4 auds h c , c h auds S N A É C O S E L ! X U A C I P T RO l a im x a m t s e e olair s t n e m e n n o y a r le ù o s e e d u e iq u p o iq r t m r s e e h L t e in ach m la e d e d u a h c e c le ô r n u t n e u constituent la sour jo x u a ic trop s n a é c o s le , it a f e c . t a m li c u d notre planète. De é it il b ia r va la s n a d t n a in m r e t particulier et dé © N ASA température Au niveau de l’équateur, la 1. Un rayonnement maximal de l’océan peut atteindre 28 °C ! Sous les tropiques, le rayonnement solaire est maximal. Il est stocké par l’océan sous forme de chaleur. Une partie de ces eaux chaudes océaniques s’évapore et se condense en altitude, formant de lourds nuages. Une autre partie est transportée par les courants océaniques vers les plus hautes latitudes. Mais, à l’équateur, il se produit des phénomènes singuliers. 2. Piscine chauffée ! À l’équateur, la rotation de la Terre engendre des courants rapides, d’est en ouest principalement. Ces courants déplacent très vite de grandes quantités d’eaux chaudes d’un bord à l’autre du Pacifique et de l’Atlantique. Ces eaux chaudes s’accumulent surtout à l’ouest de ces bassins océaniques. Elles atteignent parfois près de deux cents mètres de profondeur et constituent le principal réservoir énergétique de l’océan. Dans le Pacifique, on parle de « piscine chaude » (warm pool) avec une température moyenne de l’eau de 28 °C. L’océan Indien est soumis au régime particulier de la mousson. En été (mai-octobre), les vents soufflent de l’océan vers le continent asiatique générant des précipitations jusqu’aux contreforts de l’Himalaya. L’hiver (novembre-avril), les vents s’inversent, se dirigeant de l’Asie vers l’océan. Ils créent alors des courants équatoriaux est-ouest semblables à ceux observés dans le Pacifique ou l’Atlantique. 3. Des eaux chaudes très mobiles Structure de l’océan au niveau de l’équateur EST OUEST Vent moyen Sous les tropiques, les eaux océaniques sont réchauffées par le haut. La stratification naturelle de l’océan est alors renforcée car les eaux de 0m 0m 50 m surface chaudes sont plus légères que les eaux profondes froides plus denses. Ceci empêche la diffusion dans les profondeurs de la chaleur 0,4 m 0,4 m Eaux chaudes o cl i T h e rm ne 50 m Eaux froides 200 m profondes 200 m absorbée en surface. De ce fait, mais aussi à cause des courants équatoriaux intenses, les eaux chaudes superficielles n’ont d’autre possibilité que de se déplacer horizontalement d’est en ouest, mais parfois aussi d’ouest en est lors d’épisodes El Niño. Le déplacement de ces immenses masses d’eau chaude a un impact majeur sur le climat de la planète. L’eau de l’océan est chaude en surface et froide en profondeur. La thermocline marque la zone de transition thermique verticale brutale entre ces deux eaux chaudes et froides. À l’équateur, sous l’effet du vent, les eaux chaudes superficielles s’accumulent à l’ouest du bassin océanique où elles peuvent atteindre 200 m de profondeur ; à l’est, elles n’atteignent que 50 m environ. Lorsque les océans ont une température de surface élevée, ils libèrent de la chaleur et de la vapeur d’eau. Cet air chaud et humide se condense en altitude pour former des nuages et, parfois de fortes précipitations. Dans les zones particulièrement chaudes des océans tropicaux, cette ascension d’air peut générer de violentes dépressions et des cyclones. Le réchauffement des eaux océaniques lié à celui du climat planétaire accentue actuellement la probabilité d’événements météorologiques extrêmes. 110 ° 100 ° 90 ° © NASA Avec l’actuel réchauffement des eaux océaniques, les événements climatiques extrêmes se multiplient.