TERMES DE REFERENCE SPECIFIQUES Identification d'un programme d'appui au secteur privé tunisien CONTRAT-CADRE BENEFICIAIRES 2013 - LOT 10 : Commerce, normes et secteur privé Demande de prestation de services n° 2014/342268 EuropeAid/132633/C/SER/multi 1 1. INFORMATION GENERALES 1.1. Contexte socio-économique La Tunisie a pu concrétiser au cours de ces dernières années de nombreux acquis économiques et sociaux. Néanmoins, les effets conjugués de la crise financière de 2008 et de la révolution en 2011 ont affecté les équilibres macro-économiques de la Tunisie. Outre les dommages matériels subis durant les événements de 2011 (4% du PIB), les effets induits de la révolution sur l'économie tunisienne ont été estimés à 14% du PIB. La révolution s'est également accompagnée d'une hausse significative des demandes sociales, avec de nombreuses grèves et "sit-in" concernent plus directement les conditions de travail et les salaires. Le gouvernement a réagi en augmentant les recrutements de fonctionnaires, les salaires de la fonction publique ainsi que les subventions aux produits de première nécessité. A cela, il convient d'ajouter l'impact des chocs d'origine externe subis par le pays au cours des années suivants la révolution : (i) la crise des dettes souveraines et la récession de la zone euro ; (ii) les prix mondiaux élevés des hydrocarbures et (iii) l'instabilité politique régionale. La détérioration de la situation macro-économique au cours de l'année 2013, liée, notamment, à l'instabilité politique et sécuritaire a poussé les autorités tunisiennes à signer un accord de confirmation pour un montant de 1,75 milliards de dollar avec le FMI. Le rétablissement d'une situation constitutionnelle et politique plus stables au début 2014, a un impact positif sur l'économie. Les fondamentaux macro-économiques anticipés pour 2014 restent néanmoins fragiles. Les déficits des balances courante et fiscale sont ainsi attendus à plus de 7% sur l'année 2014. Les données récentes sur le commerce extérieur pour le premier trimestre de l'année 2014 indiquent une détérioration du solde commercial dont le déficit a atteint 3290.3 millions de dinars (contre 2418.9 MD en 2013 et 2615.8 MD en 2012). Cette faible performance est essentiellement imputable à l'accélération des importations des produits énergétiques, qui a connu une hausse de 30.6% par rapport à la même période de l'année dernière, et au recul des exportations des produits agricoles et agroalimentaires de 38. 5 % (à cause de la baisse des ventes de l'huile d'olive de 75% par rapport au premier trimestre 2013) ainsi que celles du phosphate (de 14%). 1.2. Politique Sectorielle Avant la révolution en 2011, la politique nationale pour le développement du secteur privé s'inscrivait dans le cadre des axes de développement prévus dans le XIème Plan (2010-2014), à savoir : (i) stimuler l'investissement privé, particulièrement dans les secteurs à haute valeur ajoutée; (ii) consolider la position macroéconomique de la Tunisie ; (iii) poursuivre l'ouverture progressive de l'économie et la convertibilité et une plus grande flexibilité du dinar ; et (iv) réformer les systèmes d'éducation et de formation pour réduire l'écart entre les compétences recherchées par les employeurs et celles offertes par les chercheurs d'emplois. Suite à la révolution, le gouvernement de transition a présenté sa vision pour la relance de l'économie tunisienne lors de la réunion du G8 en mai 2011. Cette vision portait essentiellement sur l'amélioration de la gouvernance publique, l'investissement en termes d'équipements et d'infrastructures, le développement de capital humain, l’intégration économique dans les marchés internationaux et la modernisation du secteur financier pour financer la croissance. En fin-septembre 2011, le gouvernement a ensuite présenté une nouvelle stratégie décrivant de manière plus détaillé leur vision pour le développement économique et sociale du pays lors de la période 2012-2016. Cette stratégie a pour objectif d’élaborer un nouveau modèle de développement pour la Tunisie favorisant la prospérité et la justice sociale, en proposant dix grandes idées. Dans le domaine économique ces idées portent sur la transformation de la structure de l’économie par la science et la technologie; la création d'une dynamique interne favorable à la productivité, la création et l’initiative libre; ainsi que l'intégration approfondie et agissante de la Tunisie dans l'économie mondiale. 