Turbulencedesmarchésencedébutd’année Le premier trimestre de 2016 a connu une période très volatile, mais pour la première fois depuis le début de 2015, le TSX a affiché un rendement positif sur trois mois. 3-Year Chart of S&P/TSX Source: Thompson One, 3Macs 16000 15500 15000 La hausse a été attribuable à la forte reprise du prix du pétrole après avoir connu des niveaux historiquement bas depuis des années ainsi que des prix plus fermes pour d’autres produits de base qui ont pesé sur nos marchés. Bien que les indices américains aient été légèrement positifs, le rebond du dollar canadien a neutralisé les gains. L’indice mondial MSCI a également reculé au trimestre, en baisse de près de 6,9 % en raison des craintes liées à la croissance mondiale. 14500 14000 13500 Year-End 2014 13000 12500 12000 11500 11000 Dec-12 Mar-13 Jun-13 Sep-13 Dec-13 Mar-14 Jun-14 Sep-14 Dec-14 Mar-15 Jun-15 Sep-15 Dec-15 L’économie mondiale a été la principale source d’anxiété concernant les marchés au cours des récents mois. En effet, les données de Bloomberg suggèrent que la croissance mondiale devrait se poursuivre, mais à un rythme inférieur au niveau potentiel. Cette période prolongée de croissance faible accompagnée d’une économie « désorganisée » est référée comme étant une décélération de la croissance. Alors que nous entamons la saison des bénéfices du 1T de 2016, les analystes ont diminué leurs prévisions des bénéfices par action (BPA) pour l’indice S&P500. On s’attendait à une croissance de +2,3 % au début du trimestre, mais les analystes prévoient maintenant que le BPA reculera de 6,9 % sur douze mois (Source: JP Morgan). Si tel est le cas, le trimestre actuel sera le troisième trimestre consécutif à afficher une croissance négative du BPA aux États-Unis. Leprixdupétroledevraitfavoriserlesecondsemestrede2016… Alors que plusieurs économistes s’attendaient à ce que le prix abordable du pétrole augmente les dépenses des ménages, cette situation ne semble pas avoir eu des avantages économiques pour l’économie mondiale comme on l’espérait. L’effondrement du prix du pétrole a contribué à ce que les producteurs interrompent leurs projets d’immobilisations et la diminution des dépenses a neutralisé l’effet positif du prix moins élevé du pétrole chez les consommateurs. Heureusement, le prix du pétrole s’est redressé après avoir subi des pressions au début de 2016. Le prix du WTI sur une période d’un mois se négocie présentement à plus de 40 $ par rapport à son faible niveau 2-Year Chart of Oil (1-Month Forward) Source: Thompson One, 3Macs de 27,24 $ au milieu de février. Goldman Sachs estime que la production de gaz de schiste aux États-Unis, qui a compté pour une grande partie de l’augmentation de l’approvisionnement au pays, nécessite un prix du pétrole qui se situe entre 45 à 55 $ pour pouvoir atteindre le seuil de rentabilité. Dans l’éventualité où les prix du pétrole devaient se redresser et dépasser le niveau de 45 $, les dépenses en immobilisations devraient s’améliorer à la dernière moitié de 2016 et devraient donner un coup de pouce au PIB au second semestre de 2016. Puisque ce scénario semble probable, ces dernières semaines, un vent d’optimisme envers les marchés a été constaté. …Maislabaissedelaproductionpèsesurlesperspectivesde2017 Selon le ministère du travail des États-Unis, les récentes demandes initiales d’assurance-chômage enregistrées ont été les moins élevées depuis novembre 1973. En effet, depuis plus d’un an, moins de 300 000 demandes d’assurance-chômage ont été enregistrées, un nombre qui n’a pas été vu non plus depuis 1973. En outre, une hausse des travailleurs découragés qui sont retournés sur le marché du travail a été constatée (Se reporter au graphique illustré ci-dessous de MRB Partners). À court terme, le niveau moins élevé de demande d’assurance-chômage devrait contribuer à améliorer la confiance des consommateurs et dynamiser les dépenses des ménages. Toutefois, comme JP Morgan l’a indiqué, l’augmentation globale de 628k emplois aux États-Unis au 1T signifie que le nombre d’emplois augmente à un rythme plus rapide que l’économie. En revanche, ceci signifie que l’activité économique (PIB) par travailleur/heure recule. Puisqu’une mesure clé de productivité se détériore, ceci pourrait peser sur la croissance future et sur le bénéfice des entreprises. Nous croyons qu’il s’agit d’une des principales raisons de la préoccupation accrue du marché voulant que le cycle haussier de la croissance arrive à maturité et qu’il augmente les chances de l’arrivée éventuelle d’une récession. Il n’existe pas d’outil de politique pour empêcher une baisse générale de la productivité. Dans l’éventualité où la croissance mondiale devait demeurer timide et que la productivité continuait à reculer, cette situation pourrait commencer à peser sur les perspectives de 2017. C’est ce que nous surveillons. Cependant, à court terme, une meilleure croissance à la deuxième moitié de 2016 devrait être favorable au cours des actions. Nous continuons à nous concentrer sur des titres qui procurent un revenu plutôt que sur des titres axés sur la croissance et à écarter les risques associés aux portefeuilles jusqu’à la fin de l’exercice. Conclusion Le redressement des prix du pétrole devrait donner lieu à un meilleur PIB mondial à la deuxième moitié de 2016. En outre, l’affaiblissement du dollar US devrait favoriser les grandes sociétés multi nationales. Grâce à un dollar américain légèrement plus faible, de meilleures perspectives pour les secteurs de l’énergie et des ressources et une confiance solide des consommateurs, les marchés boursiers devraient mieux se comporter à court terme. Nous sommes préoccupés par l’augmentation du risque d’une récession, ce qui nous force à être plus prudents envers nos perspectives de 2017. Cependant, il est trop tôt pour adopter une position trop défensive. Sincères salutations, Brian P Weber, CFA Gestionnaire de portefeuille 514 394-3016 Ce rapport a été rédigé et distribué dans le but de fournir une information d’ordre général seulement. Il ne tient pas compte des objectifs spécifiques d’investissement et de la situation financière de toute personne recevant ce rapport. Les investisseurs devraient obtenir l’avis d’un conseiller professionnel en ce qui concerne la pertinence de faire l’acquisition de tout titre discuté ou recommandé dans ce rapport, et devraient reconnaître que les projections effectuées pourraient ne pas se réaliser. L’information présentée dans ce rapport a été obtenue de sources que nous jugeons fiables, mais aucune garantie ne peut être formulée quant à son exactitude, son entièreté ou sa véracité. Toutes les opinions et estimations contenues dans ce rapport sont fournies de bonne foi et sont sujettes à des modifications sans préavis. 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