On dit d`un fleuve emportant tout qu`il est violent, mais on ne dit

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On dit d’un fleuve
emportant tout
qu’il est violent,
mais on ne dit
jamais rien de la
violence des rives
qui l’enserrent.
Bertolt Brecht
001
’ouvere
Hyper
galerie de photos de Denis Darzacq
Dans Hyper, sa dernière série, Denis Darzacq juxtapose l’univers
cadré, obsédant, saturé et kitsch des hypermarchés, temples
modernes dédiés à la consommation, à des corps lévitant et flottant librement dans l’espace. Les efforts vains et désespérés de
ces derniers pour écarter les murs, pour s’envoler ailleurs, disent
l’aliénation implacable créée par la société de consommation.
Denis Darzacq, quarante-huit ans, mène depuis longtemps un travail
sensible sur la confrontation des corps et de la ville. Sa précédente
série, La Chute, montrait déjà des jeunes gens saisis en vol dans des
extérieurs urbains. Ce travail lui avait valu alors un prix World Press,
ainsi que la reconnaissance internationale.
Son œuvre, sous de multiples formes, ne cesse de capter les points
de tension et d’équilibre entre d’une part les stéréotypes sociaux,
la normalisation d’un monde de plus en plus standardisé, et d’autre
part l’énergie individuelle créatrice et libératrice.
Cette fois, pour sa série Hyper, le photographe a travaillé avec de jeunes adultes de Rouen et de Paris sur l’expressivité du corps dans un
cadre apparemment peu propice aux exploits sportifs ou artistiques :
les rayons de supermarchés. Dans ces mises en scène, rien n’est
truqué. Denis Darzacq se joue simplement de la pesanteur des corps
en les opposant à des environnements ordinaires, dont il nous donne
une lecture désenchantée.
002
Le photographe a vu en ces temples de la consommation bien plus
qu’un décor : « Ces jeunes avec lesquels j’ai travaillé n’ont pas de
boulot, ils font des stages sous-payés… Ils ont très bien compris où
je voulais en venir. Au quotidien, ils vivent dans une schizophrénie
totale, entre une absence de moyens et une abondance d’offres ».
D’où ces corps « impactés » par une violence insidieuse, celle d’une
société écologiquement au bord du précipice, qui prône l’avoir avant
l’être, la dictature de la consommation et de l’apparence.
Dans cette série, des éléments plus mystérieux évoquant la rêverie,
l’évasion, l’envol vers des régions inconnues font aussi leur apparition. L’univers de la science-fiction et du jeu virtuel ne sont pas étrangers à cette esthétique gestuelle, qui confesse s’inspirer tant des
représentations maniéristes des « corps glorifiés » de Pontormo ou
Bronzino dans ses excès formels, que du Pop Art et des jeux vidéos.
La fantaisie, l’humour et le burlesque ne sont évidemment pas
absents de tels tableaux.
Denis Darzacq se dit aussi hanté par une photo du 11-Septembre-2001,
où l’on voit une victime des attentats du World Trade Center qui se
jette dans le vide : « J’ai été marqué par cet homme au corps abandonné, qui a renoncé à lutter ». Ce qui n’est pas le cas de ce photographe profondément attaché à témoigner de son temps avec une
sensibilité citoyenne et un talent saisissant.
à voir aussi www.denis-darzacq.com
003
002
Hyper, photos de Denis Darzacq
019
Calendrier
024
Compagnonnages artistiques
029
Soirées d’ouverture de la saison
030
Les spectacles tout public
132
Action culturelle
142
Les spectacles jeune public
153
Distributions des spectacles
164
Abonnements et tarifs
169
Petit vade-mecum du spectateur
170
Les autocars de Scènes du Jura
172
Informations institutionnelles
174
Informations pratiques
176
Le Club des partenaires
018
Calendrier
SEPTEMBRE
JE 10 > VE 18
Soirées d’ouverture
MOREZ, SAINT-AMOUR, SALINS, 029
CHAMPAGNOLE, DOLE, LONS
MA 29
Jojo le récidiviste
théâtre jeune public
LONS
030
ME 30
Jojo le récidiviste théâtre
LONS
030
JE 01
Jojo le récidiviste
théâtre jeune public
LONS
144
VE 02
L’arte del diletto musique
DOLE
032
MA 06
Lettres d’amour de 0 à 10
théâtre jeune public
DOLE
145
MA 13
Le Mardi à Monoprix théâtre
CHAMPAGNOLE
034
JE 15
Les Mains sales théâtre
DOLE
036
SA 17
Richard III théâtre
BESANCON
038
DI 18
Concert au chocolat « Chuao »
musique de chambre
LONS
042
JE 12
Né dans un piano
musique jeune public
DOLE
146
DI 15
Concert au chocolat « Ocumare »
musique de chambre
DOLE
043
MA 17
Lang toï, mon village cirque
DOLE
048
OCTOBRE
NOVEMBRE­­­
019
JE 19
Les Amours tragiques
de Pyrame et Thisbé théâtre
LONS
050
MA 24
Anaïs chanson
DOLE
052
JE 26
Zoopsie Comedi danse
LONS
054
DOLE
056
VE 27 > SA 28 Espia a una mujer que se mata
théâtre
DéCEMBRE
ME 02 > JE 03 Les Fourberies de Scapin théâtre
LONS
058
DI 06
Concert au chocolat « Sud del
Lago » musique de chambre
DOLE
044
MA 08
Renegades Steel Orchestra
musiques du monde
LONS
060
POLIGNY, SAINT-AMOUR,
MOREZ, SALINS
062
un bon petit couscous théâtre
Picasso et la danse danse
LONS
064
MA 05
Dormez, je le veux théâtre
DOLE
066
JE 07
Epître aux jeunes acteurs… théâtre
LONS
068
MA 12
Le Grand C cirque
DOLE
070
JE 14
Ferran Savall musiques du monde
LONS
072
DI 17
Concert au chocolat « Rio caribe »
musique de chambre
DOLE
045
MA 08 > VE 11 Comment réussir
MA 15
JANVIER
MA 19 > ME 20 À notre insu théâtre d’objets
LONS
074
Salle des fêtes théâtre
DOLE
076
Manu Galure chanson
SAINT-AMOUR
078
SA 30
Öper Öpis cirque
BESANCON
080
DI 31
Au temps des Croisades
opéra bouffe
LONS
082
SA 23
VE 29
020
FéVRIER
MA 02
We are l’Europe théâtre
DOLE
084
JE 04
Jeux de mots laids
pour gens bêtes chanson
CHAMPAGNOLE
086
MA 23
Avaar théâtre jeune public
DOLE
147
MA 23
Abu-Hassan
et autres turqueries opéra
BESANCON
088
JE 25
En attendant Godot théâtre
LONS
090
DI 28
Concert au chocolat « Maracaïbo »
musique de chambre
LONS
046
LONS
092
MARS
MA 02 > SA 06 Influences théâtre et magie
JE 11
Dominique A chanson
LONS
094
VE 12
Duo Rosario
musique et voix jeune public
LONS
148
MA 16
Ficelle d’encre danse
DOLE
096
JE 18 > VE 19
Le Soir des monstres cirque
LONS
098
SA 20
Orchestre de Besançon - FrancheComté et Contre-Z’Ut musique
DOLE
100
MOREZ, SALINS, POLIGNY,
DOLE
102
MA 23 > MA 30 Jacques et Mylène théâtre
SA 27
Richard Galliano jazz
DOLE
104
DI 28
Concert au chocolat « Puerto
cabello » musique de chambre
CHAMPAGNOLE
047
021
AVRIL
VE 02
Le soir, des lions... chanson
LONS
106
MA 20
Toâ théâtre
LONS
108
JE 22
Cosi fan tutte opéra
DOLE
110
SA 24
Salsa Celtica musiques du monde
LONS
112
CHAMPAGNOLE
114
MA 27 > ME 28 Les Embiernes commencent
marionnettes
MAI
LU 03 > VE 07 Petits suicides entre amis théâtre
LONS
116
MA 04
Tempo 4 théâtre
DOLE
118
MA 11
Moi et ma bouche
théâtre jeune public
LONS
149
MA 18
Chouf ouchouf cirque
CHAMPAGNOLE
120
JE 20
Du sirop dans l’eau
danse et images jeune public
LONS
150
ME 26
Roberto Fonseca jazz
DOLE
122
MOREZ, SALINS
124
VE 28 > SA 29 Le Cuirassé Potemkine
ciné-concert
JUIN
MA 01
Fresque, femmes regardant
à gauche danse
DOLE
126
VE 04
Karimouche chanson
POLIGNY
128
JE 10
Mademoiselle au bord du loup
théâtre jeune public
DOLE
149
VE 18
La Jurassienne de réparation
théâtre
SAINT-AMOUR
130
022
Je veux que
chaque laboureur
de mon royaume
puisse mettre
la poule au pot
le dimanche.
Henri IV
023
Deux
Deux
compagnonnages
compagnonnages
artistiques
artistiquespour
pourune
unesaison
saison
placée
placéesous
sousle
lesigne
signe
de
delalafidélité
fidélité
La saison 2009-2010 permettra à Scènes du Jura de célébrer une
fois encore des retrouvailles avec deux metteurs en scène, dont les
créations ont régulièrement traversé les programmations de notre
scène conventionnée ces dernières années : Philippe Nicolle, comédien et metteur en scène, chef de troupe de la célèbre compagnie
dijonnaise 26000 couverts ; ainsi que Benoît Lambert, metteur en
scène du Théâtre de la Tentative, autre compagnie, belfortaine cellelà, se distinguant par son engagement et sa dynamique collective.
Leur présence régulière dans nos théâtres vous permettra de découvrir plus aisément et plus intensément leurs univers artistiques.
Leur engagement, à nos côtés, dans la mise en œuvre de projets
d’action culturelle, vous offrira la possibilité d’une rencontre plus
intime et conviviale avec leurs équipes respectives. Ces compagnonnages donneront aussi la mesure de notre politique de soutien aux
compagnies, dans le développement de leurs projets artistiques.
Philippe Nicolle
Benoît Lambert
025
Philippe Nicolle
Service compris
Philippe Nicolle, quarante-deux ans, vit en Bourgogne et travaille un
peu partout en France. Depuis treize ans, il conçoit et met en scène,
avec la compagnie 26000 couverts, des spectacles hors des cadres.
On citera notamment : Sens de la visite créé en 1996, Invité d’honneur la
Poddémie créé en 1997, Les Descendants des Tournées Fournel créé en
2000, Premier Championnat de France de n’importe quoi créé en 2003
et Beaucoup de bruit pour rien de Shakespeare, créé en 2006 (coproduit
par Scènes du Jura).
Philippe Nicolle participe également à des projets avec d’autres compagnies, en tant que metteur en scène ou comédien. à ce dernier titre,
il est interprète dans le spectacle Jacques et Mylène, mis en scène
par Benoît Lambert en juin 2009 (création présentée dans le Jura en
mars 2010). Il mettra par ailleurs en scène le prochain spectacle de
la compagnie Les Brigands, désormais bien connue des spectateurs
de Scènes du Jura, avec laquelle il présentera Au temps des Croisades
en janvier 2010, au Théâtre de Lons-le-Saunier.
En amont de cette carrière bien remplie, il a suivi les cours de
l’école nationale des Beaux-Arts de Dijon, puis du Conservatoire
d’art dramatique de Dijon, où il a obtenu un premier prix de comédie.
Il a été membre éminent de divers groupes de rock, fait du théâtre
d’appartement, d’objets, musical, en salle, en rue, dans des gymnases,
sur des prairies, avec toutes sortes de personnes intéressantes, célèbres ou méconnues. Il a aussi lavé des carreaux, conduit des diplomates,
vendu des légumes bios, des écrous zingués et des cravates.
Voir présentation détaillée des spectacles concernés p. 82/83 et 102/103.
026
Benoît
Benoît Lambert
Lambert
L’importance politique de la représentation
Benoît Lambert, trente-huit ans, effectue des études d’économie et de
sociologie avant de suivre une formation théâtrale auprès d’Hélène
Vallier et Pierre Debauche. En 1993, il fonde avec Emmanuel Vérité,
comédien, le Théâtre de la Tentative.
Dès lors, il en signe les mises en scène, explorant les inquiétudes de
fin de siècle et alternant textes classiques ou contemporains avec des
formes plus ouvertes. Avec cette compagnie, il monte Molière, Musset, Sarraute, Brecht, Valletti, Mrozek, Gombrowicz, Blutsch, Kroetz...
Il débute en 1999 la réalisation du feuilleton théâtral Pour ou contre un
monde meilleur, qui se poursuit en décembre 2002 avec le spectacle
Ça ira quand même, puis en mars 2008 avec la création de We are la
France d’après des textes de Jean-Charles Massera.
La Tentative a été en résidence à la scène nationale de Mâcon entre
1999 et 2002, puis au Forum - scène conventionnée de Blanc-Mesnil
entre 2003 et 2005. Benoît Lambert est artiste associé au Granit,
scène nationale de Belfort, depuis janvier 2005. Il y a créé Le Misanthrope de Molière en mai 2006, Ils nous ont enlevé le H en novembre
2006 et Jeunesses Françaises en novembre 2008. Benoît Lambert
créera We are l’Europe en novembre 2009 au Granit de Belfort, avant
sa présentation au Théâtre de Dole. Par ailleurs, en complicité avec
Philippe Nicolle, il a mis en scène en juin 2009 Jacques et Mylène de
Gabor Rassov.
Voir présentation détaillée des spectacles p. 84/85 et 102/103.
027
Ne disons donc pas
de mal de notre
époque, elle n’est pas
plus malheureuse
que les précédentes.
[silence] N’en disons
pas de bien non plus.
[silence]
N’en parlons pas.
[silence]
Samuel Beckett En attendant Godot
028
CSoirées
Soiréesd’ouverture
d’ouverture
de
dela
lasaison
saison2009-2010
2009-2010
Vous êtes toutes et tous cordialement invités à assister
aux soirées de présentation de la saison 2009-2010.
Elles auront lieu :
- le jeudi 10 septembre à 19h,
au Musée de la lunette de Morez
- le mercredi 16 septembre à 20h,
à l’Oppidum - Salle des fêtes
place Jean-Jaurès ;
de Champagnole ;
- le vendredi 11 septembre à 20h, - le jeudi 17 septembre à 20h,
à La Chevalerie de Saint-Amour
au Théâtre de Dole ;
1, place de la Chevalerie
- le mardi 15 septembre à 20h,
à l’Espace culturel Notre-Dame
- le vendredi 18 septembre à 20h,
au Théâtre de Lons-le-Saunier.
de Salins-les-Bains ;
Nous vous prions de bien vouloir réserver vos places au plus tôt, au
guichet, par courrier ou par téléphone, auprès de nos trois accueilsbilletteries, du lundi au vendredi, de 14h à 18h. L’entrée est gratuite
(dans la limite des places disponibles).
Vous êtes les bienvenus.
029
Jojo le récidiviste
Compagnie L’Eldorado
Texte Joseph Danan
Mise en scène Joël Jouanneau
et Delphine Lamand
Lons-le-Saunier
Théâtre
ME 30 sept 20:30 b D C
Catégorie B / � 1h
Au royaume des sottises, Jojo est roi. Il est l’Attila du mobilier,
le tortionnaire des aspirateurs, le chef d’orchestre des catastrophes, l’ennemi-gosse numéro un ! Il est aussi le fils de sa mère
« qu’il connaît comme s’il l’avait faite » et qui lui distribue les
torgnoles avec amour et persévérance.
La pièce intrépide et burlesque imaginée par Joseph Danan illustre la
fameuse ritournelle : « Mais qu’ai-je donc fait au ciel pour mériter un
fils pareil ? » Tout se passe quasiment sans paroles. Un jeu de scène
dynamique et la prédominance du geste rappellent le cinéma muet
ou la bande dessinée. Les scènes sont courtes, vives, éloquentes.
Elles sont ponctuées par la gifle qui tombe immanquablement, en un
rituel à l’humour irrésistible.
Au fil du spectacle, le décor se charge d’ustensiles, se remplit
d’accessoires dans une allègre anarchie qui traduit l’appétit, la vitalité et la curiosité de notre terreur en culotte courte. Exclamations
qui vont crescendo, onomatopées, grommelots, bruitages cadencent
cette prodigieuse dépense d’énergie. Le ton est comique mais sensible. Dans le public, petits et grands enfants passent de l’éclat de
rire au cri de stupéfaction. Voilà un théâtre qui ne parle pas beaucoup
mais qui sonne diablement juste !
Les trois personnages développent une gestuelle
et des postures propres, explorant par instants la mécanique
du clown et préservant une finesse émouvante. Le Bien public
théâtre 031
L’arte
L’artedel
deldiletto
diletto
Ensemble 415
Musiques Tomaso Albinoni
et Georg Muffat
Direction musicale
Chiara Banchini
Dole
La Commanderie
VE 02 oct 19:00
Catégorie B / � 1h30
Spécialistes du répertoire italien baroque, huit musiciens nous font
découvrir la richesse inconnue d’Albinoni.
Fondé en 1981 à Genève par la violoniste Chiara Banchini et installé
depuis 2001 en Franche-Comté, l’Ensemble 415 interprète un répertoire souvent méconnu des XVIIe et XVIIIe siècles. Il a signé vingt
disques, régulièrement primés par les critiques.
Il interprètera une sonate à la lente et superbe construction
harmonique signée de Georg Muffat, compositeur allemand (16531704). Mais il fera surtout la part belle à un Italien délicieux,
Tomaso Albinoni (1671-1751).
Ce compositeur est universellement connu au travers d’un mouvement
de type lent composé… deux cents ans après sa mort, mais son œuvre,
la vraie, est restée inaperçue. Elle est pourtant l’un des fleurons de ce
moment où Venise vécut son irrémédiable décadence entre concerts
et bals masqués, consumant avec sensualité l’incomparable héritage
de la Sérénissime. Les sonates que nous entendrons articulent une
maîtrise rigoureuse de l’écriture avec une vraie fantaisie créatrice.
Par leurs enchaînements harmoniques, leurs fugues, leur contrepoint,
leur souplesse mélodique et la rigueur rythmique de leurs danses,
ces sonates dévoilent sur quelles solides traditions l’inimitable liberté
vénitienne a pris racine.
Une sonorité radieuse, des couleurs ambrées,
un geste à la fois ample et précis, un lyrisme de tous les instants
sont la marque de l’Ensemble 415. Le Monde de la musique
Spectacle programmé dans le cadre du Cinquantième anniversaire
du Ministère de la culture et de la communication.
musique 033
Le Mardi à Monoprix
Compagnie Boomerang
Texte Emmanuel Darley
Mise en scène Michel Didym
Champagnole
L’Oppidum
MA 13 oct 20:30 b D L
Catégorie B / � 1h
Le mardi, Marie-Pierre fait les courses pour son père à Monoprix.
Malgré sa sollicitude, le père a du mal à reconnaître en elle le
fils qu’il a aimé autrefois, quand elle était garçon et s’appelait
Jean-Pierre… Le monologue, d’une vérité criante, est écrit d’une
plume simple, vivante et sensible.
Les éléments qui constituent la réalité de cette petite famille se
mettent en place subtilement, à la façon d’un puzzle. Jusqu’à la
dernière pièce, on ne sait pas tout… Le récit, tout en retenue, joue
la mise en abîme et se déguste comme un polar. Avec légèreté,
la parole de Marie-Pierre nous plonge dans le nœud de sentiments contradictoires, qui agitent parents et enfants. Elle déniche
des nuances inattendues, dévoile des souffrances cachées mais
toujours le sourire aux lèvres.
Grand découvreur d’écritures contemporaines, Michel Didym met
en scène un Jean-Claude Dreyfus plein d’élégance. L’inénarrable
boucher du film Delicatessen n’a rien perdu de sa superbe. Mais,
en robe à fleurs, l’acteur a su glisser sa fantaisie et son sens de la
démesure dans un rôle tout en délicatesse, justement.
théâtre 035
Les Mains sales
Compagnie des lumières
et des ombres
Texte Jean-Paul Sartre
Mise en scène
Guy-Pierre Couleau
Dole
Théâtre
JE 15 oct 20:30 b L C P
Catégorie B / � 2h30
Le théâtre de Sartre est un théâtre de combat. Écrite au sortir de
la guerre, Les Mains sales fut l’une des premières pièces politiques
modernes. Elle a conservé sa force insolente et sa légèreté quasiboulevardière. L’idéologie, les partis, la pureté de l’engagement sont
raillés avec une belle santé, en dialogues imparables et rythmés.
Jeune intellectuel faible et têtu, rallié à la cause révolutionnaire,
Hugo est chargé d’éliminer Hoederer, chef communiste supposé
vendu à la bourgeoisie. Il devient son secrétaire pour l’approcher
et combiner son crime. Sur la trame tendue d’un film noir s’engage
un duel entre mensonge et vérité, raison et sentiment, innocence
et cynisme, bondissant du drame à la comédie pour finir en coup
de théâtre.
Avec une esthétique soignée, prolongeant le noir et blanc des actualités projetées avec la voix de Jean-Paul Sartre en ouverture de
spectacle, la création de Guy-Pierre Couleau sert les questionnements essentiels de la pièce d’une manière sobre et séduisante.
Le décor évolutif renforce l’impression de tension permanente.
Un jeu frémissant, une mise en scène très tonique, ainsi qu’une
distribution efficace donnent corps à une pièce fascinante et diablement intelligente, mais aussi sensible et charnelle.
Les comédiens habitent avec une belle énergie ce thriller
« révolutionnaire » qui flirte avec Shakespeare et Hitchcock.
Les Échos
théâtre 037
Richard III
Nouveau Théâtre /
CDN de Besançon et
de Franche-Comté
Texte William Shakespeare
Traduction
Jean-Michel Déprats
Mise en scène Sylvain Maurice
Besançon
Nouveau Théâtre /
CDN de Besançon et
de Franche-Comté
1,esplanade Jean-Luc Lagarce
parc du casino
SA 17 oct 17:00 b D L C
Catégorie A / � ± 2h30
Alors que les York ont triomphé des Lancastre, le clan des vainqueurs se déchire jusqu’à son propre anéantissement. Plus qu’une
chronique historique, la pièce de Shakespeare dresse le portrait
d’un des personnages les plus fascinants du théâtre mondial.
Laid, difforme et boiteux, Richard III va ravir le pouvoir à ses frères et
à leur descendance en les conduisant à la mort. Mais une fois installé
à la tête de l’empire, il se retrouve fatalement seul, sans amour ni
attache. À la lisière du rêve et de la réalité, il court tel une marionnette, scandant sa célèbre réplique : « Mon royaume, mon royaume
pour un cheval ! ».
Le Richard III de Sylvain Maurice sera protéiforme, comme un concentré de l’art de l’acteur et de ses capacités de métamorphose, reflet de l’incroyable aptitude du tyran au mensonge. À de rares occasions, le vrai visage se révèlera derrière le masque du cabot : surgira
alors la détresse du petit enfant qui, pour réparer des blessures terribles, s’est construit un personnage de monstre.
Dans une scénographie mobile en demi-cercle, qui ressemble à la
fois à la funeste Tour de Londres et à un manège géant, s’organisera
une ronde drolatique et macabre, ponctuée par les mouvements quasi
autonomes du décor. Les espaces se font et se défont, entraînant
Richard dans sa chute et sa folie.
Nombre de places limité.
Jumelage de saison avec le Nouveau Théâtre / CDN de Besançon
et de Franche-Comté : visite.
création théâtre 039
Concerts au
auchocolat
chocolat
Destinée historiquement à l’intimité des salons particuliers,
fussent-ils ceux d’un roi, la musique de chambre ne se distingue
nettement de la musique d’orchestre en matière de composition,
qu’à compter de la fin du XVIIIe siècle. à partir de 1770 en effet,
Haydn et Mozart écrivent désormais consciemment des symphonies pour orchestre, jouées en public par des professionnels, d’une
part, et des quatuors à cordes conçus essentiellement à l’usage
des amateurs, d’autre part. Paradoxalement, les seconds ne le
cèdent en rien aux premières en complexité, bien au contraire.
Les jeunes et talentueux concertistes internationaux, que Le Salon
de Musique et Scènes du Jura vous proposent de découvrir dans
le cadre de ces six concerts, ne démentiront pas la réputation
d’exigence musicale de ces partitions de musique de chambre.
Afin de retrouver toute la préciosité de ces moments de rare symbiose
entre musique et public, nous avons souhaité ajouter au raffinement
de ces programmes, l’élégance d’un cadre de salon et la délicatesse
d’une gourmandise sucrée. Nos six Concerts au chocolat prendront
donc tout naturellement place dans les magnifiques théâtres à
l’italienne de Dole et Lons-le-Saunier, ainsi qu’à la Villa palladienne de Syam. Au cœur de l’hiver, nous aurons plaisir à vous offrir,
à votre arrivée, une tasse d’onctueux chocolat chaud, préparé par le
meilleur chocolatier de notre région, Edouard Hirsinger, meilleur
ouvrier de France « chocolatier-confiseur » en 1997, dont la famille
de pâtissiers est installé à Arbois depuis 1900. Du chocolat Hirsinger,
Edgar Faure disait : « il vous donne des rêveries douces et des idées
fortes ». Nul autre élixir ne pouvait mieux nous préparer à savourer
ces futurs instants de bonheur musical.
041
Concert
Chuao
Lons-le-Saunier
Théâtre
DI 18 oct 17:00 b DC
Catégorie B / � ± 1h30
Le Quatuor Tercea, formé à Lyon en 2004, réunit quatre jeunes
femmes talentueuses. Son répertoire est franchement accessible
au grand public et son style est chaleureux.
