Position de l’Union Belge des Annonceurs (UBA) dans le cadre de son audition au Parlement de la Communauté française dans le cadre des Etats généraux des médias d’information. “Acteurs, marchés et stratégies” 7 avril 2011 Le 7 avril dernier, l’Union Belge des Annonceurs (UBA) a été conviée au Parlement de la Communauté française pour s’exprimer sur le sujet “acteurs, marchés et stratégies” dans le cadre des Etats Généraux des Médias d’Information. Ces derniers sont organisés par le Parlement pour examiner la nature et les conséquences des bouleversements qui affectent le secteur des médias d’information. A ce propos, un premier rapport d’état des lieux (191 p.), reprenant la situation des médias d’information en Belgique francophone, a été rédigé en mars 2011 par les professeurs Frédéric Antoine, UCL, et François Heinderyckx, ULB. En tant qu’association représentative des annonceurs belges, l’UBA compte plus de 180 entreprises membres, de toutes tailles, de tous statuts et de tous secteurs, qui recourent aux différentes techniques de communication existantes, voire en constante évolution, pour promouvoir leurs produits, leurs services, leur notoriété ou leur image. Dans une présentation intitulée “Pluralité des médias et des contenus, un défi permanent pour les annonceurs”, l’UBA a tenu à rappeler, à l’aide de quelques graphiques et analyses, les chiffres‐clés des investissements médias 2010 en Belgique qui pèsent quelque 3,5 milliards EUR. Ces chiffres ont permis à l’assemblée de comprendre le poids de notre industrie et les liens de cause à effet entre les investissements médias et la croissance économique de notre pays. De source indéniable, si les entreprises sont le moteur de l’économie, la communication est le moteur de nos entreprises. Ensuite, après avoir dressé quelques constats d’évolutions de la société et du secteur, l’UBA rappelle soutenir un environnement de communication efficace, rentable, durable et mesurable. Elle encourage également les médias à développer des contenus de qualité, intégrant à la fois de manière créative et innovante, les supports et les contenus, afin de répondre à la problématique de fragmentation des audiences et renforcer, dans ce cas‐ci, un ancrage culturel fort en Communauté française. Elle appele aussi les cellules rédactionnelles, off et online, à mieux se structurer. Le monde de la communication a sensiblement changé ces dernières années vu l’avènement des nouvelles technologies et des canaux de communication qui en découlent. Ce changment est dû à la dynamique propre de la technologie et à son usage. De nouveaux supports de communication (mobile, idTV, médias sociaux, ect.) ont vu le jour ainsi de nouveaux formats publicitaires innovants en réponse à la consommation fragmentée des médias. En guise de conclusion, l’UBA met en exergue la responsabilité de chaque acteur quant au soin accordé au contenu rédactionnel et à la place de la publicité au sein d’un support. Ceci privilégie la pérénnité des marques. L’exposé se clôture par une séance de questions‐réponses.