2 Nonobstant les changements de gouvernements et de stratégies de développement pour la Tunisie, les orientations dans le domaine de développement économique restent en faveur des processus d'accroissement du rôle du secteur privé dans l'investissement et d'intégration de l'économie tunisienne dans l'économie mondiale, comme axes fondamentaux pour la relance de l’activité économique générale. Les dernières années, plusieurs réformes au niveau du cadre juridique, telles que la promulgation du code des investissements, le PPP et la réforme fiscale ont été menées par l’Etat en concert avec le secteur privé. Néanmoins, il n'existe actuellement en Tunisie aucun forum institutionnalisé pour faciliter un dialogue public-privé, au sein duquel des reformes économiques seraient priorisées conjointement et le suivi de leur mise en œuvre assuré. Dans le passé, le dialogue public-privé était mené par le gouvernement et l'UTICA, mais depuis la révolution plusieurs autres acteurs se sont introduits sur la scène économique et le système actuel reste ad hoc et peu transparent. Récemment, certaines initiatives ont néanmoins été lancées qui pourraient servir comme inspiration pour un système plus structuré et permanent. Il s'agit notamment du "contrat social" entre le gouvernement, l'UTICA et l'UGTT, ainsi que le Conseil UE-Tunisie pour l'entrepreneuriat, qui est un forum de discussion et d’échange entre les hommes et femmes d'affaires Tunisiens et Européens sur les problématiques relatives à l’entreprise en Tunisie. 1.3. Cadre de coopération avec l’UE Suite à la signature de l'Accord d'Association en 1995, une zone de libre-échange entre l'UE et la Tunisie a été mise en place en 2008, éliminant ainsi toute protection tarifaire sur le commerce de produits industriels. L'instauration de cette zone de libre-échange a été accompagnée par des programmes de "mise à niveau" des entreprises tunisiennes (i.e. vis-à-vis leurs homologues européenne, au cours de laquelle les entreprises tunisiennes ont été appelées à faire preuve d'une grande capacité de flexibilité et d'adaptation. Si les droits de douane ont donc disparu, le commerce entre la Tunisie et l'UE est toujours caractérisé par la présence de barrières non-tarifaires au commerce, dues essentiellement à l'existence de normes de sécurité non-harmonisées, et de différents systèmes de contrôle de la conformité des produits à ces normes. Par ailleurs, les entreprises exportatrices tunisiennes font face à un consommateur européen de plus en plus exigeant en termes de qualité des services et des produits. Afin de répondre à ces exigences, la coopération européenne a prévu depuis 2008, d'une part, un appui en vue de la conclusion à moyen terme d'accords de reconnaissance mutuelle dans le domaine de l'évaluation de la conformité (ACAA) dans les secteurs prioritaires (notamment électrique, mécanique, produits de construction) et, d'autre part, la promotion accrue de la compétitivité des entreprises par le biais d'actions de qualité et de coaching technique et non technique. Suite à la révolution de 2011, l'UE et la Tunisie ont jugé que les conditions étaient réunies pour que ces deux partenaires passent à un niveau supérieur et plus stratégique d'approfondissement de leurs relations et d’intégration, compte tenu d’ambitions réciproques plus élevées. Ainsi, les deux parties ont conclus, le 19 novembre 2012, un accord politique sur un Partenariat Privilégié doté d'un nouveau plan d'action. Ce nouveau statut traduit la volonté des deux parties de s’inscrire dans une dynamique de rapprochement qui dépasse les frontières du libre-échange. Dans le domaine de la coopération économique et commerciale, le Partenariat Privilégié envisage notamment une intégration économique et sociale élargie avec l'Union européenne permettant d’édifier un Espace Economique Commun. Cet axe vise un rapprochement progressif de la législation tunisienne avec l'acquis de l'Union européenne. La Tunisie et l'Union européenne détermineront ensemble les secteurs sur lesquels l'effort de rapprochement se portera de manière prioritaire. Dans la perspective du développement des liens commerciaux et économiques, il est déjà prévu de négocier un accord de libre-échange complet et approfondi (ALECA) entre la Tunisie et l'Union européenne, qui couvrira les domaines de l'agriculture et des services. Enfin, un accord sur l'investissement est prévu, entraînant une ouverture réciproque et une meilleure protection des investissements. 3 1.2.4 Interventions récentes avec l’UE ou autres 1.2.4.1 Projets financés par l'UE a. Appui budgétaire Les Programmes d'Appui à la Relance (PAR) 1,2,3 – mis en œuvre durant la période 2011-2013 aux côtés d'autres bailleurs multilatéraux (Banque mondiale et Banque africaine de développement) – ont visé à appuyer le Gouvernement tunisien dans la mise en œuvre de son programme de relance économique, à restaurer une stabilité macro-économique et réaliser ses objectifs politiques à court terme liés à la transition démocratique en matière de gouvernance démocratique et de gouvernance économique et sociale. Sur le plan de la gouvernance économique, les interventions ont notamment contribué au développement de la micro-finance, la réforme des marchés publics, la rationalisation des contrôles administratifs et financiers, le développement de la comptabilité publique en partie double ou la mise en place d'un cadre législatif et réglementaire guidant les activités de partenariat publicprivé, ainsi que d'une instance nationale de lutte contre la corruption. b. Projets "classiques" d'assistance technique et d'équipements De nombreuses interventions ont été financées par l'UE au profit du secteur privé tunisien, dont notamment le