CHAPITRE 6 IMMUNOLOGIE 1 Un rétrovirus : le VIH Les virus sont des agents pathogènes responsables de nombreuses maladies infectieuses. Parmi eux, le VIH (Virus de l’Immunodéficience Humaine) est l’agent infectieux responsable du SIDA. 1. Les virus sont à la limite du vivant ● Les virus se distinguent nettement des organismes cellulaires : – ils n’ont pas de métabolisme propre, ils ne peuvent donc pas produire seuls l’énergie nécessaire à leur fonctionnement ; – ils sont constitués de protéines et d’un seul type d’acide nucléique : l’ADN ou l’ARN ; – ils ont besoin des cellules qu’ils infectent pour se reproduire : ce sont des parasites intracellulaires. ● Le VIH est un virus à ARN : c’est un rétrovirus. Le VIH est une particule de petite taille (10–7 cm), sphérique, limitée par une enveloppe constituée de lipides et de protéines. Les protéines de l’enveloppe du VIH sont en partie incluses dans la membrane. Ce sont ces protéines que l’organisme va pouvoir détecter. ● 2. Les mécanismes de l’infection par le VIH A. Les cellules cibles du VIH ● Le virus du VIH infecte les cellules du système immunitaire, essentiellement une population de lymphocytes, les lymphocytes T4 (ou LT4), qui portent à la surface de leur membrane plasmique une protéine particulière : la protéine CD4. ● Le VIH présente sur son enveloppe une protéine qui est capable de se lier à la protéine CD4, favorisant la fixation du virus sur les LT4. ● Les macrophages et monocytes sont également des cellules cibles du VIH, ces cellules jouant un rôle de « réservoir » pour le virus. ● Les cellules du système immunitaire, cibles du VIH se trouvent dans le sang, la lymphe et dans les organes lymphoïdes. 140 cours savoir-faire s u j e t s b ac corrigés ● La moelle osseuse et le thymus sont les organes lymphoïdes centraux où se réalisent la formation et la maturation des cellules du système immunitaire tandis que la rate et les ganglions lymphatiques sont les organes lymphoïdes périphériques où s’accumulent les cellules du système immunitaire et où elles rencontrent les antigènes. C’est au niveau des organes lymphoïdes que le virus se disséminera prioritairement. B. Le cycle du VIH La multiplication d’un virus comprend plusieurs étapes successives que l’on retrouve dans le cycle du VIH : – Fixation du virus à la membrane d’une cellule. (1) – Injection du contenu viral dans la cellule infectée. Pour le VIH : l’injection de l’ARN ainsi que des enzymes dont la transcriptase inverse permet de convertir l’ARN viral en ADN proviral (ou provirus) (elle réalise l’opération inverse de la transcription). (2) – Intégration du provirus à l’ADN de la cellule infectée puis transcription et traduction par les enzymes cellulaires, ce qui aboutit à la synthèse de protéines virales codées par le matériel génétique du virus. (3) – Modification de ces protéines par les protéases virales puis assemblage pour former de nouvelles particules virales. (4) – Libération par bourgeonnement des particules virales hors de la cellule infectée. Elles vont pouvoir infecter des cellules avoisinantes de l’organisme. ● 1 ADN viral 2 3 A RN vir al 4 noyau du LT4 marqueurs viraux (protéines) marqueur CD4 transcriptase inverse ADN de LT4 ARN viral 6-1. Cycle du VIH. L’erreur classique à éviter Un virus n’est pas une cellule. C’est un agent infectieux qui utilise les cellules pour assurer sa propre reproduction. 141 CHAPITRE 6 IMMUNOLOGIE 2 Le SIDA Le système immunitaire assure la défense de l’organisme, il permet de maintenir l’intégrité de ses constituants. Le SIDA (Syndrôme d’Immuno Déficience Acquise) est une maladie infectieuse et contagieuse qui touche le système immunitaire. Elle est causée par l’infection par le VIH. 1. Différents modes de contamination par le VIH Ce virus est transmis d’un individu à un autre : – par voie sexuelle : le VIH est présent sur les muqueuses des organes génitaux et du rectum et dans les sécrétions de l’appareil génital : – par voie sanguine ; – ou au cours de la grossesse, de la mère à l’enfant. 