II- priorité de la politique monétaire.

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PLAN
I-Définition
II- priorité de la politique monétaire
A- Politique Keynésienne (lutte contre le chômage)
B- Politique monétariste (lutte contre l’inflation)
III- objectifs de la politique monétaire
A-Objectifs finaux
A1-Taux de croissance de l’économie
A2- taux d’inflation
A 3- L’équilibre de la balance des paiements
B- Les objectifs intermédiaires
B1-Croissance de la masse monétaire
B2- niveau de taux d’intérêt
B3- stabilité de taux de change
IV- Instruments de la politique monétaire
A-Intervention directe sur le crédit
A1-Encadrement de crédit
A2- fixation des taux d’intérêt
B-Action sur les liquidités bancaires
B1- réserves obligatoires
B2- taux d’intérêt directeur
B3- Open Market
B4- avances de la banque centrale
V-Evolution de la politique monétaire au Maroc.
A-Mécanisme de contrôle direct
A1- encadrement de crédit
A2-Emplois obligatoires
A3-Réescompte auprès de BAM
A4- Sélectivité dans la distribution des crédits
B-Mécanisme de contrôle de marché (indirect)
B1- Action sur le taux d’intérêt
B2-Avance de BAM
B3- Open Market
CONCLUSION
I- Définition.
La politique monétaire fourni la liquidité nécessaire
tout en veillant à stabilité de la monnaie.
La quantité de la monnaie en circulation ne doit pas
être trop faible car les agents économique seront obliger de
limité leurs activité économiques (consommation,
production, investissements…), à l’inverse une quantité
abondante provoque un pouvoir d’achat supérieur à la
quantité des biens disponibles ce qui peut agir sur les prix
en augmentation (inflation).
II- priorité de la politique
monétaire.
A-
B-
Politique Keynésienne (lutte contre le
chômage).
Politique monétariste (lutte contre
l’inflation).
Deux objectifs antagonistes : l’emploi et stabilité des
prix.
PRINCIPE
INSTRUMENT
RESULTATS
Lutte contre
le chômage
(pol
keynésienne
Lutte contre
l’inflation
(politique
monétaire)
S
Baisse de
taux d’intérêt développeme
nt de la Dde
-croissance
de
l’investissem
ent
-crédit
abondant et
bon marché
-croissance
économique
Hausse des
-réduction de
taux
la masse
monétaire
-diminution
de
l’investissem
ent
-baisse de la
Dde
Tassement et
la croissance
Plein emploi
et inflation
Désinflation
et chômage
On constate que la lutte contre l’inflation entraine une
dégradation de la situation de l’emploi, tandis que la lutte
contre le chômage accentue le risque de l’inflation.
III- objectifs de la politique
monétaire
A-
Objectifs finaux
A1-Taux de croissance de l’économie
La politique monétaire assure une croissance non
inflationniste si la croissance de la masse monétaire suit la
croissance de l’économie réelle.
A2- taux d’inflation
Une politique monétaire expansive permet de réduire
le chômage en détriment de la stabilité des prix, à l’inverse
lors du période de croissance accéléré, la politique
monétaire doit permettre de limiter la tension inflationniste
par la hausse des taux et la contraction de l’activité qu’en
résulte.
A 3- L’équilibre de la balance des
paiements
Si un pays est confronté à un déséquilibre extérieur, une
politique monétaire restrictive permet d’attirer les capitaux
et la dépréciation de la monnaie
B-
Les objectifs intermédiaires
Se sont des variables sur lesquelles les instruments de
la politique monétaire agissent directement.
B1- Croissance de la masse monétaire
Les autorités monétaires ont progressivement adopté
cet objectif intermédiaire afin de guider leur politique
monétaire au niveau de taux d’intérêt.
B2- niveau de taux d’intérêt
Il conditionne le niveau des investissements ainsi les
places financières.
B3- stabilité de taux de change
La banque centrale définie un taux de change
d’équilibre et ses force de défendre cette parité.
IV-
A-
Instruments de la politique
monétaire.
Intervention directe sur le crédit.
A1-Encadrement de crédit.
