Communiqué de presse Bruxelles, le 10 octobre 2013 12-10

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Communiqué de presse
Bruxelles, le 10 octobre 2013
12-10-2013 - Journée Mondiale du Rhumatisme
Le 12 octobre 2013, le monde entier va mettre à l’honneur la Journée du Rhumatisme. C’est en 1996
que cette journée fut célébrée pour la première fois, avec pour objectif de favoriser une meilleure
prise de conscience de ces maladies et de s’assurer que les malades qui souffrent de cette affection et
les personnes qui leur prodiguent les soins soient conscients de toutes les formes de soutien
disponibles afin de les traiter et de soulager leurs souffrances. C’est l’occasion aussi de faire le point
sur les progrès réalisés et les perspectives d’avenir d’une affection très répandue, la polyarthrite
rhumatoïde (PR). Les recherches et développements dans ce domaine ont par ailleurs débouché sur
des solutions pour d’autres maladies rhumatismales inflammatoires
telles la spondylarthrite
ankylosante, l’arthrite psoriasique… En tant qu’association coupole de l’industrie pharmaceutique
innovante, pharma.be considère cette journée comme un point d’ancrage dans la lutte incessante
contre ces maladies.
La PR est une affection rhumatismale inflammatoire chronique, systémique, progressive ou évoluant
par poussées. L’inflammation est symétrique et provoque une érosion des articulations, surtout au
niveau des mains et des pieds. Les causes et les mécanismes physiopathologiques sous-jacents sont
complexes et encore mal connus. Ils font l’objet d’une recherche très active au niveau mondial.
Une maladie plus répandue qu’il n’y paraît.
On estime que plus de 2,9 millions de personnes en Europe de l’Ouest sont atteintes de polyarthrite
rhumatoïde (PR), soit environ 0,5 à 1% de la population. En Belgique cela représente 85 000 à 100
000 personnes et l’on constate que bon nombre d’entre elles font partie de la population active.
Contrairement à ce qu’on pourrait croire, il ne s’agit pas d’une maladie réservée aux personnes âgées
car elle frappe à tout âge : la maladie débute le plus souvent entre 30 et 50 ans, elle est deux à trois
fois plus fréquente chez la femme que chez l’homme (2 à 4 fois plus), sans que personne ne puisse
fournir d’explication à ce phénomène ; les enfants et les adolescents ne sont malheureusement pas à
l’abri. Il va sans dire que la maladie a un impact non négligeable sur leur vie, le travail, les études, les
hobbies et sur celle de leur entourage aussi. Elle s’accompagne de beaucoup de questions, doutes et
émotions…
Les débuts thérapeutiques
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Jusqu’au début des années 1990, les patients recouraient aux anti-inflammatoires, à la cortisone et
aux SAARD (Slow Acting Anti-Rheumatic Drugs), qui restent aujourd’hui des médicaments de
première ligne. Le plus important de ces derniers est le méthotrexate. Le méthotrexate à faibles doses
reste le premier choix dans le traitement de fond de la polyarthrite rhumatoïde »1. Certains effets tels
le ralentissement des atteintes articulaires ont été observés radiologiquement, mais ces médicaments
ont leurs limites. Ils s’accompagnent d’effets secondaires et pour beaucoup de patients ces
traitements ne procurent pas l’amélioration attendue : ils n’enraient par le cours de la maladie.
Des avancées majeures
A partir de 1990, l’exploration du génome humain et le décodage de notre capital génétique, l’ADN
humain, couronnent des années de recherches. Ce vaste champ de connaissance a mené au
développement des médicaments dits biologiques, faits à partir d’organismes vivants; ils ont changé
la vie de nombreux malades.
Le premier médicament biologique utilisé à grande échelle est l’infliximab, un « anti-TNF »2, substance
fortement impliquée dans le processus de l’inflammation. La molécule fut découverte par Jan T. Vilček,
un scientifique américain né à Bratislava. Elle fut ensuite transformée en médicament par Hubert
Schoemaker, d’origine Hollandaise, parti à 18 ans aux US pour y faire ses études de biologie et dans
la foulée, fonder sa propre entreprise. L’histoire de ce médicament illustre bien le parcours parsemé
d’obstacles que traverse toute percée innovatrice: répondre aux besoins des patients, preuves à
l’appui, selon des critères scientifiques établis par les chercheurs et les cliniciens, satisfaire aux
exigences des autorités régulatoires et rassembler le capital à risques tiennent de la gageure, a fortiori
s’il s’agit d’une molécule peu connue. Derrière une suite de contraintes arides se cache une intense et
longue mobilisation de qualités humaines, avec ses moments de déception, de doute et de réussite.
