DOSSIER DE PRESSE A la rencontre des océans ! Les océans forment une machine complexe Ils recouvrent les deux-tiers de la planète. Leur niveau et leur composition évoluent au fil des ans. L’eau de mer est en mouvement. C’est une masse complexe et dynamique, animée de vagues, de houle, de courants. C’est une puissance sans équivalent, mobilisant chercheurs scientifiques et entreprises innovantes pour inventer les énergies renouvelables de demain. Les océans sont source de vie Ils libèrent plus d’oxygène dans l’atmosphère que toutes les forêts du monde, jouant un rôle fondamental dans la régulation du climat mondial. Ils sont à la source de l’équilibre social, économique et environnemental de notre société. Les océans abritent tout un monde Ces énormes masses d’eau sont peuplées par tout un monde animal et végétal, cohabitant à tous les étages, de la surface aux noirs abysses. Du plancton, invisible à l’œil nu, aux gigantesques baleines, les océans abritent une incroyable diversité d’espèces animales et végétales. Ces ressources se raréfient et leur fragile équilibre doit être préservé. Les océans changent Ils sont menacés de dégradation et de destruction par les activités humaines et le changement climatique. Les conséquences à l’échelle planétaire sont immenses : les océans se réchauffent et s’acidifient, le niveau de la mer monte, les courants marins se modifient, la biodiversité marine et son environnement sont menacés. Les océans livrent leurs secrets Scientifiques et industriels de la pointe Bretagne inventent et fabriquent des outils pour observer, mesurer, comprendre l’évolution de ce bouleversement océanique et développer des solutions pour une économie maritime innovante et durable. 1 Quels océans pour demain ? Quatre questions cruciales pour l’avenir des océans sont posées de façon ludique et interactive par les acteurs de la recherche et des innovations du futur : Le niveau de la mer varie-t-il ? La « machine » océan-atmosphère se dérègle-t-elle ? La vie marine, quels changements ? Les sociétés humaines, comment s’adapter ? Le Village des Sciences et Technologies de la Mer, implanté au cœur des Tonnerres de Brest 2012, occupe un espace de 800 m2. A l’extérieur, sur le parvis, des comédiens d’Imaginaire Théâtre guident les visiteurs pour une approche ludique et poétique de l’océan. A l’intérieur, plus de 300 animateurs du monde de la recherche et de l’entreprise se relaient pour répondre aux questions, engager le dialogue et partager des expériences. Le public est invité à découvrir toutes les facettes de la recherche et de l’innovation menée dans les laboratoires et dans les entreprises, à comprendre les grands enjeux du changement global et à imaginer les océans de demain. 2 Le niveau de la mer varie-t-il ? La réponse est oui ! Le niveau de la mer a changé à toutes les échelles du temps. Un phénomène lié à la variation de l’orbite de la terre par rapport au soleil, à la fonte des glaces et à l’émission des gaz à effets de serre. Il y a 20 000 ans, l’homme allait à pied de la Bretagne à l’Angleterre. Les géologues traquent les traces du passé pour mieux comprendre les variations des niveaux marins. Mais l’océan peut aussi submerger la côte en quelques minutes. Le public est invité à : Vivre un cycle de 100 000 ans en une minute Un cycle glaciaire de 100 000 ans est simulé sur une maquette en 3D présentant les côtes de la Bretagne, de la Normandie et du sud de l’Angleterre. La mer baisse pendant 80 000 ans, mais remonte de 120 mètres, les 20 000 ans suivants. Ouessant, Molène et Sein deviennent des îles. Cette remontée rapide est due à la fonte des glaces. Partenaire : Ifremer. Observer le trait de côte, une frontière mouvante Sillons, flèches, queues de comètes… Le littoral de la rade de Brest est d’une diversité unique. Mais le trait de côte est une frontière mouvante face à l’élévation actuelle du niveau de la mer. Des outils de mesure sont présentés : Litto3D simule le trait de côte selon les variations du niveau de la mer ; le lidar bathymétrique permet de modéliser les structures fines de la côte. Les enjeux ? Prédire les risques : les tempêtes et les tsunamis ont un fort impact sur les côtes, désormais très peuplées. Une