programme ETE : Euro Tunisie Entreprise (1996-2003, 20m EUR) ayant eu pour objectif de consolider la mise à niveau des PME tunisienne, à travers des actions de mise à niveau des entreprises et une simplification de l'environnement des affaires en Tunisie. Le PMI : Programme de Modernisation Industrielle (2003-2009, 50m EUR) a fournis un appui direct aux laboratoires, aux institutions et aux entreprises industrielles et de services liés, dans l’objectif d’améliorer leurs compétences, leurs compétitivités et d’accroitre les exportations tunisiennes. Actuellement, le PCAM : Programme d’appui à la Compétitivité des entreprises et à la facilitation de l’Accès aux Marchés (2011-2016, 23m EUR) est en cours de mise en œuvre, à travers deux composantes principales. La composante 1 ‘’Appui aux entreprises industrielles‘’ contribue à certifier les entreprises tunisiennes selon les normes internationales et à augmenter leur compétitivité à travers des actions de qualité, de coaching technique et de coaching non technique. La composante 2 ‘’Appui à l’infrastructure Qualité’’ fournit de l'équipement pour les laboratoires et autres institutions dans l'infrastructure qualité tunisienne, ainsi qu'une assistance technique pour la mise à niveau de ces institutions. Cette composante intervient dans un premier temps dans les secteurs prioritaires du PCAM (électriques, mécaniques et des produits de construction) dans le souci d'assister dans la préparation de la Tunisie pour la conclusion des accords ACAA avec l'Union européenne. Convenu entre l'UE et le gouvernement de Tunisie en 2012, le PACS : Programme d'Appui à la Compétitivité des Services (2012-2016, 20m EUR) vise à améliorer la performance du secteur des services en Tunisie pour lui permettre de se préparer au mieux à l'ouverture progressive du secteur qui devrait résulter du processus de négociations pour la libéralisation des services dans le cadre de l'Accord de Libre-Echange Complet et Approfondi (ALECA). Le programme fournira une assistance directe aux entreprises de services afin de contribuer à l’amélioration de leur compétitivité et faciliter leur accès au marché, en particulier à l'international. Il permettra également de renforcer les capacités institutionnelles des organisations intermédiaires du secteur. Le programme concentrera ses actions sur 4 sous-secteurs : la santé, les technologies de l'information et de la communication, le transport terrestre et les services professionnels et à l'entreprise. Dans le domaine de la micro finance, l’appui de l'UE est parfaitement aligne sur les priorités énoncées dans la stratégie adoptée par le gouvernement Tunisien en 2011 ‘Vision concertée pour le développement de la microfinance’ et pilotée par le Ministère des finances. L'appui se situe au niveau du renforcement du cadre réglementaire (à travers le Programme d’Appui à la Relance), au niveau meso avec la finalisation de l’étude de faisabilité pour la mise en place d’une centrale des risques et au niveau micro avec le financement de nouveaux réseaux ‘greenfield’ et le développement d’un projet pilote de banque à distance avec Enda inter-arabe. 4 Par ailleurs, le PEE : Programme Environnement Energie (2009-2015, 33m EUR) a pour objectif de contribuer à la réduction de l’impact environnemental des entreprises industrielles, agricoles et touristiques par des actions de prévention et lutte contre la pollution, de renforcement de la sécurité industrielle ainsi que des actions de mise à niveau et des mesures de maîtrise de l’énergie. Le programme fournit également un appui au développement institutionnel des services de l'administration tunisienne en charge de l'élaboration et de la mise en œuvre de la politique environnementale et de l'énergie et a financé des équipements d'une valeur totale de 3m d'Euros pour ces institutions. Enfin, le PASRI : Programme d’Appui au Système de Recherche et de l’Innovation (2011-2017, 12m EUR), a pour objectif global d'améliorer la contribution de la recherche et de l'innovation au développement socio-économique du pays. Le projet est organisé en 3 volets, à savoir la Gouvernance, l’Interfaçage et le Réseautage. Le premier volet permettra d’améliorer la gouvernance du Système de Recherche et Innovation (SRI) et le renforcement des ressources humaines impliquées. Le second volet, occupant la partie la plus importante du budget alloué, se propose d’instaurer un ensemble d’actions pilotes telles que la création de nouveaux métiers liés au SRI (managers de la recherche, du transfert, de l'innovation), le rapprochement des établissements de recherche du monde économique, l’installation d’un Système de Management de l’Innovation (SMI) dans un échantillon de 200 entreprises, l’accompagnement des porteurs de projet innovants dans la phase d’amorçage et l’instauration d’un système de bourses de thèses au sein des entreprise. Enfin, le troisième volet vise à améliorer la capacité de la Tunisie à intégrer les projets de recherche européens (7ème programme cadre de recherche européen) à travers un accompagnement au montage de projets, un renforcement