Si Haydn et Beethoven, étendards du classicisme viennois, sont bien
connus des amateurs de musique, les deux compositeurs français
qui figurent au programme de ce concert le sont moins. Georges
Onslow (1784-1853) fut largement et unanimement reconnu de son
vivant. « Depuis la mort de Beethoven, il tient le sceptre de la musique
instrumentale », a dit de lui Berlioz. Son quatuor n°25 date de 1834.
Henri Dutilleux a composé Ainsi la nuit en 1976. Interprétée dans le
monde entier, sa partition évoque les pouvoirs mystérieux de la nuit,
abri de nos lumières intérieures aux confins du silence.
élégance, sensibilité, nuance et une sacrée musicalité font que Tercea
vous transporte sur un petit nuage, d’où il vous faut un bon bout de
temps pour redescendre. Ouest France
Le Salon de musique / Musiques Georges Onslow, Ludwig
van Beethoven, Franz Joseph Haydn et Henri Dutilleux / Interprétation
Quatuor Tercea / Premier violon Claire Bucelle / Deuxième violon
Anne Camillo / Alto Céline Tison / Violoncelle Pauline Buet
042 musique de chambre
Concert
Concert
Ocumare
Dole
Théâtre
DI 15 nov 17:00 b LC
Catégorie B / � ± 1h30
Le concert offre à l’écoute quatre œuvres du XXe siècle de bel intérêt.
La violoniste Ryoko Yano a été lauréate de nombreux concours au
Japon, puis en France. Maja Bogdanovic, violoncelliste serbe, vit
également dans notre pays.
Parmi les compositeurs au programme, il faut noter le talent du Hongrois Zoltán Kodály : dans son Duo, il fait partager au violon et au violoncelle la conduite mélodique et l’étoffe harmonique, sans qu’on ressente
jamais le manque d’une partie intermédiaire tenue habituellement
par l’alto ou le piano. La Sonate pour violon et violoncelle de Maurice
Ravel se déploie en quatre mouvements. Un thème d’inspiration hongroise domine le début et la fin de la pièce. Arthur Honegger a écrit
en 1932 une sonatine dont les accents rappellent Ravel ou Stravinsky.
Elle s’épanouit dans un cadre formel tiré au cordeau et de belles idées
mélodiques la composent. Sofia Goubaïdoulina fut l’assistante de Chostakovitch. Son écriture est influencée par la musique rituelle, la mystique chrétienne et la philosophie orientale.
Le Salon de musique / Musiques Zoltán Kodály, Maurice Ravel,
Arthur Honegger et Sofia Goubaïdoulina / Violon Ryoko Yano /
Violoncelle Maja Bogdanovic
musique de chambre 043
CConcert
oncert
Sud del lago
Lago
Dole
Théâtre
DI 06 déc 17:00 b LC
Catégorie B / � ± 1h30
Dans un programme éclectique et séduisant, deux jeunes prodiges
provoquent une belle rencontre entre une harpe et hautbois.
L’Allemand Georg Philipp Telemann composa dans les années 1730
quelques sonates méthodiques, liant les styles français et italien. La sonate KV 301 de Mozart, écrite en 1778, s’ouvre par un
Allegro con stipato, où s’opposent deux thèmes et s’achève par
un Allegro, rondeau d’allure populaire, joyeux et vif. Nous entendrons quatre mélodies de Tchaïkovski (1840-1893). On oublie souvent que le musicien russe a composé une centaine de lieder,
superbes miniatures, intimes et tendres, désespérées ou enjouées
mais toujours profondes. Antonio Pasculli, né en Sicile en 1842,
était un virtuose du hautbois. Ses fantaisies, toujours liées à l’opéra
(Bellini, Rossini, Verdi), sont souvent redoutables à exécuter : ses
enchaînements de trilles et d’arpèges obligent les interprètes à pratiquer la respiration circulaire, comme les souffleurs de verre !
Le Salon de musique / Musiques Georg Philipp Telemann,
Johann Sebastian Bach, Elliott Carter, Petr Ilitch Tchaïkovski,
Wolgang Amadeus Mozart et Antonio Pasculli /
Hautbois Philippe Tondre / Harpe Pauline Haas
044 musique de chambre
CConcert
oncert
Rio caribe
Dole
Théâtre
DI 17 janv 17:00 b LC
Catégorie B / � ± 1h30
Au programme annoncé, d’inspiration poétique, Florent Charpentier (Révélation classique 2009 de l’Adami) et Antoine de Grolée
pourront ajouter deux pièces contemporaines pour solistes.
De sa Première rhapsodie, Debussy disait : « Ce morceau est certainement l’un des plus aimables que j’ai jamais écrits. » La pièce fait alterner
rêverie et enjouement avec une liberté et une poésie enchanteresses.
Carl Maria von Weber prisait beaucoup la clarinette. Il a joué de toutes
les colorations possibles de son timbre. Son Duo, de 1816, est fait
d’échanges vifs et animés. Les grands élans chaleureux des mouvements extrêmes encadrent le recueillement émouvant de l’andante
central. Les Quatre pièces de l’Autrichien Alban Berg, datées de 1913,
offrent un discours déchiré, tendu, dans lequel les bribes de tonalité se fuient les unes les autres. Dans les Fantasiestücke de Robert
Schumann, chaque page exploite au mieux la sonorité nostalgique de
la clarinette en la. On y découvre les mélodies asymétriques et les
doublures au piano, qui sont une de ses caractéristiques.
Le Salon de musique / Musiques Claude Debussy, Carl Maria
von Weber, Alban Berg et Robert Schumann / Clarinette Florent
Charpentier / Piano Antoine de Grolée
musique de chambre 045
CConcert
oncert
Maracaïbo
Lons-le-Saunier
Théâtre
DI 28 fév 17:00 b D C
Catégorie B / � ± 1h30
Les quatre œuvres qui composent le concert font dialoguer le
piano et l’alto, mais aussi deux compositeurs contemporains face
au romantique allemand Robert Schumann alors en plein apogée
de son art.
Lachrymae, écrit par Benjamin Britten en 1950, se découpe en douze
parties. Le discours évolue du plus complexe au plus simple, de sorte
que le thème initial n’est énoncé qu’en toute fin de l’œuvre. C’est l’un
des plus beaux fleurons du répertoire d’alto solo. Quand il compose
sa sonate en 1968, Dimitri Chostakovitch est hanté par le retour de la
répression en URSS. Le climat angoissé de cette œuvre est sous-jacent
dans l’Andante, à l’insouciance superficielle, et nettement marqué
dans le Largo final. L’Allegretto médian est d’une intensité à couper le
souffle. De Robert Schumann nous entendrons Märchenbilder et Adagio
et allegro.
Le Salon de musique / Musiques Robert Schumann, Benjamin Britten et
Dimitri Chostakovitch / Alto Nils Mönkemeyer / Piano Nicholas Rimmer
046 musique de chambre
CConcert
oncert
cabello
Puerto cabello
Syam
Villa palladienne
225, chemin Benaisy
DI 28 mars 17:00 b D L
Catégorie B / � ± 1h30
C’est dans le cadre gracieux de la Villa palladienne de Syam que
le pianiste Aimo Pagin invite à célébrer le bicentenaire de la naissance de Frédéric Chopin.
Né en 1810 dans le Duché de Varsovie, Frédéric Chopin fut l’un des
plus grands virtuoses de l’histoire du piano. Entre 1829 et 1848, il
composa un total de dix-sept valses, qui figurent parmi ses œuvres
les plus connues. Les dernières ont été écrites à Nohant, chez sa
compagne George Sand. Elles ne sont pas traditionnelles, puisque
seulement trois d’entre elles sont destinées à être dansées. Elles sont
lumineuses, fluides et brillantes, ornées de grâce et de distinction.
L’interprétation des partitions du maître sera confiée à Aimo Pagin.
Né en 1983, il a étudié en France et a approfondi sa technique aux
États-Unis aux côtés de Leon Fleisher.
La réputation d’Aimo Pagin va grandissant et son triomphe au concours
Enescu a accéléré un processus qui semble irrésistible. Il montre, sous
l’apparence du naturel, l’intériorité concentrée d’un maître en pleine
maturité. les Dernières nouvelles d’Alsace
Le Salon de musique / Musiques Frédéric Chopin / Piano Aimo Pagin
musique de chambre 047
Lang toï,
Toï,
mon
monvillage
village
Cirque national du Vietnam
Mise en scène Le Tuan Anh
Direction artistique Lan
Maurice Nguyen
Conception du projet,
coordination et composition
musicale Nhat Ly Nguyen
Chorégraphie Nguyen Tan Loc
Dole
La Commanderie
MA 17 nov 20:30 b L C
Catégorie A / � 1h15
Issus du Cirque national du Vietnam, quatorze circassiens et cinq
musiciens interprètent une création contemporaine, qui puise son
inspiration dans les arts traditionnels. Tout en délicatesse, le spectacle, créé en mai 2009 à l’Opéra de Hanoi, a inauguré sa tournée mondiale devant le public français du musée parisien du Quai Branly.
En vietnamien, Lang toï veut dire « Mon village ». Sur un tapis de sol
ocre évoquant la terre du pays et le bassin du Fleuve rouge, les paysans se réveillent au chant du coq ; les enfants sautent à la corde, les
hommes partent aux rizières…
De l’aurore à la nuit, neuf tableaux s’enchaînent pour nous conter la
vie campagnarde, ses tâches quotidiennes et ses jeux folkloriques.
Sans rompre la continuité dramaturgique, chaque scène puise tour
à tour dans les divers arts du cirque : ici l’acrobatie, là le jonglage, le
mime ou l’équilibre… Les instruments ancestraux qui rythment le jeu
sont les cousins orientaux de nos vielle, tambour, flûte ou cithare.
Le bambou est l’accessoire majeur des artistes. Présent partout, dans
la danse et l’acrobatie, ce matériau réinventé, utilisé tantôt comme
scénographie, tantôt à la manière traditionnelle des ponts et autres
ouvrages de construction, tantôt enfin comme des agrès, produit à la
fois la beauté des images et inspire la prouesse technique.
Imbriquées comme des mikados, juxtaposées, nouées,
de petite ou grande taille, les cannes de bambou sont l’instrument
de contorsions, de sauts, d’équilibres, de jongleries…
Un voyage immobile, espiègle et poétique. Le Figaro
Vietnam cirque 049
Les Amours tragiques
de Pyrame et Thisbé
Théâtre de l’incrédule
Texte Théophile de Viau
Mise en scène Benjamin Lazar
Lons-le-Saunier
Théâtre
JE 19 nov 20:30 b D C
Catégorie B / � ± 2h30 avec entracte
Écrite en très beaux vers en 1621, la tragédie suscita tout de suite
un formidable engouement. Son texte en fut publié soixantetreize fois au cours du XVII e siècle ! On la découvrira dans une
scénographie attentive, qui respecte scrupuleusement l’esprit
de l’ère baroque.
Théophile de Viau (1590-1626) fut le poète le plus lu du Grand
siècle. Il mourut des mauvais traitements subis lors d’un procès
pour athéisme et libertinage. Sa pièce témoigne de sa grande
liberté de pensée. Elle est inspirée d’une histoire d’amour impossible racontée par Ovide, proche de celle de Roméo et Juliette.
Les répliques satiriques alternent avec les stances amoureuses,
les personnages burlesques côtoient les héros, les scènes d’action
picaresques précèdent les moments lyriques.
Benjamin Lazar adopte un parti de mise en scène qu’on a pu juger
l’an dernier dans L’Autre monde ou les états et empires de la lune : pour
jouir parfaitement des raffinements du théâtre de cette époque,
il veut en restituer l’écrin historique, à l’opposé de toute modernisation.
Il se livre à un fin travail de revitalisation qui illumine la langue parlée, les costumes, les éclairages (à la bougie), mais aussi la direction d’acteur et la précision des gestes. Il ressuscite même le « décor
à compartiments » à base de toiles peintes. Il rend avec cette belle
pièce un fier hommage aux temps glorieux de notre pays.
Benjamin Lazar donne un nouveau souffle à l’héritage baroque.
Le Magazine littéraire
coproduction création théâtre
051
Anaïs
Textes, musiques et
interprétation Anaïs Croze
Dole
La Commanderie
MA 24 nov 20:30 b L C
Catégorie A / � 1h30
En 2005, la jeune Aixoise sort un disque autoproduit, enregistré
de manière quasi-artisanale, en live et en solo, Cheap Show. Elle
est inconnue, ses chansons sont passablement déjantées mais,
surprise, elle vend 450 000 exemplaires !
L’un de ses titres, Mon cœur mon amour, qui se moque gentiment des
conventions amoureuses, est vite devenu un tube. Pendant presque
quatre années de concerts, seule sur scène, elle en a partagé le
refrain entêtant avec un public toujours grandissant. Cette expérience a nourri son désir d’une production plus importante, avec des
arrangements soignés : transformer l’essai, muer le Cheap Show en
Very Expensive Show !
Pour écrire The Love album, sa seconde galette récemment sortie
des presses, elle est allée aux États-Unis s’acoquiner avec Dan The
Automator, une des plus fines oreilles du hip hop. Le résultat est
excitant : le son est direct, acoustique et groove, folk et rock, épuré et
pourtant riche, actuel et sixties.
Sur scène, elle surprend et séduit. Sa voix est riche, expressive.
Entre chansons drôles et drôles de chansons, elle raconte sa vie et
celles des autres avec une dérision malicieuse, épingle quelques
travers avec un sens du détail meurtrier, se lance dans des improvisations qui emportent le rire du public, fait briller mille facettes
et gagne les cœurs.
Tournant fatalement autour de l’amour, ce Love album
aux sonorités rondes et chaudes mêle avec talent sensualité,
humour et second degré. Le Parisien
chanson 053
Zoopsie Comedi
Théâtre de Suresnes –
Jean-Vilar
Coordination artistique
Dominique Boivin et
Dominique Rebaud
Costumes Christian Lacroix
Lons-le-Saunier
Théâtre
JE 26 nov 20:30 b D C
Catégorie A / � ± 1h20
Le spectacle renoue avec la grande tradition des revues. Danse,
musique, arts plastiques et attractions se télescopent gaiement
dans l’artifice, le strass, le glamour. C’est beau, c’est délicieusement superficiel, c’est jubilatoire.
C’est en 1986 que deux jeunes compagnies ont uni leurs talents pour
créer cette revue. L’idée était de marier music-hall et danse contemporaine, d’oser les chocs esthétiques, l’explosion des cadres et des
styles avec l’appui de danseurs d’une jeunesse percutante. En point
de départ, un savant, magicien à ses heures, tombe amoureux d’une
star platinée… S’ouvre une succession de tableaux dont l’unique
règle est le divertissement, la fantaisie, l’extravagance. Deux éventails géants et mobiles en guise de rideau de scène et l’inévitable
grand escalier encadrent un voyage tout en surprises.
La musique est un bonheur : des mixeurs fous ont panaché rythme
et swing, live et musique synthétique, et même exploré une matière
sonore étrange « aux vertus climatiques » ! Le couturier Christian
Lacroix a dessiné près de cent costumes : des animaux grotesques
côtoient des fées filiformes et des reines égyptiennes…
reprise de création danse 055
Espia a una mujer
que
quese
semata
mata
D’après Oncle Vania
d’Anton Tchekhov
Adaptation et mise en scène
Daniel Veronese
Dole
Théâtre
VE 27 nov 20:30 b L C
SA 28 nov 20:30 b L
Catégorie B / � 1h35
Des personnages désespérés courent après leurs bonheurs, mais
jamais ne parviennent à quitter leurs souffrances. À travers un jeu
à l’instantanéité époustouflante, ils nous interpellent, parfois nous
font rire puis, sans qu’on s’y attende, nous font soudain pleurer.
La pièce est une adaptation d’Oncle Vania, d’Anton Tchekhov, où se
greffent quelques passages des Bonnes de Jean Genet. Dans la peinture cinglante d’une vieille Russie en perdition, le metteur en scène
argentin Daniel Veronese a reconnu le marasme qui a étreint son
pays, violemment frappé par la crise de 2001. Devant nous, une tribu
se désagrège dans l’amertume et l’échec ; le quotidien fade et morne
la fait sombrer dans une douce folie.
Le décor est intimiste et épuré. L’aire de jeu est minuscule, simplement meublée de trois chaises et une table. Elle est très proche
du public, qui campe au cœur du foyer. Les artistes entrent et sortent sans qu’on y prenne garde et parlent à tout bout de champ.
Le drame se joue en espagnol surtitré, mais on plonge très vite
dans cette intrigue qui sonne tellement juste. L’interprétation est
d’une énergie folle, résolument généreuse. L’élan tumultueux des
acteurs nous assaille d’interrogations sur notre humble condition
et nous touche au plus vif.
On est subjugué par la puissance de la manière dont sept comédiens sur
un plateau grand comme une estrade d’instituteur réussissent
ce prodige de poésie dramatique qui vous arrache rires et larmes.
C’est du très grand théâtre, intelligent, inoubliable. Le Figaro
Spectacle en espagnol, surtitré en français.
Jumelage de saison avec le Théâtre de l’Espace / SN de Besançon : accueil.
Argentine nouveaux espaces nouvelles formes théâtre 057
Les Fourberies
de
deScapin
Scapin
Teatro Malandro
D’après Molière
Mise en scène Omar Porras
Lons-le-Saunier
Théâtre
ME 02 déc 20:30 b D C
JE 03 déc 20:30 b D
Catégorie A / � 1h50
Entre deux couples d’amants et deux pères, Scapin s’agite.
Serviteur rusé, il noue les intrigues ou les débrouille dans une
course trépidante. Musique, danses, chansons, machineries rythment une farce à l’efficacité redoutable où le valet règne en maître.
Le metteur en scène Omar Porras nous avait montré dans El Don
Juan son habileté à faire de la vie un bouillonnement joyeux, inventif,
fougueux. Il nous campe ici un Scapin agile comme à l’aube de la
Commedia dell’arte. Il tend tous les ressorts de la comédie. Ses
acteurs, impeccables de précision, s’en donnent à cœur joie.
Et c’est le branle-bas de combat dans les saloons napolitains ! Octave
a, en secret, épousé Hyacinthe, la jeune femme qu’il aime. L’amour
de Léandre, c’est Zerbinette, une belle Égyptienne. Mais Géronte et
Argante, leurs pères, ont d’autres projets d’union pour leurs fils. Sans le
moindre sou en poche, comment braver l’intransigeante autorité ? Faire
appel à Scapin, bien sûr ! L’as de la débrouille, le valet astucieux, maître
de la manipulation, l’habile ouvrier des ressorts et des intrigues.
Propulsées ainsi dans le monde de la culture pop, truffées de clins
d’œil et d’anachronismes heureux, ces Fourberies gagnent en modernité et en fluidité. Gags explosifs, fraîcheur du jeu et générosité
canaille nous font retrouver le Molière qui plaisait tant aux parterres
d’autrefois. On s’amuse !
Oubliez perruques et robes d’apparat ; l’univers d’Omar Porras
appelle masques, costumes, décors et lumières aux couleurs
éclatantes. Rarement une expérience théâtrale aura été
aussi jouissive. Le Courrier [Suisse]
Suisse théâtre 059
Renegades
Steel
SteelOrchestra
Orchestra
Musiques Johann Sebastian
Bach, Franz Peter Schubert
et repertoire traditionnel :
calypso, reggae
Direction Andrew Brumant
Lons-le-Saunier
Théâtre
MA 08 déc 20:30 b D C
Catégorie B / � 1h30
Le Renegades est un steel band latino qui a conquis la notoriété
mondiale. Comment ses dix-sept musiciens peuvent-ils, à partir
de simples bidons, rivaliser avec un orchestre symphonique ? C’est
magique ! Le concert est vibrant, intense, d’un optimisme contagieux.
Originaire de l’île antillaise de Trinidad au large du Venezuela,
l’orchestre est un ensemble traditionnel de percussions. Son instrument fétiche est le « pan » : c’est un fond de fût à pétrole qu’un martelage savant a pourvu d’alvéoles. En percutant leurs facettes avec
précision, les interprètes parviennent à produire vingt-huit notes
et à imiter toute la gamme instrumentale d’un orchestre classique.
On croit entendre un solo de cuivres, une nappe de synthé, l’attaque
d’un sax : et pourtant, rien de tout cela, mais un philharmonique de
bidons ! Lors d’une récente Folle journée de Nantes, les musiciens
ont offert une transcription de Schubert qui a époustouflé le public ;
les spectateurs ont acclamé debout leur somptueux Ave Maria.
La formation jouera d’abord en frac et rendra hommage à Bach et aux
grands maîtres. Une seconde partie sera vouée au calypso, au reggae
et aux rythmes caraïbes. Le concert est un véritable tour de force.
Pluie de battements feutrés ou martèlement puissant, le rythme
sert une forte intensité émotionnelle, une étonnante profondeur
de champ et une fabuleuse virtuosité.
Cette avalanche fulgurante et simultanée de timbres arrachés
à cent bidons, cette quincaille envoûtante ont une mystérieuse facilité
d’enivrer le spectateur sans possibilité de résistance. Télérama
Trinité-et-Tobago musique
061
Comment réussir
un
unbon
bonpetit
petitcouscous
couscous
CNCDC Châteauvallon
Texte et mise en scène Fellag
Interprétation Bruno Ricci
Poligny
Salle des fêtes
MA 08 déc 20:30 b D
Saint-Amour
La Chevalerie
1, place de la Chevalerie
ME 09 déc 20:30 b L
Morez
Espace Lamartine
JE 10 déc 20:30 b C
Salins-les-Bains
Espace culturel Notre-Dame
VE 11 déc 20:30 b D L
Catégorie B / � 1h15
D’après un sondage, le couscous serait le plat préféré des
Français. Sous ce prétexte tiré par les cheveux coupés en
quatre, un conférencier loufoque suggère une vision nouvelle
de l’intégration. Il passe au tamis ethnologique, linguistique,
géo­politique et psychanalytique les peuples de la « zone couscous ».
Fellag est un prince de l’autodérision. On devine toute la poésie burlesque qu’il a pu tirer des clichés liés à l’immigration, les soliloques
plaisants qu’il a brodés sur les Français de souche et les souches
françaises d’origine maghrébine, l’origine épidermique des souches
africaines et celle berbère du couscous. Et si l’invention de la merguez
symbolisait la peur ancestrale de la circoncision ratée ?
La métaphore culinaire permet bien des digressions, moins farfelues parfois qu’elles ne paraissent. Le coq-à-l’âne doux-amer
nous tend un miroir pas toujours flatteur mais assurément drôle.
Le comédien Bruno Ricci, sapé « comme un Arabe d’opérette », s’en
donne à cœur joie. Les tirades balancent entre le sucré des raisins
et le piquant de la harissa. La saveur de l’ensemble est humaniste,
sympathique et jubilatoire.
Une simple recette de cuisine se transforme en une fanfaronnade,
entre Commedia dell’arte, leçon de tolérance et humour
sur le fil du rasoir. Une belle leçon pleine de rires, à consommer
avec gourmandise. L’Alsace
nouveaux espaces nouvelles formes humour 063
Picasso
et la danse
Europa Danse /
Jeunes Danseurs Européens
Musiques Erik Satie,
Igor Stravinsky et
traditionnel andalou
Chorégraphies Léonide
Massine, Ana Maria
Stekelman, Thierry
Malandain, Beatriz Martin
et Ricardo Franco
Lons-le-Saunier
Théâtre
MA 15 déc 20:30 b D C
Catégorie B / � 2h avec entracte
Créé à Paris en 1917, le ballet Parade a été écrit par Jean
Cocteau et chorégraphié par Léonide Massine ; Erik Satie en signait
la musique, Pablo Picasso les costumes et les décors. Cet éclatant manifeste de l’avant-garde artistique ouvrait la haute époque
des Ballets russes, dont le spectacle d’Europa Danse nous propose
de retrouver l’éclat.
En un moment où la Première guerre mondiale paraissait consacrer
la défaite de la pensée, les artistes réagirent par l’insurrection contre les normes du passé. Avec Parade, la chorégraphie conservait
encore les « pointes », mais Satie amenait une modernité toute de
clarté et de concision ; Picasso introduisait le cubisme sur scène.
Parade évoque les acrobates et saltimbanques, Pulcinella les thèmes
et personnages de la Commedia dell’arte. Mercure installe des
« poses plastiques », constructions de Picasso se mouvant sur le plateau. Cuadro flamenco est une suite de danses andalouses, donnée
avec le concours de danseurs du Conservatoire royal de Madrid.
Europa Danse réunit de jeunes talents de notre continent qui, depuis
dix ans, restituent les grandes œuvres du passé. Pour présenter ces
quatre pièces créées entre 1917 et 1924 par les Ballets russes, la
compagnie a retrouvé les chorégraphies originales de deux d’entre
elles, Parade et Cuadro flamenco, mais aussi les maquettes des costumes et décors dessinées par Picasso qui, à eux seuls, méritent
toute l’attention. Très pure, très maîtrisée, la danse est sertie de
moments de grâce qui sont de purs enchantements.
Les jeunes artistes, diaboliquement fougueux, délicieusement élégants,
forcent l’admiration. L’ensemble est une petite merveille, un vrai régal
pour les yeux dont on ressort avec un sentiment d’allégresse.