connaissance précise du littoral est nécessaire avant toute décision d’aménagement ou pour gérer l’occupation de l’espace. Partenaires : IUEM, UBO, Shom, SIAGM, Brest métropole océane, Pôle Mer Bretagne à travers le projet Cocorisco (Geos, Allegans). Prédire les risques de submersion marine Liées à l’intensité de la marée et/ou au passage d’une tempête comme Xyntia, les submersions marines ont des effets destructeurs massifs. Des experts de Météo-France et du SHOM forment un réseau de vigilance avec des techniques d’observation en temps réel. Pour prédire les tsunamis en Méditerranée 3 occidentale et en Atlantique nord-est, un centre d’alerte, CENALT, vient d’être créé. Dans l’hypothèse d’une alerte, des messages sont envoyés aux autorités responsables qui décident d’évacuer ou non la côte. Partenaires : Shom, CEA, Météo-France. Zoom : Brest à la pointe de la marégraphie depuis 300 ans C’est en 1679, sous le règne de Louis XIV, qu’un marégraphe est installé en rivière de Penfeld à Brest par les astronomes Picard et La Hire. Destiné à mesurer le niveau de la mer, l’instrument ressemble à une simple échelle. Dans la deuxième moitié du 19ème siècle, un marégraphe mécanique lui succède. Un système de poulies et de crémaillères permet d’élaborer, avec une courbe, un marégramme. Depuis le début des années 90, le marégraphe est numérique et mesure le niveau de la mer en continu, avec des données transmises en temps réel au SHOM et au CENALT. 4 La « machine » océan-atmosphère se dérègle-t-elle ? Elle se règle différemment ! La « machine » océan-atmosphère a toujours évolué. Son équilibre change et l’homme est l’une des causes de ces variations. Pour bien comprendre les évolutions océaniques, le niveau des mers, la circulation des courants, l’orientation des vents, les scientifiques observent, mesurent et récoltent une quantité de données telles qu’il faut les trier pour être capable d’anticiper et de prévoir les évolutions futures. C’est tout l’enjeu de la modélisation océanique. Le public est invité à : Suivre les circonvolutions des courants et des vents Le célèbre Gulf Stream est, comme tout courant, soumis à l’action des vents, des marées et à la différence de température et de salinité des eaux. La mousson en Asie, ou les brises thermiques d’été sur les côtes bretonnes sont des vents provoqués par le réchauffement de la terre. Dans des aquariums, les animateurs scientifiques reconstituent l’effet de la température sur les courants ou sur les vents. De même, une cuve tournante recrée l’influence de la rotation de la terre sur les courants, nommée Force de Coriolis. Partenaires : IUEM, Shom. Découvrir les instruments de mesure des océans Ils travaillent jour et nuit, réalisant des mesures de température, de salinité ou de courants : le profileur Arvor, le Seasoar, le flotteur dérivant, la cage bathysonde, la bouée météo-océanographique… Tous les capteurs, utilisés dans des programmes internationaux, sont là. A ne pas manquer, Glider, un robot hydroplaneur océanique effectuant des plongées de la surface à 1 000 mètres de profondeur et doté de plusieurs mois d’autonomie. En parallèle, les satellites apportent des mesures complémentaires et jouent un rôle de sentinelles des océans en détectant les pollutions et en surveillant la qualité des eaux. Partenaires : IUEM, Shom, Pôle Mer Bretagne à travers le projet MCGS (CLS, ACRI). Comprendre la modélisation océanique Les observations et mesures ne suffisent plus pour répondre aux questions scientifiques sur l’océan. Il faut des outils informatiques pour bâtir, à partir des 5 innombrables données issues du réel, un modèle à l’échelle du phénomène. CAPARMOR, le supercalculateur de la mer, situé à Brest, exécute ainsi 23 000 milliards d’opérations par seconde. Les modèles ainsi obtenus servent à comprendre et à prévoir. Partenaires : IUEM, Shom. Zoom : PREVIMER, des prévisions pour tous Le système PREVIMER s’adresse à un large public souhaitant à titre professionnel ou personnel, obtenir des prévisions à court terme de l’environnement côtier sur les trois façades métropolitaines Manche, Atlantique et Méditerranée. Un ensemble d’observations et d’outils de modélisation numérique permettent de fournir des prévisions à 4 jours sur le niveau de la mer, l’état de la mer, les courants, la température et la salinité. 