserves nettes de change
3 695
4 881
4 491
4 014
5 273
2. Crédit intérieur net
4 254
7 776
8 863
11 578
7 701
7 695
6
330
9 701
9 887
-187
1 334
12 180
12 169
11
415
-3 105
-1 301
-1 296
624
Au secteur public
Gouvernement central
Entreprises publiques
Au secteur privé
Instruments de régulation
monétaire, bons BRH (-)
Prêts extérieurs à moyen et
et long terme (-)
Autres (net)
3. Passifs monétaires (1+2)
Monnaie en circulation
Engagements envers institutions
financières monétaires
2000
2001
2002
2003 a/
32,1
-8,0
-10,6
31,4
16 256
82,8
14,0
30,6
40,4
15 101
15 039
62
463
18 773
18 684
89
1 530
26,0
28,5
-3 263,1
304,7
25,6
23,1
105,9
-68,9
24,0
23,6
458,8
11,6
24,3
24,2
43,7
230,7
-2 777
-3 153
-4 443
58,1
-113,5
-13,5
-40,9
-4 605
2 646
-4 105
3 150
-4 262
3 429
-3 717
4 114
-255,4
323,9
10,9
19,0
-3,8
8,9
12,8
20,0
7 949
12 657
13 354
15 591
21 529
59,2
5,5
16,8
38,1
3 990
5 284
5 633
6 652
8 443
32,4
6,6
18,1
26,9
3 959
7 373
7 721
8 939
13 087
86,2
4,7
15,8
46,4
Source: CEPALC, sur la base de chiffres communiqués par la Banque de la République d'Haïti (BRH).
a/ Chiffres provisoires.
Tableau 19
HAÏTI: RECETTES ET DÉPENSES DU GOUVERNEMENT CENTRAL a/
1999
Millions de gourdes
2000
2001
2002
2003 b/
1. Recettes totales (1.1 + 1.2)
6 275
6 170
6 332
7 722
10 603
-1,7
2,6
21,9
37,3
1.1. Recettes courantes
Directes
Personnes physiques
Sociétés
Indirectes
Taxe sur le chiffre d'affaires
(TCA)
Droits d'accise
Diverses
Recettes douanières
6 068
902
405
497
2 184
6 149
1 263
715
548
1 992
6 324
1 246
673
573
2 329
7 721
1 584
763
821
2 952
10 603
1 986
…
…
3 995
1,3
40,0
76,5
10,3
-8,8
2,8
-1,4
-5,9
4,5
16,9
22,1
27,1
13,3
43,3
26,7
37,3
25,4
…
…
35,4
1 152
1 031
1 676
1 306
1 737
255
1 368
1 526
2 051
278
976
1 773
2 417
534
1 115
2 070
3 161
834
1 853
2 769
50,7
-75,3
-18,4
16,9
18,1
8,9
-28,6
16,2
17,9
92,2
14,2
16,8
30,8
56,1
66,2
33,7
207
20
8
1
0
-90,3
-60,4
-87,5
…
2. Dépenses courantes
Dépenses budgétaires
Rémunérations
Dépenses de fonctionnement
Dépenses extra-budgétaires
Subventions
Intérêts
Dette interne
Dette externe
Autres dépenses
6 418
5 305
2 750
2 555
1 113
369
563
247
317
181
6 308
5 257
3 415
1 842
1 051
402
377
140
237
273
7 011
6 045
3 343
2 701
966
439
228
...
228
300
8 469
7 612
3 483
4 129
857
494
127
...
127
236
11 030
10 127
3 689
6 438
903
398
244
120
124
261
-1,7
-0,9
24,2
-27,9
-5,6
8,9
-33,1
-43,2
-25,2
50,4
11,1
15,0
-2,1
46,7
-8,0
9,2
-39,6
...
-3,8
10,1
20,8
25,9
4,2
52,8
-11,3
12,7
-44,5
...
-44,5
-21,3
30,2
33,0
5,9
55,9
5,4
-19,5
92,8
...
-2,1
10,5
3. Epargne ou Déficit courant (1-2)
-350
-159
-687
-748
-427
-54,7
332,8
8,9
-42,9
4. Dépenses de capital
1 488
1 830
1 578
1 908
3 284
23,0
-13,8
20,9
0,2
5. Dépenses totales (2+4)
7 906
8 138
8 589
10 384
14 314
2,9
5,5
20,9
37,8
-1 631
-1 969
-2 257
-2 663
-3 711
1 631
-466
-581
115
2 097
1 090
1 008
1 969
-192
-390
197
2 161
1 954
207
2 257
60
-310
370
2 197
2 248
-51
2 663
-165
-277
113
2 827
2 892
-65
3 711
-465
-748
283
4 176
3 686
490
9,1
8,8
11,4
9,3
-0,5
2,1
-2,4
128,6
8,0
7,9
10,5
8,1
-0,2
2,4
-2,5
109,8
7,4
7,4
10,0
8,2
-0,8
1,8
-2,6
97,3
8,2
8,2
11,1
9,0
-0,8
2,0
-2,8
106,2
9,0
9,0
12,1
9,3
-0,4
2,8
-3,1
112,5
1.2.Transferts des entreprises
publiques
6. Excédent ou Déficit fiscal (1-5)
7. Financement du déficit
Financemet extérieur net c/
Prêts externes (nets)
Dons
Financement intérieur net
Banque Centrale
Autres sources de financement d/
2000
Taux de croissance
2001 2002 2003 b/
Ratios (pourcentages)
Recettes totales/PIB
Recettes courantes/PIB
Dépenses totales/PIB
Dépenses courantes/PIB
Epargne courante/PIB
Dépenses de capital/PIB
Déficit fiscal/PIB
Financement interne net/déficit
Source: CEPALC, sur la base de chiffres communiqués par la Banque de la République d'Haïti (BRH) et le Ministère de l'Économie
et des Finances (MEF).
