Technologie des circuits liés aux conversions numériqueanalogique et analogique-numérique Le développement des techniques d'intégration à grande échelle a permis la réalisation de circuits numériques de plus en plus complexes et de plus en plus rapides. Les informations traitées étant la plupart du temps d'origine analogique, il s'ensuit une demande importante de convertisseurs qui sont utilisés dans de nombreux domaines. Dans le cas d’une conversion de l’analogique vers le numérique, le signal analogique est « observé » à intervalles de temps fixe ; on parle d’échantillonnage. Plus le signal analogique varie rapidement, plus la fréquence d’échantillonnage devra être importante, et plus le convertisseur analogique numérique (CAN ou ADC pour « analog to digital converter ») devra être rapide. A chaque instant d’échantillonnage, la valeur du signal analogique est convertie en valeur binaire sur un nombre de bits dépendant de la précision requise pour l’application. Plus le nombre de bits est important, meilleure est la résolution, et plus précis devra être le CAN. Le produit "nombre de bits - fréquence d'échantillonnage" est limité par le savoir-faire technologique comme le montre la diagonale sur la caractéristique suivante où sont répertoriées les principales applications. nombre de bits 24 audio télécommunication sonars radars mesures TV et radio numérique 16 12 oscilloscope numérique 8 1 kHz 1 MHz 1 GHz fréquence d'échantillonnage La vitesse de commutation des composants limitera la vitesse tandis que les différentes erreurs (tolérance des composants, tension de décalage des amplificateurs) limiteront la précision. Le problème est identique que l’on considère un CAN ou un CNA (convertisseur numérique analogique ou DAC pour « digital to analog converter »). Pour comprendre les problèmes de précision, il faut être conscient du fait, pour prendre un exemple extrême, qu'un convertisseur 24 bits de 10 V pleine échelle doit être capable de traiter des tensions à 10/224=0,6 µV près. 1. Caractéristiques idéales et réelles La figure ci-après représente la caractéristique idéale d'un convertisseur analogique-numérique (CAN) et celle que l’on obtient réellement avec un circuit limité en résolution (ici deux bits afin de simplifier la figure). Dans le cas d’un convertisseur idéal (nombre de bits infini), il faut alors considérer la graduation de l’axe des ordonnées comme les deux bits de poids fort d’une suite infinie. Denis Rabasté IUFM Aix Marseille 1/1 technologie des circuits liés aux conversions numérique-analogique et analogique-numérique sortie numérique 11 caractéristique idéale q CAN 2 bits 10 01 caractéristique réelle 00 tension pleine échelle tension d'entrée analogique Le quantum q est défini comme la plus petite variation de la tension analogique produisant une variation du code numérique, d'où : tension analogique pleine échelle crête à crête q= 2N N où "N" est le nombre de bits du convertisseur, 1/2 étant appelé la résolution du convertisseur. Il existe une confusion fréquente entre ces deux termes "N" étant souvent désigné comme la résolution par les constructeurs. De même le quantum est souvent désigné par le terme LSB (Leat Significant Bit : bit de plus faible poids) par référence à la correspondance qui existe entre ces deux notions. Plus le quantum sera grand (donc plus le nombre de bit sera faible) et plus l’erreur, dite de quantification, entre la valeur à l’entrée du CAN et celle numérisée sera grande. Pour un nombre de bit fixé, l’erreur relative due à la quantification est plus importante si le signal analogique est faible. C’est la raison pour laquelle, la caractéristique du CAN est décalée d’un demiquantum sur la gauche, comme le montre la figure suivante dans le cas d’un convertisseur 