Premier Mai 2010 Journée internationale de solidarité de la classe ouvrière et de détermination à défendre les droits de tous et à bâtir le nouveau DÉFENDONS L’ESPRIT ET LA SIGNIFICATION DU PREMIER MAI! TRAVAILLEURS ET OPPRIMÉS DU MONDE, UNISSEZ-VOUS! - Déclaration du Parti communiste du Canada (marxiste-léniniste) En cette importante occasion du Premier Mai 2010, Journée internationale d’unité et de lutte de la classe ouvrière, le Parti communiste du Canada (marxiste-léniniste) transmet ses salutations révolutionnaires aux travailleurs et opprimés du monde qui luttent pour leurs droits, en particulier leur droit de tracer leur destin sans ingérence impérialiste. Le PCC(M-L) salue les travailleurs et tous les Canadiens qui luttent pour leurs droits dans les conditions de l’offensive antisociale brutale et des plans de guerre et d’annexion des riches et de leurs gouvernements. Dans le contexte de cette offensive antisociale qui se mène à l’échelle mondiale et du danger croissant de fascisme et de guerre, le PCC(M-L) attire l’attention sur l’esprit et la signification du Premier Mai. Ils résident dans la maturité et la confiance de la classe ouvrière internationale qui se déclare la seule classe pouvant mener la société hors de la crise de l’insécurité économique et de la guerre, vers une alternative prosociale. Le Premier Mai exprime à la fois la responsabilité internationale de la classe ouvrière d’unir l’humanité contre la guerre et l’exploitation et sa responsabilité nationale de résoudre les problèmes de l’édification nationale moderne pour investir le peuple du pouvoir politique et renouveler l’économie pour en faire une économie qui suffit à ses besoins et qui est basée sur la coopération des véritables créateurs du produit social et dispensateurs des services et leur droit de contrôler la direction de l’économie socialisée. Les responsabilités internationales de la classe ouvrière Pour s’acquitter de ses devoirs internationaux, la classe ouvrière doit établir des gouvernements anti-guerre qui règlent les conflits internationaux sans recourir à la force ou à la menace de guerre. En pratique cela veut dire renverser la tendance à la militarisation de la vie, comme la militarisation de la terre et de l’espace par l’impérialisme américain et la multiplication des bases et des flottes militaires des pays rivaux au sein du système impérialiste d’États. La classe ouvrière doit stopper cette militarisation et ce recours à la force et à la guerre dans le règlement des conflits. Le bien-être et l’avenir de l’humanité et de la Terre Mère dépendent de la capacité de la classe ouvrière à se placer à la tête des peuples et nations et à s’acquitter de ses responsabilités sociales interna.../ 2 tionales. Le devoir d’un gouvernement canadien antiguerre est de rapatrier immédiatement ses soldats de la guerre d’agression sous commandement américain en Afghanistan, de sortir le Canada de l’OTAN et du NORAD et de se défaire de tous ses liens militaires avec l’impérialisme américain, de réclamer le démantèlement de toutes les alliances (514) 522-1373 • [email protected] www.pccml.ca militaires agressives et le retrait des bases militaires et des flottes des territoires souverains et des eaux territoriales des nations et de se joindre à l’humanité progressiste pour exiger que les désaccords internationaux soient réglés sans le recours à la force ou la menace du recours à la force. En pratique cela veut dire que les nations doivent défendre le principe «Un pour tous et tous pour un», interdire l’exploitation internationale par les pays les plus puissants comme une pratique inacceptable dans la vie moderne si l’on veut que l’humanité vive et s’épanouisse dans la paix et se servir de nos ressources collectives pour élever le niveau de vie de tous les peuples et nations dans l’esprit de la solidarité internationale du Premier Mai. Les responsabilités nationales de la classe ouvrière Le Premier Mai amène l’attention de la classe ouvrière sur son rôle central dans l’édification nationale pour investir le peuple du pouvoir souverain et renouveler l’économie sur la base de la coopération et de l’autosuffisance. L’économie renouvelée doit servir les véritables créateurs du produit social et dispensateurs des services et leurs communautés, régions, nations et l’intérêt général de la société. Pour que l’édification nationale puisse avancer, la classe ouvrière doit rejeter le droit de monopole, l’exploitation et la concurrence comme base de l’économie et répudier la notion dépassée que l’économie doit servir les monopoles mondiaux et le privilège de classe des riches. La coopération et l’autosuffisance au niveau des communautés, des régions et de la nation et la solidarité sociale au niveau international doivent devenir la norme en opposition au droit de monopole et à l’exploitation, la concurrence et le privilège de classe des bâtisseurs d’empires. L’exploitation, la concurrence et le privilège de classe des monopoles mondiaux soutenus par les États les plus puissants sont la cause de la dislocation économique, de la crise, de la pauvreté et du développement inégal, et la source des nombreux conflits de nature commerciale et autres qui peuvent rapidement dégénérer en guerres ouvertes. Le droit de monopole et l’impunité des bâtisseurs d’empire foulent au pied les droits des peuples et des nations. Les travailleurs sont la seule force sociale ayant le nombre et la conception du monde moderne nécessaires pour mobiliser le peuple pour restreindre le droit de monopole et placer le droit public à sa place, au centre de l’édification nationale et des relations internationales. Les travailleurs doivent s’organiser en tant que classe en elle-même, pour elle-même et par ellemême. Il faut pour cela rejeter l’accablante influence idéologique et politique des propriétaires du capital. Pour bâtir une puissante Opposition ouvrière, la classe ouvrière doit avoir sa propre pensée, sa perspective et son programme. En établissant une puissante Opposition ouvrière qui se démarque clairement des propriétaires du capital, la classe ouvrière peut mobiliser autour d’elle la vaste majorité des travailleurs qui la composent et trouver des alliés dans les couches moyennes et même parmi les gens d’affaires dont les droits sont attaqués par les monopoles. Le Premier Mai est le moment de réaffirmer le leadership de la classe ouvrière dans les affaires politiques, l’économie et la société, d’affirmer sa détermination à défendre les droits de tous et de transformer la volonté populaire de la classe ouvrière moderne en une volonté juridique ayant une autorité d’État. Le PCC(M-L) lance l’appel à tous à réfléchir à l’esprit et à la signification du Premier Mai dans les endroits de travail, les syndicats, les communautés et au niveau des régions et du pays. En ce Premier Mai 2010, faisons ensemble un autre pas concret pour participer au mouvement pour bâtir une Opposition ouvrière, à la lutte à la défense des droits de tous et pour une alternative prosociale. Travailleurs et opprimés du monde, unissez-vous!