a/ Non compris les investissements des projets financés en grande partie avec des ressources externes, dont le registre dépend
du Ministère de la Planification et de la Coopération Externe (MPCE).
b/ Chiffres provisoires.
c/ Y compris les dons.
d/ Y compris les ajustements pour la prise en compte des arriérés de paiements internes, assimilables à une "source de financement"
du gouvernement.
Tableau 20
HAÏTI: INDICATEURS DU SYSTÈME BANCAIRE 1999-2003
(Pourcentages)
1999
2000
2001
2002
2003
Nombre de banques
Banques inclues
Commerciales privées (y compris banques
d'épargne et de logement)
Succursales de banques commerciales Etrangères
Banques commerciales d'Etat
12
13
13
13
13
8
2
2
9
2
2
9
2
2
9
2
2
9
2
2
Structure opérationnelle (millions de gourdes)
Actifs
Passifs
Fonds propres (patrimoine)
21 097
20 009
1 089
30 109
28 573
1 537
30 294
28 487
1 807
35 326
33 182
2 040
50 916
48 186
2 730
100,0
93,9
5,8
100,0
94,6
5,4
Structure opérationnelle
Actifs
Passifs
Fonds propres (patrimoine)
100,0
94,8
5,2
100,0
94,9
5,1
100,0
94,0
6,0
Adéquation des fonds propres (patrimoine)
Capital ajusté/actifs ajustés par risque a/
9,4
13,5
16,5
14,7
…
Structure, qualité et concentration des actifs
Disponibilités/actifs
Portefeuille net/actifs
Prets improductifs bruts/prets bruts
Actif productif/actif total
Provisions pour créances douteuses/
Prets improductifs bruts
Total du crédit
Consommation
Commerce (gros et détail)
Industrie manufacturière
Immobilier (résidentiel et commercial)
Autres (résiduel)
28,0
40,5
7,9
52,3
37,2
39,5
6,8
61,9
37,8
34,9
9,2
59,6
38,3
34,4
6,5
60,5
37,3
31,8
5,5
58,0
62,3
100,0
9,5
35,0
19,8
14,3
21,4
62,6
100,0
11,1
34,4
18,3
13,6
22,7
66,2
100,0
10,0
36,2
19,1
14,0
20,7
84,4
100,0
11,1
34,8
18,5
11,4
24,2
97,1
100,0
13,0
33,3
18,3
11,8
23,6
44,9
324,5
331,0
97,4
44,1
385,2
309,3
96,0
...
1,0
17,3
2,0
…
1,9
35,0
16,0
3,0
70,7
3,3
3,2
68,6
5,4
Liquidité
Disponibilités/total des dépôts
Disponibilités/dépots à vue gourdes b/
Disponibilités/dépots à vue dollars b/
Actif courant net/total actif c/
32,5
183,1
457,0
96,7
44,8
334,8
444,2
96,9
44,1
334,8
430,5
95,2
Rentabilité
Dividendes versés/avoir des actionnaires d/
Bénéfice net/actif total moyen e/
Bénéfice net/fonds propres moyen f/
(Revenus - Dépenses)/actif productif moyen g/
6,9
1,0
18,5
1,8
…
1,7
32,8
2,3
...
1,3
23,4
1,7
Risque et vulnérabilité
Dépenses financières/total des dépôts
Actif productif/total des dépôts
Capital et réserves/actif total
3,8
60,7
3,4
3,7
74,5
3,3
Fuente: CEPALC, sur la base de chiffres de la Banque de la République d'Haïti (BRH).
a/ Le capital ajusté correspond à l'avoir des actionnaires.
b/ Les passifs à court terme ne considèrent que les dépots à vue.
c/ Actifs courants nets: Actifs - dépenses d' intérêts.
d/ Dividendes comme pourcentage du patrimoine.
e/ Equivalent au Return of Assets (ROA) selon dénomination de la BRH.
f/ Equivalent au Return of Equities (ROE) selon dénomination de la BRH.
g/ Bénéfices avant impôts comme pourcentage des actifs productifs moyens.
3,1
69,4
3,8
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