Une place financière mondiale Les régulateurs français s’engagent à assurer un environnement de supervision sécurisé et pragmatique et à favoriser une « réglementation intelligente » : L’AMF et l’ACPR ont souligné que Paris était un centre financier d’excellence en matière de sécurité et de réglementation appropriée : Les régulateurs français se démarquent par leurs « antécédents avérés en matière de supervision ». Ils ont adopté une approche favorable aux affaires : Une initiative conjointe de l’AMF et de l’ACPR, le Forum FinTech, a été lancée pour répondre aux défis liés à l’innovation financière, du point de vue de la régulation et de la supervision. L’AMF a autorisé les deux premiers fonds européens FEILT (fonds européens d’investissement à long terme), ce qui prouve l’ouverture à l’innovation et la réactivité des régulateurs français. Pour rendre le marché financier français encore plus compétitif, l’AMF et l’AFG (Association française de la Gestion financière) ont créé FROG, un groupe de travail visant à rendre les fonds français plus attractifs à l’international. Un dialogue permanent constructif et structuré s’est engagé entre le Trésor français, la Banque de France, l’AMF et les institutions financières. Une réforme du billet de trésorerie français, mise en œuvre en mai 2016, vise à ouvrir le marché parisien, principal marché des titres négociables à court et moyen terme en zone Euro, à un plus grand nombre d’émetteurs internationaux et à élargir sa base d’investisseurs. Le nouveau nom commercial : « Negotiable European Commercial Paper » (NEU CP, prononcé « new CP ») reflète la volonté de modernisation et les ambitions européennes de la place parisienne. En établissant une charte relative aux Euro PP, cadre de référence et recueil des meilleures pratiques à l’intention des investisseurs institutionnels français et internationaux, la place financière parisienne a créé les conditions du développement d’un marché des placements privés européens plus efficient et plus intégré via une standardisation de la documentation contractuelle. Cette marque « Euro PP » devient une garantie de qualité pour les émetteurs, les agents placeurs et les investisseurs. Le volume des placements privés européens a atteint €12 milliards en 2015, à travers 145 opérations sur toute l’année. Paris se démarque par sa forte volonté de modernisation et d’anticipation constante : Une réforme des émissions d’obligations a été lancée pour rendre Paris plus attractive à l’international. Elle favorisera l’utilisation de l’anglais dans la documentation financière. Illustrant notre volonté d’ouvrir la place financière parisienne et de diversifier les sources de financement, la France est en train d’achever le premier cadre juridique clair et complet au niveau européen permettant aux fonds d’accorder des prêts directs. Une autre réforme crée le premier cadre juridique européen et assure l’utilisation sécurisée de blockchains (chaînes de blocs). Dans un premier temps, la réforme vise les titres non cotés, et sera étendue par la suite. Paris est une place financière ouverte accueillant nombre de grandes institutions financières européennes : Cinq banques françaises figurent parmi les 20 plus grandes banques européennes, pour des avoirs totaux de €6 300 milliards (contre deux banques allemandes). C’est la deuxième place européenne en nombre de banques et institutions financières étrangères (on en recense 500). Les marchés financiers parisiens sont alimentés par de grandes sociétés, leaders mondiaux dans leurs secteurs respectifs et clients importants des institutions financières : 31 sociétés françaises figurent parmi les 500 plus grandes entreprises au monde dans leurs secteurs respectifs, contre 28 sociétés allemandes. Paris permet d’accéder à la plus grande bourse de la zone Euro en termes de capitalisation boursière, de négoce d’actions et de nombre de sociétés cotées. Paris est également la première place européenne pour les obligations de société, avec 33% de part de marché. Paris se démarque par la densité, la vitalité et la diversité de son écosystème de gestion d’actifs : L’industrie parisienne de la gestion d’actifs est basée sur des atouts décisifs ; elle compte 634 sociétés