Conclusion : Les lymphocytes T4 (et les macrophages) sont les

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1 : Fixation VIH, LT4
2 : Fusion des membranes.
3 : Injection de la capside.
4 : La transcriptase inverse
rétrotranscrit l’ARN viral en
ADN viral
5 : L’ADN viral est incorporé au
génome de la cellule hôte.
6 : Transcription de l’ADN viral
intégré à haute fréquence, puis
traduction, dans le cytoplasme,
des gènes viraux  protéines
virales.
7,8 : Qui s’assemblent au niveau
de la membrane de nouveaux
virus constitués bourgeonnent
et sont libérés.
Conclusion : Les lymphocytes T4 (et les macrophages) sont les cellules cibles du virus, ils possèdent,
inclus dans leur membrane, un marqueur CD4 qui permet l’arrimage du virus sur ces cellules et, ainsi,
le déroulement du cycle viral. En permettant la multiplication du virus, les macrophages et les LT4
jouent le rôle de réservoir de VIH en même temps qu’un rôle de véhicule qui va disséminer le virus dans
les autres tissus. La multiplication du virus est relativement rapide à toutes les phases de l’infection. On
appelle charge virale la quantité de VIH par mL de plasma, elle est décelable 15 jours après
contamination.
2. Les réponses de l’organisme à l’infection par le VIH
La pénétration du virus dans l’organisme déclenche l’activation du système immunitaire. Cette réponse
met en jeu :des organes, des cellules (les leucocytes), des molécules (les anticorps).
Annexe : Rappel le système immunitaire. Pages 378, 379, 380, 381.
Démonstration1 : Des globules rouges de mouton (Ag = cellules présentant des protéines étrangères à la
souris) sont injectés à une souris :
a. Des organes :
On distingue:
- Des organes lymphoïdes centraux que sont la moelle rouge des os et le thymus,
- Des organes lymphoïdes périphériques (rate, ganglions lymphatiques, vaisseaux lymphatiques).
Le système lymphatique naît dans presque tous les organes sous forme de capillaires lymphatiques
dont l'extrémité est aveugle. Ces capillaires lymphatiques convergent pour former des canaux de plus en
plus importants.
Sur le trajet de ces vaisseaux lymphatiques se trouvent disséminés des ganglions lymphatiques. La
lymphe y pénètre par un vaisseau lymphatique afférent et y ressort par un vaisseau efférent.
Finalement la lymphe est drainée par le canal thoracique et la grande "veine" lymphatique qui la
déversent dans la circulation veineuse (ces conduits débouchent dans les veines à la base du cou).
b. Des cellules : (doc1 page 372)
L’observation d’un frottis sanguin nous permet de découvrir les cellules mises en jeu :
http://www.inrp.fr/Acces/biotic/immuno/html/acticyto2.htm
Des cellules immunitaires dans les ganglions lymphatiques
Ce sont d'abord des lymphocytes: selon les récepteurs membranaires qu'ils possèdent, on distingue:
- Les lymphocytes B (produits et différenciés dans la moelle osseuse ou "Bone-marrow" en anglais): ils
sont spécialisés dans la production d'anticorps,
- Les lymphocytes T8 pouvant se transformer en cellules "tueuses" cytotoxiques,
- Les lymphocytes T4, pivots des réactions immunitaires, qui stimulent les autres lymphocytes.
Cibles du VIH, la destruction de ces cellules anhile la réponse immunitaire chez une personne contaminée par le
VIH.
- On trouve ensuite des macrophages: des monocytes peuvent quitter la circulation sanguine et se
transformer en macrophages, qui sont alors capables de phagocyter toutes sortes d'éléments et
participer à la défense immédiate de l'organisme contre une agression.
c. Des molécules : Les anticorps.
En présence d’un Antigène (Ag), l’organisme réagit en produisant des protéines localisées dans
le sang et la lymphe : des Anticorps (Ac).
La technique d’électrophorèse montre l’apparition d’une bande absente du sérum de la souris
non immunisée : elle caractérise l’augmentation significative de protéines sanguines les γ globulines ou
immunoglobulines (Ac). Cette observation démontre que le lapin en contact avec un AG produit des
AC spécifiques anti-globules rouges de mouton. Les anticorps sont des protéines complexes, produites
par les lymphocytes B.
2 sites de
fixation
spécifiques,
partie
variable
Partie
constante
Les Ac se fixent de façon spécifique sur un Ag grâce aux 2 sites de fixation spécifiques.
La détection des AC dirigés contre les déterminants antigéniques permet de démonter l’existence d’une
contamination : le sérodiagnostic.
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