3 bits ; afin de récupérer l’intégralité de la tension pleine échelle, le demi-quantum manquant est rajouté à droite de la caractéristique. sortie numérique 111 110 caractéristique réelle caractéristique idéale 101 100 011 010 001 000 CAN 3 bits tension d'entrée analogique tension pleine échelle Pour un convertisseur numérique-analogique (CNA), on obtient une caractéristique réelle composée de points, les valeurs intermédiaires ne pouvant être fournies par la partie numérique, comme le montre la figure suivante. On peut constater, sur la figure de gauche dans le cas simple d’un convertisseur 2 bits, que l’expression du quantum est alors la tension pleine échelle divisée par 2n-1. Dans le cas d’un convertisseur réel, toujours pour diminuer l’erreur relative de quantification pour les faibles valeurs, que la caractéristique réelle est décalée d’un demi-quantum vers la gauche, comme on le voit sur la figure suivante à gauche. Denis Rabasté IUFM Aix Marseille 2/2 technologie des circuits liés aux conversions numérique-analogique et analogique-numérique tension de sortie analogique tension pleine échelle tension de sortie analogique caractéristique réelle CNA 2 bits caractéristique idéale q caractéristique idéale caractéristique réelle q CNA 3 bits entrée numérique 110 100 101 011 010 001 000 11 10 01 00 entrée numérique 111 tension pleine échelle Les caractéristiques présentées ici concernent des convertisseurs unipolaires, la tension analogique n’étant pas négative. Pour un convertisseur bipolaire (tension analogique positive ou négative), les caractéristiques deviennent alors : sortie analogique sortie numérique 111 110 100 101 110 111 CNA bipolaire 3 bits 011 CAN bipolaire 3 bits entrée numérique entrée analogique 000 001 010 101 100 011 010 001 000 Le codage utilisé par les convertisseurs est le binaire naturel dans le cas d'une conversion unipolaire et le binaire décalé dans le cas d'une conversion bipolaire (ce qui simplifie la structure du convertisseur). 2. Rappel des principaux résultats de la théorie de l'échantillonnage 2.1. Fréquence d'échantillonnage L’échantillonnage d’un signal peut être vu mathématiquement comme la multiplication du signal par une suite d’impulsion à la fréquence d’échantillonnage (suite d’impulsions appelée « peigne de Dirac »). Lorsque l’on souhaite restituer ce signal après un éventuel traitement, le CNA va « bloquer » les valeurs des impulsions pour obtenir un signal en marche d’escalier, qui sera ensuite lissé par un filtre passe-bas. La figure suivante nous montre l’exemple d’un signal sinusoïdal de 1 kHz (période 1 ms) échantillonné à 16 kHz. Le signal quantifié, qui n’est qu’une suite de nombres, n’a pas été représenté. Denis Rabasté IUFM Aix Marseille 3/3 technologie des circuits liés aux conversions numérique-analogique et analogique-numérique 5 amplitude 4 3 2 1 0 -1 -2 -3 -4 -5 0 5 amplitude 4 3 2 1 0 -1 -2 -3 -4 -5 0 6 amplitude 4 2 0 -2 -4 -6 0 5 amplitude 4 3 2 1 0 -1 -2 -3 -4 -5 0 signal entré, peigne de Dirac (V) temps (s) (V) 1e-3 2e-3 3e-3 signal échantillonné 4e-3 5e-3 1e-3 2e-3 3e-3 signal bloqué 4e-3 5e-3 1e-3 2e-3 3e-3 signal de sortie filtré 4e-3 5e-3 1e-3 2e-3 4e-3 5e-3 temps (s) (V) temps (s) (V) temps (s) 3e-3 Le théorème de Shannon Nyquist nous indique qu’afin de pouvoir restituer le signal, la fréquence d’échantillonnage doit être au moins deux fois supérieure à la fréquence maximale du signal numérisé. La figure suivante donne l’exemple d’un signal sinusoïdal de 12 kHz échantillonné à 16 kHz ; le théorème n’étant pas respecté ; on peut constater que le signal restitué n’est pas le même que celui numérisé. 