Le Nouvel Observateur
danse 065
Dormez,
je
jele
leveux
veux
Théâtre de la Véranda
Texte Georges Feydeau
Mise en scène Lisa Wurmser
Dole
Théâtre
MA 05 janv 20:30 b L C
Catégorie B / � ± 1h20
Justin a le pouvoir d’hypnotiser son maître, Boriquet, qui lui obéit
alors au doigt et à l’œil. Sous le regard ébahi d’un autre valet,
il en profite pour lui imposer toutes les corvées domestiques et
fumer ses cigares…
Le monde petit-bourgeois cher à Feydeau se déglingue ici devant nous
et glisse à toute allure sur un toboggan infernal. Le langage explose,
les personnages se dédoublent, maître et valet inversent leurs rôles,
les objets fichent le camp. Et sans cesse il faut courir, courir encore,
comme dans le pire des cauchemars, pour échapper aux coups…
Dans ce vaudeville écrit en 1897, Georges Feydeau dynamite, dès les
premiers moments, les conventions de classe et ridiculise une bourgeoisie qui n’a plus rien de respectable. Mordante, impitoyable, la
farce pousse la satire sociale au paroxysme.
Formée notamment par Ariane Mnouchkine, Lisa Wurmser a intégré à sa mise en scène des moments très physiques, prenant appui
sur les techniques du cirque, mais aussi quelques machines (fauteuil
hypnotique, divan chausse-trappe ou miroir déformant), qui rappellent les premiers engouements de l’hypnotisme expérimental et du
magnétisme mesmérien.
En écho à la pièce et en ouverture de rideau seront donnés
quelques extraits d’un texte de l’Anglais Jonathan Swift, Instructions aux domestiques.
création théâtre
067
Épître
Epître
aux jeunes acteurs…
acteurs …
Texte et mise en scène
Olivier Py
Lons-le-Saunier
Théâtre
JE 07 janv 20:30 b D C
Catégorie B / � 1h10
En une heure d’un décapage à la fois drôle et sévère, un acteur
convoque et rabroue le responsable culturel, le directeur du
conservatoire, le policier du désir, le « porc communicant » et
autres rabat-joie. Il porte en scène la subversion théâtrale dans
un grand éclat de rire.
Sur un plateau, où des panneaux dorés reflètent vaguement l’image,
un acteur fait son entrée, une petite valise à la main, tel un représentant de commerce. Il s’installe dans sa loge, se maquille et se mue
en tragédienne poussiéreuse avec longue robe à bretelles, chevelure platine, teint blanc, yeux et lèvres outrageusement maquillés.
Il devient même la Tragédie, pompeuse et décadente, qui déclame
à l’attention des jeunes acteurs et de nous tous, qui se répand en
lamen­tations risibles et pourtant si justes…
John Arnold, magistral, époustouflant de force et de subtilité, nous
livre un grand poème qui réunit les thèmes de prédilection d’Olivier
Py : le rôle capital de la parole, aujourd’hui trop galvaudée, la lutte
toujours recommencée contre tous les jougs, tous les enfermements,
la saine colère contre les prédateurs de la vraie foi théâtrale.
Cette épître est rendue incandescente par la grâce de l’acteur-poète
John Arnold, à nu, superbe. Olivier Py est bien le fidèle gardien de la
servante, cette petite lampe qui, toujours, veille dans la nuit du théâtre
et du monde. Le Monde
théâtre 069
Le Grand C
Compagnie XY
Écriture et conception
collective
Création musicale
Marc Perrone
Dole
La Commanderie
MA 12 janv 20:30 b L C P
Catégorie B / � 1h10
Les acrobates de la Compagnie XY sont des as de la voltige et de
l’émotion. Ils déploient une mécanique synchronisée, réglée au
quart de seconde, assez magique. Ils sont puissants, sensuels,
drôles et poétiques. Et audacieux !
L’an dernier, à Champagnole, la troupe a présenté un spectacle axé
sur le porté acrobatique. Mais elle a voulu voir plus loin, imaginer
un « pliez-sautez » pour s’envoyer en l’air et ne jamais redescendre,
s’ériger dans la hauteur quand tout s’effondre…
Les circassiens bousculent le principe du duo, renversent le rapport
entre homme et femme récurrent dans les portés acrobatiques,
explorent de nouvelles voies dans les états de corps et la technique
de cirque. Se dévoile ainsi, en un peu plus d’une heure, un univers à
360 degrés fait d’acrobatie, de danse, de musique et de pyramides
humaines. Les seize virtuoses bâtissent une micro-société avec
ses codes et ses rites surprenants. Ils sautent, rebondissent sur un
trampoline humain, courent, dansent le quadrille, chorégraphient
un tango vertical. Ils chantent aussi, et quand ils se taisent, nous
retenons notre souffle…
La lenteur concentrée des artistes reste l’une des clés de ce subtil
spectacle, construit comme une combinatoire de forces en équilibre.
Les acrobates sont de délicats félins, qui font et défont avec patience
leurs chimériques géométries. Télérama
cirque 071
Ferran Savall
Textes, musiques et
interprétation Ferran Savall
Lons-le-Saunier
Théâtre
JE 14 janv 20:30 b D C
Catégorie B / � 1h30
Ferran Savall est un jeune virtuose ébouriffé qui excelle au piano
comme à la guitare ou au théorbe. Il chante avec une grâce fervente, une douceur mélancolique, une fluidité spontanée et pourtant sophistiquée. Il est chaleureux et vrai.
Ses parents sont Jordi Savall, le prince de la viole de gambe, et la cantatrice Montserrat Figueras : le répertoire baroque a été la bande-son
de son enfance. Adolescent, il s’émancipe, écoute un peu de tout, puis
voyage, goûte les saveurs lointaines, s’enrichit sous toutes les latitudes. Il se passionne pour les chants traditionnels catalans, aux histoires de princesses et de brigands héroïques, d’une beauté d’autant
plus troublante qu’elle jongle avec l’émotion pure et reste ouverte à
l’improvisation. Il puise aussi bien dans le traditionnel hébraïque, le
jazz, la soul. Il se laisse parcourir par les voix du monde, puis se met
à composer, guidé par une intuition libre et cosmopolite.
Sa voix est sensuelle et touchante. Il s’abandonne et fait de chacun de
ses concerts une expérience troublante. Il se laisse emporter et nous
emporte avec lui. Il est passionné mais doux, d’une grande fraîcheur
et pourtant d’une grande maturité. Il sait nous faire aimer le monde.
La réussite est totale. Ses chants respirent la vie, la chaleur, le bonheur
de se laisser porter par les vents du Sud, bien au-dessus des catégories
musicales. Les mélodies et les émotions glissent, flottent, virevoltent et
s’élèvent, funambules de la plage. Les Inrockuptibles
Espagne musiques du monde 073
À
A notre insu
Turak Théâtre
Écriture, mise en scène et
scénographie Michel Laubu
Composition musicale
Rodolphe Burger
Lons-le-Saunier
Théâtre
MA 19 janv 20:30 b D
ME 20 janv 20:30 b C
Catégorie B / � 1h
Une île imaginaire, une scène de crime, des marionnettes un peu
inquiétantes et un drôle de thriller. L’inspecteur Laubu et son Turak
Théâtre mènent l’enquête dans un monde de suspense, d’humour et
de poésie. Bienvenue sur « l’île aux poignardés ».
Michel Laubu a grandit en Moselle, dans une cité minière, une cité
« insulaire ». Dans cet endroit chahuté et violenté par l’histoire et le
développement économique, on a connu l’euphorie d’un développement industriel sauvage, qui a usé jusqu’à la corde les hommes et
les familles. Puis la fermeture des usines en cascade, l’abandon sur
place des populations devenues inutiles. Une population poignardée
par le destin sur une île abandonnée.
Le bateau nous débarque dans son port désert. Tout ici semble calme
et discret, bien rangé dans des cartons prévus à cet effet. Soudain
notre regard est intrigué par des masses couchées paisiblement sur
le ventre : des corps immobiles, un énorme couteau de cuisine planté
dans le dos. L’enquête démarre.
Jouant sur les codes du roman noir et du film policier, à la poursuite des
indices, l’enquête emprunte le chemin qui a mené ce peuple étrange au
sommeil forcé. En quête de vérité, huit inspecteurs, limiers du dimanche, manipulateurs, musiciens et techniciens tirent les étranges ficelles
de cette farce policière absurde et décalée. Ultime pièce à conviction au
cœur de ce mystère : la partition musicale. En parfaite harmonie, les
morceaux joués en direct sur scène dialoguent avec la bande-son truffée d’indices, composée par le musicien Rodolphe Burger du groupe Kat
Onoma. Un univers sonore pour objets grinçants, bruyants et chantants,
qui aiguise le fil de cette symphonie noire pour arme blanche !
La liberté de création de Michel Laubu plonge le spectateur dans
un univers inconnu, décalé, empreint d’une poésie de l’inattendu
incroyablement bouleversante. Lyon Capitale
théâtre d’objets 075
Salle des fêtes
Deschamps & Makeïeff
Écriture et mise en scène
Jérôme Deschamps
et Macha Makeïeff
Dole
La Commanderie
SA 23 janv 20:30 b L C
Catégorie A / � 1h30
Ce soir, au Macumba, il y a soirée « Prestige ». Gags burlesques,
bruitages intempestifs, cascades de trucs qui se cassent la figure,
tout l’univers Deschamps - Makeïeff est là, tendrement jubilatoire.
Dans un vaste hall aux murs tapissés de papier peint années
cinquante, avec tabourets en skaï et bric-à-brac, Madame Cravotta
commence par perdre ses clefs. Dès ce premier chassé-croisé
foldingue, on reconnaît la patte du couple Deschamps-Makeïeff. Les
loupés s’enchaînent entre la patronne, une soubrette, des musiciens
un peu losers. Le climat est agité, entre cocasserie et tendresse. Il y
a beaucoup de musique aussi, et du grand n’importe quoi : on mouline
les tubes des Rita Mitsouko ou de Dave, on s’agite sur de la breakdance ; l’un se prend pour Bob Marley, l’autre pour Joan Baez.
Les scènes sont courtes, rapides, extravagantes. Ca gesticule, ça
parle fort, en onomatopées, en apartés grommelés. Le spectateur
rit, mais il est aussi touché par cette humanité inquiète, trop petite
mais dotée d’une énergie farouche.
Les comédiens sont jeunes mais valent déjà leur pesant de Gibolin.
Tiphany Bovary-Klameth et David Déjardin sont d’une présence et
d’une inventivité surprenantes.
Si Jérôme Deschamps et Macha Makeïeff n’en finissent pas de raconter
les performances des humbles dans nos sociétés trop cruelles,
trop méprisantes pour leurs faibles efforts, une tendresse rare,
une lumière rayonnante baigne ce dernier spectacle, toujours le même et
jamais le même à la fois. Télérama
Jumelage de saison avec le Théâtre Musical de Besançon : accueil.
théâtre 077
Manu Galure
Textes, musiques et
interprétation Manu Galure
Saint-Amour
La Chevalerie
1, place de la Chevalerie
VE 29 janv 20:30 b L C
Catégorie B / � ± 1h30
Sur scène, c’est un phénomène. Le chef coiffé du galurin de son
arrière-grand-père, l’œil pétillant, les doigts courant sur son piano
où il peut jouer les yeux fermés, un instant nonchalant, un instant
nostalgique, un brin clown, malicieux et drôle, Manu jongle avec les
mots, dialogue avec le public, étonne et fait rire du début à la fin.
Il n’a guère plus de vingt ans, mais il est musicien depuis sa petite
enfance : dix ans de violon, trois ans de trompette, autant de contre­
basse et beaucoup de piano. À quinze ans, en marge du conservatoire,
il écrit ses premières musiques, dirige son premier groupe de ska et
fait ses armes sur scène en enchaînant free jazz, rock festif ou salsa.
Puis viennent les mots et les chansons. Son énergie créative, sa soif
de liberté charrient des couleurs rock, des arrangements neufs qui
dopent la tradition du cabaret.
Sa plume est d’une rare maturité pour un artiste de son âge.
Ses paroles sont construites, pesées, ciselées, épicées d’humour
british. On le dit proche de Juliette ou d’Higelin pour la précision
de ses textes et sa douce folie sur scène, mais on devine aussi
l’influence des grands anciens, Brassens ou Frères Jacques.
Un peu provocateur, toujours délicat et frais, ce jeune fou est si
talentueux qu’il sait nous toucher en chantant le bottin !
S’accompagnant au piano, Manu Galure, en impétueux chanteur
de cabaret, fait défiler sur scène une flopée de personnages,
après avoir savamment planté le décor de ses histoires. Le Télégramme
chanson 079
Öper Öpis
Zimmermann & de Perrot
Mise en scène et décor
Zimmermann & de Perrot
Musique Dimitri de Perrot
Chorégraphie
Martin Zimmermann
Besançon
Théâtre de l’Espace / SN
de Besançon
3, place de l’Europe
SA 30 janv 19:00 b D L C
Catégorie A / � 1h10
Dans Öper Öpis, qui signifie « Quelqu’un, quelque chose », le lieu de
l’action est une scène instable qui, à chaque mouvement des personnages, peut basculer vers le meilleur ou le pire. Le spectacle,
lui, est maîtrisé de bout en bout.
À partir d’une scénographie inédite, faite de trappes et qui s’incline
au moindre effet de gravité, on suit les aventures (extra)ordinaires
de gens formant un couple. Ces conjoints quelconques se retrouvent
confrontés à un troisième élément inconnu, à une personne ou une
situation étrangère qui va les déstabiliser. D’abord, cet « autre » surprend puis devient à la fois attirant et menaçant.
Les rencontres sont délicates, fugitives, spectaculaires, voire
audacieuses, et obligent les personnages à prendre des risques.
Avec beaucoup de tendresse et d’humour, Öper Öpis raconte les petits
et grands drames des relations au quotidien, ce quotidien dont chacun sait qu’il peut très vite faire perdre pied à n’importe qui.
Martin Zimmermann et Dimitri de Perrot s’imposent avec brio depuis
dix ans dans leur art hors du commun. En fusionnant musique,
cirque, danse et arts visuels, ils inventent un langage sans parole
d’où jaillissent des images à la fois simples et fortes. Leur jeu plein
d’humour, parfois absurde mais toujours poétique, révèle leur amour
pour l’univers du cirque et sculpte une œuvre singulière.
Une création haute en poésie, débordante de souffle et de fantaisie,
et qui de bout en bout captive. Dernières nouvelles d’Alsace
Nombre de places limité.
Jumelage de saison avec le Théâtre de l’Espace / SN de Besançon : visite.
Suisse cirque 081
Au temps
Temps des
des Croisades
croisades
Compagnie Les Brigands
Musiques Claude Terrasse
Livret et paroles Franc-Nohain
Direction musicale
Christophe Grapperon
Mise en scène Philippe Nicolle
Lons-le-Saunier
Théâtre
DI 31 janv 16:30 b D C
Catégorie A / � ± 1h30
Quelle plaie pour une femme d’attendre son mari parti en Terre
sainte avec la clef de sa ceinture de chasteté ! Créée en 1901,
l’opérette brosse un Moyen-Âge cocasse avec une souveraine
légèreté et des trouvailles délicieuses. Le spectacle est un festival
de gaîté et d’entrain.
L’intrigue est un brin licencieuse : la pièce sera un temps inter­
dite par la censure, ce qui n’empêchera pas tout Paris de chanter
sa sulfureuse Valse des péchés… La musique est de Claude
Terrasse, qui jouissait de l’estime de Debussy et de Ravel, et qui
a excellé dans l’opérette parodique. Le livret est de la plume de
Franc-Nohain, poète prolixe et joyeux qui côtoyait Alphonse Allais
et Jules Renard, adorait les rimes improbables et s’est amusé à
peindre un Moyen-Âge truffé d’anachronismes, où les châteaux
manquent de confort mais pas de pâtés en croûte.
Les Brigands consacrent toujours aux opérettes et opéras-bouffes
des Années Folles une énergie communicative. La troupe a présenté
dans le Jura Les Brigands d’Offenbach ou La Cour du roi Pétaud de
Delibes. Pour mettre en scène ces Croisades, elle a invité Philippe
Nicolle, de la bouillonnante compagnie 26000 couverts : attendonsnous à une revue médiévale historiquement consternante, mais
piquante et pleine de surprises.
L’esprit de troupe qui règne parmi Les Brigands a du bon : chacun œuvre
dans le même esprit et personne ne renâcle face à une allure effrénée.
Les Échos
compagnonnage 2009-2010 création opéra bouffe 083
We are l’Europe
Théâtre de la Tentative
Texte Jean-Charles Massera
Mise en scène Benoît Lambert
Dole
Théâtre
MA 02 fév 20:30 b L C P
Catégorie B / � ± 2h
Après We are la France, présenté il y a deux ans, voici We are
l’Europe : le propos s’élargit ! Le spectacle nous susurre que
l’imaginaire collectif de la petite bourgeoisie blanche occidentale,
son rayonnement, ses certitudes partent en fumée. Si c’était une
bonne chose ?
On se bouscule pour parler de l’époque : journalistes, politiques,
publicitaires, économistes, sportifs ou chanteurs rivalisent pour
capter l’air du temps. Jean-Charles Massera ne rajoute pas sa petite
analyse personnelle à ce fatras : il travaille de l’intérieur ces propos
déjà produits et les fait bégayer. Il lance une guérilla dévastatrice au
sein même des langues officielles, avance par dérapages et emballements délirants, démonte le système en le piratant.
Les échanges entre comédiens sont caustiques. Mais l’humour ne se
réduit pas à une simple moquerie. Les discours dominants engendrent
toujours en effet des stratégies de résistance de la part de ceux qui
les subissent. Les gens, même écrasés, bricolent des réponses.
La pièce prend au sérieux les espoirs des simples, leurs rêves fragiles.
Elle rappelle le travail des grands burlesques, qui ne donnaient pas
tant à voir le désordre du monde que les effets qu’il produit dans
l’intimité de nos vies. Non, le consensus n’est pas le bonheur…
L’ironie féroce avec laquelle Massera reconsidère les grandes
questions du « struggle for life » constitue un fameux grain de sable
dans les rouages de la déprime ambiante.
Et l’on repart le sourire aux lèvres. Libération
compagnonnage 2009-2010 création théâtre 085
Jeux de mots laids
pour
pourgens
gensbêtes
bêtes
La Comédie Framboise
D’après l’œuvre
de Boby Lapointe
Mise en scène Léonie Pingeot
et Gwladys Saligné
Direction musicale Amélie
Porteu de la Morandière
Champagnole
L’Oppidum
JE 04 fév 20:30 b D L
Catégorie B / � 1h20
Ils sont beaux, ils sont jeunes, ils jouent du sax, ils chantent,
ils dansent : la Comédie Framboise regorge d’énergie et de bonne
humeur pour célébrer la prose fantasque de Boby Lapointe.
Retranscrire en comédie musicale les textes et chansons de Boby
Lapointe n’était pas une évidence. Truffés de calembours et de contrepèteries, très rapides, les morceaux de ce chanteur saugrenu et
formidablement inventif ne paraissaient appartenir qu’à lui. Pourtant,
formés à toutes les disciplines des arts du spectacle, les quatorze
artistes de cette jeune compagnie ont parfaitement relevé le défi. Sous
une guirlande d’ampoules multicolores qui rappelle les bals populaires du temps jadis, en T-shirts rayés de matelots du dimanche, les
comédiens-danseurs rivalisent d’ingéniosité pour occuper l’espace
comme des lutins. Ils composent avec enthousiasme des tableaux
dynamiques, à la chorégraphie aussi drolatique qu’endiablée.
C’est un spectacle champagne, enlevé, tout en fantaisie énergisante.
Les trouvailles de Boby Lapointe sont servies avec une ardeur juvénile contagieuse : on en ressort léger, rafraîchi, heureux.
Quatorze olibrius dans une vraie-fausse classe, vêtus d’uniformes
rappelant les marinières du déchaîné de Pézenas, enchaînent
des chorégraphies que n’auraient pas reniées les Frères Jacques
et dont le burlesque vaut tous les calembours. Indispensable ! VSD
chanson 087
Abu-Hassan
et
etautres
autresturqueries
turqueries
Orchestre de Besançon –
Franche-Comté et Istanbul
Oriental Ensemble
Composition
Carl Maria von Weber
Direction musicale
Burhan Öçal
Mise en scène Pierre Guillois
Besançon
Théâtre Musical de Besançon
place du théâtre
MA 23 fév 20:00 b D L C
Catégorie A / � ± 1h50
Tiré d’un conte des Mille et une nuits, l’unique acte de la pièce
raconte les ruses imaginées par un jeune couple pour échapper à
ses créanciers et à Omar, un prétentieux prêteur. De la pétillante
ouverture au choeur final, ce singspiel est un petit chef d’œuvre
qu’il convient de découvrir.
Créé à Munich en 1811, Abu-Hassan laisse déjà apparaître le génie
théâtral du jeune Carl Maria von Weber, premier grand musicien
romantique allemand, dont l’opéra Freischütz fera le succès dans
toute l’Europe dix ans plus tard. Ouverture, airs, duos, trios et
ensembles sont tour à tour brillants, adorables, soupirants. Comme
Mozart et Haydn avant lui, Weber affectionne la turquerie, évocation
musicale d’un Orient « mahométan » splendide et terrifiant. Sa partition, inventive, emprunte à la fois les sentiers du rêve et du cocasse.
Avant de présenter au public les aventures d’Abu Hassan mises en scène
par Pierre Guillois, l’Orchestre de Besançon Franche-Comté sera associé à Burhan Öçal et son Istanbul Oriental Ensemble, pour faire entendre aussi bien Mozart que de la musique traditionnelle turque.
Ce multi-instrumentiste et percussionniste talentueux s’est distingué sur de nombreuses scènes internationales, seul ou en compagnie
d’artistes prestigieux : Kronos Quartet, les pianistes Maria Joao Pires et
Fazil Say, le London Symphonic Orchestra, l’Orchestre Philharmonique
de Vienne… C’est dans son rôle de chef et d’initiateur qu’on le retrouvera à la tête de l’Istanbul Oriental Ensemble, avec lequel il redonne son
éclat à la musique tzigane de Turquie, enrichie d’influences issues de la
musique classique ottomane et des rythmes balkaniques.
Nombre de places limité.
Jumelage de saison avec le Théâtre Musical de Besançon : visite.
France et Turquie création opéra 089
En attendant Godot
Compagnie Lire aux éclats
Texte Samuel Beckett
Mise en scène Bernard Levy
Lons-le-Saunier
Théâtre
JE 25 fév 20:30 b D C P
Catégorie B / � 2h
Depuis sa création, on a qualifié la pièce de nihiliste, de poétique,
de féroce, de révolutionnaire, et même de classique ! La mise en
scène souligne avec tact l’extraordinaire vitalité des personnages,
la densité du texte, sa force étonnante, sa verve comique comme
ses profondes interrogations sur la condition humaine.
L’action se situe sur une route indécise. En fait d’action, il ne se
passe à peu près rien ; deux pauvres hères attendent un certain
Godot et l’arbre qui est là au premier acte est toujours là au second…
C’est un huis clos sans murs, où se déploient l’attentisme, l’espoir
d’une rencontre salvatrice et les affres de la détresse humaine. Jamais
l’auteur n’a voulu préciser ses intentions : c’est à chacun de sentir.
Bernard Levy a repris l’équipe artistique qui avait assuré le succès de Fin de partie. La qualité des comédiens frappe d’autant plus
qu’elle s’imprime sur un décor épuré, dans une atmosphère fantomatique. L’articulation du texte est impeccable, la gestuelle efficace et sobre. Ce jeu habile et juste éclaire la pièce. Samuel Beckett
est servi avec intelligence. On est ému, on rit, on s’interroge, on
croit comprendre… C’est beau, grand, drôle, inquiétant, fort. C’est
désespéré et c’est plein d’espoir.
La mise en scène saisit par sa beauté, sa force, sa luminosité.
Un travail très précis, très musical, très harmonieux et
qui donne à la grande pièce du XXe siècle son statut de classique
pour tous les temps. Le Figaro
Jumelage de saison avec le Nouveau Théâtre / CDN de Besançon
et de Franche-Comté : accueil.
théâtre 091
Influences
Le Phalène
Conception et interprétation
Thierry Collet
Chilly-le-Vignoble
Salle des fêtes
77, grande rue
MA 02 mars 20:30
Messia-sur-Sorne
Salle des fêtes
40, rue Aimé Berthod
ME 03 mars 20:30 b D
Courlaoux
Salle polyvalente
centre bourg, près de la mairie
JE 04 mars 20:30 b C
Conliège
Salle des fêtes
23, rue basse
VE 05 mars 20:30 b D
Frébuans
Salle des fêtes
3, rue Prosper Sordet
SA 06 mars 20:30
Catégorie B / � ± 1h20
Thierry Collet nous mène par la main dans le monde de la magie
mentale. Si le magicien manipule des objets, le mentaliste manipule
les pensées. Ses mots créent un réel à sa guise. C’est fascinant, un
peu inquiétant, très intéressant.
Un spectateur, choisi pour sa force apparente, perd petit à petit ses
capacités physiques jusqu’à devenir incapable de soulever le bras
d’une spectatrice. C’est là une des multiples expériences qu’il nous
sera donné de vivre. La construction du spectacle crée une progression dans l’engagement émotionnel du public. Chaque action en
entraîne une autre et implique les spectateurs toujours davantage.
On passe de l’excitation et de la jubilation à l’inquiétude, voire à la
peur du mystère.
« Je pense que la magie raconte la prise du pouvoir », dit l’artiste.
Cet art habituellement utilisé pour endormir la méfiance ne pourrait-il pas au contraire réveiller le jugement critique, devenir outil de
ré­flexion sur notre liberté ? C’est le pari que propose le spectacle. À la fin,
le public peut réagir, exprimer son trouble et ses interrogations au
cours d’une discussion. Mais, au fait, ce débat est-il aussi honnête
qu’il le paraît ? La manipulation ne serait-elle pas encore à l’œuvre ?
On quitte la salle assez peu rassuré…
Magicien en quête de sens, Thierry Collet s’est tourné vers le théâtre.