6 La vie marine, quel changement ? Le changement global, ce n’est pas seulement le changement climatique mais aussi, à l’échelle planétaire, la modification de la biodiversité marine et de son environnement physico-chimique. Le monde vivant est changeant par nature, mais ces dernières années les activités humaines ont accéléré et amplifié ces changements. Surexploitation des ressources naturelles, pollution, introduction d’espèces, artificialisation… Ces menaces affectent la vie marine. Le public est invité à : Se familiariser avec les espèces introduites Depuis que l’homme sillonne les océans, il a transporté volontairement ou accidentellement des espèces. Aujourd’hui, chaque jour, 7 000 à 10 000 espèces sont transportées dans les eaux de ballast des 45 000 cargos autour de la planète. Cette « mondialisation » peut aussi s’avérer nocive, avec la prolifération d’espèces toxiques ou envahissantes. Des larves sont visibles à la loupe binoculaire et un jeu d’enquête permet de comprendre quelles sont les espèces introduites et d’où elles viennent. Des programmes de conservation environnementale permettent d’éradiquer certaines de ces espèces, comme la spartine américaine, une plante qui colonise la rade de Brest. Partenaires : Station biologique de Roscoff, IUEM, Parc naturel régional d’Armorique, Conservatoire botanique national de Brest, Parc naturel marin d’Iroise, Ifremer. Observer le plancton Invisible à l’œil nu, le plancton est essentiel à la vie car il fournit la moitié de l’oxygène que nous respirons. Des microscopes permettent d’observer le plancton animal et le plancton végétal et leur très grande variété de formes. Constituant la base de la chaîne alimentaire marine, le plancton est menacé car il est sensible aux modifications physico-chimiques des océans. A ne pas manquer, le monde secret de Poséidon, images magnifiques de planctons récoltés par l’expédition Tara-Océans. Partenaires : Station biologique de Roscoff, IUEM, Ifremer, Pôle Mer Bretagne à travers les projets Poséidon et Paralex. 7 Découvrir des systèmes d’observation modernes Pour comprendre les changements affectant la vie marine, l’observation et le suivi à long terme sont essentiels. Tel est l’enjeu du programme scientifique Marinexus, financé par l’Europe, un partenariat entre laboratoires pour suivre et analyser le fonctionnement et les modifications des écosystèmes marins en Manche Ouest. Des observatoires de la mer déterminent de quelle manière le changement global affecte les écosystèmes et la biodiversité marine. Des organismes marins, étudiés comme indicateurs du changement, sont présentés dans un touch pool. Côté technologique, de nombreux capteurs sont exposés dont « Mobesens », un kayak télécommandé, équipé pour réaliser des mesures de la surface jusqu’à 40 mètres de profondeur. Partenaires : Station biologique de Roscoff, IUEM, Parc naturel marin d’Iroise, Ifremer. Mesurer le degré d’acidité de l’eau Les activités humaines sont responsables d’une augmentation sans précédent du taux de dioxyde de carbone (CO2) dans l’atmosphère. Un tiers de ce CO2 est absorbé par l’océan, entraînant une acidification de l’eau de mer. Ce phénomène est susceptible d’affecter tous les organismes marins mais surtout les espèces possédant une coquille ou un squelette calcaire comme les huîtres, certains crustacés ou encore les coraux, ainsi que certaines espèces planctoniques. Partenaire : Station biologique de Roscoff, IUEM. Cerner les objectifs de la pêche durable Pour atteindre l’objectif d’une pêche durable, il convient d’évaluer les ressources, d’établir des diagnostics et des scénarios d’exploitation, de soutenir les mesures de partage et d’accès aux ressources et de promouvoir des méthodes et techniques innovantes, dont certaines sont d’ores et déjà expérimentées. Différents systèmes de sélectivité sont présentés tels des maquettes de grilles et de chaluts. La campagne de marquage des bars en mer d’Iroise consiste à les équiper de capteurs pour mieux connaître leur biologie, afin de préserver la ressource. Partenaire : Ifremer. 