2. Le SIDA : une maladie évolutive On distingue plusieurs phases dans l’évolution de la maladie : ● La primo-infection correspond à la phase de contamination par le virus. Elle se caractérise par une augmentation du nombre de particules virales dans l’organisme. Les symptômes de l’infection sont alors légers : fièvre, gonflement des ganglions lymphatiques, maux de tête… Ils correspondent aux symptômes d’une maladie virale bénigne. ● La phase asymptomatique débute deux semaines à quelques mois après la contamination. Les symptômes se sont résorbés et l’organisme a mis en place une importante défense immunitaire : – on peut alors déceler la présence de protéines dirigées contre le VIH et solubles dans le sang du malade : les anticorps anti-VIH. Le sujet est séropositif ; – des lymphocytes T dits cytotoxiques, dirigés contre les cellules infectées par le virus sont sécrétés. Ces effecteurs du système immunitaire spécifiquement dirigés contre le VIH apparaissent suite à l’infection : on parle d’immunité acquise. Au cours de cette phase qui peut durer plusieurs années, les défenses immunitaires sont maintenues mais les particules virales se multiplient lentement et le nombre des LT4 de l’organisme diminue progressivement. 142 savoir-faire cours s u j e t s b ac corrigés ● La phase symptomatique : chez un sujet qui ne suit aucun traitement, on observe une chute du taux de LT4 accompagnée d’une augmentation brutale de la charge virale (nombre de copies d’ARN viral par mL de sang). Les défenses immunitaires sont alors très diminuées et l’organisme devient vulnérable à de nombreux agents infectieux qui sont normalement tenus inactifs par un système immunitaire efficace : des maladies dites « opportunistes » s’installent (pneumonie, tuberculose…) et certains cancers peuvent se développer (lymphomes…). Le stade de SIDA clinique n’est donc atteint que plusieurs années après l’infection initiale. 900 800 700 600 PRIMO INFECTION (par mm3) PHASE ASYMPTOMATIQUE PHASE SYMPTOMATIQUE 500 400 300 200 100 0 6 12 18 24 30 36 42 48 54 60 66 72 78 84 temps (mois) contamination quantité de virus (unités arbitraires) concentration en anticorps anti-VIH (unités arbitraires) concentration en LT4 6-2. Effets du VIH sur le système immunitaire. L’erreur classique à éviter Ne pas confondre SIDA et VIH : le SIDA est une maladie qui ne se déclare que plusieurs années après l’infection du sujet par le VIH. 143 CHAPITRE 6 IMMUNOLOGIE 3 Anticorps et immunité acquise Pour diagnostiquer une infection par le VIH, on réalise un test de séropositivité qui consiste à rechercher dans le sang d’un sujet la présence d’anticorps dirigés contre certaines protéines de surface du VIH. Ces anticorps ne sont donc présents que chez les sujets infectés par ce virus et indiquent que leur système immunitaire réagit à la présence du VIH. 1. Les anticorps neutralisent les antigènes en formant un complexe immun ● Les anticorps n’apparaissent dans l’organisme qu’après un premier contact avec l’antigène : ce sont les effecteurs de l’immunité acquise. ● Les anticorps sont spécifiques d’un antigène précis, c’est-à-dire d’une substance capable de déclencher une réponse immunitaire visant à l’éliminer. ● Chaque anticorps est composé d’une partie constante et d’une partie variable. À l’extrémité de chaque partie variable se trouve un site de reconnaissance et de liaison à l’antigène. ● La partie de l’antigène reconnue par l’anticorps est le déterminant antigénique ou épitope. déterminant antigénique antigène site de reconnaissance de l’antigène épitope 10 nm antigène PARTIE VARIABLE PARTIE CONSTANTE chaîne légère pont disulfure chaîne lourde 6-3. Structure d’un anticorps. anticorps 6-4. Complexe immun. ● La liaison anticorps-antigène forme un complexe immun qui permet la neutralisation des antigènes. 