Mettant son art de l’illusion au service de l’intrigue, il fait jaillir
un univers fantastique de sa minutieuse alchimie. Le Monde
création nouveaux espaces nouvelles formes théâtre et magie 093
Dominique A
Textes, musiques
et interprétation
Dominique A
Lons-le-Saunier
Théâtre
JE 11 mars 20:30 b D C
Catégorie A / � 1h30
Dominique A est l’un des chanteurs les plus talentueux et les plus
respectés de la scène française. En dix-sept ans de carrière, il a su
imposer un style en constante révolution et une écriture des plus
florissantes de l’époque.
Il a semé ce que d’autres ont récolté. En 1992, alors que peu de
jeunes musiciens osaient le français, il mettait en boîte La Fossette,
premier disque radical, matrice d’une nouvelle scène qui verra se
faufiler derrière lui Miossec, Katerine ou Delerm. Depuis, il n’a cessé
d’enrichir ses ambiances, jouant avec les profondeurs de champs,
les nuances, les ombres, les contours. Il a caressé tour à tour le néofolk électrique, le rock dru, la chanson minimaliste, les tentations
seventies ou la méditation littéraire. Ses textes sont souvent courts,
ses histoires touchantes, ses mélodies évidentes. Il assume toutes
ses fragilités, sait trousser une rythmique enjouée ou se faire plus
nostalgique, être dépouillé ou au contraire luxuriant. À quarante ans,
il affirme une vraie personnalité, modeste mais singulière.
Généreux, libéré, disert, ouvert, radieux, il chante aujourd’hui
un univers d’une richesse étourdissante. Radio France Internationale
chanson 095
Ficelle d’encre
Trafic de styles
Chorégraphie
Sébastien Lefrançois
Création musicale
Alexandre Dai Castaing
Dole
La Commanderie
MA 16 mars 20:30 b L C P
Catégorie B / � ± 1h
Le ballet croise le hip hop avec le cirque, la chorégraphie avec les
arabesques chantournées des zelliges du Maroc, la tension des
corps avec le délié, le vide et le plein de la calligraphie arabe.
Patineur de haut niveau, puis diplômé en danse jazz et en danse
contemporaine, Sébastien Lefrançois fonde sa compagnie, Trafic de
styles, à vingt-cinq ans. Quinze ans plus tard, il excelle à mettre en
scène les jeunes talents du hip hop : il a présenté ainsi l’an dernier à
Lons un Roméos et Juliettes plein de charme et d’intelligence.
Il y a peu, au Maroc, il découvre avec saisissement la formidable
vitalité du hip hop des rues, mais aussi une école de cirque pour
enfants. Une audition et un stage plus tard, il monte avec ces jeunes
un spectacle qui s’affûte et s’enrichit peu à peu.
La calligraphie arabe sera le cœur battant de la création. Celle-ci
est à la fois langage écrit et mouvement de la main, raffinement
délicat qui joue sur les vides et les pleins, l’horizontal et le vertical,
le tendu et le lisible. Koufiques ou tressées, nattées ou fleuries,
les arabesques de la tradition maure seront le socle d’un projet où
joueront la dynamique des corps comme l’énergie des mots.
Passez à l’action ! Voir p. 133 – soirée diapos
création danse 097
Le Soir des monstres
Compagnie Monstre(s)
Conception et interprétation
Étienne Saglio
Lons-le-Saunier
Théâtre
JE 18 mars 20:30 b D C
VE 19 mars 20:30 b D
Catégorie B / � 1h
Un bout de tuyau se transforme en serpent menaçant, un panier
rouillé devient le nid d’une méduse carnivore, de petites balles
s’offrent des ailes et s’envolent… Le jeune jongleur et manipulateur
se fait magicien et nous ouvre la porte de son petit monde enchanté,
poétique et subtil.
L’idée de ce solo a surgi il y a quatre ans, dans les faubourgs de Stockholm. Le jeune Étienne Saglio, vingt ans, y marche dans le grand froid
de l’hiver, quand il aperçoit un long manteau posé sur une poubelle.
Il l’enfile et découvre qu’un personnage est né et qu’autour de lui se
déploie, comme une évidence, un univers entier, fait de vieux objets à
la splendeur déchue, abandonnés par les gens sur le trottoir lors du
« soir des encombrants », dit aussi joliment « soir des monstres ».
Le spectacle, très construit, feint la naïveté et la maladresse.
Avec un regard d’enfant, l’artiste fait de la scène une piste d’envol
sans cesse réinventée, une contrée où les lois de la gravité s’effacent,
où les limites de la réalité s’estompent. Voilà notre jongleur éberlué
soudain pendu par un pied, à quelques mètres du sol. « Le pauvre ! »,
s’exclament les enfants qui, après la représentation, chercheront sans
jamais les trouver les trucs qui ont permis des tours si singuliers…
On rit, on s’étonne, on se laisse emmener dans une rêverie insolite,
légère, très virtuose.
Le public familial a été littéralement bluffé par les techniques d’illusion
stupéfiantes de l’artiste jongleur-magicien. Le Télégramme
Passez à l’action ! Voir p. 136 – stage avec Etienne Saglio
cirque et magie
99
Orchestre
Orchestrede
deBesançon
Besançon––
Franche-Comté
Franche-Comté
et
etContre-Z’Ut
Contre-Z’Ut
Musique Antonín Dvoř ák
Direction de l’orchestre
Peter Csaba
Direction du chœur Alain Lyet
Dole
La Commanderie
SA 20 mars 20:30 b L C
Catégorie B / � ± 1h30
L’Orchestre de Besançon interprète une œuvre monumentale,
toute en douleur et en espérance. Créé en 1880 à Prague, le Stabat
Mater de Dvořák connaît un succès mondial immédiat. L’Europe et
l’Amérique se disputent alors le futur compositeur de la Symphonie
du Nouveau Monde…
Antonín Dvořák ne compose pas ce chef-d’œuvre d’un seul coup,
mais en plusieurs moments de ces tragiques années 1875-1877
où il perd coup sur coup trois enfants en bas âge. Pour exprimer
sa douleur mais aussi son espoir de rédemption, il s’appuie sur un
célèbre poème latin du XIII e siècle, qui a inspiré nombre de compositeurs : « Debout, la Mère de douleur se tenait en larmes près
de la Croix où pendait son Fils…. ». La partition de Dvořák est loin
de la glorification éblouissante d’une mère céleste et inaccessible. En homme du peuple, le Tchèque convoque une humanité
proche et présente, s’en remet à la mère du fils de l’homme plutôt
qu’à celle du fils de Dieu.
Cette évocation bouleversante oscille entre la peine presque
insoutenable, comme dans le premier mouvement, et la sérénité,
voire l’espoir, comme dans le chœur radieux du Tui nati vulnera.
C’est l’œuvre la plus tragique de Dvořák, mais aussi une page de la
musique sacrée parfaitement pure, infiniment poignante.
musique et voix
101
Jacques et Mylène
La troupe des 260 couverts
Texte Gabor Rassov
Mise en scène Benoît Lambert
Morez
Espace Lamartine
MA 23 mars 20:30 b C
Salins-les-Bains
Espace culturel Notre-Dame
ME 24 mars 20:30 b L
Poligny
Salle des fêtes
JE 25 mars 20:30
Dole
Théâtre
MA 30 mars 20:30
Catégorie B / � 1h05
Jacques aime Mylène et Mylène aime Jacques. Ils se sont fiancés,
se sont mariés, ont eu un fils. Leur vie semble raisonnable,
adaptée. Mais derrière cet ordre de bon aloi se faufilent de plus
sombres pulsions…
Écrite il y a dix ans, la pièce est, comme on le voudra, une tragédie ou
une farce, une épopée ou une série B, une tendre chronique familiale
ou une comédie où foisonnent les situations cocasses : harcèlements,
meurtres… C’est une pièce courageuse, qui ne craint pas d’aborder
les grands problèmes de notre société (drogues, maltraitance des
animaux, jeux vidéo trop violents), mais aussi un recueil pédagogique
qui apprend à établir un budget avant de se mettre en ménage, à soigner un phlegmon ou à valider sa carte de transport avant de se suicider ! Deux acteurs, issus des 26000 couverts, fameuse troupe de
théâtre de rue, interprètent les sept personnages de ce vaudeville
trash. Benoît Lambert, directeur artistique du Théâtre de la Tentative
(We are l’Europe), a apporté son ironie à la mise en scène.
Derrière les petits travers inoffensifs d’un mode de vie conforme se
glisse une monstruosité latente, des fantasmes inavouables. Le retour
du refoulé menace de dévaster les vies trop lisses. La comédie tourne
au jeu de massacre, à la folie furieuse, au saccage systématique des
aspirations conventionnelles. Mais rassurons-nous : tout finit bien !
compagnonnage 2009-2010 création théâtre 103
Richard Galliano
Musiques Astor Piazzolla,
Johann Sebastian Bach et
Richard Galliano
Dole
La Commanderie
SA 27 mars 20:00 b L C
Catégorie A / � ± 2h30 avec entracte
Richard Galliano travaille l’accordéon depuis cinquante ans. Il a
donné à cet instrument une puissance et une richesse de couleurs
unanimement reconnues. Éblouissant en scène, il offre une palette
d’émotions, où se lit toute l’histoire de la musique.
Né en 1950, il a dix-neuf ans quand il monte à Paris. Très vite, il
joue et compose avec les grands de la chanson française, Barbara,
Serge Reggiani, Charles Aznavour, Juliette Greco, Claude Nougaro
ou Georges Moustaki. À partir des années quatre-vingt, il donne la
réplique aux pointures du jazz : Chet Baker, Joe Zawinul, Michel
Petrucciani ou Michel Portal. Sa rencontre avec Astor Piazzolla
date de 1983 ; il accompagnera souvent le prince du tango, qui
est devenu son maître et son ami jusqu’à sa disparition en 1992.
En 2002, il lui rend hommage avec un album, Piazzolla forever, tout
de beauté et de rage, de nostalgie et d’énergie, dont les accents
font monter les larmes aux yeux. Plus récemment, l’artiste a
inventé un nouveau langage musical baptisé « nouveau musette »,
qui associe brillamment jazz, tango et accordéon.
La soirée sera ouverte par le quatuor de saxophones Emphasis,
dont la prestation est un véritable spectacle vivant qui mêle de
façon dynamique les styles les plus divers. Puis Richard Galliano
proposera un concert en trois parties, l’une consacrée à Johann
Sebastian Bach, une autre à Piazzola et la dernière à des compositions personnelles contemporaines.
Le temps de la maturité et de l’épanouissement est venu.
Son jazz chante la mémoire et dessine les lendemains
qui swinguent, à soufflet déployé. Jazzman
Spectacle programmé en coproduction
avec la MJC de Dole et Music’Boutic à Dole.
jazz
105
Le soir, des lions…
Textes et interprétation
François Morel
Mise en scène Juliette
Musiques Reinhardt Wagner,
Antoine Sahler et Juliette
Lons-le-Saunier
Théâtre
VE 02 avril 20:30 b D C
Catégorie A / � ± 1h30
De rigolade en coup de gueule, François Morel va nous chanter les
lendemains de fêtes, les « cas sociaux » et les nappes à carreaux.
On entendra la voix du GPS mais pas celle du bon Dieu. Comme quoi
on peut être léger et drôle et parler au passage de ce qui ne tourne
pas bien rond dans ce monde agité.
Fils et petit-fils d’agents SNCF, François Morel s’est fait un nom
il y a quinze ans dans des sketchs qui ont fait un tabac sur Canal +.
Son personnage de fromager, qui vantait entre bon sens et mesquinerie les bienfaits du « Gibolin », ont installé un personnage de brave
gars un rien naïf qu’on retrouve toujours avec plaisir au cinéma.
Dans le Jura, on a pu le voir acteur (Les Diablogues l’an dernier)
ou conteur comique. Comme dans Collection particulière, il sera ici
à nouveau chanteur, tendre et pince-sans-rire, mais aussi passablement irrité par les sottises du monde. Composées avec soin, ses
chansons sont des vignettes ironiques, mélancoliques ou facétieuses
qui, l’air de rien, grattent là où ça démange.
La chanteuse Juliette, qui animait encore il y a peu l’émission de
qualité Juliette ou la clef des sons sur France-Musique, s’est faite
complice. Elle a dirigé la mise en scène de ce sympathique grand
escogriffe, dont les trouvailles font toujours mouche.
Une précision absolue dans l’expression des sentiments
et des sensations, une infinie tendresse pour l’humain,
une fantaisie délicieuse et une parfaite liberté d’inspiration
[à propos de Collection particulière] Madame Figaro
création chanson
107
Toâ
Compagnie La Piccola Familia
Texte Sacha Guitry
Mise en scène et scénographie
Thomas Jolly
Lons-le-Saunier
Théâtre
MA 20 avril 20:30 b D C
Catégorie B / � 1h45
Manifestement, les comédiens aiment la langue de Guitry, vive,
luxuriante, rapide et profonde. Ils savourent chaque mot comme
une friandise et font d’une pièce de boulevard un délicieux morceau
d’humour noir et un bel hommage au théâtre.
Thomas Jolly interprète lui-même le rôle joué en 1949 par Sacha Guitry, celui de Michel Desnoyers, auteur dramatique écrivant une pièce
de théâtre après une rupture amoureuse. L’homme se trouve face à
un ennemi invisible et redoutable : le réel, ou plutôt les réalités du
monde puisque le presque vrai, le totalement inventé et le plus vrai
que le vrai cohabitent dans une panique pétillante.
La Piccola Familia revendique un théâtre de troupe, inventif et spirituel, qui fait la part belle à la machinerie théâtrale. La lecture de
Thomas Jolly dessine l’autoportrait que Guitry nous livre dans cette
pièce, autour des thèmes qui lui sont chers : la supériorité du théâtre
sur la vie, l’éternité de l’amour, les tourments du réel.
Pétainiste prétendu, misogyne affirmé, auteur dramatique ostracisé, Guitry reste un artiste à la réputation contrastée, dont La
Piccola Familia nous propose ici une redécouverte libéré des carcans idéologiques, jubilatoire et foisonnante.
Jolly impose un code de jeu d’une grande netteté,
dans un espace élégant et inventif : autant de signes
d’une belle maîtrise de l’outil théâtral. France Inter
Passez à l’action ! Voir p. 134 – stage
nouveaux espaces nouvelles formes théâtre 109
Cosi fan tutte
Maison de la Culture
de Bourges
Musique
Wolfgang Amadeus Mozart
Livret Lorenzo Da Ponte
Adaptation et interprétation
musicale Ensemble PhilidOr
Direction musicale
François Bazola
Mise en scène
Yves Beaunesne
Dole
La Commanderie
JE 22 avril 20:30 b L C
Catégorie A / � 3h30 avec entracte
En 1789, alors qu’à Paris grondait la révolution, Mozart composait
de l’autre côté du Rhin un opéra enlevé, qui faisait la part belle
aux instruments à vent, complices des chanteurs et de l’action
scénique, mais dont l’intrigue amère faisait voler en éclat les
conventions sociales.
L’action est resserrée en une seule journée. Sous la baguette d’un
vieux philosophe, plus cruel que tendre, deux jeunes officiers, fiancés, acceptent un funeste pari : séduire la promise de l’autre pour
éprouver ses sentiments et tester sa fidélité. Derrière le badinage se
cache un sombre désenchantement. L’élégante légèreté de l’œuvre
de Mozart et Da Ponte n’occulte pas sa noirceur.
La partition de ce Cosi a été réorchestrée pour l’effectif instrumental de la Gran Partita (KV 361), dont l’interprétation par l’Ensemble
PhilidOr a été saluée d’un Diapason d’or. Cette adaptation intimiste
est servie par des musiciens virtuoses des instruments à vents,
clarinettes ou cors de basset. La mise en scène d’Yves Beaunesne,
en un bel exemple d’ingéniosité, transpose l’action dans un collège
anglais des années cinquante. Le décor de boiseries, tout en raideur
aristocratique, est un écrin qui sert au mieux une action où l’ordre
peu à peu se désintègre. La distribution est excellente, la direction
d’acteurs pleine de finesse. Reste la question posée par l’opéra : fautil vraiment perdre nos illusions, si le prix à payer est aussi lourd ?
Les six rôles sont remarquablement chantés.
Nous naviguons sans cesse entre plaisir de la musique et
pathétique de l’action. Ce spectacle est intelligent, du genre
de ceux qu’on aimerait voir plus souvent. Les Trois coups
opéra
111
Salsa Celtica
Lons-le-Saunier
Théâtre
SA 24 avril 20:30 b D C
Catégorie B / � 1h30
Salsa Celtica est un groupe formé en 1995 à Edimbourg par des
musiciens de la scène jazz et folk écossaise. En 1997, ses musiciens
partent pour Cuba. Au retour, ils réussissent le mariage improbable des héritages celtiques et latinos.
Leur premier album, Monstruos y demonios, angels and lovers, a été
fort bien reçu par le public et la critique. Ils y agrègent alors quelques
talents des latitudes ensoleillées et se produisent sur scène, d’abord
au Royaume-Uni, puis en Europe, en Amérique du Nord et en Asie du
Sud-Est. En 2003, leur disque El Agua de la vida atteint la cinquième
place dans les ventes de musiques du monde en Europe.
Les créations de ces baroudeurs tissent les rythmes syncopés de la
musique afro-cubaine avec le son inimitable des instruments coutumiers de la culture celte. C’est une fine marqueterie, qui paraît
d’abord surprenante, puis séduisante, puis incontournable. Chaque
morceau est un petit bijou d’inventivité. Le rythme est tonique, festif,
entraînant, les mélodies sont chatoyantes, chaleureuses, dansantes.
On a vite envie de taper du pied pour accompagner les musiciens !
Les gars de ce groupe viennent de partout dans le monde.
Ils fusionnent les rythmes afro-latins avec les mélodies traditionnelles
celtiques et la musique écossaise. Ça peut paraître étrange,
mais ça marche incroyablement bien. The Boston Globe
Écosse musiques du monde
113
Les Embiernes
commencent
Compagnie Émilie Valantin /
Théâtre du Fust
Mise en scène, marionnettes
et décor Émilie Valantin
Champagnole
L’Oppidum
MA 27 avril 20:30 b D L
ME 28 avril 20:30 b L
Catégorie B / � 1h20
L’an dernier, Guignol fêtait gaillardement ses deux cents ans.
Pendant longtemps, la marionnette ne s’est pas adressée aux
enfants, mais au petit peuple des mécontents. Sa fausse naïveté,
sa façon de caresser dans le sens du poil pour mieux faire
ressortir une injustice ont fait de lui un fidèle complice des
opprimés de toujours.
Toujours fatigué, fauché et je-m’en-foutiste, Guignol déteste les
« embiernes » (les tracas, les emm…) et le fait savoir haut et fort
dans l’argot des gones avec l’accent lyonnais. Autour de lui, Gnafron, Madelon, Cadet ou le Propriétaire agitent leurs trognes crues
et drolatiques, sur le fond ocre-rosé des immeubles du vieux Lyon.
Un pianiste de talent souligne les rebondissements d’intrigues
irrévérencieuses, joviales, piquantes.
Émilie Valantin aime les marionnettes un brin insolentes (elle nous
a montré il y a peu un Philémon et Baucis plutôt joyeux). Pour hono­
rer Guignol, elle a puisé les plus jolies pépites du répertoire écrit
pour lui depuis Napoléon. Les pièces sont diverses : La Redingote
est truffée de propos misogynes et grivois ; Croissez et multipliez est
un dialogue mordant écrit par un anarchiste de 1906… Cet héritage
prolétaire est épicé de poil à gratter contemporain, qui chatouille tel
ou tel responsable politique. Cette liberté n’a rien d’iconoclaste, au
contraire : la tradition exige que Guignol soit toujours de son temps !
Si la raillerie est plus drôle que méchante, le rire n’empêche pas
la réflexion. Le spectacle a l’élégance de fonctionner à plusieurs
niveaux. « Faut v’nir y voir ! »
Drôle, percutant et poétique, parfois imprévu, le spectacle
justifie l’engouement du public. Le Dauphiné Libéré
marionnettes
115
Petits suicides entre
entreamis
amis
Atelier de l’Exil
Texte Arto Paasilinna
Interprétation
Françoise Bénéjam
Musique Michel Beuret
Lons-le-Saunier
Théâtre
LU 03 > VE 07 mai 19:30
Catégorie B / � 55 min par épisode
Si on a décidé de mourir, pourquoi ne pas voyager à travers l’Europe
en car pullman à la recherche de la falaise la plus abrupte, de
l’océan le plus tumultueux, du précipice le plus vertigineux ?
Découvrons, en cinq épisodes de lecture, un feuilleton drolatique
et rocambolesque.
Un beau matin, Onni Rellonen, petit entrepreneur dont les affaires
périclitent, et le colonel Hermanni Kemppainen, veuf éploré, décident de se suicider. Le hasard veut qu’ils échouent dans la même
grange. Ils se rendent à l’évidence : nombreux sont les candidats au
suicide. Dès lors, pourquoi ne pas fonder une association et publier
une annonce ? Le succès ne se fait pas attendre. Commence alors
une folle tournée à travers la Finlande… Le texte d’Arto Paasilinna
est une odyssée farfelue qui est, au-delà de l’humour, une jolie réflexion sur la condition humaine.
La comédienne Françoise Bénéjam et le musicien Michel Beuret sont
complices depuis plus de trente ans. Leur Atelier de l’Exil, installé au
Bœuf-sur-le-toit à Lons-le-Saunier, a une belle expérience de lecture pour enfants et adultes. Partons avec eux visiter la Finlande !
nouveaux espaces nouvelles formes création théâtre
117
Tempo 4
Cinématique Théâtre
Texte Jean-Louis Vuillermoz
Conception et mise en scène
Christophe Vincent
Dole
Théâtre
MA 04 mai 20:30 b L C P
Catégorie B / � ± 1h30
Des musiciens marchent et font des rencontres. Des notes s’élèvent,
des chansons naissent et le road movie se transforme en « clip
vivant » : corps et musique ne font plus qu’un…
Au lendemain d’une fin du monde, les Tempo 4, groupe de bal des
années quatre-vingt, marchent dans un espace où chemins et repères
ont disparu. Ils croisent quelques vestiges de l’humanité, un Tirésias
plutôt coincé, une vieille Médée déboussolée, une femme enceinte
nettoyant les pierres tombales de ses amants ou un politique soliloquant sans auditoire. Mais la musique entonne ses ritournelles,
la joie revient, l’harmonie se réinvente… Jusqu’à quand ?
La vie des hommes se répète : l’utopie les prend, puis la désillusion les navre ; ne reste plus qu’à recommencer le cycle. L’écriture
de Jean-Louis Vuillermoz choisit quelques diamants noirs de la
« chaosmose » contemporaine pour les faire briller dans une perspective intemporelle. Les mots se transforment vite en chansons
(très bien écrites par Claude Mairet), les êtres perdus aspirent à se
retrouver dans un bal qui sera leur nouvel horizon. Le spectacle, très
sonore, hybride, brosse à traits impressionnistes l’histoire sans fin
d’une humanité dérisoire mais belle.
Passez à l’action ! Voir p. 133 – soirée diapos
Répétition publique à La Fabrique de Scènes du Jura à Dole,
samedi 30 janvier à 17h30. Entrée gratuite dans la limite
des places disponibles.
résidence de création théâtre
119
Chouf ouchouf
Groupe acrobatique de Tanger
et Zimmermann & de Perrot
Conception, mise en scène
et décor Zimmermann
& de Perrot
Musique Dimitri de Perrot
Chorégraphie
Martin Zimmermann
Champagnole
L’Oppidum
MA 18 mai 20:30 b D L
Catégorie B / � ± 1h
Voici les ruelles de la Médina, voilà les bateaux qui quittent le port
de Tanger. Ces volumes donnent envie de monter, d’aller plus haut,
de voltiger, de s’envoler. Les acrobates marocains cherchent leur
voie dans ce labyrinthe, splendides virtuoses de la débrouille.
Le spectacle est né d’une rencontre. Martin Zimmermann et
Dimitri de Perrot, un duo suisse déjanté qui excelle dans la musique,
la chorégraphie et la scénographie, assistent à un spectacle qui a
fait le tour du monde (en passant il y a trois ans dans le Jura), Taoub.
C’est pour eux une révélation.
Toute rencontre avec le nouveau et l’inconnu nous fait chanceler,
nous transposons chez l’autre nos désirs et nos peurs involontaires. Dans un désert, comment aller au-devant d’une oasis plutôt
que d’un mirage ? Les Suisses décident de s’installer au Maroc,
inventent un dialogue sans parole, d’où jaillissent des images poétiques et drôles, fusionnent musique, cirque et danse, pendant
que le Groupe acrobatique de Tanger perfectionne son art sur la
plage. Peu à peu se construit Chouf ouchouf (en français : Regarde et
regarde encore), spectacle en apesanteur réglé comme une montre
suisse. « Nous bâtirons un pont et nous apprendrons à voler. Nous
serons des clowns mais aussi des animaux sauvages. Au bord du
gouffre, nous sourirons et nous soutiendrons. La vie, la mort, l’exil,
l’amour, le rire et le spectaculaire : la vie enfin ! ».
Maroc et Suisse création cirque
121
Roberto Fonseca
Compositions et interprétation
Roberto Fonseca
Dole
Théâtre
ME 26 mai 20:30 b L C
Catégorie B / � 1h30
La musique cubaine est en plein essor. Les musiciens de l’île
jouent sur les scènes les plus connues du monde. Depuis dix ans,
le pianiste Roberto Fonseca est le premier virtuose de ce club très
fermé. Magistral et passionné, il nous emporte dans un voyage
suave mais épicé.