8 Zoom : La cabine acoustique pour écouter la mer L’acoustique est une technologie permettant d’écouter le milieu marin et de mieux comprendre la biologie des organismes marins. Située au centre du Village des Sciences, la cabine acoustique est une des attractions phare de l’exposition. On y entend les cris des dauphins, le crissement des oursins raclant le fond, le choc des bulles d’algues éclatant à la surface… Les sons sous-marins transportent le public dans un monde loin d’être celui du silence… Partenaire : Parc naturel marin d’Iroise. Le kiosque du jour Il propose des animations qui alternent sur une ou deux journées : Le sexe caché des algues Le changement global est susceptible de modifier le mode de reproduction des espèces en changeant le sexe des individus ou en bloquant la reproduction sexuée. Partenaire : Station biologique de Roscoff. La cartographie dans tous ses états Grâce aux progrès technologiques, il est désormais possible de faire une cartographie prédictive, par exemple établir l’évolution des fonds marins. Partenaire : Ifremer. Les poissons sont-ils stressés par le changement climatique ? Le projet Evolfish a étudié un poisson plat, le flet, dans différents estuaires en France, en Angleterre et au Portugal. Son métabolisme énergétique et sa croissance sont altérés par la chaleur… Partenaire : IUEM. La Banksia de La Pérouse Des graines d’une plante Banksia ont été retrouvées à bord de l’épave de la Boussole, le navire de La Pérouse. 200 ans après le naufrage, ces graines livrent leur secret. Partenaire : Conservatoire national botanique de Brest. 9 Les sociétés humaines, comment s’adapter ? Développement des énergies marines renouvelables (EMR), conception de navires du futur respectueux de l’environnement, innovation dans les techniques de pêche durable, les solutions pour préserver les océans de la pollution et de la surexploitation des ressources font leur chemin. Parallèlement, le suivi de l’évolution du milieu marin face au changement global est crucial. Les sciences participatives constituent une réponse innovante, en mobilisant, à côté des scientifiques, toutes les bonnes volontés. Le public est invité à : Rêver devant le drone intelligent Présenté à l’entrée du Village, ASEMAR est un drone autonome et intelligent. Il surveille des zones maritimes et recherche des objets immergés, telles des boîtes noires, des cargaisons perdues, des épaves… Doté de senseurs embarqués, produisant des images de haute résolution, il est capable de repérer les évolutions de l’environnement entre deux missions et de comparer les objets détectés à ceux déjà connus. Partenaires : Pôle Mer Bretagne à travers le projet ASEMAR (Thales, ECA). Appréhender les nouveaux risques de pollution En Arctique, la fonte de la banquise offre de nombreuses perspectives qui commencent à être exploitées par l’homme. De nouvelles routes commerciales maritimes vont raccourcir les distances entre les continents, permettant aux navires des économies de temps et de carburant. La réduction de la banquise permettra également d’exploiter des ressources énergétiques, en particulier du pétrole. Ces nouvelles opportunités se doublent de nouveaux risques. Comment intervenir en cas de pollution. Partenaire : Cedre. Découvrir le navire du futur Plus propre, plus économe, plus sûr et plus intelligent, le navire du futur est construit en matériaux bio composites, recouvert d’une peinture respectueuse de l’environnement marin. Il utilise des voiles pour sa propulsion et des systèmes prohibant tout rejet à la mer. Ces innovations concernent les 5 marines : plaisance, pêche, marchande, militaire et scientifique. Partenaires : Pôle Mer Bretagne à travers les projets Navecomat (Université de Bretagne Sud), Grand Largue (Avel Vor Technologies), Paintclean (Nautix) et Nacre (DCNS et ENSTA Bretagne). 