144 savoir-faire cours s u j e t s b ac corrigés 2. Les antigènes neutralisés par les anticorps sont éliminés par phagocytose Les macrophages et les polynucléaires sont des cellules du système immunitaire capables de reconnaître les antigènes de façon non spécifique. Après la reconnaissance d’un antigène, ils l’ingèrent et le digèrent grâce à des enzymes, assurant ainsi sa destruction par phagocytose. Or, ces phagocytes possèdent à leur surface un récepteur de la partie constante des anticorps qui leur permet de se lier aux complexes immuns. Après leur fixation au complexe, elles le phagocytent, permettant ainsi de l’éliminer. bactérie recouverte d’anticorps formant un complexe immun lysosomes noyau de la cellule phagocytaire Formation d’une vacuole de phagocytose (ou phagosome) où les lysosomes déversent leurs enzymes digestives. Fixation du complexe immun aux récepteurs de la cellule phagocytaire. Formation d’un repli cellulaire autour de la bactérie. Digestion de l’élément étranger dans le phagolysosome. 6-5. Phagocytose d’un complexe immun par un macrophage. L’erreur classique à éviter Ne pas confondre antigène et déterminant antigénique (épitope). Un même antigène peut présenter à sa surface plusieurs déterminants antigéniques. L’organisme peut donc produire plusieurs types d’anticorps contre un même antigène. Les anticorps ne sont pas directement responsables de l’élimination des antigènes bien qu’ils jouent un rôle important dans la réponse immunitaire. Ils ont seulement une action de neutralisation des antigènes. 145 CHAPITRE 6 IMMUNOLOGIE 4 Les lymphocytes Les lymphocytes sont des cellules dont le rôle dans la réponse immunitaire est fondamental. 1. Les lymphocytes, des cellules surveillant le milieu intérieur Les lymphocytes possèdent à leur surface des récepteurs membranaires, capables de reconnaître un antigène précis. A. Les LB reconnaissent directement les déterminants antigéniques Le récepteur des LB est un anticorps membranaire. Il existe une très grande diversité de LB dans l’organisme, qui diffèrent par leur anticorps de surface. Ainsi, avant tout contact avec un antigène, l’organise possède des LB capables de reconnaître cet antigène. B. Les LT reconnaissent les cellules infectées ● Lors de l’infection, le virus injecte son contenu dans la cellule-hôte. Des enzymes de cette cellule fragmentent les protéines virales en peptides qui sont ensuite exposés à la surface de la cellule. ● Les LT possèdent tous sur leur membrane un récepteur de nature protéique qui leur permet de reconnaître les cellules infectées : le TCR (Récepteur de lymphocyte T). ● Chaque LT ne possède qu’un seul type de TCR et chaque TCR est spécifique d’un antigène donné. ● On distingue deux types de lymphocytes T : les lymphocytes T4 et les lymphocytes T8. La reconnaissance d’une cellule infectée par un LT provoque son activation, il subit une multiplication : c’est la sélection clonale ; les nombreux LT produits subissent une différenciation. Cette étape est différente selon que l’on considère les LT4 ou les LT8. ● 146 cours savoir-faire s u j e t s b ac corrigés 2. L’activation des lymphocytes provoque leur différenciation A. Les lymphocytes B se différencient en plasmocytes ● Lorsqu’un antigène pénètre dans l’organisme, sa reconnaissance par le LB porteur de l’anticorps spécifique à cet antigène provoque l’activation de ce LB. Cette activation se traduit par la multiplication du LB et permet de former un clone de LB : c’est la sélection clonale. ● Ces nombreux LB se différencient ensuite en plasmocytes, cellules capables de produire en grande quantité et de libérer l’anticorps adapté à l’antigène détecté. Ces anticorps sont solubles dans les liquides extracellulaires (sang, lymphe) et permettent une surveillance du milieu extracellulaire. ● ● Des lymphocytes B activés par la reconnaissance de