de gestion d’actifs, parmi lesquelles quatre gestionnaires d’actifs figurent dans le top 20 mondial et trois dépositaires globaux dans le top 10 mondial. La France est un terreau éminemment fertile pour le développement de services de gestion d’actifs de premier ordre : Paris accueille des sociétés de gestion reconnues dans le monde entier (Carmignac Gestion, Financière de l’Échiquier, etc). Ces « boutiques françaises » contribuent à la croissance et à l’expansion de l’industrie financière française. La création du groupe FROG montre de façon très positive que l’industrie s’efforce de rendre l'écosystème financier français plus attractif pour les investisseurs. En proposant des initiatives simples et concrètes, FROG devrait rendre plus compétitif le secteur français de la gestion d’actifs. L’industrie française de la gestion d’actifs est un secteur au développement particulièrement tourné vers l’international : 183 passeports financiers ont été délivrés à des FIA non français en 2014. 315 sociétés agréées au titre de la directive AIFM, dont 268 sociétés de gestion agréées en 2014. À ce jour, l’AMF a signé un accord bilatéral avec 23 autorités non européennes. Les gestionnaires d’actifs français gèrent directement plus de €18 milliards d’actifs de clients de pays tiers à travers des FIA non européens. Les régulateurs français s’engagent résolument à renforcer leur réactivité et la compétitivité de la place financière française : L’AMF est un régulateur réactif : le temps moyen pour accorder l’agrément à une société de gestion d’actifs est d’environ 75 jours, et environ 20 jours suffisent pour l’agrément d’un fond. La loi Macron a créé un nouveau véhicule d’investissement (un partenariat limité à la française). C’est un nouvel outil facteur de compétitivité pour l’industrie financière parisienne, qui renforce la gouvernance d’entreprise au bénéfice des investisseurs, offre une plus grande souplesse en matière d’actifs éligibles et de règles d’investissement, et une plus grande liberté contractuelle. Les services financiers parisiens emploient deux fois plus de personnel que ceux de Francfort : Paris abrite un marché du travail liquide et profond pour les services financiers. Paris occupe la première place en Europe continentale pour le nombre d’emplois dans la banque et les services financiers. Paris possède un pôle unique de compétences et de services de soutien : Plus de 3 000 juristes français et internationaux offrent une excellente connaissance du droit financier et une grande expérience du droit coutumier. Tous les grands cabinets d’avocats anglo-saxons, toutes les grandes sociétés internationales d’audit ou de conseil sont implantés à Paris. Paris est un leader en matière d’arbitrage international : Paris accueille la Cour internationale d’arbitrage de la Chambre de commerce internationale de Paris. Grâce à son cadre juridique actualisé en janvier 2011 en matière d’arbitrage, la France a confirmé son leadership en tant que forum favorable à l’arbitrage. Dans de nombreux autres pays, les cours et les règlements d’arbitrage ont suivi les cours françaises et adopté des principes similaires à ceux établis en France. Paris accueille une communauté multinationale de centaines de professionnels du domaine juridique se consacrant à l’arbitrage international (avocats, arbitres, experts, interprètes, greffiers, etc.). Nombre de ces spécialistes polyglottes sont des leaders de stature internationale dans le domaine de l’arbitrage, entre autres membres des meilleurs cabinets d’avocats au monde spécialisés dans l’arbitrage, ainsi que d’éminents universitaires. L’excellence des écoles françaises dans le domaine de la finance est reconnue dans le monde entier : Six écoles françaises figurent parmi les 12 meilleurs masters de finance (FT, 2016). Il en résulte que des dizaines de milliers de personnes formées en France travaillent actuellement à Londres dans le secteur financier. Grâce à l’excellence de ses programmes scientifiques, la France fournit certains des meilleurs analystes quantitatifs au monde : L’initiative « Quant Valley » vise à créer des synergies entre les sociétés d’analyse quantitative, le monde universitaire et les autorités des marchés financiers.