Né en 1975, à Cuba, dans une famille de musiciens, il apprend le piano
dès l’enfance. Il goûte aussi beaucoup les percussions, qui influenceront
son toucher du clavier. À quinze ans, il est la révélation du Festival
international de jazz de La Havane. Il travaille plusieurs années avec
le chanteur disparu Ibrahim Ferrer, puis aux côtés de Herbie Hancock.
Aux rythmes afro-cubains, il ajoute des pincées savamment dosées de
soul, de funk, de tango, de musique orientale. Sa technique étonnante,
son inventivité constante l’ont hissé au premier rang.
Il chante l’amour de la mère, les prières populaires, la paix entre les
hommes. Sur scène, ses doigts narguent ou martèlent les touches,
sa tête se renverse en arrière, ses genoux se plient et se replient.
Un chapeau cubain vissé sur le crâne, il vit complètement sa musique
et captive le spectateur.
Mélancolique et rêveuse ou latine et expressive, subtile et épurée
ou d’une grande profondeur orchestrale, l’interprétation de Roberto
Fonseca est riche et étoffée. Ce pianiste ne s’est pas enfermé dans
un style musical unique, pour le plus grand bonheur de son auditoire.
En effet, c’est cette impulsivité bondissante qui fascine. Arte
Spectacle programmé en coproduction
avec la MJC de Dole et Music’Boutic à Dole.
Cuba jazz
123
Le Cuirassé Potemkine
Potemkine
Scénario et réalisation Sergueï
Mikhaïlovitch Eisenstein
D’après le récit de Nina
Agadjanova-Choutko
Accompagnement à l’orgue
Freddy Eichelberger
Morez
Église Notre-Dame
place Notre-Dame
VE 28 mai 20:30 b C
Salins-les-Bains
Église Saint-Maurice
parking Barbarin
SA 29 mai 20:30 b D L
Catégorie B / � 1h15
Le spectacle allie plaisir des yeux et des oreilles : comme aux beaux
jours des Années folles, un organiste de talent accompagne un
chef-d’œuvre du cinéma muet, Le Cuirassé Potemkine d’Eisenstein.
Juin 1905, Odessa. Le cuirassé Potemkine, de retour du Japon,
s’installe dans le port russe, quand éclate à son bord une rébellion.
À l’origine de la mutinerie des marins et de quelques officiers,
la viande avariée qui leur est laissée comme seul repas. Tel un
catalyseur des clivages et des inégalités dessinant la Russie d’alors,
la question du partage de la nourriture au sein du navire se propage
dans la ville, annonçant la guerre civile.
Réalisé en 1925, Le Cuirassé Potemkine répond à une commande des
autorités soviétiques pour le vingtième anniversaire de la révolution
de 1905. D’œuvre de propagande, le film a viré au statut de référence
incontournable pour des générations de cinéastes internationaux.
Les inventions techniques de Sergueï Eisenstein et le souffle épique
qu’il a donné à sa « reconstitution » ont laissé leur empreinte sur de
nombreuses bobines. En témoigne la scène du landau maintes et
maintes fois reprise.
Freddy Eichelberger est organiste et claveciniste. Grâce à ses talents
d’improvisation, il a accompagné la chanteuse indienne Kishori
Amonkar et le serpentiste Michel Godard. S’il excelle dans la
musique médiévale et les partitions de la Renaissance, il s’est également beaucoup engagé dans le théâtre musical, notamment avec Les
Witches ou la chanteuse Sophie Boulin.
Monumental, lyrique et toujours révolutionnaire.
[à propos du Cuirassé Potemkine] Arte
création nouveaux espaces nouvelles formes ciné-concert
125
Fresque,
femmes regardant à gauche
Compagnie Paco Dècina
Chorégraphie Paco Dècina
Musique Fred Malle
Dole
La Commanderie
MA 01 juin 20:30 b L C
Catégorie B / � 1h20
Paco Dècina fait de ses danseurs des sculptures en mouvement.
Cette épure nous fait entrer dans un monde éminemment mystérieux
et mélancolique, celui du temps qui fuit et nous échappe, celui d’une
éternité qui nous dépasse, surgie des cendres d’Herculanum…
Le chorégraphe a tiré le beau titre de sa création d’un livre
d’archéologie présentant une fresque d’Herculanum : n’avait-il pas
vu déjà ces corps de femmes surgies des cendres lorsqu’il était
enfant à Naples ? Le mystère de leurs regards tournés vers nous
après tant de siècles, désespérément lointains et pourtant toujours
proches, lui a inspiré un ballet de mouvements doux, animé d’une
respiration sereine, qui se dépose lentement sur le plateau avec la
régularité du sable dans le sablier.
Les sept danseurs, distribués depuis le fond du plateau jusqu’aux pieds
du public, se font écho les uns des autres en accords visuels surprenants, beaux et harmonieux Des images projetées aussi élégantes que
sobres, un jeu de lumières intelligent, un accompagnement sonore
discret mais dense étayent cette construction infiniment juste.
Comment un spectacle qui pourrait n’être que beau plastiquement
atteint-il une plénitude qui lui confère subitement une toute autre
dimension qu’esthétique ? C’est qu’elle est le fruit d’une très longue
maturation, d’une réflexion cent fois abordée. Le Nouvel Observateur
Passez à l’action ! Voir p. 139 – stage
danse
127
Karimouche
Textes, musiques et
interprétation Karimouche
Poligny
Salle des fêtes
VE 04 juin 20:30 b D L C
Catégorie B / � 1h20
Karimouche entrechoque les cultures en nous accrochant de son
regard farouche et de sa gouaille rauque, impertinente. Accompagnée de deux beat-boxers et d’un clavier, ce petit bout de femme
virevolte avec aisance sur des airs hip-hop ou raggamuffin. Elle a le
groove et tous les culots !
Elle a grandi dans la jungle lyonnaise, a construit sa musique aux
côtés de Germain Samba, batteur de Meï Teï Shô. Elle métisse une
expérience bariolée de comédienne, costumière, danseuse, chanteuse. Du théâtre au slam en passant par le rap, elle affine les
contours de sa personnalité. Urbaine jusqu’au bout des ongles,
elle chante les cages d’escalier et la vie comme elle va.
Elle est encore très jeune et affirme pourtant beaucoup de
présence, de maîtrise, de classe. Avec une voix au timbre chaud,
un flow charismatique et des textes pleins d’humour, elle fait naître une intimité entre le public et la scène. Son spectacle est très
visuel, drôle, frais et malin.
À l’aise sur tous les rythmes, Karimouche navigue entre les styles,
insaisissable et toujours « à contretemps », le titre d’une
de ses compositions. Armée d’une voix profonde à la Piaf,
elle peut aussi bien chanter le trottoir que rendre un hommage
appuyé à Brel sur fond de banlieue. L’Alsace
Passez à l’action ! Voir p. 138 – atelier d’écriture avec Karimouche
chanson
129
La Jurassienne
de réparation
Théâtre Group’
Direction artistique
Patrice Jouffroy
Thoissia
place de la fontaine
VE 18 juin 21:30 b L
Catégorie B / � 1h10
Un petit garage, pas vraiment moderne, même plutôt ringard, un
moteur qu’on répare en causant… Un bouquet de saynètes, amusantes ou pathétiques, croustillantes ou attendrissantes. Cà se
passe là-haut, aux Moussières…
Comme dans de précédentes créations (Télé Moustic, Le Palumbo),
le Théâtre Group’ de Lons-le-Saunier nous campe des personnages
sensibles mais maladroits, pleins d’humanité mais grincheux, qui peinent à suivre le mouvement de la modernité. Pittoresques, touchants
souvent, truculents par éclats, déchus et déçus, ils remuent une nostalgie un peu fataliste, patinent dans une timidité un peu farouche.
Mais ils sont complexes aussi et peut-être plus riches que bien des
gens prospères… Ils sont quatre, le père, le fils, l’immigré qui a laissé
son âme au pays, l’employé illuminé de la mécanique. Réparties drôlatiques, situations insolites, fêlures, tendresse cachée.
Spécialiste du spectacle de rue, le Théâtre Group’ a réduit cette foisci la place de l’improvisation pour mieux fouiller son texte. « Huile de
vidange et pneus usés, où sont les anges, pauvres ratés ? »
Un spectacle d’une rare qualité artistique et humoristique,
qui est notre coup de cœur de l’année. La Dépêche du Midi
Spectacle en extérieur. Lieu de repli couvert en cas de pluie.
nouveaux espaces nouvelles formes théâtre
131
Passez à l’action* !
*culturelle
Vous ouvrir plus grand les portes de nos théâtres, vous informer
plus directement de nos projets ou tout simplement échanger avec
vous sur la vie de notre maison ; nourrir votre curiosité et conforter
votre désir de découverte, vous faire partager quelques rencontres
chaleureuses et instructives avec nos compagnies invitées ; vous
initier, dans la bonne humeur, à la pratique des arts du spectacle
vivant, avec les artistes programmés par Scènes du Jura, pour
vous permettre de mieux éprouver, de l’intérieur, l’expérience de
la création : voilà toute l’ambition de nos projets d’action culturelle,
dont les pages qui suivent vous dévoileront les intérêts respectifs.
à vous de jouer !
CLes
“Soiréesdiapos”
diapos”
Les “Soirées
Cette saison, nous vous invitons à découvrir nos conviviales « Soirées
diapos ». Elles réuniront cet hiver tous les curieux des coulisses
autour d’une table et d’un bol de soupe. Deux créateurs programmés
durant cette nouvelle saison, se sont prêtés au petit jeu très simple
(au moins en apparence !) de photographier tout ce qui leur est passé
sous les yeux et par la tête en période de création de leurs spectacles,
afin de rendre palpable à votre regard, autant que faire se peut, le
processus de construction artistique d’une œuvre théâtrale, chorégraphique ou musicale. Moments de travail en répétition, souvenirs
des coulisses de la création, scènes inspirantes de la vie quotidienne, illustrations de références esthétiques… deviendront autant
d’images porteuses de sens, qui nous feront parcourir le cheminement d’un « créateur en création ». Chacun commentera ses clichés,
à l’occasion d’une agréable projection de diapositives, ouverte à tous.
Cette rencontre vous permettra d’échanger avec ces artistes sur
leurs spectacles présentés ultérieurement durant la saison.
Autour des spectacles :
Ficelle d’encre avec Sébastien Lefrançois
Théâtre de dole ME 03 fév 20:30 - Voir p. 96/97
Tempo 4 avec Christophe Vincent
Théâtre de dole ME 31 mars 20:30 - Voir p. 118/119
Entrée libre. Réservation préalable obligatoire auprès de nos
accueils-billetteries de Dole et Lons-le-Saunier.
133
Moâ !
stage de théâtre
pour 15 participants
dirigé par un comédien
de La Piccola Familia
Théâtre de lons-le-Saunier
SA 23 et DI 24 jan
Stage gratuit dans la limite
des places disponibles,
réservées prioritairement
aux spectateurs de Toâ.
« L’acteur, c’est un être. Avec une histoire, une sensibilité, un corps,
une pensée, une voix. L’acteur est son propre outil de travail. L’acteur
travaille avec lui, part de lui, à partir de lui, en lui, pour lui, il s’utilise,
il s’use de lui. » Thomas Jolly, notes sur Toâ, de Sacha Guitry.
Dans Toâ, le thème de la pièce, comme le travail mené par La Piccola
Familia, est centré sur l’acteur, sur ses limites, ses excès, sur la relation (la confusion ?) entre fiction et réalité, entre vie du plateau et vie
privée, entre intime et spectaculaire. Sur ce « simple » postulat, nous
avons voulu vous proposer un temps fort, initiatique et pratique, sur
ce qui fait l’art d’être comédien. Vous faire profiter de la jeunesse, du
talent et de la réflexion d’un membre de la compagnie, qui guidera vos
pas vers le sens et les techniques de l’interprétation dramatique.
La Piccola Familia regroupe de jeunes acteurs issus d’écoles
supérieures nationales, telles celle du Théâtre National de Bretagne,
et régionales (Conservatoire de Rennes, ACTEA à Caen). Formés et
dirigés par Stanislas Nordey, Jean-François Sivadier, Wajdi Mouawad
ou encore Roland Fichet, ils fondent leur compagnie en 2006 et
s’implantent en Normandie. Arlequin poli par l’amour de Marivaux
sera la première création du collectif, mise en scène par Thomas
Jolly. Le spectacle leur permet de tisser des liens forts avec l’équipe
du Trident, la scène nationale de Cherbourg-Octeville, qui les aidera
à monter la pièce de Sacha Guitry, Toâ.
Réunion d’information
Pour obtenir plus de détails sur ce projet, vous pourrez assister à notre
réunion d’information, organisée au Théâtre de Lons-le-Saunier, le
mercredi 16 décembre, à 20h. Les inscriptions définitives au stage
seront enregistrées à cette occasion.
135
La poétique du polystyrène
stage jonglage et magie
pour 15 participants
dirigé par
Etienne Saglio
Théâtre de lons-le-Saunier
SA 20 et DI 21 mars
Stage gratuit dans la limite
des places disponibles,
réservées prioritairement
aux spectateurs du SOIR
des monstres.
« Je souhaite transporter les gens dans un ailleurs, dans le domaine
de l’indéfini, leur offrir la sensation de la découverte tout en ayant
un sentiment de familiarité. Dans cette perspective, je complète
mon travail circassien par l’apport de la magie et du symbolisme. »
Etienne Saglio a dix-sept ans lorsqu’il intègre l’école nationale de
cirque de Châtellerault. Il découvre au Lido, à Toulouse, le travail du
personnage, l’improvisation et le clown, perfectionne sa jonglerie et
commence à construire son univers et son personnage. Au Centre
national des arts du cirque de Châlons-en-Champagne, d’où il sort
diplômé en 2007, il étudie la magie, enrichissant ainsi son rapport
aux objets. Il rencontre Philippe Genty, Coline Serreau, Philippe
Decouflé et Raphaël Navarro. Ce dernier l’assiste sur l’écriture et la
conception magique de son solo, Le Soir des monstres.
En musique et avec pour seuls accessoires deux plaques de polysty­
rène, chaque stagiaire découvrira les techniques du jonglage et le rapport à l’objet dans l’art circassien. Il s’agira également d’appréhender
le cheminement artistique qui conduit à rendre poétique chaque
mouvement physique, chaque manipulation. Des bases de danse ou de
jonglage seront les bienvenues pour participer au stage.
Réunion d’information
Pour obtenir plus de détails sur ce projet, vous pourrez assister à notre
réunion d’information, organisée au Théâtre de Lons-le-Saunier, le
mercredi 24 février, à 20h. Les inscriptions définitives au stage seront
enregistrées à cette occasion.
137
Tchatches
eet papotages !
t papotage
atelier d’écriture
pour une classe
du Lycée Friant de Poligny
dirigé par Karimouche
Irrésistiblement attirée par la scène, l’auteur-compositeur-interprète Karimouche veut jouer à raconter des histoires. La mélodie et
le théâtre s’unissent pour offrir une musique évocatrice d’images
et faire dans la simplicité du verbe des chansons empruntes d’une
poésie universelle.
Causettes, chants et slams subissent des mues surprenantes sur
des beat hip-hop, funk ou chanson, depuis longtemps trimballés
dans son escarcelle. Découverte du Printemps de Bourges, coup de
cœur de Fnac Indétendance et du festival Alors... chante!, elle réalise
aujourd’hui son album avec Mouss (Zebda, Origines Controlées) et
son collectif, pour une sortie prévue en janvier 2010. Cette jeune
artiste, fraîchement débarquée, a de la gouaille et l’art de se balader
dans un style singulier.
Elle en fera profiter, au cours de l’année scolaire 2009-2010, un groupe
d’élèves du Lycée Friant de Poligny, à l’occasion d’un atelier d’écriture
mené avec son compère Kosh, habituellement aux manettes du Beatbox de son groupe.
138
Stage de danse
contemporaine
contemporaine
pour les enseignants
du parcours culturel
accompagné de l’Inspection académique du Jura
dirigé par un danseur
de la Compagnie Paco Dècina
Théâtre de dole ME 02 juin
Renseignements et inscriptions
Jean-Louis Balducci 03 84 47 61 24
Chaque année, le Pôle Danse de Franche-Comté, l’Inspection académique du Jura et Scènes du Jura proposent aux enseignants de
tous cycles de perfectionner leur pratique de la danse contemporaine.
Un chorégraphe ou un interprète d’un spectacle accueilli dans la
saison par Scènes du Jura dispense ainsi, le temps d’une journée,
ses savoirs et son savoir-faire aux enseignants suivant le parcours
culturel accompagné initié par l’Inspection académique du Jura.
Après Dominique Boivin, Carine Kermin et Sébastien Lefrançois l’an
dernier, les stagiaires se frotteront à l’univers et aux techniques de la
Compagnie Paco Dècina, qui présentera Fresque, femmes regardant à
gauche, en juin, à La Commanderie de Dole.
139
et toujours…
Un partenariat renouvelé avec le milieu éducatif
En coopération étroite avec le Rectorat de Franche-Comté et
l’Inspection académique du Jura (Ministère de l’Education nationale),
ainsi que la Direction régionale des Affaires culturelles de FrancheComté (Ministère de la Culture et de la Communication), Scènes du
Jura assume, aussi bien à Dole et Lons-le-Saunier, que dans d’autres
villes du département du Jura, une responsabilité significative dans
la mise en œuvre de projets d’action culturelle en milieu scolaire.
Options facultatives « théâtre » du lycée climatique de Salins-lesBains, jumelage artistique avec le Collège Maryse Bastié de Dole,
ateliers artistiques, projets spécifiques (parcours culturels accompagnés et stages de formation réservés aux enseignants notamment), visites guidées des théâtres, aide à la conception de projets
liés au spectacle vivant… constituent autant d’espaces de partena­
riats, œuvrant au développement d’une éducation artistique de qualité,
démocratiquement accessible au plus grand nombre.
De plus, Scènes du Jura collabore fidèlement avec le réseau Côté
Cour - Jura et la délégation des Jeunesses Musicales de France dans
le Jura, pour construire sa programmation de spectacles jeune public, à Dole et Lons-le-Saunier. Dans la même continuité, Scènes du
Jura accueille toujours cette saison, à des conditions privilégiées, les
collégiens jurassiens, dans le cadre du projet Collèges au théâtre
initié par le Conseil général du Jura. Enfin, entre le 28 septembre et
le 2 octobre 2009, Scènes du Jura programme, au Théâtre de Lonsle-Saunier, un spectacle intitulé Jojo le récidiviste, destiné aux élèves
accueillis dans les locaux du Conseil général du Jura, à l’occasion de la
Semaine de la jeunesse organisée par l’assemblée départementale.
140
Des répétitions publiques et des rencontres
Parce que vous êtes nombreux à souhaiter approfondir vos passions
pour le théâtre, la danse, la musique… en poussant la découverte
des univers artistiques des équipes invitées par Scènes du Jura, audelà des spectacles auxquels vous assistez, nous vous proposerons
à nouveau, durant toute la saison, de pénétrer dans l’intimité de la
création et des œuvres, en vous conviant à des répétitions publiques
de certains spectacles créés dans nos murs ou tout simplement
accueillis dans notre programmation, ainsi qu’à des rencontres avec
les artistes, à l’issue de leurs spectacles.
Ces rendez-vous sont toujours accessibles gratuitement. Ils seront
tous mentionnés sur les programmes distribués aux spectateurs, à
leur entrée dans les salles, ainsi que dans les courriers d’information
envoyés au fil des mois aux abonnés.
Pour toute information, contactez-nous aux accueils-billetteries de
Dole, Lons-le-Saunier et Champagnole.
Un programme régulier d’action artistique à la maison
d’arrêt de Lons-le-Saunier
Dans le prolongement de ses actions menées depuis sept ans, Scènes
du Jura développera à nouveau cette saison, à la maison d’arrêt de
Lons-le-Saunier, un projet financé spécifiquement par le Ministère de
la Justice - Direction régionale des services pénitentiaires de Dijon, et
le Ministère de la Culture et de la Communication - Direction régio­nale
des Affaires culturelles de Franche-Comté. Bruno Ricci y donnera en
décembre son spectacle Comment réussir un bon petit couscous. Il y
dirigera ensuite un atelier d’initiation à la pratique théâtrale.
Pour toute information 03 84 82 99 19
141
Jeune public
Programmation élaborée en partenariat
avec le réseau Côté Cour - Jura (délégué culturel
Jean-Noël Matray) et la délégation JMF du Jura
(délégués Joselle Pointelin et Pierre Basile).
La réservation des places s’effectue
auprès de Côté Cour
03 84 35 12 08
pour les séances scolaires de
- Jojo le récidiviste,
- Lettres d’amour de 0 à 10,
- Avaar,
- Moi et ma bouche,
- Du sirop dans l’eau,
- Mademoiselle au bord du loup.
auprès de la délégation JMF du Jura
- 03 84 72 41 71 (Joselle Pointelin)
pour les séances scolaires de Né dans un piano.
- 03 84 87 27 27 (Pierre Basile)
pour les séances scolaires de Duo Rosario.
143
Jojo
le
lerécidiviste
récidiviste
Lons-le-Saunier
Théâtre
avec tes parents
ME 30 sept 20:30 b D C
avec l’école
MA 29 sept 10:00
JE 01 oct 10:00
Catégorie B / � 1h
Compagnie L’Eldorado / Texte Joseph Danan /
Mise en scène Joël Jouanneau et Delphine Lamand
6 ans
spectacle familial
Au royaume des sottises, Jojo est roi. Il est l’Attila du mobilier, le
tortionnaire des aspirateurs, le chef d’orchestre des catastrophes,
l’ennemi-gosse numéro un ! Il est aussi le fils de sa mère « qu’il
connaît comme s’il l’avait faite » et qui lui distribue les torgnoles
avec amour et persévérance.
La pièce intrépide et burlesque imaginée par Joseph Danan illustre
la fameuse ritournelle : « Mais qu’ai-je donc fait au ciel pour mériter
un fils pareil ? » Tout se passe quasiment sans paroles. Un jeu de
scène dynamique et la prédominance du geste rappellent le cinéma
muet ou la bande dessinée. Au fil du spectacle, le décor se charge
d’ustensiles, se remplit d’accessoires dans une allègre anarchie qui
traduit l’appétit, la vitalité et la curiosité de notre terreur en culotte
courte. Exclamations qui vont crescendo, onomatopées, grommelots,
bruitages cadencent cette prodigieuse dépense d’énergie.
144 théâtre
Lettres d’amour
de00àà10
10
de
Dole
Théâtre
MA 06 oct 10:00 et 14:30
Catégorie B / � 1h10
Compagnie l’Artifice / Texte Susie Morgenstern /
Mise en scène Christian Duchange
8 ans
C’est une histoire contemporaine aux allures de conte, une histoire
d’amitié exemplaire et une quête des origines.
Ernest a dix ans. Sa mère est morte le jour de sa naissance et son
père a disparu. Sa vie avec sa grand-mère, prénommée Précieuse,
n’a rien de très exaltant : école, goûter, devoirs, soupe. Sa seule distraction est une mystérieuse lettre que son grand-père avait envoyée
du front pendant la guerre. à l’école, Ernest est bon élève, solitaire,
taciturne, pour ne pas dire muet. Jusqu’au jour où Victoire intègre sa
classe et jette son dévolu sur lui car Ernest est beau.
Deux comédiens-conteurs, dans un espace vide, soutenus par la
lumière et la musique, s’approprient les émotions des héros dont
ils relatent les aventures à la troisième personne. C’est le dispositif
théâtral élémentaire et pourtant lumineux choisi par le metteur en
scène Christian Duchange pour adapter, dans une forme romanesque,
le livre de Susie Morgenstern.
théâtre 145
Né dans un piano
Dole
Théâtre
JE 30 nov 10:00 et 14:30
Catégorie B / � 1h
Musiques Johann Sebastian Bach, Wolfgang Amadeus Mozart,
Ludwig van Beethoven, Claude Debussy et Erik Satie /
Conception et interprétation Patrick Chamblas
6 ans
Voici l’histoire d’un petit garçon qui est né dans un piano. Son papa,
c’est une note de musique. Son papa, c’est un fa…
Sa voix et ses compositions évoquent William Sheller ou Laurent
Voulzy, mais ses textes sont clairement écrits pour un public jeune.
Patrick Chamblas s’est donné une mission : faire partager le plaisir de jouer, et pourquoi pas, susciter des vocations. Autour de son
instrument, le piano donc, il a construit un univers onirique peuplé
de contes mystérieux et d’anecdotes amusantes. S’y entremêlent
poèmes, chansons et clins d’œil à un apprentissage qui ne finit
jamais, avec la Sonate en do de Mozart ou Le petit nègre de Debussy.
L’affaire est rondement menée : textes malins, mise en scène subtile pilotée par un animateur sincère et inspiré. Ce garçon a le sens
du swing et des mots qui jonglent avec !
146 musique
Avaar
Avaar
Dole
Théâtre
MA 23 fév 10:00 et 14:30
Catégorie B / � 1h
Théâtre Froe Froe et Théâtre des 4 mains /
D’après L’Avare de Molière / Adaptation Marc de Corte /
Mise en scène Marc Maillard et Marie-Odile Dupuis
5 ans
Cette adaptation de L’Avare transpose l’action en Belgique et ses
personnages au cœur d’un imbroglio linguistique des plus actuels.
Elise aime Valère et Cléante aime Marianne ; mais Elise est promise
par son père, Harpagon, à Monsieur Anselme. Ce même Harpagon,
l’avare en question, a l’intention lui d’épouser Marianne, qui est aimée
par son fils Cléante. Aux complications bien connues du classique de
Molière, cette version se coiffe d’un « détail qui tue » : Harpagon et les
siens sont flamands, les autres parlent français.