l’antigène se différencient en LB mémoire, à durée de vie plus longue que les LB classiques. B. Les lymphocytes T se différencient en LTh et LTc Les LT8 se différencient en LT cytotoxiques encore appelés cellules « tueuses » car ils libèrent des molécules de perforine qui s’insèrent dans la membrane des cellules infectées et provoquent leur lyse. ● Les LT4 se différencient en LTh (lymphocytes T helper ou lymphocytes T auxiliaires). Les LTh sécrètent des messagers chimiques de nature protéique : les interleukines qui vont stimuler la multiplication et la différenciation des lymphocytes B et T sélectionnés par leur rencontre avec l’antigène. ● ● Les interleukines ne sont pas spécifiques des antigènes mais elles n’agissent que sur des lymphocytes qui ont rencontré l’antigène. En effet, les lymphocytes n’expriment des récepteurs aux interleukines à leur surface qu’après avoir été activés. ● Lors d’une infection par le VIH, le nombre de LT4 de l’organisme diminue. La différenciation des lymphocytes n’a pas lieu. Des maladies opportunistes s’installent car les défenses immunitaires s’affaiblissent. L’erreur classique à éviter Les lymphocytes B et T n’exercent pas le même type de surveillance. Les lymphocytes B contrôlent le milieu extracellulaire (antigènes isolés) tandis que les lymphocytes T contrôlent le milieu cellulaire (cellule infectée). 147 CHAPITRE 6 IMMUNOLOGIE 5 Les vaccins Pour prévenir les infections microbiennes, on dispose actuellement d’une gamme variée de vaccins efficaces. Leur principe de base est identique, ils mettent en jeu la mémoire immunitaire. 1. Le système immunitaire garde en mémoire les contacts répétés avec un antigène quantité d’anticorps anti-virus A 0 40 1re injection du virus A atténué temps (jours) 2e injection du virus A atténué ● Au cours d’un second contact avec un antigène, on observe que la réponse immunitaire est plus rapide et plus intense (10 à 100 fois). Cette réaction s’explique par l’existence de LB et de LT mémoire qui se différencient lors du premier contact avec l’antigène et restent présents longtemps dans l’appareil circulatoire. Ils réagiront ainsi très rapidement lors du second contact et permettront la mise en place d’une réponse immunitaire plus efficace. 6-6. Réaction du système immunitaire à un contact répété avec un même antigène. ● C’est cette mémoire immunitaire qui permet de comprendre l’immunisation. Un individu qui a été en contact une première fois avec un antigène est en effet protégé lors d’un second contact avec ce même antigène. C’est ce qui explique que de nombreuses maladies ne peuvent se déclarer qu’une fois dans la vie d’un individu. 2. Les vaccins stimulent la mémoire immunitaire ● Un vaccin est une préparation contenant des antigènes inoffensifs provenant d‘un microbe pathogène. Son injection entraîne donc un premier contact avec l’antigène. ● Lors d’un contact ultérieur, le système immunitaire réagit plus rapidement et plus efficacement, ce qui aboutit à l’élimination du pathogène. 148 savoir-faire cours s u j e t s b ac corrigés ● Actuellement, des recherches sont menées pour trouver un vaccin contre le VIH, virus responsable de millions de mort à travers le monde du fait d’une incapacité du système immunitaire à l’éliminer. Une des difficultés rencontrées dans la mise au point du vaccin est liée au fait que ce virus possède un génome très variable et que les protéines exposées à sa surface changent rapidement. ● activation du lymphocyte par contact récepteur-antigène + expansion clonale : multiplication de la cellule activée + différenciation LB LB mémoire plasmocyte LT8 LT cytotoxique LT4 LT4 mémoire sécrétion d’anticorps neutralisation des antigènes et facilitation de la phagocytose + LT helper sécrétion d’interleukines sécrétion de perforine : lyse des cellules infectées activation de la multiplication et de la différenciation des lymphocytes