Depuis lors, il existe 5 « anti-TNF » en Belgique. D’autres produits de la biotechnologie peuvent aider
certains malades dans plusieurs maladies auto-immunes dont la polyarthrite rhumatoïde.
Notons que ces médicaments empêchent la progression de la maladie et permettent d’en contrôler les
symptômes, mais ils ne sont efficaces que pour certains patients bien ciblés, répondant à des
conditions très strictes. Bien utilisés, ils rendent service à de nombreux malades ayant épuisé les
autres options (15 à 20% de patients souffrant d’PR).
Des traitements remboursés à certaines conditions en Belgique
Le remboursement des médicaments biologiques contre la PR est soumis à certaines conditions. Il faut
d’abord qu’une réponse insuffisante à l’utilisation optimale préalable d’au moins deux SAARD soit
cliniquement établie.
Pour ensuite obtenir le remboursement du traitement du médicament
biologique, des échelles d’évaluation et des questionnaires (DAS 28 et HAQ3) ont été développés,
permettant de suivre l’état des patients. Ils sont également utilisés pour obtenir la continuation du
remboursement pour un traitement en cours. Ces échelles associent des critères objectivables par les
médecins (sur base de l’examen clinique, d’imagerie et de paramètres biologiques) à des avis des
patients sur leur propre évaluation en termes d’état général, de douleur, d’inconfort et de capacités
fonctionnelles.
Que fait l’industrie pharmaceutique pour le futur ?
La recherche se poursuit inlassablement. Plusieurs pistes sont à l’étude, non seulement avec de
grosses molécules biologiques –qui ne peuvent généralement s’administrer que par voie intraveineuse
ou sous-cutanée mais aussi avec des petites molécules qui en revanche se prennent oralement.
Plusieurs mécanismes d’action font également l’objet de recherches afin d’agir sur d’autres points-clés
de la cascade de l’inflammation.
La contribution du patient
Devant ces différentes options thérapeutiques, le patient a évidemment aussi son mot à dire. Les
moyens technologiques et les réseaux d’aujourd’hui peuvent lui donner les informations qu’il souhaite
recevoir et l’incitent à participer au choix de son traitement. Ce qui constitue un bien pour son
implication et sa responsabilisation dans le suivi et la prise en charge de sa maladie. Gageons qu’une
meilleure allocation des ressources puisse en résulter.
Les progrès futurs ne pourront dès lors s’envisager que par un partenariat accru entre médecins,
patients, associations de patients et sociétés pharmaceutiques qui inlassablement et en toute
transparence, poursuivront leurs efforts afin d’offrir un avenir meilleur à ceux qui souffrent de cette
affection encore par trop invalidante.
1
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CBIP, Centre belge d’information pharmacothérapeutique
TNF-α’ : facteur de nécrose tumorale alpha
DAS 28 : Disease Activity Score – HAQ : Health Assessment Questionnaire)
Contact presse: Miline Van Houtte, Communication Officer, [email protected], tel. 02 661 91 33 of
0496 96 03 29.
Qu’est-ce ‘pharma.be’ ?
pharma.be, l'Association Générale de l'Industrie du Médicament, regroupe actuellement 140
entreprises pharmaceutiques implantées en Belgique. En tant que partenaire à part entière des
médecins, des pharmaciens, des hôpitaux, des autorités et des autres acteurs concernés, pharma.be a
pour mission de promouvoir les meilleurs soins de santé dans le domaine des médicaments à usage
humain grâce à l'innovation thérapeutique. La priorité absolue est donc que le patient puisse
bénéficier dans les plus brefs délais des médicaments de demain, fruits de la Recherche et du
Développement.
Qu'est-ce que pharma.be ?
pharma.be, l’Association générale de l’industrie du médicament, regroupe aujourd’hui 140 entreprises
pharmaceutiques implantées en Belgique. En tant que partenaire à part entière des médecins, des
pharmaciens, des hôpitaux, des autorités et des autres acteurs concernés, pharma.be a pour mission
de promouvoir les meilleurs soins de santé dans le domaine des médicaments à usage humain grâce à
l’innovation thérapeutique. La priorité absolue est donc que le patient puisse bénéficier dans les plus
brefs
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