Le spectacle est bâti sur une inventive confrontation entre personnages francophones et néerlandophones, doublée d’une relation
burlesque entre les comédiens et les grotesques marionnettes
qu’ils manipulent. L’ensemble possède le rythme de la farce, la
joyeuse débandade d’un dessin animé de Tex Avery. En grande maîtresse des lieux, la dérision s’invite et s’impose partout.
Belgique théâtre et marionnettes
147
Duo Rosario
Lons-le-Saunier
Théâtre
VE 12 mars 10:00 et 14:30
Catégorie B / � 1h
Musiques John Dowland, William Walton, Manuel De Falla,
Fernando Sor et Matyas Seiber / Chant Céline Laly / Guitare Mickaël Noël
8 ans
Voici une invitation à la beauté, un moment de grâce musicale
mené avec fraîcheur et malice par un guitariste et une jeune
chanteuse lyrique.
Leur démarche est originale, tant l’association voix et guitare, au
sein du répertoire, est rare. Céline Laly, soprano, prix de chant du
CNSM de Paris en juin 2007, et Mickaël Noël, guitariste classique
qui sait aussi composer des musiques de films, proposent un programme initiatique et éclectique, autour d’œuvres trop peu connues.
Quelques clés d’écoute permettent aux jeunes auditeurs de se plonger
aussi aisément dans la musique du XIVe siècle, avec John Dowland,
que dans les onomatopées acrobatiques de Cathy Berberian. Au-delà
du plaisir réel provoqué par leur prestation mise en scène, c’est à
une utile découverte que nous convient les duettistes.
148 musique et voix
Moi
Moi
etetma
mabouche
bouche
Lons-le-Saunier
Théâtre
MA 11 mai 10:00 et 14:30
Catégorie B / � 1h
Compagnie en attendant / Texte Denis Lachaud / Mise en scène et
scénographie Jean-Philippe Naas
8 ans
Suite à un accident de scooter, Pauline est plongée dans le coma.
Rien ne répond, les connexions ne se font plus.
Derrière le filtre de ses paupières closes, Pauline entame un voyage
intérieur à la recherche des réponses aux questions qui la bouleversent. Durant cette épopée drôle, ludique, mêlant rêves et souvenirs, elle interroge ses yeux, ses oreilles, sa bouche et son cerveau
pour comprendre et faire naître des émotions. Une rencontre avec
elle-même pour passer un cap et remonter à la surface. Tiraillée entre
ses questionnements du dedans et les appels du dehors, Pauline va
tout doucement revenir au monde, retrouver ses parents, son amie
Océane et faire plus attention à l’avenir.
Trois comédiens évoluent sur une bande scénique étroite. En fond de
scène, un écran symbolise le voile qui sépare Pauline du monde. Et cela
suffit à raconter cette histoire entre rêverie, réflexion et sensibilité.
théâtre
149
Du sirop
Sirop
dans
dansl’eau
l’eau
Lons-le-Saunier
Théâtre
JE 20 mai 09:00 et 10:15
Catégorie B / � 35 min
Groupe noces / Mise en scène Florence Bernad /
Chorégraphie et interprétation Florence Bernad et Gypsy David
3 ans
Lili et Lala partent à la recherche de leur compagnon de jeu, Bubulle
le poisson rouge. Elles nous invitent à pénétrer dans leur univers
onirique et coloré.
Participer à un défilé d’animaux en fanfare, boire le thé au Portugal,
danser dans les champs en compagnie des insectes, virevolter dans
les manèges de fête foraine ou encore s’endormir sous les étoiles :
telles sont les découvertes des deux fillettes, les guidant vers leurs
retrouvailles avec leur tendre ami.
À travers un chemin ludique et poétique, le spectacle donne à voir
aux très jeunes spectateurs les fondamentaux de la danse contemporaine. Un va et vient entre matière chorégraphique, manipulation
d’objets et projection d’images, alimente le propos.
150 danse et images
Mademoiselle
au
aubord
borddu
duloup
loup
Dole
Théâtre
JE 10 juin 10:00 et 14:30
Catégorie B / � 1h
Compagnie La Bao Acou / Librement inspiré des petits chaperons rouges /
Écriture et interprétation Benoît Schwartz / Mise en scène
Jean-Marc Bourg et Benoît Schwartz
9 ans
Le Petit chaperon rouge de Charles Perrault a inspiré à son créateur ce
projet protéiforme. Il sera la clé de voûte d’un spectacle répétant une
même histoire, mais dictée par différents personnages.
C’est la déclinaison d’un motif, la déconstruction et la reconstruction d’un mythe. Une refonte de tous les éléments qui constituent
ce conte depuis des siècles et de leur analyse poétique, littéraire et
psychanalytique auxquels l’auteur et comédien a mêlé sa fantaisie
pour raconter autrement l’histoire de cette jeune fille au « bord de la
gueule du loup ».
Pour mettre en lumière tous les sens de la fable, l’histoire sera racontée depuis un cube à taille humaine dont chaque face s’ouvrira sur un
possible. Et d’où s’exprimeront la grand-mère, les laveuses, la mère et
le père de la jeune héroïne, mais aussi la louve, le louveteau…
création théâtre
151
L’approche de
la faillite apporte
aux groupes
financiers
une conscience
intense de la
nation à laquelle
ils appartiennent.
André Malraux La Condition humaine
152
Entrée des artistes
Distribution générale pour l’ensemble de nos spectacles
[sous réserve de modification]
Jojo le récidiviste
Compagnie L’Eldorado I texte Joseph Danan I
mise en scène Joël Jouanneau et Delphine
Lamand I interprétation Camille Garcia, Delphine Lamand et Fleur Sulmont I collaboration artistique Marc Laine et Sara Renaud I
costumes Stéphanie Coudert I lumières Erwan
Tassel I son Pablo Bergel I régie générale Pascal Messer I production déléguée Espace des
Arts / SN de Chalon-sur-Saône I coproduction
Espace des Arts / SN de Chalon-sur-Saône et
Compagnie L’Eldorado I avec le soutien de la
Scène nationale Evreux Louviers I avec l’aide
à la création du Centre National du Théâtre I
texte publié chez Actes Sud - Papiers dans la
collection Heyoka Jeunesse.
L’arte del diletto
Ensemble 415 I musiques Tomaso Albinoni et
Georg Muffat I direction musicale Chiara Banchini I violons Chiara Banchini et Eva Borhi I
altos Patricia Gagnon et Peter Barczi I violoncelle Gaetano Nasillo I théorbe Evangelina Mascardi I contrebasse Michaël Chanu I
clavecin Michele Barchi I l’Ensemble 415 est
en résidence au Festival Musique et Mémoire
et à Dole I l’Ensemble 415 est subventionné
par le Conseil régional de Franche-Comté et le
Ministère de la culture et de la communication /
Drac Franche-Comté.
Le Mardi à Monoprix
Compagnie Boomerang I texte Emmanuel Darley I mise en scène Michel Didym I interprétation Jean-Claude Dreyfus I musicien Philippe
Thibault I lumières Olivier Irthum I son Pascal
Flamme I coproduction Le Volcan / SN du Havre,
Théâtre Ouvert / Paris et Compagnie Boomerang I la Compagnie Boomerang est subventionnée par le Conseil régional de Lorraine, le
Ministère de la culture et de la communication /
Drac Lorraine, le Conseil général de Moselle et
la Ville de Metz.
Les Mains sales
Compagnie des lumières et des ombres I texte
Jean-Paul Sartre I mise en scène Guy-Pierre
Couleau I assisté de Guillaume Clayssen I
interprétation Gauthier Baillot, Xavier Chevereau, Michel Fouquet, François Kergourlay,
Flore Lefebvre des Noettes, Anne Le Guernec,
Nils Ohlund, Olivier Peigné et Stéphane Russel I scénographie Raymond Sarti I costumes
Laurianne Scimemi I lumières Laurent Schneegans I musique originale Philippe Miller I
vidéo Michel Fouquet I régie générale François Chaussebourg I régie plateau Jean François Perlicius I régie lumière Régis Montambaux I direction de production Nadja Leriche I
production déléguée Comédie De l’Est / CDR
d’Alsace I production Compagnie des Lumières
et des Ombres, Le Théâtre d’Angoulême / SN et
La passerelle / SN de Gap I avec le soutien du
Ministère de la culture et de la communication /
Drac Poitou-Charentes, du Conseil régional de
Poitou-Charentes, du Conseil général de la
Charente et de la Spedidam.
Richard III
Nouveau Théâtre / CDN de Besançon et de
Franche-Comté I texte William Shakespeare I
traduction Jean-Michel Déprats I mise en scène
Sylvain Maurice I dramaturgie Denis Loubaton I
interprétation Houda Ben Kamla, Nadine Berland, Murielle Colvez, Vincent de Bost, Vincent
Dissez, Philippe Frécon, Arnault Lecarpentier,
Victor Ponomarev, Lamya Regragui, JeanBaptiste Verquin, Catherine Vinatier et Benjamin Roos I assistant à la mise en scène Nicolas Laurent I scénographie François Mercier I
153
lumière Marion Hewlett I costumes Marie La
Rocca I son Jean De Almeida I production Nouveau Théâtre / CDN de Besançon et de FrancheComté I coproduction Théâtre Firmin Gémier La Piscine / SC d’Antony et Châtenay-Malabry
et Théâtre de Sartrouville / CDN.
Concerts au chocolat
Le Salon de Musique I concert Chuao I musiques
Georges Onslow, Ludwig van Beethoven, Franz
Joseph Haydn et Henri Dutilleux I interprétation Quatuor Tercea I premier violon Claire
Bucelle I deuxième violon Anne Camillo I alto
Céline Tison I violoncelle Pauline Buet I concert Ocumare I musiques Zoltán Kodály, Maurice Ravel, Arthur Honegger et Sofia Goubaïdoulina I violon Ryoko Yano I violoncelle Maja
Bogdanovic I concert Sud del lago I musiques
Georg Philipp Telemann, Johann Sebastian
Bach, Elliott Carter, Petr Ilitch Tchaïkovski,
Wolfgang Amadeus Mozart et Antonio Pasculli I hautbois Philippe Tondre I harpe Pauline
Haas I concert Rio caribe I musiques Claude
Debussy, Carl Maria Von Weber, Alban Berg
et Robert Schumann I clarinette Florent Charpentier I piano Antoine de Grolée I concert
Maracaïbo I musiques Robert Schumann, Benjamin Britten et Dimitri Chostakovitch I alto
Nils Mönkemeyer I piano Nicholas Rimmer I
concert Puerto cabello I musiques Frédéric
Chopin I piano Aimo Pagin.
Lang toï, mon village
Le Cirque national du Vietnam [Vietnam] I mise
en scène Le Tuan Anh I direction artistique
Lan Maurice Nguyen I chorégraphie Nguyen
Tan Loc I conception du projet, coordination et
composition musicale Nhat Ly Nguyen I chef de
troupe Nguyen Van Dung I interprétation Cao
Xuan Hien, Nguyen Quang Su, Vu Duc Long,
Nguyen Quang Tho, Nguyen Duc Truong, Tran
Kim Ngoc, Tran Ngoc Dung, Dinh Anh Tuan,
Dinh Thi Loan, Nguyen Thi Lan Huong, Tran
Thanh Hoa, Nguyen Thi Diem Loan, Nguyen
Thi Hoa et Nguyen Thanh Huyen I musiciens
Nguyen Minh Chi, Pham Van Doanh, Pham Van
Ty, La Y San et Nguyen Duc Minh I directeur
technique et création lumière Dominique Bonvallet I régie générale de tournée Emmanuel
154
Journoud I régisseur son Le Viet Tuan I production déléguée Jean-Luc Larguier / Interarts I
production exécutive et coordination Chantal Larguier, assistée de Aylana Irgit / Scènes
de la Terre I production exécutive au Vietnam
Nhat Ly Nguyen / Sân Khâu Viêt I coproduction
Le Cirque national du Vietnam / Hanoï, L’Espace
Malraux / SN de Chambéry, Le Musée du quai
Branly, La Coupole / SN de Sénart et Le Théâtre
national de Bordeaux Aquitaine I avec le soutien
du Service culturel de l’Ambassade de France à
Hanoï et de l’Espace / centre culturel français
de Hanoï.
Les Amours tragiques
de Pyrame et Thisbé précédé de La Farce des bossus
Théâtre de l’incrédule I texte Théophile de
Viau I mise en scène Benjamin Lazar I interprétation Lorenzo Charoy, Julien Cigana, Benjamin Lazar, Anne-Guersande Ledoux, Louise
Moaty, Alexandra Rübner et Nicolas Vial I collaboration artistique Louise Moaty I scénographie Adeline Caron I costumes Alain Blanchot I
maquillages Mathilde Benmoussa I lumières
Christophe Naillet I régisseur lumières Romain
Juhel I régisseur plateau Patrick Naillet I production déléguée Le Théâtre de l’incrédule I
coproduction Théâtre de Caen, Théâtre de
l’incrédule, Maison de la culture d’Amiens
et Scènes du Jura / SC «nouveaux espaces,
nouvelles formes» I avec le soutien du Conseil régional de Haute-Normandie, du Conseil
régional de Basse-Normandie, du Ministère de
la culture et de la communication / Drac HauteNormandie, de l’ODIA [Office de Diffusion et
d’Information Artistique] de Normandie I avec
l’aimable collaboration du Théâtre du Château
d’Eu et de l’ARCAL [Compagnie Nationale de
Théâtre Lyrique et Musical].
Anaïs
textes, musiques et chant Anaïs Croze I batterie
Yann Coste I basse Bertrand Dessoliers I guitare Marc Maçon I guitare et chœurs Lussi.
Zoopsie Comedi
Théâtre de Suresnes - Jean-Vilar I chorégraphie Compagnies Lolita et Beau Geste I
costumes Christian Lacroix I coordination
artistique Dominique Boivin et Dominique
Rebaud I interprétation Gaëtan Brun Picard,
John Degois, Sonia Duchesne, « Fonky » Foued
Hammani, Joachim Lorca, Kevin Mischel alias
Kevpop, Sandrine Monar, Juliette Nicolotto,
Angélique Petit, Katia Petrowick, Marion Rastouil et Bernard Wayack Pambé I musiques
Thierry Azam, Alain Michon, Melody Four et
Karl Biscuit I décors Arnaud Sauer I lumières
Pascal Mérat I production Théâtre de Suresnes
- Jean-Vilar / Cités danse connexions 2009 I
avec le soutien du Centre national des Variétés,
de la Chanson et du Jazz.
Espia a una m­­­ujer que se mata
[Argentine] d’après Oncle Vania d’Anton Tchekhov I adaptation et mise en scène Daniel Veronese I interprétation Osmar Nuñez, Malena
Figo ou Maria Figueras, Marcelo Subiotto, Fernando Llosa, Silvina Sabater, Marta Lubos et
Mara Bestelli I scénographie Daniel Veronese I
assistante Felicitas Luna I graphique Gonzalo
Martinez I production Sebastian Blutrach avec
Avance producciones / Espagne I production
déléguée de la tournée en France Scène nationale de Petit-Quevilly / Mont Saint Aignan I promotion en France Linea Directa I texte traduit
de l’argentin par Françoise Thanas I spectacle
créé en août 2006 au Camarin de las Musas /
Buenos Aires / Argentine.
Les Fourberies de Scapin
Teatro Malandro [Suisse] I d’après Molière I
mise en scène Omar Porras I assistante à la
mise en scène Bérangère Gros I adaptation
et dramaturgie Marco Sabbatini et Omar Porras I interprétation Julie Biereye, Sophie Botte,
Olivia Dalric, Peggy Dias, Karl Eberhard, Alexandre Ethève, Paul Jeanson, Lionel Lingelser
et Richard Sandra I scénographie Fredy Porras I musique Erick Bongcam et Omar Porras I son Emmanuel Nappey et Erick Bongcam I
création lumière Mathias Roche I création costumes Coralie Sanvoisin, assistée de Peggy
Sturm I couturière Irène Schlatter I masques
et postiches Cécile Kretschmar, assistée de
Marie Messien I accessoires Laurent Boulanger, assisté de Marie Vernay I construction
du décor Olivier Lorétan en collaboration avec
Jean-Marc Bassoli et Christophe Craussaz I
directeur technique Olivier Lorétan I régie
accessoires Laurent Boulanger I régie plateau Jean-Marc Bassoli I régie son Emmanuel
Nappey I régie lumière Mathias Roche I habilleuse Marucha Castillo I production Teatro
Malandro I coproduction Théâtre Forum Meyrin / Genève, Théâtre de Carouge / Atelier de
Genève, Le Grand T / SC de Loire-Atlantique /
Nantes, Espace Malraux / SN de Chambéry et
de Savoie, Bonlieu / SN d’Annecy et ChâteauRouge / Annemasse I avec l’appui de la Ville de
Genève / Département cantonal de la culture I
avec le soutien de la République et canton de
Genève, de la Commune de Meyrin, de Pro Helvetia / Fondation suisse pour la culture et de la
Fondation meyrinoise pour la promotion culturelle, sportive et sociale I le Teatro Malandro
est en résidence au Théâtre Forum Meyrin.
Renegades Steel Orchestra
[Trinité-et-Tobago] I musiques Johann Sebastian Bach, Franz Peter Schubert et répertoire
traditionnel : calypso, reggae I direction de
l’orchestre Andrew Brumant I percussions pan
Kain Cox, Levi Corey Ettienne, Micahi Felician,
Gabriel Phillip, Cleveland King, Ishmael Wharton, Stacy Doughlin, Anthony Crichlow, Aaron
Franklin, Joel Allick, Rudolph Grant, Kayesha
Ollivierre, Ayesha Moses, Vance Romain et
Candice Andrews I transcriptions de Bach et
Schubert réalisées en collaboration avec La
Folle Journée de Nantes I programme classique créé en 2007 [Schubert] et 2008 [Bach].
Comment réussir
un bon petit couscous
texte et mise en scène Fellag I interprétation
Bruno Ricci I production Châteauvallon / centre
national de création et de diffusion culturelles.
Picasso et la danse
Europa Danse / Jeunes Danseurs Européens I
Parade I argument Jean Cocteau I musique Erik
Satie I chorégraphie originale Léonide Massine,
155
remontée par Susanna Della Pietra et supervisée par Lorca Massine I Pulcinella I musique
Igor Stravinsky, d’après Pergolesi I chorégraphie nouvelle Ana Maria Stekelman I Mercure I musique Erik Satie I chorégraphie nouvelle Thierry Malandain I Cuadro Flamenco I
chorégraphie remontée et adaptée par Beatriz
Martin et Ricardo Franco I avec le concours de
l’École de Flamenco du Conservatoire Royal de
Madrid I rideaux de scène, décors et costumes
réalisés d’après les maquettes originales de
Pablo Picasso grâce à « Succession Picasso
2009 » I interprétation Arantzazu Cesco, Stefania Mancini, Isabelle Menard, Harmony
Ricci, Vivian Sauerbreij, Laura Vaquier, Francisco Calca, Mattia Carchedi, Olivier Coeffard,
Matthieu Neumeyer, Carlos Taravillo Mahillo,
Ari Soto et Daan Visser I directeur artistique
Jean-Albert Cartier I associée à la direction
artistique Hélène Traïline I responsable de
la danse Pascale Mosselmans I maîtresse de
ballet Jeanne Solan I administratrice Danièle
Laurent, assistée de Sandra Ganic I relations
publiques Marie-Françoise Richard I directeur
technique Gilbert Luminet I régie lumière Grégoire Bos I régie son Chloé Decaux et Romain
Le Bras I régie plateau Bruno Bernabé I costumes Hélène Martin Longstaff et Mélanie
Neveu I pianiste Nicolas Jaillet I coproduction Équinoxe / Châteauroux I organisation de
la tournée Le Trait d’Union I avec le soutien
du Ministère de la culture et de la communication / Délégation au développement et aux
Affaires Internationales, du Conseil régional
du Centre, du Conseil régional de ProvenceAlpes-Côte d’Azur, du Conseil général d’Eureet-Loir et du Théâtre de Chartres I résidences
à Chartres au Conservatoire de Musique et de
Danse, au Théâtre de Chartres, au Lycée Marceau et à l’Hôtellerie Saint Yves I mécénat Véolia [Mercure], Rte [Parade], Générali [Pulcinella]
et North management consulting.
Dormez, je le veux
Théâtre de la Véranda I texte Georges Feydeau I
avec en ouverture de rideau Instructions aux
domestiques (extraits) de Jonathan Swift I mise
en scène Lisa Wurmser I interprétation Gilles
Amiot, Jean-Louis Cordina, Séverine Fon-
156
taine, René Hernandez, Emmanuelle Michelet
et Sarah Quentin I scénographie Sophie Jacob I
magie Abdul Alafrez I création lumière Pascal Sautelet I création musicale Gérard Le
Cam I costumes Marie Pawlotsky I maquillage et perruques Rujimete Karunayaghaj I
inventions mécaniques Olivier de Logivière I
régie générale Thierry D’Oliveira I chorégraphie Gilles Nicolas I régie plateau Emmanuelle
Daverton I assistante Olivia Peressetchensky I
coproduction Théâtre de la Véranda, Comédie
de Picardie / Amiens et Centre des Bords de
Marne / Perreux-sur-Marne I avec le soutien
du Conseil général du Val-de-Marne, du Conseil général de l’Essonne et de l’Adami I production exécutive Bureau de Production Prima
Donna I le Théâtre de la Véranda est soutenu
par le Ministère de la culture et de la communication / Drac Ile-de-France.
Épître aux jeunes acteurs
pour que soit rendue
la parole à la parole
texte et mise en scène Olivier Py I interprétation John Arnold I décor, costumes et maquillages Pierre-André Weitz I lumières Olivier
Py, assisté de Bertrand Killy I régie générale
Bertrand Killy I coproduction CDN d’Orléans
et Théâtre Le Point du Jour / Lyon I production
déléguée Odéon - Théâtre de l’Europe.
Le Grand C
Compagnie XY I écriture, conception et interprétation Abdellazide Senhadji, Airelle Caen,
Anne de Buck, Antoine Thirion, Aurore Liotard,
Caroline Leroy, Denis Dulon, Éloïse Bouillat,
Émilie Plouzennec, Ève Bigel, Federico Placco,
Guillaume Sendron, Maxime Pervakov, Michaël
Pallandre, Mikis Minier-Matsakis, Romain
Guimard, Thibault Berthias et Tomàs Cardus I
regard complice Loïc Touzé I création musicale
Marc Perrone I création lumière Vincent Millet I
création costumes Marie-Cécile Viault assistée
de Géraldine Guilbaud I régie générale, lumière
et son Claire Gourlet et Romain Guimard I aide
acrobatique Mahmoud Louertani I résidences
et coproductions Le Cirque théâtre d’Elbeuf /
Centre des arts du cirque de Haute-Normandie,
La Brèche / Centre des arts du cirque de Basse-
Normandie, La Verrerie d’Alès en Cévennes /
Pôle Cirque Région Languedoc-Roussillon,
La Cascade / Maison des arts du clown et du
cirque / Bourg-Saint-Andéol, Maison de la Culture de Tournai / Belgique et École de cirque de
Lomme I autres coproductions La Comédie de
Béthune / CDN Nord-Pas-de-Calais et Circuits /
SC d’Auch I Le Grand C a été subventionné par le
Ministère de la culture et de la communication /
DMDTS et Drac Nord Pas-de-Calais, le Conseil
régional du Nord Pas-de-Calais et l’Adami.
Ferran Savall
[Espagne] I chant, guitare et piano Ferran
Savall I guitare et guitare 12 cordes Mario
Mas I archiluth et bandurria Javier Mas I contrebasses Jordi Gaspar et Bjorn Kjellemyr I
guitare battente Thor Harald Johnsen I triangle
Dimitris Psonis.
À notre insu
Turak Théâtre I écriture, mise en scène et scénographie Michel Laubu I en complicité avec
Emili Hufnagel I composition musicale Rodolphe Burger, avec la participation de Marco De
Oliveira I comédiens Laurent Bastide, Carlo
Bondi, Henri Bruère-Dawson et Jean-Pierre
Hollebecq I comédiens-musiciens Frédéric
Roudet et Laurent Vichard I construction décors
et personnages Émmeline Beaussier, Charly
Frénéa, Lucie Basclet et Géraldine Bonneton I
régie générale Frédéric Soria I régie plateau
Timothy Marozzi et Joseph Paillard I lumière
Bernard Revel I régie lumière Frédéric Soria I
réalisation bande son Marco De Oliveira et Joël
Theux I production Turak Théâtre I coproduction Le Volcan / SN du Havre, La Comédie de
Béthune / CDN, Le Bateau Feu / SN de Dunkerque, L’Allan / SN de Montbéliard et Les Subsistances / Lyon I création en résidence à L’Allan /
SN de Montbéliard et aux Subsistances / Lyon I
avec l’aide à la création du Centre national du
Théâtre I Le Turak est en convention avec le
Ministère de la culture et de la communication / Drac Rhône-Alpes et le Conseil régional
de Rhône-Alpes, est subventionné par la Ville
de Lyon et reçoit régulièrement le soutien de
CulturesFrance pour ses projets à l’étranger.
Salle des fêtes
Deschamps & Makeïef f I écr iture et mise
en s cène Jérôme De s champs et Macha
Makeïeff I interprétation Tiphanie BovayKlameth, Lorella Cravotta, David Déjardin,
Catherine Gavry, Hervé Lassïnce, Gaël Rouilhac
et Pascal Ternisien I assistant à la mise en
scène Pierre-Emmanuel Rousseau I décor et
costumes Macha Makeïeff I lumière Dominique Bruguière I son André Serré I assistante
à la scénographie Claudine Bertomeu I assistant à la lumière Alain Paradis I assistante costumière Claudine Crauland I accessoires Sylvie
Châtillon I production Deschamps & Makeïeff I
décors réalisés dans les ateliers du Théâtre
de Nîmes.