des points de contacts ainsi que des études prospectives et d’impact en matière de R&I. c. Projets de jumelage Dans le cadre du Programme d’Appui à l’Accord d’Association avec l’Union européenne (P3A1) un projet de jumelage "ACAA" a été mis en place, ayant pour objectif d’appuyer la Tunisie dans la préparation d’accords de reconnaissance mutuelle dans les secteurs électrique, mécanique et produits de construction. Ce projet s'est achevé avec succès à la fin du 1er semestre 2009. Actuellement, trois projets de jumelage sont en cours de mise en œuvre dans le domaine de l'infrastructure qualité. Financés sous le P3A2, ces jumelages interviennent au niveau des organismes tunisiens en charge de la normalisation (l'INNORPI), la métrologie (l'ANM) et la surveillance du marché (la DQPC). Les trois projets, qui s'achèveront début 2014, font suite au jumelage ACAA et vise la préparation de la Tunisie pour la signature d'un ACAA dans les secteurs prioritaires. Lors de 2014, l'UE compte financer, à travers le P3AT, un projet de jumelage au profit du Centre technique pour l'emballage (PACKTEC) dans le domaine de la sécurité des matériaux et emballages en contact avec les denrées alimentaires et la prévention de déchets d’emballages, ainsi qu'un projet de jumelage avec l'Office National du Tourisme Tunisien (ONTT) pour la promotion de la qualité dans le tourisme. d. Les banques européennes La Banque Européenne d'Investissement (BEI) a ouvert son bureau à Tunis en 2004 et soutien le développement économique de la Tunisie à travers des prêts au secteur public et aux opérateurs privés à des taux favorables. La BEI dispose également de fonds limités pour des opérations d'assistance technique liées à la préparation ou la mise en œuvre de projets d'investissement, ainsi que des activités en amont des projets comme l’appui à la réforme institutionnelle et législative, les stratégies de développement sectoriel et la formation. Outre ses lignes de crédit au profit de divers secteurs de l'économie tunisienne, la BEI a ouvert en 2012 une nouvelle ligne de crédit de 100 million d'euros au profit des PME tunisiennes. Cette ligne devrait être complétée par une nouvelle ligne du même montant en 2014. L'engagement total de la BEI en Tunisie sur la période 2011-2013 s'élève à 567 millions d'euros. Au niveau régional, la BEI gère la Facilité de Garantie MENA. Ce projet a pour objectif de faciliter l’accès des PME aux financements bancaires en offrant aux banques de la région d'Afrique du Nord et du Moyen Orient des garanties de portefeuille accompagnées d’un programme de renforcement de 5 capacités. Il constitue une offre harmonisée présentée conjointement par la BEI, l’AFD et la SFI, et appuyée par la Facilité d’investissement du voisinage (FIV). Suite aux évènements du Printemps arabe, le mandat de la Banque Européenne de Reconstruction et de Développement (BERD) a été étendu pour démarrer des activités dans la région méridionale et orientale du bassin méditerranéen (région SEMED). En juin 2013, la banque a ainsi inauguré en Tunisie le premier bureau permanent local de cette nouvelle région d'opération. La stratégie de la BERD en Tunisie se concentre sur la restructuration et le renforcement du secteur financier et le financement des entreprises privées. Outre ses activités de financement, la BERD soutient directement les PME tunisiennes à travers deux programmes d’assistance technique dédiés : Le BAS et le EGP. Le BAS (Business Advisory Services) permet aux MPME (<250 employés, CA< 50 millions d'euros) d'accéder à une large gamme de services de conseil fournis par des consultants locaux. Les MPME devraient être capables de financer entre 25 et 75 % du cout total du projet envisagé. La subvention, ne dépassant pas les 10.000 euro, sert à financer des études de marchés, des actions de réorganisation, l'introduction de systèmes informatisés et de l'assistance visant à la certification. L'Entreprise Growth Programme (EGP) met l'accent sur l'amélioration des méthodes de gestion et sur les changements structurels et soutient la mise en place des meilleures pratiques dans les PME grâce aux experts et dirigeants d'entreprises bénéficiant d'une vaste expérience au niveau international. Les clients de ce programme sont des PME ayant entre 200 et 500 employés et un chiffre d'affaires au-dessus 5 millions d'euros. e. Projets régionaux et transfrontaliers En 2014, l'UE lancera trois projets régionaux au soutien du secteur privé dans la région voisinage sud. Il s'agit notamment d'un projet pour l'amélioration de l'environnement d'affaires dans la région (GIZ, €3 millions, jan. 2014 - déc. 2016), un projet "EuroMed Invest" pour promouvoir les partenariats d'affaires et d'investissement en Méditerranéen (ANIMA Investment Network, €5 millions, jan. 2014 – déc. 2016), ainsi qu'un projet pour soutenir le développement d'industries culturelles et créatives dans le Méditerranéen (ONUDI, €5.6 millions, jan. 2014 – juin 2017). SWITCH-Med - Vers des modes de consommation et de production plus durables en Méditerranée (2013-2016) : ce projet encourage la