5 amplitude (V) 4 3 2 1 0 -1 -2 -3 -4 -5 0 2e-4 5 amplitude (V) 4 3 2 1 0 -1 -2 -3 -4 -5 0 2e-4 6 amplitude (V) 4 2 0 -2 -4 -6 0 2e-4 5 amplitude (V) 4 3 2 1 0 -1 -2 -3 -4 -5 0 2e-4 Denis Rabasté IUFM Aix Marseille signal entré, peigne de Dirac 4e-4 6e-4 8e-4 signal échantillonné 10e-4 12e-4 temps (s) 14e-4 4e-4 6e-4 8e-4 signal bloqué 10e-4 12e-4 temps (s) 14e-4 4e-4 6e-4 8e-4 signal de sortie filtré 10e-4 12e-4 temps (s) 14e-4 10e-4 12e-4 temps (s) 14e-4 4e-4 6e-4 8e-4 4/4 technologie des circuits liés aux conversions numérique-analogique et analogique-numérique Il est donc absolument nécessaire d'éliminer du signal d'entrée d'un CAN, toute fréquence ne satisfaisant pas la condition de Shannon, par un filtre passe bas dit "filtre anti-repliement". Analogie Un exemple de sous échantillonnage peut être observé sur une roue de voiture roulant rapidement la nuit, éclairée par les lampadaires urbains (éclaire à 100 Hz) : la roue semble tourner à l’envers. On observe la même chose au cinéma (24 images/s) avec les diligences des westerns. 3. Principaux CAN De nombreuses structures de CAN existent, certaines favorisant la rapidité, d’autres la résolution, certaines extrêmement complexes, d’autres faisant appel a des concepts pointus en traitement du signal. Passons en revue quelques exemples simples. 3.1. Convertisseur parallèle ou "flash" Comme son nom l'indique ce convertisseur est le plus rapide. C'est aussi le plus facile à comprendre. Une tension de référence alimente un pont de résistances, chaque tension de sortie du pont correspondant à la précédente augmentée d'un quantum. Le signal à convertir est comparé à tous ces niveaux par des comparateurs dont les sorties vont passer au niveau logique 1, du plus bas jusqu'à celui dont la sortie du pont correspond à la valeur du signal incident. Un système combinatoire convertit alors la valeur dans le code désiré. tension de référence entrée analogique R/2 + - R + - R + - R décodeur sorties numérique + - R/2 La rapidité de conversion se paye par une complexité importante : pour un convertisseur N bits il faut 2N-1 comparateurs. Ce principe est donc réservé aux convertisseurs rapides de faible précision. Les convertisseurs utilisant ce principe on généralement 8 bits et peuvent fonctionner à 100 M ech/s (108 échantillons par secondes ou 100 Meps ou 100 M sps pour « mega samples per seconds »). Analogie Ce mode de fonctionnement est comparable à un thermomètre à mercure dont la hauteur de mercure serait convertie en binaire ? mentalement par un observateur. La température a un rôle similaire à la tension analogique, la hauteur de mercure à celui du nombre de 1 successif en sortie des comparateurs, et l’observateur à celui du système combinatoire de décodage. 3.3. CAN à approximations successives Le principe consiste à faire circuler un NL1 dans un registre (dit registre à approximations successives) du poids fort vers le poids faible ; la valeur numérique en sortie du registre est convertie en analogique par un CNA. Denis Rabasté IUFM Aix Marseille 5/5 technologie des circuits liés aux conversions numérique-analogique et analogique-numérique CNA sorties numérques + entrée analogique registre à approximations successives Horloge de période T Cette grandeur analogique est comparée au signal à convertir et suivant le résultat on gardera ou non le NL1 à la place où il était. Au coup d'horloge suivant on placera un NL1 dans le bit voisin de droite. Le principe est illustré sur la figure suivante pour un CAN 3 bits. tension pleine échelle (PE) tension de sortie du CNA tension d'entrée à convertir PE/2 lancement de la convertion fin de la convertion temps 0 T 100 2T 110 3T 101 101 101 valeurs dans le registre Ce convertisseur présente un bon compromis entre rapidité, simplicité et précision. La vitesse de conversion dépend essentiellement du nombre de bits (il faut autant de coups d’horloge que de bits), de