les cnidaires forment aujourd`hui

LES CNIDAIRES
Longtemps regroupés sous le nom de coelentérés (animaux creux),
les CNIDAIRES forment aujourd’hui un embranchement
distinct. L’autre embranchement étant les CTENAIRES
Stage AFBS : 28 Janvier 2006
Catherine et Patrick
L’ARBRE
PHYLOGENIQUE
Cnidaires
Du Grec knide (ortie)
CNIDAIRES
« animaux urticants ».
Présents dans toutes les mers
et plus discrètement en eaux
douces.
Environ 10 000 espèces connues.
ORGANISATION / MORPHOLOGIE
Comme leur nom l’indique, tous sont urticants mais
de façon très inégale. Ils ont en commun une
organisation très simple. Le corps ressemble à une
outre munie d’une seule ouverture qui sert à la fois de
bouche et d’anus. Cette ouverture est bordée d’une ou
plusieurs couronnes de tentacules garnies de cellules
urticantes.
Pas de viscères ni d’organes complexes, les parois sont
constituées de 2 feuillets séparés par une couche de
gelée.
La paroi externe porte les cellules urticantes et sensitives
La paroi interne porte les cellules digestives et
reproductrices.
Les CNIDAIRES : sous 2 formes
Polype
Méduse
9000 espèces
300 espèces
La nutrition
Tous les CNIDAIRES sont carnivores, une proie
passant à proximité est aussitôt détectée par les
cellules sensitives, ficelée par les tentacules, paralysée
ou tuée par les cellules urticantes, et amenée à la
bouche.
Sitôt parvenue dans la cavité stomacale, la proie sera
assimilée par les cellules digestives, les parties
indigestes (arêtes, carapaces) seront expulsées à
l’extérieur.
La nutrition
Embranchement des
Cnidaires
3 classes
Classe des Hydrozoaires
Classe des Scyphozoaires
(Méduses)
Classes des Anthozoaires
(animaux fleurs)
Hydrozoaires
Environ 3000 espèces, difficiles à classer tant leur aspect, leur
mode de vie et de reproduction sont différents. On les
trouvent souvent sous formes de polypes.
Ils sont répartis en 4 ordres :
Les hydraires ou hydroïdes
Les hydrocoralliaires
Les siphonophores
Les trachylines ( essentiellement présentes dans les eaux
profondes)
Hydrozoaires : hydraires
Plumulaire (2 à15 cm)
Ils vivent en colonies, de formes et
de tailles très diverses : buissons,
plumes arbustes…
Hydrozoaires : hydrocoralliaires
Dotés d’un squelette calcaire complexe, dont une
espèce est bien connue des plongeurs pour son
contact cuisant (corail de feu).
Corail de feu
Hydrozoaires : Siphonophores
Siphonophores : essentiellement pélagiques et souvent pris pour des
méduses, ils sont en fait des assemblages de polypes spécialisés
suspendus à un ou plusieurs flotteurs remplis d’azote.
Physalie ou galère portugaise, espèce connue pour la
toxicité de son venin (peut être mortelle).
Scyphozoaires
Appelés également « méduses Acalèphes » Il sont composés
d’environ 200 espèces réparties en 5 ordres :
Semeostones :
Coronates :
Rhizostomes :
Cuboméduses :
Stauroméduses ou Lucernaires :
Scyphozoaires (méduses)
Semeostones : généralement les grandes méduses
rencontrées en plongée
CHRYSAORA
Scyphozoaires (méduses)
Coronates : vivant exclusivement dans les grands fonds
(500 à 5000 m).
Rhizostomes : grandes mangeuses de plancton, elles
sont le principal aliment des tortures marines.
Cuboméduses : connues pour l’extrême toxicité de leur
venin, qui rend leurs piqûres très dangereuses, voire
mortelles d’où leur surnom de « guêpes de mer ».
