T.E.S.2 Fustel de Coulanges 2014/2015 Bac blanc n°2 du 17/12/2014 Sujet 3 – Dissertation : SUJET : Peut-on concilier croissance économique et développement durable ? Document 1 C'est seulement lorsque la rareté d'une ressource, la dégradation des fonctions de décharge ou de services d'habitat se traduisent par une perte pour le consommateur ou le producteur que l'on commence à y attacher un prix. Ainsi, historiquement, la prise de conscience des risques d'épuisement (ou de détérioration) des ressources a d'abord traduit les intérêts directs de propriétaires (propriétaires privés pour la terre, États pour les ressources minérales du sous-sol...). En revanche, lorsque les droits de propriété n'existent pas, chacun a intérêt à se comporter en « passager clandestin », à surexploiter la ressource gratuite à son profit en négligeant l'impact de ses décisions sur des tiers ou sur la collectivité ; c'est pourquoi les difficultés sont particulièrement fortes concernant les biens publics globaux comme le climat. Or des ponctions excessives sur les ressources peuvent porter atteinte de façon irréversible à la capacité de renouvellement naturelle ou épuiser les ressources non-renouvelables. G. Gaulier et N. Kousnetzoff, « La mesure des liens entre environnement et croissance », L'économie mondiale 2007, la Découverte, coll. « Repères », 2006. Document 2 Document 3 Document 4 Volumes de transactions de quotas* depuis le lancement du système d'échange de quotas dans l'Union européenne Volumes échangés (en millions de quotas) Valeur des transactions (en millions d'euros courants) Prix moyen du quota en euros courants 2005 262 5 400 20,6 2006 828 14 500 17,5 2007 1 458 25 200 17,3 2008 2 731 61 200 22,4 5 016 65 900 13,1 2009 * Un quota représente un droit d’émission d'une tonne de dioxyde de carbone (CO2). Source : Conseil Economique pour le Développement Durable, 2010.