la fréquence d'horloge et du CNA utilisé. Classiquement on trouve des convertisseurs 12 bits avec un temps de conversion de l’ordre de 10 µs. Analogie Une pesée avec une balance à plateau (dite de Roberval) se fait de la même manière (si on suppose le poids totalement inconnu entre 0 et une valeur maximale). On place dans un premier temps un poids correspondant à la moitié de la valeur maximale (premier NL1 dans le registre) et suivant le sens dans lequel la balance penche (sortie du comparateur) on garde ou non ce poids. Puis on recommence avec un quart de la valeur maximale etc…. 3.4. CAN à rampe CAN simple rampe Bien que peu utilisé, le convertisseur simple rampe permet de comprendre les convertisseurs double rampe. Une tension Eref de référence est intégrée au sein d’un générateur de rampe, la sortie de l'intégrateur étant comparée au signal à convertir Ex. entrée analogique ordre de conversion + générateur de rampe Denis Rabasté IUFM Aix Marseille Horloge de période T & compteur sorties numérques 6/6 technologie des circuits liés aux conversions numérique-analogique et analogique-numérique Jusqu'à l'égalité, un compteur compte les impulsions fournies par une horloge. Si N impulsions sont dans le compteur pendant le temps T de la conversion et si RC représente la constante de l'intégrateur, on a alors : E T E x = ref N RC rampe de pente Eref / R.C tension d'entrée EX temps ordre de conversion N.T Les dérives de l'horloge et de la constante de l'intégrateur font que la précision est mauvaise, aussi utilise t-on de préférence un convertisseur double rampe: CAN double rampe Le signal à convertir est d'abord intégré pendant un temps N1T fixé au sein d’un générateur de rampe. On intègre ensuite une référence de signe opposé à la tension à convertir, jusqu'à 0 volt, ce qui correspond au temps NT. entrée analogique générateur de rampe tension de référence ordre de conversion + & Horloge de période T logique de contrôle On a alors : Ex = compteur sorties numérques Eref N N1 rampe de pente EX/ RC rampe de pente -EREF/ RC temps ordre de conversion N1.T N.T Les inconvénients mis en évidence précédemment ont disparu, l’expression ne dépendant plus de R, ni de C, ni de T. On obtient ainsi une excellente précision, la résolution atteignant classiquement 24 bits sur les CAN du marché. Le temps de conversion étant cependant très important, couramment 2.5 conversions par secondes, soit 0,4 s pour une conversion, ce CAN est réservé à la numérisation de signaux issus de capteurs de température, pression etc. Il est également couramment utilisé dans les multimètres. Afin d'augmenter la vitesse de conversion, certains constructeurs proposent des CAN triple rampe, où la phase d'intégration de la référence se fait d'abord avec une faible constante de temps pour gagner en vitesse, puis plus lentement pour détecter correctement le passage par 0 et améliorer ainsi la précision. Denis Rabasté IUFM Aix Marseille 7/7 technologie des circuits liés aux conversions numérique-analogique et analogique-numérique 3.6.2. CAN à convertisseur fréquence tension Dans ce type de conversion l'amplitude du signal est convertie en fréquence. Par mesure de cette fréquence (comptage d'impulsions de fréquence connue sur une période du signal incident), on obtient la valeur numérique recherchée. Ce principe est intéressant en milieu bruité lorsqu'on souhaite transmettre les informations d'un capteur à une carte à µP ou µC éloignée. Le convertisseur tension fréquence est placé sur la carte capteur et l'information est transmise sur la liaison sous forme d'impulsions, beaucoup moins sensibles aux parasites qu'un signal purement analogique. La carte numérique effectue ensuite le comptage nécessaire. Ce procédé est évidement réservé aux phénomènes lents. 