transition des économies du Sud de la Méditerranée vers des méthodes de consommation et de production durables, dans une perspective d'économie verte. Il comprend une composante pour la préparation de plans stratégiques nationaux, mise en œuvre par l’Organisation des Nations unies pour le développement industriel (ONUDI) et le Programme des Nations unies pour l’environnement (PNUE), et un composant de projets de démonstration "SWITCHMED", mise en œuvre par l’ONUDI. Par ailleurs, la Tunisie participe depuis plusieurs années au processus Euromed Charte de l'entreprise / Small Business Act (SBA), qui a pour but d'analyser et comparer l'environnement d'affaires dans les pays du Voisinage Sud. L'OCDE et la fondation européenne pour la formation (ETF) ont récemment terminé une évaluation de la mise en œuvre du SBA dans les pays partenaires, dont les conclusions pour la Tunisie seront présentées à Tunis en mi-juin 2014. f. Projets bilatéraux financés par les états-membres L'Agence allemande de coopération internationale (GIZ) coopère depuis 2008 avec le Ministère de l'industrie pour améliorer la gestion durable des zones industrielles en Tunisie. Ce projet de 4 millions d'Euros se terminera en décembre 2014. Entre 2004 et 2008, la GIZ a également soutenu le Bureau BMN (Bureau de Mise à Niveau) du Ministère de l'industrie et, en 2008, le Programme d'Appui à l'Entrepreneuriat et à l'Innovation (PAEI, 15m d'Euros) est venu soutenir le Ministère dans le domaine de l'innovation. Le programme a, entre autre, formé un pool de consultants locaux pour aider les entreprises dans le processus d'innovation. Le personnel de l‘Agence de transfert de technologie a également été formé et le projet a assisté les Ministères de l‘Industrie et de l‘Enseignement supérieur pour la conception d‘une politique d‘innovation cohérente. 6 La KfW a récemment ouvert une ligne de crédit de 50 millions d'euros au profit des PME tunisiennes, dont les fonds seront répartis entre 2 à 3 banques partenaires. Ces banques profiteront également d'un volet d'assistance technique pour les assister à adopter de nouvelles techniques d'analyse et des technologies appropriées. La ligne sera ouvert pendant une période de 10 ans et offrira des crédits aux PME tunisiennes à un taux d'intérêt bonifié et avec une période de grâce de 3 ans. Le Groupe AFD intervient en faveur du secteur privé en Tunisie depuis 1992, et se décline à travers les financements de PROPARCO et de l’AFD en faveur des PME et d’une façon générale de toutes les initiatives œuvrant à la création d’emplois et de valeur ajoutée. Concrètement, le Groupe appuie la Tunisie avec différents types d’instruments : (i) l’intervention en capital (en direct ou via des fonds d’investissement) afin de répondre aux besoins en fonds propres des entreprises, (ii) les mécanismes de garantie pour pallier les difficultés d’accès des PME au financement bancaire, (iii) l’apport de ressources longues, à des conditions plus ou moins bonifiées, pour encourager par exemple la mise en œuvre de politiques publiques (efficacité énergétique, tourisme, microfinance…), (iv) les services non financiers aux entreprises (clusters, pôles de compétitivité, appui à la création d’entreprises, soutien à l’entreprenariat). L'Italie a récemment ouvert une nouvelle ligne de crédit de 73 millions d’euros (aide liée) au profit des PME tunisiennes. Ce crédit est rétrocédé aux entreprises à un taux d’intérêt de 2,5% pour les prêts en euros et à 4,5% pour les prêts en dinar tunisien. Pour le crédit d’investissement, le minimum et de 55 000 euros (environ 100 000 dinars) et le plafond pour chaque promoteur est de 2,1 millions d’euros. Le délai de remboursement s’étend sur 10 ans au maximum, avec une période de grâce de 3 ans maximum. Pour les crédits de fonds de roulement, le plafond est fixé à 100 mille euros (environ 200 mille dinars), avec une période maximale de remboursement de 12 mois. 1.2.4.2 Projets financés par d'autres bailleurs de fonds Le Fond pour la transition au Moyen-Orient et en Afrique du Nord finance actuellement quatre projets en Tunisie dans les domaines de l'investissement (Set-up of Tunisia Investment Authority, avec la SFI et l'OCDE, 1,5m USD) ; les Partenariats Publics-Privés (Operationalising Public Private Partnerships, avec la BAD et l'OCDE, 2,3m USD) ; l'intégration régionale (Regional Integration through Trade and Transport Corridors, avec la BEI, 3,8m USD) ; et le développement des exportations (Development of SMEs Exports Through Virtual Market Places, avec la Banque Mondiale, 1m USD). La Banque Mondiale a mis en œuvre deux Programmes de Développement des Exportations (PDE) en Tunisie depuis durant les périodes 2000-2005 et 2007-2012. Un troisième programme, pour un total de 50 millions de dollars, est prévu pour financement en 2014. Le PDE a pour but de diversifier les exportations et permettre un meilleur accès aux petites et moyennes entreprises aux marchés extérieurs; de garantir le préfinancement à l`export des entreprises ; et de simplifier, faciliter et dématérialiser les procédures d’importation et d’exportation. Enfin, la banque a démarré en janvier 2014 un projet en soutien d'industries compétitives et de l'innovation, qui vise à mettre en œuvre un système de dialogue public-privé ayant pour but de définir des réformes prioritaires dans 9 à 12 industries prioritaires en Tunisie. Ce projet est mis en œuvre en coopération avec le Premier Ministère. La Société Financière Internationale (SFI) met actuellement en œuvre un projet pour la simplification de l'environnement d'investissement en Tunisie. Ce projet de 2,3m USD comprendra des activités pour améliorer le code d'investissements, éliminer les contraintes sectorielles à la concurrence et améliorer le cadre réglementaire et administratif pour le secteur privé. 