10 Connaître les innovations pour une pêche durable Trier dans le fond et pas sur le pont impose une connaissance plus fine du milieu marin, un ciblage de la ressource et une optimisation des engins de pêche. Des solutions innovantes voient le jour, avec des dispositifs de détection spécifiques, de nouvelles méthodes de capture améliorant la sélectivité. Partenaires : Pôle Mer Bretagne à travers les projets Optipêche, Tactipêche et Itis (Ixblue, Le Drézen, Morgère) Concourir à la qualité des eaux de baignade En rade de Brest, un réseau de mesures de suivi de la qualité de l’eau de mer a été mis en place par la collectivité. Des actions sont entreprises : assainissement individuel et collectif, désherbage alternatif, ramassage des algues vertes, nettoyage des plages… Le citoyen dispose aussi de moyens pour agir. Partenaire : Brest métropole océane. Devenir observateur de la mer De nombreux organismes recueillent les informations des observateurs de la mer et du littoral. Elles sont utiles au monde scientifique et permettent aux observateurs de mieux connaître les habitats, les espèces marines et les menaces qui pèsent sur eux. Observations des méduses, recensement des mammifères marins, recherche des capsules d’œufs de raie afin de mieux connaître l’espèce, découverte des herbiers et de la faune sous-marine, les initiatives foisonnent. Partenaires : Parc naturel régional d’Armorique, Agence des Aires Marines Protégées. Zoom : Energies marines renouvelables : la Bretagne bien placée Bordée de côtes où se mêlent vagues, vents et courants, dotée de ports industriels, la Bretagne affiche son ambition dans le domaine des énergies marines renouvelables. Instituts de recherche scientifique et entreprises innovantes y travaillent. Plusieurs technologies utilisant l’énergie du vent, des courants ou de la houle sont présentées sous forme de maquettes : une éolienne offshore flottante Winflo, l’hydrolienne Sabella, de conception 100 % bretonne, qui va être testée à proximité de l’île d’Ouessant, et Bilboquet, un houlomoteur à haut rendement adapté à la houle océanique. Une maquette numérique permet au visiteur d’insérer des paramètres météo et de visualiser la production en énergie de Bilboquet. Partenaires : Pôle Mer Bretagne à travers les projets Winflo (DCNS), Sabella (Sabella SAS) et Bilboquet (Cervval). 11 Les sciences marines et environnementales au cœur des Tonnerres de Brest 2012 A côté du Village des Sciences et Technologies de la Mer, de nombreuses expositions et animations scientifiques sont présentées au port du commerce (parc à chaînes) et sur les rives de la Penfeld. • Pour fêter ses 20 ans d’existence, l’Institut Polaire Paul-Emile Victor (IPEV) offre un « Voyage au cœur de pôles », à la découverte des lieux de vie dans ces contrées extrêmes. • Dans le cadre de son centenaire, la Ligue de Protection des Oiseaux (LPO) fait escale à Brest avec sa « Caravane de la biodiversité » avec animations et ateliers. • « Du bleu dans les yeux » : l’Agence des Aires Marines Protégées propose une immersion au cœur des parcs naturels marins et avec « Grapheurs des mers » laisse carte blanche à des artistes pour peindre des voiles. • « Mer en vue ! » La Région Bretagne invite à découvrir toute l’ambition maritime d’un territoire doté de ce précieux capital constitué par la mer et le littoral. • Brest métropole océane fait partager les enjeux environnementaux de son territoire. • L’Ifremer présente sa vedette océanographique Haliotis, qui réalise de l’imagerie acoustique et de la vidéo sous-marine. • L’espace Bretagne Vivante propose une exposition, « La Laisse de mer dans tous ses états », un écosystème à part entière. • Le SHOM présente une exposition « L’océan à la carte », retraçant l’histoire de la cartographie marine et organise la visite du Beautemps-Beaupré, un navire hydrographique et océanographique. • « Echappées belles chez les Inuits », présente un Village des cultures arctiques réalisé par l’association Canoë-Kayak-Brestois (CKB). Avec chantier de construction, navigation et animations scientifiques. • Avec « Partageons l’esprit nature », le Parc Naturel Régional d’Armorique présente son territoire et la diversité de son patrimoine. • Le Parc National du Banc d’Arguin, situé en Mauritanie, s’organise autour des lanches, voiliers de pêche traditionnels exposés sous forme de maquettes. • L’Association de recherche pour le développement de l’archéologie marine (ADRAMAR) initie aux fouilles archéologiques et organise des visites à bord du navire de recherche Hermine-Bretagne. 