Manu Galure
textes, musique et interprétation au piano
Manu Galure.
Öper Öpis
Zimmermann & de Perrot [Suisse] I mise en
scène et décor Zimmermann & de Perrot I
musique Dimitri de Perrot I chorégraphie Martin Zimmermann I interprétation Biancaluz
Capella, Victor Cathala, Rafael Moraes, Dimitri
de Perrot, Kati Pikkarainen, Eugénie Rebetez
et Martin Zimmermann I dramaturgie Sabine
Geistlich I lumière Christa Wenger I son Andy
Neresheimer I construction décor Ingo Groher
et Schauspielhaus Zürich I costumes Franziska
Born I régie lumière Pierre Villard I régie son
Franck Bourgoin ou Andy Neresheimer I régie
plateau Marcello Pirrone I régie générale Pavel
Dagorov I œil extérieur Fritz Bisenz I management Alain Vuignier I direction technique
Ursula Degen I coproduction Schauspielhaus
Zürich, Théâtre Vidy-Lausanne, Théâtre de la
Ville / Paris, Grand Théâtre de Luxembourg,
Pour-cent culturel Migros, La Filature / SN
de Mulhouse, Le Merlan / SN de Marseille, Le
Maillon / Théâtre de Strasbourg / Scène européenne, La Ferme du Buisson / SN de Marnela-Vallée, Équinoxe / SN de Châteauroux, Opéra
Dijon, Theater Chur, London International Mime
Festival et Verein Zimmermann & de Perrot.
157
Au temps des Croisades
Amélie Etasse, Justine Fradin, Clémentine
Niewdanski, Léonie Pingeot, Amélie Porteu de
la Morandière, Florian Westerhoff, Geoffroy
Rondeau, Gwladys Saligné, Christelle Satti,
Marianne Thiéry et Camille Wallecan I création
lumière Olivier Drouot I production La Comédie
Framboise et presque bleu.
Compagnie Les Brigands I musiques Claude
Terrasse I livret et paroles Franc-Nohain I
direction musicale Christophe Grapperon I
mise en scène Philippe Nicolle I orchestration Thibault Perrine I chef de chant Nicolas
Ducloux I scénographie Sophie Deck I costumes Elisabeth de Sauverzac I interprétation Christophe Arnulf, Gilles Bugeaud, Olivier
Dureuil, Anne-Lise Faucon, Olivier Hernandez, Emmanuelle Goizé, Flannan Obé, Charlotte Saliou, Valérie Véril, Jacques Ville et neuf
musiciens dont Nicolas Ducloux [piano] I avec
le concours de la compagnie 26000 couverts I
coréalisation Athénée Théâtre Louis-Jouvet I
coproduction Compagnie Les Brigands, La Clef
des chants / Association régionale de décentralisation lyrique / région Nord - Pas de Calais,
La Coursive / SN de La Rochelle et Le Théâtre
musical de Besançon.
[Turquie] I composition Carl Maria von Weber I
d’après un conte des Mille et Une Nuits : Abu
Hassan ou l’histoire du dormeur éveillé I mise
en scène Pierre Guillois I interprétation musicale Orchestre de Besançon – Franche Comté
et Istanbul Oriental Ensemble sous la direction
de Burhan Öçal I ténor Julien Behr I soprano
Magali Léger I basse Frédéric Goncalves I
production Orchestre de Besançon – Franche
Comté et le Théâtre musical de Besançon.
We are l’Europe
En attendant Godot
Théâtre de la Tentative I texte Jean-Charles
Massera I mise en scène Benoît Lambert I
interprétation Emmanuel Fumeron, Morgane
Hainaux, Guillaume Hincky, Elisabeth Hölzle,
Marion Lubat, Pierric Plathier et Pascal Sangla I scénographie et images Antoine Franchet I
costumes Violaine L. Chartier I régie générale
Marc Chevillon I production déléguée Théâtre
de la Tentative I coproduction Le Granit / SN
de Belfort, La Comédie de Caen / CDN de Normandie, La Scène nationale de Sénart et Équinoxe / SN de Châteauroux I avec le soutien du
Théâtre 71 / SN de Malakoff et du Théâtre de
l’Agora / SN d’Evry et de l’Essonne I Benoît
Lambert est artiste associé au Granit / SN de
Belfort I le Théâtre de la Tentative est conventionné par le Ministère de la culture et de
la communication / Drac Franche-Comté et le
Conseil régional de Franche-Comté.
Compagnie Lire aux Éclats I texte Samuel
Beckett I mise en scène Bernard Levy I interprétation Gilles Arbona, Thierry Bosc, Garlan
Le Martelot, Georges Ser et Patrick Zimmermann I assistant à la mise en scène Jean-Luc
Vincent I chorégraphie Jean-Claude Gallotta I
décor Giulio Lichtner I costumes Elsa Pavanel,
assistée de Séverine Thiebault I lumière
Christian Pinaud I son Marco Bretonnière I
maquillage et coiffure Bérengère Prost I régie
générale Sébastien Dupont I régisseur son et
vidéo Yoann Perez I régisseur lumière Guillaume Lorchat I remerciements Sylvie Arditi,
Pascale Levy, la Scène nationale de Sénart, le
Théâtre national de Chaillot et l’Atelier Caraco I
production déléguée MC2: Grenoble I coproduction MC2: Grenoble, Compagnie Lire aux
Éclats et Le Parvis / SN de Tarbes I coréalisation Athénée Théâtre Louis-Jouvet I la Compagnie Lire aux Éclats est subventionnée par le
Ministère de la culture et de la communication /
Drac Ile-de-France.
Jeux de mots laids
pour gens bêtes
La Comédie Framboise I d’après l’œuvre de
Boby Lapointe I mise en scène Léonie Pingeot
et Gwladys Saligné I direction musicale Amélie
Porteu de la Morandière I interprétation Marianne Benne, Xavier Delcourt, Elio Di Tanna,
158
Abu-Hassan
et autres turqueries
Influences
Le Phalène I conception et interprétation Thierry
Collet I collaboration à la dramaturgie et à la
mise en scène Michel Cerda I effets magiques
Thierry Collet I scénographie Élise Capdenat I
lumière Paul Beaureilles I son Manuel Coursin I
régie générale Patrick Muzard I régie son et
lumière Cyril Bussy I administration Nathalie
Untersinger I diffusion Carol Ghionda I production déléguée Le Phalène I coproduction (en
cours) Comédie de Caen / CDN de Normandie,
Le Rayon Vert / SC de Saint Valery en Caux et
Le Carré des Jalles / Ville de Saint Médard en
Jalles I avec le soutien du Forum / SC du Blanc
Mesnil, de la Scène Nationale de Mâcon, de
l’Espace Jean Vilar / Ifs et du Théâtre de Cornouaille / SN de Quimper I ce spectacle bénéficie de l’aide à la création du Ministère de la
culture et de la communication / Drac Ile-deFrance et de l’aide à la création arts du cirque
de la DMDTS I remerciements La Compagnie
(Jean-Michel Rabeux / Clara Rousseau) et le
Théâtre de la Bastille.
Dominique A
textes, musiques, guitares et chant Dominique
A I batterie Sébastien Buffet I guitares Thomas
Poli I claviers et machines David Euverte.
Ficelle d’encre
Trafic de Styles I chorégraphie Sébastien
Lefrançois I assistant à la chorégraphie
Thiemo Thioune I interprétation Yan Bernard,
Nedjma Benchaib, Carole Dauvillier, Mounaim
Bellali, Hassan Boukri, Amine El Kabab, Bader
El Louaz, Samir El Moussaoui, Yassine El
Moussaoui et Brice Jean Marie I collaboration
technique et recherche artistique Yan Bernard I
scénographie Kim Ian Nguyên Thi I création
costumes Alexandra Wassef I création musicale Alexandre Dai Castaing I création lumière
Guillaume De Smeytere I dessin d’animation
et vidéo en cours I production Trafic de Styles,
Espace Germinal de Fosses et Institut Français
de Rabat I coproduction Théâtre de Suresnes
– Jean-Vilar / Suresnes cités danse 2010 I la
compagnie Trafic de Styles est soutenue par le
Ministère de la culture et de la communication /
Drac Ile-de-France, le Conseil général du Vald’Oise et la Ville de Fosses.
Le Soir des monstres
Compagnie Monstre(s) I conception et interprétation Étienne Saglio I conception magique
et écriture Raphaël Navarro I régie plateau
Laurent Beucher I création et régie lumière
Elsa Révol I regard extérieur Albin Warette I
conseil Philippe Beau I production Monstre(s) I
coproductions, aides et soutiens Scène nationale de Petit-Quevilly / Mont-Saint-Aignan, Carré
Magique / SC de Lannion-Trégor, L’Entre-Sort
de Furies / Châlons-en-Champagne, Culture
Commune / SN du Bassin Minier du Pas-deCalais, Cirque théâtre d’Elbeuf, Association
Bourse Beaumarchais / Sacd et Ministère
de la culture et de la communication / Drac
Bretagne I remerciements Atelier 231 /
Sotteville-lès-Rouen, Opéra National de Paris
et Théâtre du Soleil.
Orchestre de Besançon – FrancheComté et Contre-Z’Ut
musique Antonín Dvořák I direction de
l ’orchestre Peter Csaba I direc tion du
choeur Alain Lyet I l’Orchestre de Besançon
- Franche-Comté reçoit le soutien du Conseil régional de Franche-Comté, du Conseil
général du Doubs, du Ministère de la culture
et de la communication / Drac Franche-Comté
et de Musique en Liberté.
Jacques et Mylène
La troupe des 260 couverts I texte Gabor
Rassov I mise en scène Benoît Lambert I interprétation Ingrid Strelkoff et Philippe Nicolle I
scénographie et direction technique Alexandre Diaz I costumes Violaine L. Chartier I production 26000 couverts I avec le soutien du
Ministère de la culture et de la communication /
Drac Bourgogne, de la Ville de Dijon, du Conseil
régional de Bourgogne et du Conseil général de
Côte d’Or.
Richard Galliano /
Quatuor Emphasis
Richard Galliano I musiques Astor Piazzolla,
Johann Sebastian Bach et Richard Galliano I
accordéon Richard Galliano (distribution en
cours) I Quatuor Emphasis I saxophone alto
Laurent Blanchard I saxophone soprano Ber-
159
trand Peigné I saxophone ténor Jean-Yves Chevalier I saxophone baryton Nicolas Woillard.
Le soir, des lions…
textes et interprétation François Morel I mise
en scène Juliette I musiques Reinhardt Wagner, Antoine Sahler et Juliette I interprétation
musicale (distribution en cours) I production
Les Productions de l’Explorateur et La Coursive / SN de La Rochelle.
Toâ
Gillardot I cors de basset Danilo Zauli et Monica Arpino I cors Florent Maupetit et Camille
Leroy I bassons François Charruyer et Giogio
Mandolesi I contrebasson Alexandre Salles I
contrebasse Jean-Baptiste Sagnier I clavecin
Mathieu Dupouy I scénographie Damien CaillePerret I création lumière Joël Hourbeigt I costumes Patrice Cauchetier I collaborateur à la
mise en scène Jean Gaudin I maquillage Catherine Saint-Sever I conseillère linguistique
Susanna Poddighe I surtitrage Marie-Edith
Le Cacheux I construction du décor ateliers de
la Maison de la Culture de Bourges I production Maison de la Culture de Bourges / SN I en
coproduction avec Le Volcan / SN du Havre et
l’Ensemble PhilidOr I avec l’aide de l’ARCAL
[Compagnie Nationale de Théâtre Lyrique et
Musical] I production réalisée grâce au soutien du Conseil régional du Centre et de la
Spedidam.
Compagnie La Piccola Familia I texte Sacha
Guitry I mise en scène et scénographie Thomas
Jolly I interprétation Alexandre Dain, Flora
Diguet, Émeline Frémont, Thomas Jolly, Julie
Lerat-Gersant et Charline Porrone I conseiller
à la scénographie Claude Chestier I création
lumière Dimitri Braconnier I création son Clément Mirguet I construction du décor Pierre
Mathiaud I régie générale Erwan Corre I production La Piccola Familia et Le Trident / SN de
Cherbourg-Octeville I coproduction les producteurs associés de Basse-Normandie et le
Rayon Vert / SC de Saint-Valéry-en-Caux I avec
le soutien du Ministère de la culture et de la
communication / Drac Haute-Normandie, du
Conseil régional de Haute-Normandie et du
Conseil général de Seine-Maritime I avec l’aide
de l’Odia Normandie, de l’Adami et du Théâtre
National de Bretagne I production déléguée Le
Trident / SN de Cherbourg-Octeville.
[Écosse] I voix Lino Rocha I trompettes Toby
Shippey et Ryan Quigley I congas Dougie « el
pulpo » Hudson I violons Adam Sutherland
et Chris Stout I piano Phil Alexander I contrebasse David « demus » Donnelloy I saxophone et flûte Steve Kettley I banjo et guitare
ténor Eamonn Coyne I whistle, cornemuse et
saxophone Fraser Fifield I bongos et percussions David « el chimpo » Robertson I timbales
Éric Alfonso.
Cosi fan tutte
Les Embiernes commencent
Maison de la Culture de Bourges et Ensemble
PhilidOr I musique Wolfgang Amadeus Mozart I
livret Lorenzo Da Ponte I adaptation Ensemble
PhilidOr I d’après l’effectif instrumental de la
Gran Partita pour instruments à vent KV 361 I
direction musicale François Bazola I mise en
scène Yves Beaunesne I assistantes à la mise
en scène Sophie Petit et Marie-Edith Le Cacheux I interprétation Soula Parassidis, Magali
de Prelle, Amaya Domínguez, Mélanie Gardyn,
Lionel Peintre, Matthieu Lécroart, FrançoisNicolas Geslot, Marc Mauillon et Christophe
Gay I flûtes Jocelyn Daubigney et François
Nicolet I hautbois Emmanuel Laporte et Katy
Elkin I clarinettes Daniele Latini et François
Compagnie Émilie Valantin / Théâtre du Fust I
mise en scène, marionnettes et décors Émilie
Valantin I interprétation Jean Sclavis, Gaston
Richard, Pierre Saphores et Émilie Valantin I
piano Elie Granger I réalisation marionnettes
et accessoires Émilie Valantin avec François
Morinière, assisté de Élodie Maire, Lola Rozé,
Isabelle Schäller et Ellen Verveen [Atelier du
Théâtre du Fust] I mise en lumière et régie
Gilles Richard I réalisation décor Jean-Luc
Maire et Élodie Maire I production Compagnie
Émilie Valantin / Théâtre du Fust I avec le soutien de la Ville de Lyon dans le cadre du bicentenaire de Guignol I remerciements Simone
Blazy / conser vatrice du Musée Gadagne,
160
Salsa Celtica
Gérard Truchet et Jean-Paul Tabey / Société des
Amis de Lyon et de Guignol I création aux Célestins / Théâtre de Lyon en décembre 2007 dans
le cadre du bicentenaire de Guignol I le Théâtre
du Fust est subventionné par le Ministère de la
culture et de la communication / Drac RhôneAlpes, le Conseil régional de Rhône-Alpes et le
Conseil général de la Drôme.
Petits suicides entre amis
Atelier de l’Exil I texte Arto Paasilinna I
interprétation Françoise Bénéjam et Michel
Beuret.
Tempo 4
Cinématique Théâtre I texte Jean-Louis
Vuillermoz I écriture et mise en scène Christophe Vincent I interprétation Salvatore De
Filipo, Stéphanie Doche, Francine Gaonach,
Pierre-Louis Lanier et Chantal Mairet I guitare,
création et direction musicale Claude Mairet I
chant Ève Arbez I batterie Loîc Bardiot I basse
Pierre-Marie Evrard I scénographie Christophe Vincent et Didier Marchal I costumes
Nadia Genez I lumières Didier Marchal I en
coproduction avec la compagnie Alfonce.
Chouf ouchouf
Groupe acrobatique de Tanger [Maroc] et Zimmermann & de Perrot [Suisse] I conception,
mise en scène et décor Zimmermann & de Perrot I musique Dimitri de Perrot I chorégraphie
Martin Zimmermann I interprétation Abdelaziz
el Haddad, Jamila Abdellaoui, Adel Chaâban,
Younes Hammich, Younes Yemlahi, Yassine
Srasi, Amal Hammich, Mohammed Hammich,
Mustapha Aït Ourakmane, Mohammed Achraf Chaâban, Samir Lâaroussi et Najib El Maïmouni Idrissi I dramaturgie Sabine Geistlich I
construction décor Ingo Groher I création
lumière Ursula Degen I création sonore Andy
Neresheimer I création costumes Franziska
Born avec Daniela Zimmermann I réalisation
costumes Franziska Born et Mahmoud Ben Slimane I assistante à la mise en scène Eugénie
Rebetez I coach acrobatique Julien Cassier I
peintre décoratrice Michèle Rebetez I recherche bruitage Peter Bräker I production déléguée Zimmermann & de Perrot I coproduction
Grand Théâtre de Luxembourg, MC2 / Maison
de la Culture de Grenoble, Équinoxe / SN de
Châteauroux, Le Volcan / SN du Havre, Espace
Jean Legendre / Théâtre de Compiègne, Association Scènes du Maroc et Zimmermann & de
Perrot I Zimmermann & de Perrot bénéficie
d’un contrat coopératif de subvention entre la
Ville de Zurich / affaires culturelles, le service
aux affaires culturelles du Canton de Zurich et
Pro Helvetia / fondation suisse pour la culture I
Zimmermann & de Perrot bénéficie du soutien
de la Fondation BNP Paribas depuis 2006 pour
le développement de ses projets I Scènes du
Maroc reçoit le soutien de l’Institut français du
Nord, du Service de coopération et d’action culturelle de l’Ambassade de France au Maroc et
de la Compagnie 111 I Scènes du Maroc bénéficie du soutien de la Fondation BNP Paribas
pour le développement de ses projets.
Roberto Fonseca
[Cuba] I piano Roberto Fonseca I clarinette,
flûte et saxophone baryton Javier Zalba I percussions Joel Hierrezuelo I batterie Ramses
Rodríguez I contrebasse Omar González.
Le Cuirassé Potemkine
d’après le récit de Nina Agadjanova-Choutko I
scénario et réalisation Sergueï Mikhaïlovitch Eisenstein I accompagnement à l’orgue
Freddy Eichelberger I interprétation Alexandre
Antonov, Vladimir Barsky et Mikhaïl Gomarov.
Fresque,
femmes regardant à gauche
Compagnie Paco Dècina I chorégraphie Paco
Dècina I interprétation Orin Camus, Vincent
Delétang, Chloé Hernandez, Sylvère Lamotte,
Noriko Matsuyama, Jesus Sevari et Takashi
Ueno I musique Fred Malle I avec la complicité de Doti, LUNIKSPROJECT, Christian Lété
et Luc Rebelles I lumières Laurent Schneegans I scénographie vidéo et dispositif interactif Serge Meyer I images vidéo Frédérique
Chauveaux I costumes Cathy Garnier I apports
techniques D2R I production Catherine Monaldi I coproduction Compagnie Paco Dècina,
Théâtre de la Cité Internationale, Maison de la
Culture de Bourges, Rive Gauche / SC pour la
161
danse de Saint-Étienne-du-Rouvray et Théâtre
de Chartres / SC pour la danse et le jeune public I avec la complicité de D2R / Centre de ressources pour la scénographie vidéo I avec l’aide
du Ministère de la culture et de la communication / DICREAM, du Conseil régional du Centre,
de Micadanses, du CND et d’Arcadi pour l’aide
à la diffusion en région Ile-de-France I la Compagnie Paco Dècina bénéficie du soutien du
Ministère de la culture et de la communication /
Drac Ile-de-France au titre de l’aide aux compagnies conventionnées et de CulturesFrance
pour les tournées à l’étranger I la Compagnie
Paco Dècina est en résidence au Théâtre de la
Cité internationale avec le soutien du Conseil
régional d’Ile-de-France et de la Ville de Paris.
Karimouche
textes, musiques et interprétation Karimouche I
clavier Jean-Pierre Caporossi ou Alice Perret I
beat-box Kosh I machine Thu.
La Jurassienne de réparation
Théâtre Group’ I création plutôt collective I
direction artistique Patrice Jouffroy I direction technique Pio D’Elia I savoir-faire extérieur Christian Pageault I interprétation
Patrice Jouffroy, Martin Petitguyot, Pio D’Elia
et Salvatore de Filippo I administration Louise
Morel I coproduction L’Abattoir / Ville de Chalon-sur-Saône I avec le soutien du Fourneau /
Brest I avec l’aide du Ministère de la culture
et de la communication / DMDTS (création) et
Drac Franche-Comté (production), du Conseil général du Jura et du Conseil régional de
Franche-Comté I le Théâtre Group’ est conventionné par le Ministère de la culture et de
la communication / Drac Franche-Comté et le
Conseil régional de Franche-Comté et reçoit
l’aide financière du Conseil général du Jura et
de la Ville de Lons-le-Saunier.
Lettres d’amour de 0 à 10
Compagnie l’Artifice I texte Susie Morgenstern I mise en scène Christian Duchange I
interprétation Diane Müller et Bernard Daisey I
création lumière Jean-Jacques Ignart I création costumes Nathalie Martella I dramaturgie
musicale Stephan Castang, assisté de Thomas
162
Bart I affiche Alice Duchange I chargée de production Virginie Longchamp I avec le soutien
du Réseau Côté Cour, des festivals À pas Contés / Dijon et Mélimôme / Reims I avec l’aide du
Ministère de la culture et de la communication /
Drac Bourgogne, du Conseil régional de Bourgogne et de la Ville de Dijon.
Né dans un piano
musiques Johann Sebastian Bach, Wolfgang
Amadeus Mozart, Ludwig van Beethoven,
Claude Debussy et Erik Satie I conception,
chant, piano, guitare et accordéon Patrick
Chamblas I contrebasse et mélodica Nicolas
Crosse ou Simon Drappier I percussions François Collombon ou Sylvain Pignot I production Ar(t)amis et les Jeunesses Musicales de
France I avec l’aide de la Spedidam et de la Ville
de la Ferté Bernard.
Avaar
Théâtre Froe Froe et Théâtre des 4 Mains [Belgique] I d’après L’Avare de Molière I adaptation
Marc De Corte I mise en scène Marc Maillard
et Marie-Odile Dupuis I avec le regard précieux
de Cécile Delberghe et Benoit de Leu de Cecil I
interprétation Anaïs Pétry, Véronique Decroës,
Leila Putcuyps, Maarten Bosmans, Jérôme
Poncin et Marc De Corte I scénographie et marionnettes Théâtre Froe Froe I aménagement des
décors Do Cleeremans I musique Bart et Stan
Reeckmans I création lumières et technique
François De Myttenaere I costumes Annick
Walachniewicz et Moniek Jacobs I intendance
générale Jean-Christophe Lefèvre I chansons
Nele Goossens.
Duo Rosario
compositions John Dowland, William Walton, Manuel De Falla, Fernando Sor et Matyas
Seiber I chant Céline Laly I guitare Mickaël
Noël.
Moi et ma bouche
Compagnie en attendant I texte Denis Lachaud I
mise en scène et scénographie Jean-Philippe
Naas I interprétation Julien Colombet, Ingrid
Reveniault et Anouk Vadot I musique Jérôme
Laferrière I costumes Juliette Barbier I vidéos
Laurent Pernot I lumières Sébastien Canet I
construction Jean-Claude Champanay I production Cécile Henny I avec l’aide de la Ville de
Dijon, du Conseil général de Côte d’Or, du Conseil régional de Bourgogne et du Ministère de
la culture et de la communication / Drac Bourgogne I avec le soutien de L’Arche de Béthoncourt / SC pour l’enfance et la jeunesse, du
Lycée Louis Aragon / Héricourt, de la Saison
jeune public de Nanterre, du réseau Côté
Cour, du Théâtre de la Méridienne / Lunéville,
de l’ABC / Dijon, du Théâtre Gaston Bernard /
Châtillon-sur-Seine, de La Rose des vents / SN
de Villeneuve d’Ascq et du Théâtre Dijon Bourgogne / CDN I Moi et ma bouche est une commande de France Culture.
Du sirop dans l’eau
Groupe noces I mise en scène Florence Bernad I
chorégraphie et interprétation Florence Bernad
et Gypsy David I lumière Samson Milcent I décor
Étienne Soulayrol I diapositives Christophe
Renner I bande son Marc Calas I voix Louise
et Cécile Morel I costumes Bernadette Parot I
résidence de création Théâtre de la Fonderie / Sète I avec le soutien de ADDM 34, la Ville
de Montpellier, du CCN de Montpellier (accueil
studio), du studio laboratoire Didier Théron /
Montpellier et de La Chapelle / Montpellier.