Est le procédé par lequel les autorités monétaires
limitent l’extension du concoure bancaire en leurs
fixant un taux maximum d’extension au cours d’une
période déterminée. Il a été instauré au Maroc entre
1969 et 1972 puis repris en juillet 1976 et de nouveau
abandonnée en Janvier1991 au profit d’une pratique
des taux.
A2- fixation des taux d’intérêt.
Les taux sont administrés et ne pouvaient accéder
un seuil maximum qui est fixé par les autorités
monétaires pour chacune de différentes catégories de
crédit.
B-
Action sur les liquidités bancaires.
B1- réserves obligatoires.
Chaque établissement bancaire est tenu de
constituer des réserves monétaires obligatoires
bloquées dans un compte non rémunéré auprès de
l’institution d’émission (Banque centrale), ce taux
concerne aujourd’hui tous les dépôts en dirhams de la
clientèle de la banque à l’exclusion des dépôts en
dirham convertible.
B2- taux d’intérêt directeur.
La banque centrale assure le refinancement des
banques en harmonie avec l’expansion prévue des
crédits dans le cadre de la politique monétaire, cette
mesure permet à l’institut d’émission d’intervenir
activement dans le cadre de le procédure de l’appel
d’offre d’exercer une action sur les crédits en
augmentant ou diminuant les taux directeurs qu’elle
applique sur ses avances ainsi que le volume de celleci.
B3- Open Market.
Ces opération sont celles qui confèrent à toute
banque centrale la possibilité d’agir sur les taux
pratiqués au niveau des marchés des capitaux (et
ainsi sur le volume de leurs liquidités) en influant sur
ces taux soit à la hausse par l’achat de titres publics
(une demande soutenue pouvant augmenter
fortement les taux) ou encore à la baisse en vendant
ces titres (une offre importante pouvant au contraire
faire décroitre sensiblement les taux y afférents).
B4- avances de la banque centrale.
Les banque peuvent recouraient au refinancement
de la banque centrale en cas de ressèment de leurs
trésorerie. En constate deux types d’avance :
- Les avances à 7 jours par voie d’appel d’offre et
sont assortie d’un taux fixe qui constitue le taux
directeur de la politique monétaire.
- Les avances à 24 heurs : sont réalisée à l’initiative
des banques dont les demandes peuvent être
satisfaites totalement ou partiellement.
V- Evolution de la politique
monétaire au Maroc.
Du dirigisme vers les instruments de marché :
A-
Mécanisme de contrôle direct.
A1- encadrement de crédit.
A2-Emplois obligatoires.
Constitue à la fois des réserves obligatoires non
rémunérés et de portefeuille présentant un certains
nombre de caractéristiques :
-
-
Réserves obligatoires ;
Le plancher d’effets publics : c’est le portefeuille
minimum que chacun des établissements
bancaires devraient détenir en bons de trésor
Les bons de caisse CNCA à un an et sont destinés à
promouvoir le financement des projets agricoles
par l’accroissement des ressource de la CNCA
A3-Réescompte auprès de BAM
Chaque banque pouvait réescompter auprès de
BAM les crédits à court terme mobilisables quelle
consentait à sa clientèle dans la limite du plafond de
réescompte autorisé.
A4- Sélectivité dans la distribution
des crédits
Cette mesure avait pour objet d’encourager le financement
des secteurs jugés prioritaires.
B-
Mécanisme de contrôle de marché
(indirect).
B1- Action sur le taux d’intérêt.
La libéralisation des taux a été enclenchée
progressivement en touchant d’abord les taux d’intérêt
créditeurs avant d’être étendue aux taux d’intérêts
débiteurs.
B2-Avance de BAM
B3- Open Market
CONCLUSION
AU Maroc, le changement de la politique monétaire s’est
fait de manière nuancée car si les mesures de sélectivité
relative à l’encouragement de certains crédits ont bien été
conservé comme GARDE-FEU dans les emplois obligatoires
à même a été utilisé à des niveaux élevés récemment.
BIBLIOGRAPHIE
- Système bancaire au Maroc: Med Azzedine Berrada
édition 2006;
- Economie monétaire et financière: Omar Belkheiri;
-Dictionnaire d’économie et de sciences sociales: Jean
Yves Capul, édition Mars 2008;
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