12 La Bretagne à la pointe des sciences et technologies marines En soutenant sa filière d’excellence axée sur le développement des sciences et technologies de la mer, la Région Bretagne affiche clairement son ambition d’être leader européen. Les sciences et technologies marines sont implantées à la pointe Bretagne depuis plusieurs décennies. En 2011, un classement a montré que Brest métropole océane, par son nombre de chercheurs, par l’importance de ses équipements océanographiques et par le rayonnement de ses projets, est leader européen des grandes métropoles maritimes. La cité du Ponant accueille de nombreuses manifestations internationales comme la Semaine des Sciences et Technologies de la mer, la Sea Tech Week, qui se déroulera en octobre 2012. Dans le cadre du programme Investissements d’Avenir, lancé en 2011, l’Etat a reconnu l’excellence de la filière bretonne en sciences et technologies marines. France Energies Marines vient d’être créé à Brest. Institut d’excellence, spécialisé dans les énergies marines renouvelables, il repose sur un partenariat entre organismes de recherche et entreprises innovantes. C’est un acteur majeur de l’émergence de la filière française, déjà amorcée avec la création de l’hydrolienne Sabella et de l’éolienne flottante Winflo, présentées au Village des Sciences et Technologies de la Mer. D’autres secteurs ont été distingués comme le Laboratoire d’excellence « Océan dans le changement » porté par l’IUEM-UBO (Institut Universitaire Européen de la Mer) qui va permettre de renforcer les connaissances et la compréhension de l’océan. Ou comme les Equipements d’Excellence, portés par l’Ifremer et l’IPEV (Institut Polaire Paul-Emile Victor), contribuant à mieux comprendre le fonctionnement de l’océan. Enfin, la Station Biologique de Roscoff coordonne un projet de développement d’un Centre national sur les ressources biologiques marines. Il faut aussi compter avec le Pôle Mer Bretagne, pôle de compétitivité à vocation mondiale qui, depuis sa création, a labellisé 147 projets valorisant la mer comme source d’innovation et de développement économique. Autres acteurs majeurs de la pointe Bretagne présents au Village des Sciences : le CEDRE, (pollutions marines), le SHOM (cartographie marine) et l’Agence des Aires Marines Protégées qui a créé le premier parc naturel marin en mer d’Iroise. Enfin, le parc de découverte des océans, Océanopolis, qui a séduit plus de 9 millions de visiteurs depuis sa création et qui présente cette année une très belle exposition sur les abysses, est le maître d’œuvre du Village des Sciences et Technologies de la Mer avec le Pôle Mer Bretagne. 13 Ils vous accueillent au Village des Sciences et Technologies de La Mer Copilotes : Océanopolis/Brest’aim, Pôle Mer Bretagne Partenaires : Agence des Aires Marines Protégées Allegans APECS Avel Vor Technologies Brest métropole océane CEA (Commissariat à l'énergie atomique et aux énergies alternatives) Cedre Cervval CLS CNRS (Centre national de la recherche scientifique) Conservatoire Botanique National de Brest DCNS DGA (Direction générale de l’armement) ECA ENSTA Bretagne Geos Groupe Mammalogique Breton Ifremer (Institut français de recherche pour l’exploitation de la mer) IRD (Institut de Recherche pour le Développement) IUEM (Insitut Universitaire Européen de la Mer) IXBLUE (Sodena) Le Drézen Météo-France MNHN (Muséum national d’Histoire naturelle) Morgère Nautix Océanopolis – Brest’aim Parc Naturel Marin d’Iroise Parc Naturel Régional d’Armorique Planète Mer Pôle Mer Bretagne Région Bretagne Sabella Shom (Service hydrographique et océanographique de la Marine) SIAGM (Syndicat Intercommunal d’Aménagement du Golfe du Morbihan) Station Biologique de Roscoff Thales UBO (Université de Bretagne Occidentale) Université de Bretagne Sud Université de Pierre et Marie Curie 14 Projets : ASEMAR BILBOQUET COCORISCO GRAND LARGUE MCGS NACRE NAVECOMAT OPTIPECHE / TACTIPECHE / ITIS PAINTCLEAN PARALEX POSEIDON PREVIMER SABELLA WINFLO Programmes : Benthoclim BIOLIT CapOeRa Litto 3D Interreg-Marinexus « Observons la mer » Opérations : RHIZOMA Méduses Réseau : ROP (Réseau d’Observateurs en Plongée) Partenaires Financiers : Région Bretagne Brest métropole océane Ville de Brest Brest Evénements Nautiques GDF-SUEZ COFELY Agencement / Scénographie : LOOM 15