3.7. CAN compatible avec µP Pour satisfaire cette compatibilité le CAN doit posséder : - des sorties 3 états - une ou plusieurs entrées de sélection - une entrée de début de conversion (start), faisant souvent office de sélection - une sortie de fin de conversion (EOC), provoquant une interruption ou testé par le µP. 3.8. Conclusion La figure ci-après résume l'utilisation des principaux types de convertisseurs en fonction du problème à résoudre. nombre de bits 24 rampe 16 approximations successives 8 flash 1 Hz 1 kHz 1 MHz fréquence d'échantillonnage 1 GHz 4. Convertisseurs numérique-analogique 4.1. CNA à résistances pondérées Le principe est donné par la figure ci-après pour un convertisseur 4 bits : B0 2 3R = 8 R B1 2 2R = 4 R B2 2 1R = 2 R B3 2 0R = R R IA + VA V REF Pour un convertisseur N bits, la tension de sortie vaut : VA =-RIA =Vréf(BN0 + BN1-1 +.....+BN0 ) Les limitations de ce convertisseur sont importantes : Denis Rabasté IUFM Aix Marseille 2 2 2 8/8 technologie des circuits liés aux conversions numérique-analogique et analogique-numérique - la dynamique de valeur de résistance est très grande, de R à 2N-1R pour un convertisseur N bits. Vu la plage importante de valeurs de résistances, il sera difficile de rendre négligeable la résistance des interrupteurs (rDS ON) devant les plus faibles éléments, l'erreur maximale devant rester inférieure à un demi-quantum. - à chaque commutation, il faut établir un courant dans une résistance, ce qui ralentit le fonctionnement (capacités parasites). L'utilisation de ce type de convertisseur n'est guère envisageable pour un nombre de bits supérieur à 4. 4.2. CNA à réseau R/2R Dans la figure ci-après, on reconnaît comme pour le CNA précédent un ALI, réalisant la conversion courant tension : R R R R 2R R VREF 2R 2R 2R IA B N-1 B1 B0 + VA Le réseau R/2R est basé sur le principe suivant : - à gauche de chaque nœud, la résistance vue en regardant vers la droite vaut donc 2R en parallèle avec 2R, soit R, quelle que soit la position des interrupteurs. - à droite de chaque nœud, la résistance vue en regardant vers la droite vaut 2R quelle que soit la position des interrupteurs (le potentiel sur la borne moins de l’AO est nul). A chaque nœud, le courant se divise donc en deux valeurs égales. On retombe sur le même fonctionnement que le convertisseur précédent, sans les problèmes de dynamique de résistance et d'établissement de courant. Remarque : si la référence de tension est générée de manière externe au circuit intégré, celui-ci effectue la multiplication du code numérique par la tension de référence, d'où le nom donné de CNA multiplicateur (Multiplying DAC). Suivant que le code numérique est signé ou non, on obtient alors avec une tension signée, une multiplication 2 ou 4 quadrants. 5. Echantillonneurs-bloqueurs (sample-and-hold amplifier) La numérisation d'un signal nécessite que celui-ci soit stable le temps de la conversion, ce qui justifie dans certains cas la présence de l'échantillonneur-bloqueur. Le principe d’un échantillonneur bloqueur consiste à mémoriser la valeur de la tension à numériser dans un condensateur au moment de l’échantillonnage. Pour cela, un interrupteur (transistor ou diodes) commandé par des impulsions à la fréquence d’échantillonnage permet la charge d’un condensateur par la tension à numériser. Ce condensateur est chargé par un amplificateur suiveur, ce qui évitera de perturber le signal à numériser par le courant appelé. De même, afin d’éviter que le condensateur ne se décharge pendant le reste de la période, on utilisera un second suiveur. Denis Rabasté IUFM Aix Marseille 9/9 technologie des circuits liés aux conversions numérique-analogique et analogique-numérique - - + + VS C VE TE Denis Rabasté IUFM Aix Marseille 10/10