7 2. DESCRIPTION DES PRESTATIONS 2.1. Objectif général L'objectif général du présent marché est d'assister la Délégation de l'UE en Tunisie dans l'identification d'un nouveau programme d'appui au secteur privé tunisien pour financement en 2015. Le futur programme devra contribuer à la relance et la croissance économique en Tunisie, à travers une plus grande contribution du secteur privé dans le développement économique. 2.2. Objectif particulier Identifier les principales contraintes au développement du secteur privé tunisien aujourd'hui et proposer les domaines dans lesquels l'UE pourrait fournir un appui technique et/ou financier afin de contribuer au développement du secteur. 2.3. Services demandés Les services suivants seront demandés du prestataire : 2.3.1. A travers une revue documentaire et des entretiens, fournir une étude de l'état de développement actuel du secteur privé tunisien: Revue d'études, rapports et de diverses sources statistiques. Entretiens avec économistes, centres de recherche, hommes d'affaires, et des institutions ou projets pouvant assister les experts dans leur analyse du secteur. Fournir une analyse du secteur privé tunisien avec au minimum le contenu suivant: 1. Analyse macroéconomique du pays 2. Analyse de l'infrastructure économique (routes, ports, internet, etc.) 3. Analyse du secteur financier tunisien 4. Analyse de l'infrastructure des institutions d'appui au secteur privé 5. Principaux secteurs économiques en termes de contribution au PIB, nombre d'entreprises, emploi, etc. 6. Estimation du nombre d'entreprises par secteur et leur distribution par région 7. Analyse des exportations par secteur 8. Analyse SWOT des secteurs porteurs et prometteurs 2.3.2. Organisation de six ateliers de consultation avec les entreprises et les représentants du secteur privé dans les différentes régions de la Tunisie pour identifier leurs principales contraintes de développement : Planification des ateliers (un atelier dans chacune des six régions du pays), y compris des aspects logistiques et des aspects de communication autour des évènements; Réalisation des ateliers : 1. Présentation de la coopération européenne (modalités d'appui, etc.) 2. Présentation des programmes en cours 3. Discussion structurée sur les contraintes de développement du secteur privé dans la région en question Résumé des résultats sous forme d'un compte rendu des ateliers ; Présentation des résultats à la Délégation de l'UE en Tunisie ainsi qu'au Gouvernement tunisien (MDCI). 2.3.3. Sur la base des entretiens et de l'enquête, identifier un nombre de domaines prioritaires d'intervention, dans lesquelles l'appui de l'Union européenne pourrait avoir un impact maximal sur le développement du secteur privé tunisien à moyen terme. Des éléments clés à analyser seront : a. Les domaines prioritaires d'intervention proposés, où l'appui de l'Union européenne pourrait avoir une valeur ajoutée particulière ; b. Les besoins en Tunisie en termes d'établissement de systèmes pour améliorer le dialogue entre le secteur publique et le secteur privé ; 8 c. Le fonctionnement du secteur financier/bancaire tunisien et le degré de difficulté en termes d'accès au financement pour les PME tunisiennes. Les experts devraient analyser tous le spectre du marché financier, couvrant aussi bien les financements par capitaux propres que les financements classiques par la dette (y inclus la micro finance). Les experts devraient également analyser les interventions en cours dans le domaine, la valeur ajoutée que pourrait avoir un appui européen et les possibilités de coopérer avec les institutions financières bilatérales et multilatérales dans ce domaine (BEI, BERD, AFD, KfW, SFI, etc); d. Le fonctionnement et possibles besoins d'assistance des institutions d'appui au secteur privé et des organisations de représentation du secteur privé. e. Le fonctionnement du marché local de conseil direct aux entreprises. Y-a-t-il un besoin pour l'intervention des bailleurs de fonds dans ce domaine? Quelles sont les expériences avec les programmes européens du passé (ETE, PMI, PCAM) et quels seraient les avantages et inconvénients d'une possible coopération avec d'autres agences dans ce domaine (BERD, GIZ, etc)? ; f. Les possibilités d'utiliser les mécanismes de mixage prêts/dons dans le cadre du programme ; g. Les possibilités d'intégrer la dimension environnementale dans le futur appui européen. 