La mesure du temps Présentation en Géologie Le laboratoire des sciences du climat et de l'environnement (LSCE), créé en 1999, se situe à Gif-sur-Yvette dans l'Essonne, La responsable actuelle est Elsa Cortijo . Ce laboratoire a été formé à partir de deux autres laboratoires : le CFR et le LMCE. Ce n'est pas une entreprise mais une unité mixte où on étudie quatre axes de recherches : - la dynamique et les archives du climat - la composition atmosphérique et les flux de surface - la modélisation du climat et des cycles biogéochimiques - les transferts et traceurs dans l’Environnement. Les roches volcaniques Pour dater les éruptions volcaniques, sujet de notre étude pendant le stage, les chercheurs ont prélevé sur place des échantillons de laves refroidies du ou des volcans que l'on veut étudier. Le but est de relever la concentration en argon 40 qui va nous permettre de dater ces cristaux de l'éruption présents dans la roche. Nous broyons et tamisons l'échantillon : Nous séparons des cristaux de la roche tamisée pour ne récupérer que ceux formés lors de l'éruption volcanique lors d'une filtration. Si nous ne faisions pas cette séparation, les mesures seraient faussées. 1 2 DATATION DE L'ERUPTION L’argon est un gaz prisonnier dans la roche volcanique au moment de sa cristallisation. C’est ce gaz qui nous a permis de dater l’éruption, il nous a donc fallu le libérer de la roche pour pouvoir l’étudier. Pour cela nous avons mis les cristaux contenant l’argon en fusion. La roche en changeant d’état va libérer l’argon. Le gaz, jusqu’ici piégé entre des molécules condensées, s’est échappé à un état de la roche où ces molécules sont moins condensées. 3 4 Nous déterminons l'âge de la roche avec un « spectromètre de masse ». Celui-ci permet l’identification et la séparation de molécules à analyser. Le but est de produire des ions à partir de l'échantillon pour ensuite les séparer en fonction de leur rapport masse/charge. En effet les ions concernés sont attirés et dirigés par un/des aimant(s) en fonction de leur charge et de leur masse respective. A partir de ça, nous avons pu étudier l’argon libéré de la roche en fusion. On a pu dénombrer le nombre d’ion d’argon présent dans la roche ce qui nous a permis de savoir l’âge de l’éruption que l’on cherchait.