Stauroméduses ou Lucernaires : difficiles à voir ~1,5 cm
elles sont fixées sur les algues mais peuvent se déplacer.
Anthozoaires (animaux fleurs)
Composés d’environ 5300 espèces et réparties en 2 classes :
Hexacoralliaires :
symétrie par 6
Actiniaires (anémones)
Cérianthaires (Cérianthes)
Scleractiniaires
(Madrépores)
Anthipathaires (corail noir)
Corallimorphes (anémones
perles : corynactis)
Zoanthaires (anémones
jaunes encroûtantes :
parazoanthus axinellae)
Octocoralliaires :
symétrie par 8
Corallides (corail rouge)
Gorgonides (gorgones)
Alcyonides (alcyons)
Stolonifères (corail
musique : clavularia,
cornularia)
Pennatulides (plumes de
mer, véritilles)
Helioporides (corail bleu)
Anthozoaires : hexacoralliaires
Actiniaires
Anémone sulcata
Cérianthaires :
Scleractiniaires : madrépores
Dent de cochon
Corail jaune solitaire
Anthipathaires
Corail noir
Corallimorphes
Corynactis :
anémones perles
Zoanthaires
•anémones jaunes encroûtantes : parazoanthus axinellae)
Anthozoaires : Octocoralliaires
Corallides
Anémone sulcata
Le corail rouge
Corallium rubrum
Le corail rouge
Gorgonides
Gorgones rouges
Alcyonides
Alcyonium acaule
Pennatulides
Pennatula rubra : pennatule rouge
Stolonifères
clavularia
Stolonifères
Tubipora musica : Corail musique
Pennatulides
Pennatulaires : plumes de mer
Vérétilles
Hélioporides
Corail bleu
La reproduction
SEXUEE : émission de gamètes mâles et femelles avec
fécondation interne ou externe.
ASEXUEE : par bourgeonnement ou scissiparité
(division de l’individu mère)
La reproduction
Les hydraires :
Le polype libère les
produits sexuels (phase
méduse) . La fécondation
dans l’eau de mer donne
une larve nageuse planula
qui se fixe et évolue en
polype ou se multiplie par
strobilation
La reproduction
Les Scyphozoaires : La fécondation a lieu en pleine
eau, elle est issue d’individus de sexes différents.
Elle produit une larve « planula » qui se fixe dans
le fond et devient un minuscule polype. Lorsque les
conditions extérieures sont favorables (élévation de
la température) démarre la partie asexuée : le «
scyphistome » s’allonge puis se transforme et se
multiplie en petites méduses (éphyrules) celles-ci
vont rapidement grandir et devenir des méduses
adultes.
La reproduction
Les anthozoaires :
Sexuée : larve planctonique
Asexuée : par bourgeonnnent
Prédateurs
Les hydrozoaires : sont les proies attitrées de mollusques particulièrement
des nudibranches, ou des gastéropodes pélagiques, flottant à la surface
attachés à un radeau de bulles.
Les scyphozoaires : sont mangés par certains poissons (mola-mola), par les
Tortues de mer, les cténaires, certains mollusques et crustacés, par d’autres
Cnidaires (anémones, cérianthes) et se mangent aussi entre eux.
Les anthozoaires :
* Les octocoralliaires : sont mangés par de nombreux mollusques qui
ressemblent à de petites Porcelaines.
* Les hexacoralliaires : sont les proies de poissons, mollusques, crustacés
pour la plupart, mais aussi échinodermes (étoiles de mer) et vers.
Dans ce même ordre des hexacoralliaires (les madrépores) peuvent se
livrer de véritables guerres chimiques pour la conquête d’un support.
Symbiose
Sécurité plongeurs
Certains cnidaires : méduses, anémones ou cérianthes peuvent, en cas
De contact avec l’homme, déclencher de redoutables traumatismes :
brûlures, chocs allergiques pouvant aller jusqu’à la mort.
FIN