stimulation 6-7. Schéma bilan des étapes de la réponse immunitaire. L’erreur classique à éviter La vaccination permet de faire produire à l’organisme des cellules mémoire (LB et LT) spécifiques d’un antigène donné. Ces lymphocytes mémoire sont des cellules à durée de vie plus longue que les lymphocytes classiques mais ils disparaissent au bout de quelques années, ce qui implique de faire de nouvelles injections (rappels). Le sérum d’un individu est la fraction du sang dépourvue des cellules sanguines et d’une protéine qui intervient dans la coagulation. Un transfert d’immunité par injection de sérum ne peut donc être dû qu’à des anticorps. 149 CHAPITRE 6 IMMUNOLOGIE 6 Le phénotype immunitaire Le répertoire des anticorps et des récepteurs des lymphocytes T présents dans l’organisme à un instant donné de la vie d’un individu constitue le phénotype immunitaire. Il est déterminé par le génotype de l’individu mais peut être modifié par l’environnement. 1. La diversité des récepteurs des lymphocytes est d’origine génétique Pour faire face à la grande diversité des antigènes du milieu extérieur, le système immunitaire dispose d’une importante gamme de récepteurs situés sur la membrane des lymphocytes B et T. Il existe d’ailleurs davantage de récepteurs lymphocytaires différents que de gènes dans l’organisme ce qui signifie que des mécanismes complexes de recombinaison génétique permettent de créer cette immense diversité. 2. Le nombre de lymphocytes portant un même récepteur de membrane varie au cours du temps A. La sélection des récepteurs lymphocytaires après leur formation Les récepteurs des lymphocytes sont créés aléatoirement. Il est donc possible que certains des lymphocytes reconnaissent des constituants de l’organisme et provoquent leur élimination. Ces cellules qualifiées d’autoréactives, sont éliminées après leur formation. B. La sélection des récepteurs lymphocytaires par contact avec l’antigène Il n’existe que quelques exemplaires circulants de chaque type de lymphocyte. Lorsque l’environnement d’un individu est modifié par contact avec un antigène, les lymphocytes aptes à reconnaître cet antigène grâce à leur récepteur spécifique sont sélectionnés et se multiplient : leur nombre augmente rapidement puis ils subissent une différenciation qui crée des lymphocytes B ou T mémoire, spécifiques de cet antigène. C’est cette capacité du système immunitaire à évoluer face à l’environnement qui fait toute son efficacité. 150 cours savoir-faire s u j e t s b ac corrigés C. La vaccination fait évoluer artificiellement le phénotype immunitaire de l’individu L’injection d’un vaccin provoque un contact de l’organisme avec un antigène inoffensif. La reconnaissance de l’antigène provoque une sélection de lymphocytes spécifiques et assure la protection du sujet lors d’un second contact en créant une mémoire immunitaire propre à cet antigène. 3. Les mécanismes immunitaires mis en place après la rencontre avec l’antigène définissent l’immunité acquise On distingue au sein de l’organisme deux types d’immunité : – l’immunité innée qui correspond à l’ensemble des processus immédiatement mobilisables lors d’une première rencontre avec l’antigène. Les cellules phagocytaires font partie de l’immunité innée ; – l’immunité acquise définie comme l’ensemble des processus qualitatifs et quantitatifs mis en place après ce premier contact. Les étapes de sélection de lymphocytes spécifiques de l’antigène, de leur multiplication et de leur différenciation appartiennent à l’immunité acquise. Les plasmocytes et LT cytotoxiques qui n’existent pas avant le premier contact avec l’antigène appartiennent à l’immunité acquise. L’erreur classique à éviter Un vaccin n’agit pas de façon directe. Il ne permet pas directement l’élimination des agents pathogènes. La protection assurée par un vaccin est liée à une stimulation des défenses immunitaires de l’individu. 151