Schneider Mag 13 FR.XP 23-09-1999 08:21 Pagina 16 D I S T R I B U T I O N Système de gestion C ISCO Belgique emménage dans ses nouveaux bâtiments du Pegasus Park. La société a opté, pour la distribution basse tension dans le département informatique, pour une solution gérée en site propre. Ce choix s’est effectué en fonction d’exigences sévères de qualité et de continuité de service. Le bureau d'études Air Consult a utilisé un système DIGIPACT complet. Ce dernier répond à toutes les attentes de CISCO et assure, en outre, la plus grande rentabilité possible à l'exploitation. 16 Digipact pour les installations de Cisco Une visite de chantier très instructive C’est le 4 mai dernier que Cisco s'est installé dans le premier des deux nouveaux bâtiments, construits par Slough Properties, dans le parc industriel Pegase. Le second immeuble sera disponible fin sep­ tembre. Ce seront alors quelques 600 collaborateurs de CISCO qui auront troqué les locaux du parc Antares contre des bureaux flam­ bants neufs, équipés de manière ultra moderne. Madame Céline Delayer, responsable des techniques spéciales au sein de Cisco Belgium, nous a permis de visiter les lieux. L’installa­ tion électrique qui alimente le très important département informa­ tique est gérée par la société Cisco Belgium. Celle-ci est équipée du système de gestion DIGIPACT de Merlin Gerin, muni de toutes les op­ tions possibles. C’est le haut niveau de sécurité exigé par l’installa­ tion qui a conduit vers ce choix, explique Céline Delayer. Schéma général basse tension. Les deux immeubles disposent d'installations électriques similaires. Ils sont alimentés par des transformateurs de 11 kV/400 V de France Transfo. Dans chaque bâtiment, la distribution basse tension est as­ surée par un tableau de répartition équipé du matériel de protection classique de Merlin Gerin (Masterpact, Compact NS100, NS160, NS250, NS400) en exécution motorisée, en vue de la gestion centra- lisée à distance par le système DIGIPACT. Monsieur André Hubin, res­ ponsable de projets chez GLE Industry qui réalise les tableaux, nous explique schéma à la main, le fonctionnement de Digipact dans ces installations. Chaque disjoncteur de puissance est muni de ses propres voltmètres et ampèremètres numériques et d'une interface SC150 de signalisa­ tion et de commande. Il est relié par un système Batibus (le bus in­ terne de Digipact) par un concentrateur de données DC150 qui des­ sert une série importante de départs et d'arrivées. Celui-ci commu­ nique à son tour avec un superviseur du niveau supérieur (qui n'est provisoirement pas encore installé et qui rendra la gestion globale de l'installation possible à partir d'un PC). De plus, chaque disjoncteur de puissance dispose, sur le même bus interne, de son propre module de commande et de signalisation lo­ cale, le CLS150. L’état de chaque disjoncteur est transmis en permanence au concen­ trateur de données et affiché sur le module CLS150. Lorsque le su­ perviseur sera installé, le système complet pourra être commandé à distance, à partir d'un écran synoptique. Les quatre disjoncteurs Mas­ terpact, ainsi que les disjoncteurs Compact présents dans l'installa­ tion, sont réalisés sous forme embrochables afin de permettre un rem- Schneider Mag 13 FR.XP 23-09-1999 08:21 Pagina 17 CLS150 et interface de signalisation placement rapide et fiable, sous ten­ sion si c'est nécessaire. SC150. Facilité d'emploi exemplaire. En cas de panne du réseau, l'aliLe système Digipact est monté sur "Ce type de répartition en basse tension équipée de la gam­ la face avant du tableau basse tenmentation de chaque immeuble est me Digipact assure à chaque instant le niveau maximal de sion et peut, par la suite, être com­ relayée par une alimentation de se­ qualité et de sûreté. L'exploitation de la distribution basse plété afin de communiquer avec un cours (UPS) Galaxy de 120 kVA. tension est fortement simplifiée par Digipact grâce à la gransuperviseur. Dans le cas où l'autonomie de cet­ de facilité d'utilisation de toute la gamme et grâce à ses pos­ Pour être complet, il faut remarquer te dernière est atteinte, l'installation sibilités de communication. Cette facilité d'emploi est réel­ que Digivision de la gamme Digi­ est alimentée par un groupe de se­ lement exemplaire" pact peut également utiliser des cours diesel (Cummins-Leroy-So­ André Hubin. mer) de 630 kVA. Dans les deux données provenant de relais MS SE­ PAM et d'un système Vigilohm cas, Digipact poursuit la surveillance et contrôle, à distance et de ma­ (contrôle d'isolation de réseau IT). nière continue, l’état de l’automatisCes composants ne sont cependant me de commande de l’inverseur " réseau normal - alimentation de se­ pas utilisés dans l'installation Cisco. cours". Selon Alain Meulemans, directeur technique du bureau d'études Air Consult, qui porte l'entière responsabilité du projet, "Par l'adjonction Gestion globale avec Digipact. ultérieure du logiciel Digivision, toute l'information du système Digipact Excepté la fonction de supervision (gestion par API ou PC avec le lo­ peut être exploitée; par exemple, la situation de l'installation, les courbes giciel Digivision), tous les composants de la gamme Digipact équi­ de la puissance consommée, une fonction de programmation tempopent l'installation Cisco, notamment appareils numériques de mesu­ relle des départs, etc… Cette communication s'opère par le Modre des paramètes électriques, des centrales de mesure communi­ bus/Jbus qui relie le concentrateur de données DC150 au PC." ■ quantes, un concentrateur de données, des module de commande locale et de signalisation et des module d'interface. Il s'agit d'appareils performants qui peuvent communiquer aussi bien par le bus Digipact interne (bus propre au tableau basse tension uti­ lisé pour communication interne) que par Modbus/Jbus (communi­ cation avec l'équipement du niveau supérieur par un logiciel de ges­ tion sur PC ou API): voltmètres numériques UM100, ampèremètres numériques IM100, centrale de mesure PM150, commande locale En bref Digipact offre à l'utilisateur: • un accès simple à la gestion des ins­ tallations électriques. • des mesures et commandes locales. • un système évolutif extensible jus­ qu'au contrôle complet par PC. • une visualisation et une commande à distance. • une facilité d'emploi pour la protection de l'installation basse tension. • une qualité et une sécurité de la distri­ bution basse tension. • des économies d'énergie. M. Hubin (GLE-Industry) et M. Cravatte (installateur) 17