2.3.4. En coopération avec la Délégation de l'UE en Tunisie et le Gouvernement de la Tunisie, choix final des domaines d'intervention et élaboration d'une Fiche d'identification pour le programme. 2.4. Résultats à atteindre : • Analyse de l'état de développement actuel du secteur privé tunisien • Planification et réalisation de six ateliers de consultation avec les entreprises et les représentants du secteur privé dans les différentes régions de la Tunisie • Analyse des principales contraintes de développement pour le secteur privé tunisien et présentation des résultats à la DUE et au Gouvernement tunisien ; • Identification de domaines possibles d'intervention pour l'appui de l'UE et choix final des domaines et modalités d'intervention afin d’assurer une synergie entre eux ; • Projet de Fiche d'identification ; 2.5. Langue du contrat spécifique La langue de ce contrat spécifique est le français. 3. PROFIL DES EXPERTS 3.1. Nombre d'experts demandé par catégorie et nombre d'homme/jours par expert Une équipe de deux experts (Un Expert en développement du secteur privé (Chef d'équipe) et un Expert bancaire) sera chargée de mener cette phase d'identification du programme. Le nombre total d'homme/jours par expert est estimé à 40 homme/jours, soit un total de 80 homme/jours. Ceci étant un contrat à prix forfaitaire, ce nombre est indicatif. 9 3.2. Profils des experts Les experts auront les profils suivants : Expert 1: Expert en développement du secteur privé et Chef d'équipe, Cat I Qualifications et compétences : • Diplôme de l’enseignement supérieur (Bac + 5 minimum) dans un des domaines suivants : Gestion commerciale / MBA, économie, finances, ou similaire ; • Excellente maîtrise de la langue française écrite et orale ; • Excellente maîtrise des outils informatiques (Word, Excel, PowerPoint); Expérience considérée comme indispensable • Un minimum de 12 ans d'expérience dans les domaines liés à ce lot ; • Un minimum de 5 ans d'expérience en tant qu'expert dans des projets d'appui au secteur privé et notamment dans l’un des domaines suivants : o Appui à la conception des politiques ou stratégies pour le développement du secteur privé; o Appui à la mise en œuvre de mécanismes de consultation entre le secteur publique et le secteur privé ; o Appui à la réforme de l'environnement législatif ou règlementaire des affaires et/ou à la simplification de procédures pour les entreprises ; o La mise à niveau des institutions de soutien au secteur privé (chambres de commerce, associations professionnelles, agence de promotion des investissements ou des exportations, etc.) o Appui au développement du commerce (analyse commerciales, développement de politiques commerciales, appui à la douane, etc.) o Appui direct aux entreprises (conseil/coaching/mise à niveau) • Un minimum d'une expérience en tant que chef d'équipe • Un minimum de 5 ans d'expérience dans les domaines liés à ce lot dans les pays en transition économique et de préférence dans la région méditerranéenne ; Expérience considérée comme un atout: • Une expérience de travail en Tunisie sera considérée comme un atout; • Une bonne maitrise des procédures et des modalités d'intervention de la Commission européenne dans les pays du Voisinage sud sera considérée comme un atout. Expert 2 : Expert bancaire / expert en financement des entreprises, Cat II Qualifications et compétences : • Diplôme de l’enseignement supérieur (Bac + 5 minimum) en finance ou MBA; • Excellente maîtrise de la langue française écrite et orale ; • Excellente maîtrise des outils informatiques (Word, Excel, PowerPoint); Expérience considérée comme indispensable • Un minimum de 6 ans d'expérience dans les domaines liés à ce lot ; • Au moins 6 ans d’expérience professionnelle dans le domaine de financement bancaire et non bancaire de la petite et moyenne entreprise ; • Un minimum de 3 ans d'expérience dans les domaines liés à ce lot dans les pays en transition économique et de préférence dans la région méditerranéenne ; Expérience considérée comme un atout supplémentaire: • Une expérience de travail en Tunisie sera considérée comme un atout; 10 • Une expérience avec la réforme du cadre législatif et règlementaire pour le secteur bancaire, y compris le dispositif Bâle II, sera considérée comme un atout; • Une expérience avec des bureaux de crédits et/ou des systèmes de paiements sera considérée comme un atout; • Une expérience en termes de mise à niveau des banques sera considérée comme un avantage ; • Une expérience avec l'appui aux PME pour l'élaboration de plans de développement (business plans), ainsi que de dossiers de demande de crédit, sera considérée comme un atout. La présence d'un membre de l'équipe de gestion du contractant lors des réunions de briefing et restitution à Tunis n'est pas obligatoire. 4. LIEU ET DUREE 4.1. Période de démarrage Le démarrage des travaux est prévu pour mi-mai 2014. La date spécifique est à confirmer par la Délégation de l'UE en Tunisie. 