Mademoiselle au bord du loup
Compagnie La Bao Acou I librement inspiré des
petits chaperons rouges I écriture et interprétation Benoît Schwartz I mise en scène JeanMarc Bourg et Benoît Schwartz I construction
de la scénographie Urban Metz I réalisation
sonore Philippe Ollivier I composition et interprétation musicale Philippe Ollivier et Morgan
Touzé (distribution en cours) I conception et
construction des éclairages Nicolas Villenave I
production Compagnie La Bao Acou I coproduction (en cours) Fédération des Oeuvres Laïques
de Côtes d’Armor, Bleu Pluriel / Trégueux et
Théâtre de Cusset I accueil en résidence Bleu
Pluriel / Trégueux, MJC du pays de Bégard,
Yzeure Espace et Théâtre de Cusset I la compagnie La Bao Acou est subventionnée par le
Conseil général des Côtes d’Armor et la Ville de
Plestin-les-Grèves.
crédits photographiques
Couverture et p.4 à 17 Denis Darzacq I p.25 non
mentionné I p.30 Julien Piffaut I p.32 DR I p.34 Eric
Didym I p.36 Grégory Brandel / Synchro X I p.38
Philippe Bretelle I p.40 signelazer I p.42 Philippe
Bucelle I p.43 non mentionné I p.44 Favéo et non
mentionné I p.45 non mentionné I p.46 non mentionné et F. Broede I p.47 Aimo Pagin I p.48 DR I
p.50 non mentionné I p.52 Eric Vernazobres I p.54
Christian Lacroix I p.56 Elena Consuegra I p.58
Marc Vanappelghem I p.60 non mentionné I p.62
Elian Bachini I p.64 M. Logvinov I p.66 signelazer I
p.68 Alain Fonteray I p.70 Christophe Raynaud de
Lage I p.72 David Ignaszewski I p.74 Turak Théâtre I
p.76 Agathe Poupeney I p.78 Francis Vernhet I p.80
Mario Del Curto I p.82 signelazer I p.84 signelazer I
p.86 Abdel Chaoui I p.88 non mentionné I p.90
Philippe Delacroix I p.92 Nathaniel Baruch I p.94
Maria Mochnacz I p.96 non mentionné I p.98 Johann
Fournier I p.100 non mentionné I p.102 Louise Vayssié I p.104 Thomas Dorn I p.106 Georges Lambert I
p.108 Nicolas Joubart I p.110 Guy Delahaye I p.112
L. McNiven I p.114 Frédéric Jean I p.116 signelazer I
p.117 signelazer I p.120 Mario Del Curto I p.122
Tomas Mina II I p.124 signelazer I p.126 Laurent
Paillier I p.128 Stéphane Rouaud I p.130 Théâtre
Group’ I p.132 signelazer I p.134 Nicolas Joubart I
p.136 Johann Fournier I p.138 Stéphane Rouaud I
p.139 Laurent Paillier I p.142 signelazer I p.144
Julien Piffaut I p.145 Michel Ferchaud I p.146 Christophe Herbe I p.147 non mentionné I p.148 DR I p.149
Philippe Bruchot I p.150 Frédéric de Bailliencourt I
p.151 non mentionné.
163
Abonnez-vous
à La Formule !
C’est simple, souple et économique. Bénéficiez des meilleurs prix
et de nombreux avantages, en choisissant l’abonnement à La Formule.
Pour composer votre Formule, il vous suffit de sélectionner
dans la programmation un spectacle de catégorie A et
deux spectacles de catégorie B. Vous pouvez ainsi acheter
autant de Formules que vous le souhaitez.
Le montant total de chacune de vos Formules variera selon :
– le tarif qui vous est accessible (plein ou réduit) ;
– la zone dans laquelle vous avez sélectionné chacune de vos trois
places (zones 1, 2 ou 3, dans l’ordre décroissant de visibilité).
Pour vous abonner… Composez vos Formules.
Remplissez votre bulletin
tions de tarifs dont vous pouvez
d’abonnement, en précisant, sur
bénéficier). En effectuant votre
le tableau récapitulatif au dos du
abonnement sur place, auprès
bulletin d’abonnement, le tarif de
de l’un de nos trois accueils-
chaque place achetée (en tenant
billetteries, vous pourrez aussi
compte de la zone dans laquelle
sélectionner, pour chaque spec-
vous avez sélectionné chacune
tacle choisi, l’emplacement de
des trois places de vos Formules,
votre fauteuil (dans la limite des
ainsi que des éventuelles réduc-
places disponibles).
Les places de vos Formules sont réservées définitivement. Elles ne seront ni échangées,
ni remboursées. Vos Formules sont strictement personnelles. Lors du contrôle des trois
billets qui les composent, effectué au moment de votre entrée dans la salle de spectacle,
un justificatif d’identité pourra vous être demandé.
164
Formule
Tarifs
à la place
1 spectacle de catégorie A
+ 2 spectacles de catégorie B
36 3
Cat. B
Cat. A
en 2
Plein
réduit * réduit + ** Djeun’s ***
Plein
réduit * réduit + **
zone 1
23
21
12
8
26
24
18
zone 2
20
19
12
8
23
21
15
zone 3
11
10
12
8
13
12
9
zone 1
17,50
15
12
8
20
18
14
zone 2
14,50
13
12
8
17
15
11
zone 3
8,50
7
12
8
11
9
7
* formule Réduit
sur présentation d’une pièce justificative
– comité d’entreprise/amicale 1 ;
– groupe de 15 spectateurs minimum ;
– adhérent(e) MJC Dole, Lons-le-Saunier
et Mi-Scène ;
– association (nous consulter) ;
– parents famille nombreuse ;
– abonné(e) Nouveau Théâtre
de Besançon CDN ;
– adhérent(e) Théâtre du Peuple de Bussang ;
– carte Cézam.
1
24 3
Si vous êtes membre d’un comité d’entreprise
ou d’une amicale, sachez que tout abonnement
n’ayant pas été visé par le responsable de votre
collectivité (apposition du tampon du CE ou de
l’amicale sur le bulletin d’abonnement) ne pourra
bénéficier du tarif réduit.
** formule Réduit +
sur présentation d’une pièce justificative
– étudiant (de moins de 30 ans) ;
– demandeur d’emploi.
***formule Djeun’s
sur présentation d’une pièce justificative
– spectateur d’âge scolaire.
*
–
–
–
–
–
–
–
–
–
TARIF Réduit
sur présentation d’une pièce justificative
abonné(e) Scènes du Jura ;
étudiant(e) (de moins de 30 ans) ;
demandeur d’emploi ;
adhérent(e) MJC Dole, Lons-le Saunier
et Mi-Scène ;
parents famille nombreuse (à partir
de 3 places achetées par spectacle) ;
CE/amicale ou association ou groupe
(nous consulter) ;
abonné(e) Nouveau Théâtre
de Besançon CDN ;
adhérent(e) Théâtre du Peuple de Bussang ;
carte Cézam.
** TARIF Réduit +
sur présentation d’une pièce justificative
– spectateur d’âge scolaire ;
– allocataire RMI.
165
acheter une formule, c’est pouvoir…
– sélectionner, pour chaque
– recevoir à domicile toutes les
spectacle, l’emplacement de
informations sur nos activités
son fauteuil (dans la limite
(stages, « soirées diapos », ren-
des places disponibles) ;
contres, répétitions publiques,
– obtenir des facilités
de paiement (prélèvements
bancaires en 2, 4, 6 ou 8
événements-surprises, projets
d’action artistique…) ;
– bénéficier du tarif réduit
mensualités, selon le montant
sur les spectacles
total de votre règlement) ;
du Nouveau Théâtre
– bénéficier du tarif réduit
sur l’achat de places supplémentaires hors abonnement ;
– s’épargner un temps d’attente à la
billetterie les soirs de spectacles ;
– bénéficier d’une priorité
d’information et de réservation
de Besançon CDN saison 09-10
T 03 81 88 55 11
de la Cave-Théâtre de Poligny
T 03 84 37 11 39, ainsi que sur
les spectacles de l’été 2010
du Théâtre du Peuple
de Bussang T 03 29 61 50 48.
lors de la campagne d’abonne­
ment de la saison suivante ;
Spectacles jeune public
Enfant séances scolaires
2
4,50
Enfant séances scolaires (adhérents Côté Cour)
3,50
Enfant séances hors temps scolaire (hors spectacles familiaux)
8,50
Adulte séances hors temps scolaire (hors spectacles familiaux) 10,50
166
Quand et où s’abonner ?
– À partir du lundi 21 septembre, – Aux accueils-billetteries
après avoir pris préalablement
des Théâtres de Dole et Lons-
rendez-vous dès le lundi 14
le-Saunier, ainsi qu’à l’Office de
septembre, auprès de nos trois
tourisme Jura – Monts-Rivières
accueils-billetteries
(lundi 14 au vendredi 18 septembre- 14h > 18h).
Pendant la campagne
à Champagnole.
Nos hôtesses vous présen­teront
les spectacles de la saison
2009-2010, ainsi que les for-
d’abonnement, du 21 septembre
mules d’abonnement et les tarifs
au 2 octobre, les accueils-billet-
économiques qui vous sont
teries des Théâtres de Dole et
proposés. Elles vous conseil-
Lons-le-Saunier seront excep-
leront et vous aideront à orienter
tionnellement ouverts du lundi
au samedi, de 9h à 12h et de 14h
vos choix.
– Par correspondance
à 18h (« nocturnes » les mercredi Envoyez votre bulletin
et vendredi, de 18h à 20h30).
d’abonnement et votre règlement
L’Office de tourisme Jura –
(chèques à l’ordre de Scènes du
Monts-Rivières à Champagnole
Jura) au théâtre le plus proche
sera ouvert du lundi au vendredi,
de votre domicile, accompagnés
de 9h à 12h et de 14h à 18h.
d’une enveloppe longue
(11 x 22 cm), timbrée à 22, si vous
désirez recevoir vos Formules
d’abonnement chez vous.
167
Réservations
La réservation des places, hors abonnement,
est ouverte, pour tous les spectacles, à tous les spectateurs
non abonnés, à partir du lundi 5 octobre.
au Théâtre de Dole
30, rue Mont-Roland – 39100 Dole
T 03 84 82 99 19 – F 03 84 82 99 17
lundi > vendredi, 13h30 > 18h30
samedis de spectacle à Dole
17h > 18h30
ouverture de l’accueil-billetterie
une demi-heure avant chaque spectacle
au Théâtre de Lons-le-Saunier
4, rue Jean-Jaurès
39000 Lons-le-Saunier
T 03 84 86 03 03 – F 03 84 24 10 45
lundi > vendredi, 13h30 > 18h30
samedis de spectacle
à Lons-le-Saunier 17h > 18h30
ouverture de l’accueil-billetterie une demiheure avant chaque spectacle
à l’Office de tourisme
Jura – Monts-Rivières
à Champagnole
28, rue Baronne Delort
39300 Champagnole
T 03 84 52 43 67 – F 03 84 52 54 57
lundi > vendredi, 9h > 12h - 14h > 18h
samedi, 9h > 12h
ouverture de l’accueil-billetterie
une demi-heure avant chaque spectacle
168
Par téléphone
aux horaires d’ouverture de nos
trois accueils-billetteries
Votre réservation devra être
confirmée par l’envoi du règlement,
par chèque (à l’ordre de Scènes du
Jura), dans les 48 heures, au théâtre
le plus proche de votre domicile.
Passé ce délai, les places réservées
seront remises en vente.
Modes de règlement
Vos achats d’abonnements
et de places individuelles
peuvent être réglés
en espèces, par chèque,
par prélèvement bancaire
(en 4, 6 ou 8 mensualités,
selon le montant total
de votre règlement),
par chèques-vacances
ou par carte bancaire
aux Théâtres de Dole et
Lons-le Saunier.
Petit vade-mecum
du spectateur
– Le spectacle commence à l’heure précise. Les portes de la salle
sont fermées dès que le spectacle commence. Pour ne pas gêner le
début de la représentation, les places numérotées ne sont réservées
que jusqu’au commencement du spectacle. Les retardataires doivent
suivre les indications des ouvreuses. Ils entrent dans la salle uniquement quand cela ne dérange pas le spectacle (fin d’acte ou de mouvement) et sont placés au fond de la salle ou en galeries supérieures.
– Il est formellement interdit de fumer dans les salles.
– Aucune prise d’image ou de son n’est autorisée dans les salles.
– Les téléphones mobiles doivent impérativement être éteints
dans les salles.
– Les enfants de moins de trois ans ne sont pas admis dans les salles
de spectacles, sauf spectacles à leur attention.
– Les billets ne sont ni échangés, ni remboursés, sauf en cas d’annulation
d’un spectacle. La revente de tout billet est interdite (loi du 27 juin 1919).
– Les billets à tarif réduit ou pris en abonnements sont réservés à
certaines personnes, sur présentation d’un justificatif. Ils ne peuvent
ni bénéficier à un tiers, ni être revendus. La direction fera acquitter la
différence avec le tarif adapté à l’utilisateur de ces billets s’il n’a pas
l’avantage de ce tarif réduit.
– Si le spectacle doit être interrompu au-delà de la moitié de sa durée,
le présent billet ne sera pas remboursé.
– La direction peut être amenée à modifier les programmes ou les distributions ; dans ce cas, les billets ne seront ni échangés, ni remboursés.
169
Laissez-vous transporter
par Scènes du Jura
Scènes du Jura vous permet de bénéficier gratuitement (après achat
d’une place et sur réservation préalable obligatoire) de moyens de
transport par autocar au départ des villes de Dole, Lons-le-Saunier
et Champagnole, qui vous donnent la possibilité d’assister à tous les
spectacles de la programmation tout public.
Cet avantage est aussi offert aux habitants de Poligny. Ils peuvent,
cette saison encore, bénéficier de transports gratuits par minibus
depuis Poligny, pour assister à une sélection de spectacles à Dole
et Lons-le-Saunier, opérée par l’association polinoise Mi-Scène,
animatrice du projet.
Ces transports par autocar sont signalés par un pictogramme en
forme de bus, indiquant la ville de départ, en même temps que les
lieux, dates et horaires des spectacles concernés.
Pour bénéficier de ce moyen de transport gratuit, il vous suffit de
réserver votre place auprès de nos hôtesses d’accueil de Dole,
Lons-le-Saunier et Champagnole, au guichet, par courrier, fax ou
téléphone, aux horaires d’ouverture des accueils-billetteries de nos
théâtres, entre quinze et cinq jours ouvrables avant la date du spectacle concerné. Passé ce délai, nous ne serons plus en mesure de
prendre en compte votre réservation.
170
Lieux et horaires
de départ des autocars
Dole b D
Arrêt de bus de l’école Jeanne-d’Arc, cours Clémenceau.
– Départ pour Lons-le-Saunier, Champagnole, Poligny,
Salins-les-Bains et Besançon : 1h30 avant l’horaire
de la représentation concernée.
Lons-le-Saunier b L
Arrêt de bus de la place de la Liberté.
– Départ pour Dole, Champagnole, Poligny, Salins-les-Bains
et Saint-Amour : 1h30 avant l’horaire
de la représentation concernée;
– Départ pour Besançon : 1h45 avant l’horaire
de la représentation concernée.
Champagnole b C
Arrêt de bus de la place Camille-Prost.
– Départ pour Lons-le-Saunier, Dole, Saint-Amour et Besançon :
1h30 avant l’horaire de la représentation concernée ;
– Départ pour Poligny, Salins-les-Bains et Morez :
1h avant l’horaire de la représentation concernée.
Poligny b P
Arrêt de bus cour intérieure de la mairie.
– Départ pour Dole et Lons-le-Saunier : 1h avant l’horaire
de la représentation concernée.
171
Scènes du Jura
est subventionnée par
la Ville de Dole I la Communauté de communes du bassin de Lons-le-Saunier I le
ministère de la Culture et de la Communication, Drac de Franche-Comté I le Conseil
général du Jura I la Communauté de communes d’Ain-Angillon-Malvaux I la Ville de
Poligny I la Ville de Salins-les-Bains.
Scènes du Jura reçoit le soutien
du Conseil régional de Franche-Comté I de
la Ville de Morez I de la Ville de Saint-Amour
et de la Communauté de communes du Pays
de Saint-Amour I de l’Office national de diffusion artistique I du Club des partenaires.
Les membres de l’Association
Scènes du Jura
Membres de droit représentants de l’Etat
(ministère de la Culture et de la Communication et préfecture du Jura) : Mme la
Préfète du Jura, Joëlle Le Mouel (ou son
représentant) ; M. le directeur régional
des Affaires Culturelles, Lazare Paupert
(ou son représentant) I représentants de
la Ville de Dole : Jean-Claude Wambst,
Christian Parent [vice-président], Gilbert Card, Marie-Agnès Chalumeaux et
Catherine Combet I représentants de la
Communauté de communes du bassin de
Lons-le-Saunier : Catherine Clerc, [viceprésidente], Aline Billotte, Richard Blum,
Christiane Mauguin et Jacques Truchet I
représentants du Conseil général du Jura :
M. le président, Jean Raquin, et Mme la
présidente de la Commission Education et
Culture, Marie-Christine Dalloz.
172
Membres partenaires : représentants de
la Communauté de communes d’AinAngillon-Malvaux : Christelle Pouillard et
Gérard Mauborgne I représentant de la
Ville de Poligny : Dominique Bonnet (ou son
représentant) I représentant de la Ville de
Salins-les-Bains : Jean-Paul Favereaux.
Membres associés (représentants de la
société civile) : représentants de la Ville
de Dole : Yves Deschamps [président],
Danièle Bavoux [secrétaire], Christine
Quillet et Gilbert Rousseau I représentants de la Communauté de communes
du bassin de Lons-le-Saunier : Yves
Ayats [trésorier], Annie Bonnet, Brigitte
Tanghe et Vincent Vandelle I représentante de la Communauté de communes
d’Ain-Angillon-Malvaux : Sylvette Schneiter I représentante de la Ville de
Poligny : Sarah Mouchot I représentante
de la Ville de Salins-les-Bains : Noëlle
France-Petiteau.
Merci pour leur soutien à
Mme la présidente du Conseil régional de
Franche-Comté, Marie-Guite Dufay, et son
vice-président chargé de la culture, Loïc
Niepceron I M. le maire de Morez, Jean-Paul
Salino, et son adjoint à la culture, Philippe
Veaux I M. le maire de Saint-Amour et président de la Communauté de communes du
Pays de Saint-Amour, Gérard Jacquier.
ainsi que
l’Association Mi-Scène de Poligny (sa
présidente, Elisabeth Seigle-Ferrand, et
son conseil d’administration) I le Service
animation de la Ville de Salins-les-Bains
(sa responsable, Micheline Leguidec).
L’équipe
directrice : Virginie Boccard.
directeur adjoint : Cédric Fassenet I secrétaire aide-comptable : Thérèse Ferreira I
responsable du développement culturel :
Yohann Mehay I chargé(e) du développement des publics et des actions culturelles : en cours de recrutement I attachée à
l’accueil à Lons-le-Saunier : Catherine
Puechberty I hôtesse d’accueil à Dole : Delphine Ferrier, Sandrine Hog (remplacement) I hôtesse d’accueil : Lore Raymond. I
directeur technique : Olivier Morin I régisseur principal : Jérôme Petitjean I régisseur scène : Cyril Villatte I régisseur son :
Yann Le Mée I régisseur lumière : Fabrice
Bellaton I régisseur plateau : Olivier Cantore I machiniste : Yasid M’Hamdi I entretien : Véronique Joanne, Véronique Pivard
et Jean-Noël Rochet.
Contribuent de même au bon
fonctionnement de Scènes du Jura
Jacky Mariotte, président ; Jean-Luc Gonin,
directeur ; Suzanne Pirès, Marie-Emmanuelle Jacquemin et Marika Berthet, hôtesses d’accueil de l’office de tourisme Jura
Monts Rivières à Champagnole I Sébastien
Jacques, président ; Christelle Thiebaud et
Aurélien Larue, hôtes d’accueil de l’office
de tourisme de Poligny Comté de Grimont
I Jacques Girod, président ; Floriane Monnot, responsable ; Carole Denètre, hôtesse
d’accueil de l’office de tourisme de Salinsles-Bains I Laurent Petit, président ; Alexia
Liebermann, hôtesse d’accueil de l’office de
tourisme intercommunal de Morez I Gérard
Jacquier, président ; Sandrine Martinet,
chargée de la culture et de la communication de la Communauté de communes
du Pays de Saint-Amour I Isabelle Brocard, présidente ; Philippe Doyen, directeur et toute l’équipe de la MJC de Dole,
ainsi que Jacky Saintebarbe, directeur de
Music’ Boutic I Jean-Noël Matray, délégué
culturel de Côté Cour - Jura I Joselle Pointelin et Pierre Basile, délégués JMF pour
le Jura I Sylvain Maurice, directeur, et
toute l’équipe du Nouveau Théâtre / CDN
de Besançon et de Franche-Comté I Daniel
Boucon, directeur, et toute l’équipe du
Théâtre de l’Espace / SN de Besançon I
Loïc Boissier, directeur, et toute l’équipe
du Théâtre Musical de Besançon I Typhaine
Le Foll, directrice, et toute l’équipe du
Musée de la lunette de Morez I Claude Guillemin, ambassadrice de Scènes du Jura à
Morez I Didier Guéniat, directeur ; JeanBertrand Gonnet, régisseur général, et
toute l’équipe de la Commanderie à Dole
I les services municipaux (administration
générale, technique, communication...)
des villes partenaires de Scènes du Jura I
ainsi que les techniciens intermittents, les
stagiaires et les ouvreuses et ouvreurs des
théâtres de Dole, Lons-le-Saunier, Champagnole, Poligny, Salins-les-Bains, Morez
et Saint-Amour en cours de recrutement.
directeur de la publication : Franck
Becker I rédaction : Pierre Izibert, Franck
Becker et Yohann Mehay I graphisme :
signelazer.com I impression Schraag.
Licences n° 1-1020819, 2-1020820,
3-1020821, 1-1020822, 1-1020823
173
Scènes du Jura
adresse administrative
4, rue Jean-Jaurès
39000 Lons-le-Saunier
T 03 84 86 03 05 - F 03 84 24 10 45
[email protected]
Bureaux ouverts
lundi > vendredi 9h > 12h - 14h > 18h
Renseignements /
réservations
Dole
au Théâtre
30, rue Mont-Roland - 39100 Dole
T 03 84 82 99 19 – F 03 84 82 99 17
[email protected]
lundi > vendredi 13h30 > 18h30
Les lieux habituels
de programmation
Théâtre de Dole
30, rue Mont-Roland
La Commanderie
2, rue d’Azans – Dole
La Fabrique de Scènes du Jura
30 bis, bld du Président-Wilson - Dole
Théâtre de Lons-le-Saunier
4, rue Jean-Jaurès
L’Oppidum de Champagnole
rue de l’Égalité
Salle des fêtes de Poligny
1, rue du 4 septembre
Espace culturel Notre-Dame
de Salins-les-Bains
rue Charles-Magnin
Espace Lamartine de Morez
5, rue Lamartine
La Chevalerie de Saint-Amour
1, place de la Chevalerie
174
samedis de spectacle à Dole
17h > 18h30
Ouverture de l’accueil-billetterie
une demi-heure avant chaque spectacle.
Lons-le-Saunier
au Théâtre
4, rue Jean-Jaurès
39000 Lons-le-Saunier
T 03 84 86 03 03 – F 03 84 24 10 45
[email protected]
lundi > vendredi 13h30 > 18h30
samedis de spectacle
à Lons-le-Saunier 17h > 18h30
Ouverture de l’accueil-billetterie
une demi-heure avant chaque spectacle.
Champagnole
à l’office de tourisme
28, rue Baronne Delort
39300 Champagnole
T 03 84 52 43 67 - F 03 84 52 54 57
[email protected]
lundi > vendredi 9h > 12h - 14h > 18h
samedi 9h > 12h
Ouverture de l’accueil-billetterie
une demi-heure avant chaque spectacle.
La programmation
2009-2010 sur internet
Et pour les spectacles
programmés uniquement
dans leur ville :
Poligny
office de tourisme
20, place des Déportés - 39800 Poligny
T 03 84 37 24 21 – F 03 84 37 22 37
[email protected]
lundi > samedi 9h > 12h - 14h > 18h
Salins-les-Bains
office de tourisme
place des Salines
39110 Salins-les-Bains
T 03 84 73 01 34 - F 03 84 37 92 85
Grâce à l’aimable concours
des Villes de Dole, Lons-le-Saunier,
Champagnole, Poligny, Salinsles-Bains, Morez et Saint-Amour,
vous pouvez consulter
la programmation 2009-2010
de Scènes du Jura sur internet,
aux adresses suivantes :
- www.dole.org
- www.ville-lons-le-saunier.fr
- www.champagnole.fr
- www.ville-poligny.fr
- www.salins-les-bains.com
- www.haut-jura.com
- www.saint-amour-jura.fr
[email protected]
lundi > samedi 9h > 12h - 13h30 > 17h30
Morez
office de tourisme
place Jean-Jaurès - 39400 Morez
T 03 84 33 08 73 – F 03 84 33 58 10
[email protected]
lundi 10h > 12h - 14h > 18h
mardi > vendredi 9h > 12h - 14h > 18h
samedi 9h30 > 12h15
Saint-Amour
Communauté de communes
17, place d’Armes - 39160 Saint-Amour
T 03 84 48 82 47 – F 03 84 48 70 46
[email protected]
lundi > vendredi 9h > 12h - 14h30 > 17h
175
Le Club des partenaires
Izo - Pascal Lacroix
Bus ADL - Luc Pouthier
Ifco / Champagnole - Marielle Maitre
Crédit Agricole de Franche-Comté
Germond / Dole - Christophe Bully
Hôtel Pourcheresse / Dole - Hervé Garlantézec
Music’ Boutic / Dole - Jacky Saintebarbe
Optique Alain Afflelou / Dole - Bernard Simon
Perono / Lons - Alain Perono
Chocolats Hirsinger / Arbois - Sylvie et Edouard Hirsinger
Renault Rent / Lons & Dole - Claire Deffeuille
Le Bois Gourmand / Champagnole - Elie Sclafer
Hôtel Gambetta / Lons - Odile et Jean-Pierre Poncet
BMW & MINI / Lons & Dole - Parizon SA
Casino Cafétéria / Dole
France Bleu Besançon - Pascal Deriot
RCF Jura - Philippe Maire
176
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