4.2. Echéance ou durée prévue La durée prévue de la mission est deux mois calendaires, mais la mission ne dépassera en aucun cas 4 mois calendaires, rédaction des rapports inclus (voir « (6. Rapports et livrables ») et en tenant compte des délais d’approbation des rapports. 4.3. Calendrier, déroulement et décomposition indicative de la charge des experts La coordination de la mise en œuvre de la mission sera assurée par la délégation de l'Union européenne à Tunis. Le soumissionnaire proposera dans sa méthodologie un planning pour le déroulement de la mission. La mission peut être effectuée en une ou plusieurs phases, en fonction de la disponibilité des experts. Une partie de la revue documentaire pourrait être prestée à partir des domiciles des experts. Une réunion de briefing avec les experts est prévue au début de la mission dans les locaux de la Délégation. Ceci étant un marché à prix forfaitaire, la charge de travail des experts est à définir par le soumissionnaire. Néanmoins, la délégation estime qu'environ deux mois de travail par expert seront nécessaires pour le bon déroulement de la mission. 4.4. Lieu de la prestation La mission aura lieu à Tunis et dans les six régions de la Tunisie. Pour le travail dans les régions, le soumissionnaire devrait prévoir 2 jours de travail par expert dans chaque région. 5. RAPPORTS ET LIVRABLES • • • • 5.1. Contenu Note méthodologique : Quatre (4) jours après la réunion de briefing, l’expert chef de mission présentera la note de méthodologie de la mission revue (maximum 8 pages) précisant (i) les enjeux de la mission, (ii) détaillant la méthodologie retenue y compris des outils et le plan de travail (iii) le calendrier détaillé de la mission, (iv) les éventuelles difficultés pressenties pour la réussite de la mission et les moyens qui seront mis en œuvre pour les prévenir et les résoudre (v) les ressources humaines mobilisées, (vi) la liste des structures/personnes rencontrées et à rencontrer. Etude de l'état de développement actuel du secteur privé tunisien, avec le contenu minimum décrit dans la section 2 ci-dessus. Compte rendu des 6 ateliers dans les régions de la Tunisie. Rapport final présentant : (1) le déroulement des activités engagées ; (2) Les conclusions de l'étude sur le développement actuel du secteur privé tunisien et des ateliers régionaux ; (3) Comme minimum, une analyse des éléments clés mentionné dans la section 2.3.3 ci-dessus ; (4) Une proposition de domaines possibles d'intervention pour l'appui de l'UE et le choix final des 11 domaines d'intervention ; (5) Le projet de Fiche d'identification ; (6) En annexe, les autres livrables mentionnés ci-dessus (note méthodologique, étude et compte rendu). Les principales livrables de la mission devront se conformer aux dispositions de l'UE en matière de visibilité (manuel de visibilité disponible sur : http://ec.europa.eu/europeaid/work/visibility/index_fr.htm) 5.2. Langue L'ensemble des documents sera rédigé en langue française, police « Times New Roman 12 » 5.3. Calendrier de remise et nombre de copies • • • • • • La note méthodologique à soumettre en version électronique quatre (4) jours après la réunion de briefing. L'étude de l'état de développement actuel du secteur privé tunisien à soumettre en version électronique avant le démarrage des ateliers régionaux. Le compte rendu des 6 ateliers dans les régions de la Tunisie à soumettre en version électronique au plus tard une semaine après la fin du dernier atelier. Le projet de rapport final à soumettre en version électronique au plus tard deux semaines après la fin de mission. Les commentaires consolidés de la Délégation de l'Union européenne et du bénéficiaire sur ces rapports seront transmis par la Délégation dans un délai maximum de 15 jours. Une version électronique révisée devra être remis au plus tard 10 jours dès la réception des éventuels commentaires. Les experts devront tenir compte de ces commentaires dans la préparation du rapport final. Ce rapport comprendra tous les livrables demandés. Le rapport final incluant les éventuels derniers commentaires sera transmis en version papier par le contractant cadre à la Délégation de l’Union européenne en Tunisie, à l'attention de M Lars Flocke LARSEN, Gestionnaire de projets, Rue du Lac Biwa, Les Berges du Lac, BP 150- 1053 Tunis, Tunisie, en trois (3) exemplaires, et par courrier électronique ([email protected]) dans un délai maximum de dix (10) jours calendaires suivant la réception des derniers commentaires écrits de la part de la Délégation. 6. DÉPENSES ACCESSOIRES Le contrat est un contrat à prix forfaitaire incluant les honoraires des experts, les perdiems et les dépenses accessoires. Les coûts à prévoir pour les ateliers régionaux (maximum 100 participants par atelier) sont les suivants : Transport local pour experts, location de salle, maximum deux pauses café, maximum une pause déjeuner, impression de documents, badges. La réunion de briefing et la réunion de présentation des résultats des ateliers régionaux se tiendront dans les locaux de la Délégation de l'UE à Tunis. 7. SUIVI ET ÉVALUATION Le suivi de cette mission sera assuré par la Délégation de l'Union européenne en Tunisie. 12